Chambre des Représentants. o a 1 El Société Kovale des Frimes Arbalétriers. Différence de mentalité. (Juuixi la lionne nouvelle est parvenue pour la première fois Ypres DE BEUK6LAER S HOPJES 1 1 L'accord parfait... Nous devons l'obligeance d'un de nos abonnés la communication d'une lettre qu'il a adressée Monsieur le Directeur de la Société des chemins de fer de la Flandre Occidentale et que nous nous faisons un plaisir de reproduire dans le Progrès. Ypres, If 16 Octobre 1905. Monsieur le Directeur. J'ai constaté, avec regret, d'après l'horaire du l'Octobre, que la Société n'a amélioré en rien les communications entre Ypres et Cour- trai et le restant du pays Ypres a des commu nications navrantes avec lesgi.inds centres et ne profile en rien des nombreux trains directs organisés par l'Etat entre Courlrai et Bruxel les, puisque les voyageurs attendent dans la gare de Courlrai le laps de temps que les trains directs abrègent le trajet. Ypres,dép 5,04 8,009,41 10,5514,2916,59 Brtix1 \ar 8,10 11,01 1,12 14,08 18,07 20,30 3,06 3,013,31 3,13 3,38 3,31 En sens contraire (un peu moins mauvais.) Bi'",dep :6.15 9,09 12,08 14,43 15.54 18,29 Ypres, ar :8,47 11,43 3,38 18,04 19,10 21,36 2 32 2,34 3,30 ^,21 3.16 3,07 Jadis, le train n° 138 qui quittait Ypres 2,33, maintenant 2,31, donnait correspondan ce Bruges au train express pour Bruxelles, ce qui permettait d'y arriver 5 h 20, alors qu'on n'y arrive, qu'à 6 h 07 par un train om nibus d'une lenteur désespérante. Un a dit qu'il avait été supprimé par suite des trains internationaux entre Paris et Osten- de. Mais voilà la saison balnéaire terminée et la corresp ndance, si facile cependant, n'a pas été rétablie N'y aurait-il p is moyen de faire continuer jusque Ypres le train n" 79 qui quitte ourtrai 20 II. 11 et qui échoue Comines Cela nous permettrait d'arriver, le soir, trois quarts d'heure plutôt que nous passons lamentable ment dans la y are de Courlrai. L'aménagement des trains dans la gare d'Ypres me parait aussi donner lieu revi sion les voitures de première et de seconde classe des trains pour Bruxelles se placent 150 mètres de la Salle d'attente et certains trains pour Cortemarck et Poperinghe dépas sent la gare et les voyageurs qui en descendent sont 200 mètres de la sortie. En cas de mau vais temps on est mouillé comme un canard. Je n'ignore pas, Monsieur le itirecleur, que par suite de l'intensité du trafic, desservie par une simple voie, il n'est pas toujours aisé d'organiser l'horaire la satisfaction de tout le monde mais, je le répète, la ville d'Ypres est paiticulièrement mal traitée, quand ses habitants sortent de la zôue du réseau de la Flandre Ne pourriez-vous pas étudier, s'il n'y aurait pas moyen de leur donner des communications qui fassent perdre aux voyageurs un peu moins de temps Times is money, disent les Américains et, je pense, qu'ils se considéreraient comme joli-, ment volés, s'ils habitaient ce pays. J'ai signalé aussi l'aménagement des trains pour Ypres dans la gare de Courlrai on fait monter les voyageurs de Ie classe la belle étoile et on les fait monter dans les voitures avec des marchepieds de 60 centimètres de haut. Il a fallu qu'une dame se faule ou se cas^e le pied pour que la Société ait mis l'Etat en demeure d'apporter un remède celte si tuation. Ces inconvénients que je vous signale sont faits sans acrimonie mais il est bon que le public, dont je suis ici l'organe, les fasse coi- naîire la Compagnie, qui peut les étudier et voir s'il n'y a pas moyen d'y porter remède Je vous sais actif, intelligent et bienveillant et tout disposé servir le public quand les nécessités du service permettent les change ments qu'on sollicite de votre bienveillance. Agréez, je vous prie, Monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments distingués. X A Monsieur le Directeur de la Compa gnie des chemins de fer de la Flan dre Occidentale Nous comptions, pour dépeindre la munificence et l'éclat des iètes com- mémoratives du 50me anniversat e de la Société Royale des Francs Arbalé triers, recourir au talent descriptif d'un journaliste qu'un sourire de la fortune a fait naître parmi nous mais, comme la plupart de nos amis, il est possédé d'une paresse innocente et uons n'eûmes pas le cœur de lui faire subir les mille morts de l'enfan tement. Aussi, eet-ce par pure abnéga tion que nous entreprenons un récit auquel nous sommes désolés de com muniquer la banalité de nos senti ments. Nos fêtes étaient donc destinées fixer par leur lustre, une étape glo rieuse d'une société qui nous est chère, la Société Royale des