6T>e année. Journal de YAlliance libérale cTYpres et de l'Arrondissement. Conseil communal 17. l'union fait la force. i'araiMM/ml Ir MÈituuuche. Vires acqurit «judo. 1Propriétés communales ventes de terrains rue du Château deau et rue des Trè\les. 2. Propriétés communales auto risation cl ester en justice. 5. Écoles gardiennes-.compte 1904. 7. Ecole moyenne compte 1904. 8. Messageries cessation de ser vices entre Merckem et Ypres et entre Clerchenet Ypres. 9. Hospices civils ventes de ter rains. 11Bureau de bienfaisance échan ge de biens 13. Voirie cession l'Etat de la rueJ Capron. AL. Huysmans. Les membres de la gauche libérale demeurent unanimement v - uuncid PRIX I)E L'ABONNEMENT: pour la ville Par an -4 francs. pr la province Par an -4 fr. 50 Pour les annonces on traite forfait. On s'abonne au bureau du journal, nue de Uixmuoe, 53, Ypres Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'airondUsemenl d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité Van Godtsenhoven et Thtbesard, 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 5230 ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. D'Y PRES Séance publique ilu Samedi 15 Avril 0105. Le aeatice publique est ouverte 5 h. 10 m. Sont présents MM. Colaert, Bourg mestre-Président Struye et Vanden- boogaerde, Echevins Begerem, Fraeys, Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Van- denpeereboom, Bouquet, Vandevoorde, Sobry, Iwetns, Lemahteu, Conseillers M- Gorrtssen, Secrétaire. Absent M. Canepeel. Le procès-verbal de la séance du 27 Mars dernier n'ayant donné lieu au cune observation est approuvé. Le Collège a reçu une pétition d'ha bitants d'Ypres, tous marchands de charbons,demandant que la ville main tienne sa décision relative la vente de charbons par le nouveau concession naire du gaz. Il avait été stipulé que M De Brouwer ne pouvait faire le com merce de charbons m directement ni indirectement. Des journaux locaux avaient écrit que le mot indirectementque la Dépu- tation Permanente désire voir biffer du contrat annexe, se rapportait la ven te du charbon. M Colaert s'étonne que l'on puisse mystifier ainsi l'opinion publique. Il est entendu que le futur conces sionnaire ne pourra faire ie commerce de charbons ni directement ni indirec tement. Cette défense est inscrite dans le contrat-annexe, art. 2. Le mot direc tement ou indirectement ne se rapporte pas au commerce de charbons -, il a rap port certains articles relatifs au gaz tels que la vente de compteurs, becs gaz, tuyaux etc., c'est cette vente-là que la Députation fait allusion. Si un journal local a traité cette question, c'est pôur donner le change l'opinion publique. Cela doune la mesure des at taques dont nous avons été l'objet. Eu terminant, M. Colaert croit que le Collège aboutira un accord bref délai. Le Conseil approuve le procès-verbal de la vente d'un terrain de 5 m. x 16, rue du Château d'eau sur une mise prix de fr. 5 50 le m. carré ainsi que les procè-î-verbaux de deux ventes de terrain, la première de 5 m x 14 et la seconde de 7 m. x 14 "rue des Trèfles sur une mise prix de fr. 3.50 par m. carré. Le Conseil autorise le Collège ester en justice pour la revendication d'un terrain sis chaussée de Furnes et Porte rie Dixmude Il conste des pièces qu'en réalité ce terrain appartient la ville par la ven te du gouvernement faite en 1856. 3 École de musique compte 1904. Le Conseil donne son approbation ce compte. Les recettes s'élèvent la somme de fr. 7.700 00 Des dépenses celles de 7,110-18 Excédent fr. 589-82 4. École industrielle compte 1904 Les recettes s'élèveut fr. 10.774-54 Les dépenses 10.566 /9 Excédent tr. 207-75 M. Sobryconstate une augmentation de dépenses sur l'exercice 1903 de 8u0 francs L'honorable conseiller fait ob server que ces dépenses augmentent d'année en année et il importe d'être plus économe des deniers dos contribu ables. MSobry signale une dépense de fr 84 50 euchampagne vivement critiquée par l'autorité supérieure. Il espère voir réduire également les dépenses pour la distribution des prix (1) M. Colaert. M. Sobry critique donc un point du compte c'est la distribu tion des prix Mle Président est d'avis de ne pas réduire cette dépense; elle est utile et il faut la maintenir. Quant au champague, puisque l'autorité supé rieure trouve redire, on le remplace ra par un verre de vin ordinaire M. Co laert insiste pour maintenir le chiffre pour la distribution des prix. Les boî tes compas données comme encoura gement aux élèves coûtent fort chères. Au surplus, il préconise de faire toutes les économies possibles. MSobry. M le Bourgmestre vient de parler de boîteB compas je désire que l'achat de ces boîtes se fasse Ypres au lieu de les faire venir de l'é tranger. MColaert Nous donnerons satis faction M. Sobry. Le compte est approuvé et sera porté au budget de 1906. L'excédent pour les deux écoles gar diennes payantes de la rue S1 Jean et de la rue de Lille est de tr. 135-35. Le montant du compte des écoles gardiennes de la rue Eigen Heerdt, rue Ste Cathérine et rue des Chiens est de 8.000 francs formant l'ensemble du subside de la ville. Approuvé. L'oxamen de ce compte sera porté l'ordre du jour de la séance prochaine Le Conseil émet un avis favorable sur la cessation de ce service Il y a deux ventes de terrains Sur les observations de M. le conseil ler D'Huvetterele Collège propose de renvoyer cette question une prochai ne séance pour examen. Adhésion. 10. Bureau de bienfaisance loca tion de biens Après examen du cahier des charges, le Conseil émet un avis favorable sur cette location de biens Le Conseil émet également un avis favorable sur cet échange de biens Le Bureau de Bienfaisance échange 6 a 38 c. contre un9 parcelle de 17 ares. C'est entre Madame veuve Delorge de Garni et l'administration charitable que se fait cet échange. Ces deux parcelles de terre sont si tuées Dranoutre. (1) Fendant que M. Sobry se plaint de res dépenses, M le Maïeur se cachant la figure derrière le dossier de l'affaire, fa il un clin d œil ses collègues de droite. (N. d. I. R I 2. Eabrigue d'église SJacques compte 1904 Ce compte clôt par un déticit'de fr. 2,118 32. M. Colaert constate que ce déficit se réduit d'anuée en année. Le Conseil de fabrique parviendra bientôt équili brer son budget. Il y a lieu de le féli citer. Avis favorable ^e procès-verbal de commodoet în- commodo a eu lieu. Toutes les for malités ont été remplies. Le Conseil approuve cette cession l'unanimité. M Bouquet désire connaître le résul tat de la réunion tenuo entre les bourg mestres au sujet du tram d'Ypres Bailleul. M. Colaert, pendant que M. le secré taire va chercher le dossier, déclare que la réunion a eu lieu. II a été décidé dans cette réunion que la ligne passerait par Dickebusch, l'Ouderdom, Reninghelst, Westontre, Locre, Baillent jusqu'à la frontière. A celte ligne, se joindra probablement la future ligue d'Ypres Poelcapelle. Nous ferons notre possible pour nous entendre avec la partie française. L'ad- miButratiou de Bailleul n'a pas fait un grand pas en avant Il a été donné lecture de la lettre de M. le Maire de Bailleul en section et de celle adressée Mle Maire. L'affaire, en Belgique, se présente sous un jour favorable. Il n'en est pas de même en France la compagnie des tramways de l'Artois étant dissoute, il sera quasi impossible de trouver un concessionnaire. M. le Maire de BailIeu"l a été en pourparlers au sujet de cette affaire avec M. Plichon, député L'affaire en est là Il a été question de faire une visite la Société Nationale des chemins de fer vicinaux et de proposer une réunion avec le Maire de Bailleul et le député, M. Plichon Ou solliciterait l'autorisation de Po- peringhe et Reninghelst pour l'em branchement. Cet embranchement se rait continué sur Kemmel. Il a été également question de la cession de la ligue qui va de Kemmel Warnêton. Des lettres ont été écrites Dranou tre, Kemmel et Locre. Dranoutre ne se ralliera pas aux autres communes. Lo cre fait également des objections. M. Lemahteu. Quel sera le tracé d'Ypres Poelcapelle M Colaert Nous devrons aller par la chaussée de Zoonebeke. M. Lemahieu. Ue n'est pas la voie directe M. Colaert. S' Jean n'entend pas intervenir. Pour la ligne d'Ypres Furnes, Brielen a refusé prétextaut que la ligne passerait quand même par cette com mune. Elverdinghe a consenti. M le bourgmestre de Poelcapelle étant indisposé, je ne l'ai pas encore vu, par conséquent aucune décision n'a été prise. Voilà où en est la question. Personne ne demandant plus la pa role, la séance publique est levée 6 heureB. L LOI SI 11 LE iiEl'Os II0UIMCU. Nous reproduisons ci-contre la dé claration faite par M. Huysmans, dépu té de Bruxelles, au nom de la gauche libérale. convaincus que ce projet de loi qui défend de travailler le Dimanche viole I article 15 de la Constitution. Aucun doute, cet égard, ne saurait sub- sisîer, en présence des termes dont les con stituants se sont servi et des motifs que ré vèlent les discussions qui en avaient précédé 1 adoption par le CoDgrès national. Les débats auxqu -Is a donné lieu le pro jet, présenté d'abord comme nr;e loi sociale, ont d'ailleurs nettement tait ressortir le ca- ractèreconfessionnelque lui a donné la majo rité cléricale Interruptions Tous les membres de la gau, lie libérale sont convaincus de l'utilité d'assurer unjour de repos par semaine tous les travailleurs Aussi divers projets ont-ils été formulé- par les membres de la gauche libérale pour at teindre ce résultat la majorité les a systé matiquement écartés Dans ces conditions, la gaucho libérale, restant fidèle ses convictions, ne saurait donner un vole approbatif au projet de loi. Mais comme nous avons néanmoins es sayé d'améliorer le projet, de le rendre plus équitable et plus égalitaire comme nous en avons notamment réclamé l'application aux employés de commerce... [Exclamations et rires droite.) M. HuysmansPuisquecela vous porte rire, je vais recommencer... Comme nous en avons notamment réclamé l'application aux employés jle commerce qui en étaient exclus par le projet du gouvernement, ainsi qu'aux ouvriers et aux employés de l'Etat, des provinces et des communes, nou#n'é- raettron» pas non plus de vote négatif, nous nous abstiendrons. [Applaudissements iro niques droite.) Cette déclaration a été suivie d'une déclaration analogue au point de vue de rinconstitutionnalité de la loi, faite par M. Heynen, député catholique et an cien vice président de la Chambre Nous la reproduisons également. MHeynen. Je désire faire connaître les motifs de mon abstention. Je ne veux pas rejeter le projet de loi parce que, par principe, je suis partisan du repos dominical a le Dimanche tu garde ras en servant Dieu dévotement et parce que, au point de vue social ainsi qu'au point de vue hygiénique et de l'économie des forces, cette loi est favorable aux travail leurs. Je :ie vote pas l'adoption du projet de loi pour des raisons de deux ordres différents A Par scrupule constitutionnel. Malgré les discourséloquents d'orateurs convaincus, je reste d'avis que nous faisons une loi con fessionnelle ou tout au moins une loi d'ex ception Si les pouvoirs publics ont le droit et le devoir de protéger les faibles, les enfants, les adolescents, les mères de famille, les déshérités de la nature et de la fortune, l'ar ticle 7 de la Constitution leur impose cepen dant une prudente réserve pour qu'aucune atteinte ne soit portée la liberté individuel le. BSi j'envisage la question au point de vue économique, j'estime que. dans un pays industriel comme l'est la Belgique, où la plus grande partie de la production est destinée l'exportation et où nous sommes environnés de puissants concurrents voisins, cette loi aurait dû être précédée d'une en tente internationale générale. Ceci eût été d'autant plus nécessaire que, la Chambre ne doit pas se le dissimuler, cette loi est la pré face d'un chapitre nouveau de lois ouvrières et sociales comprenant la limitation de la durée du travail du jour, la réglemen'ation complète du travail de la nuit et le repos forcé des dernières heures de l'après-midi du Samedi. Je pourrais ajouter l'inutilité de cette loi en Belgique, où l'initiative privée vaut mieux que la contrainte lagale, son applica tion difficile, parfois vexatoire mais, sous ce rapport, l'avenir prononcera,

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Le Progrès (1841-1914) | 1905 | | pagina 1