Francs Arbalé triers. Un article qui parut dans le Progrès il y a une quinzaine de jours, eut le don de stimuler le zèle du Comité or ganisateur des fêtes, qu'on a dénommé dans une intention bien visible de dé rision le sous-comité Un vit surgir au sein de ce groupe de bonnes gens tranquilles qui se démenèrent et se surmenèrent, qui écrivirent cent let très, cent soixante convocations et plus, en sorte qu'au 15 Octobre 1905, chose étonnante, ça y était les prépa ratifs heureusement terminés, plus ne restait qu'à s'en donner cœur joie Ce jour-là, les heures paraissent bien longues ceux qui attendent le com mencement des festivités celles-ci débutent par un banquet. M. Auguste Brunfaut en donne le signal 1 3/4 h. les premiers plats sont servis au milieu d'une joyeuse animation. A la faveur delà musique jouant en sourdine les conversations s'entament et se généra lisent, les appels se font la fois plus libres et plus nombreux M. A. Brunfaut prend la parole après le premier service et souhaite la bienvenne tous ceux qui sont venus célébrer le 50me anniversaire de la So ciété Royale des Francs Arbalétriers il les remercie chaleureusement et pro pose d'acclamer tout particulièrement le Comité organisateur qui a fait plus que son devoir. C'est dans le plus grand enthousias me qu'on applaudit et qu'on entonne une Brabançonne ébranler les pou tres de la salle Ensuite M. V. L)., secrétaire, dépose l'adresse suivante, après un toast porté au Président d'Honneur, S A. R Mon seigneur le Comte de Flandre Les membres de la Société Royale des Francs Arbalétriers d'Ypres, réu nis en un banquet pour fêter le cin quantième anniversaire de la fonda tion de leur Société, acclament avec enthousiasme le toast porté leur Pré sident d'Honneur Son Altesse Royale Monseigneur le Comte de Flandre. Voici le texte de la réponse qui nous est remise le lendemain Brunfaut, Président de la So ciété Royale des Francs Arba létriers, Ypres Monseigneur me charge de vous prier de remercier de sa part les mem bres de la Société de l'accueil fait au toast qui lui a été porté L'Aide de camp de service, Colonel Terlinden. Une lettre de félicitations est en voyee M. Mergholyuck, Connétable rte la Société Royale des Francs Arba létriers, qui, le même jour, est l'objet d'une manifestation de sympathie de la part de tous les Bourgmestres de l'arrondissement d'Ypres. Ceux-ci lui offreut l'occasion du 25me anniversai re de sa nomination de Commissaire d'arrondissement, un banquet l'Hôtel de Ville et un objet d'art. Voici la léponsede M Merghelynck Merci,moucher Président, des cordia les félicitations que vous m'adressez au nom de la Société des Fraucs Arbalé triers, je vous en exprime toute ma gra titude, je vou3 prie d'être mon inter prête auprès de la société pour dire ses membres combien j'ai été sensible leur bon souvenir. La lecture de ce message provoque dans la salle une ovation interminable. La cérémonie de l'inauguration du nouveau drapeau qui est attendue com me le clou de la soirée, et, ce D'est que justice, a lieu quand l'œuvre de fraternisation est amplement consom mée quand le Champagne coule et pé tille dans tous les verres. La remise du drapeau la Société Royale desFrancs Arbalétriers est faite par M A Brunfaut. pré-ident Les bel les paroles qu'il prononce sont écoutées au milieu du plus grand silence, la fin de son allocution est accueillie par un tonnerre d'applaudissements, partir de ce moment, la salle transportée ne cesse* guère d'applaudir et d'ovation ner. N'ometttons pas de mentionner le speech très approuvé d'un jeune con frère qui remet son Président un superbe portrait en souvenir des nom breux services qu'il a rendus la So ciété Royale des Francs Arbalétriers. M Brunfaut, très impressionné de l'a gréable surprise qui lui est faite, remer cie chaleureusement. Enfin trêve d'éloquence, le Bignal de la partie récréative est donné. Tout coup nous voyons surgir de derrière un paravent le premier histrion de la société, le roi des chanteurs comiques et des baladins ayant sur le chef un képi de l'armée française (vestige du carnaval de 1905). Les folles bouffon neries et ses propos épicés font la plus agréable impression sur la salle qui a l'esprit de ne point se remonter le col let. Après les joyeusetés de cet intermè de nous entendons beaucoup et sur tout de la belle musique Lesfrè e* Thery jouent de très beaux airs, avec un art qui décèle chez cha cun d'eux un très grand talent. M. D s'acquitte très bian de l'épreuve qu'il s'est bravement assignée. M E V'. a un très bon répertoire, une mention toute spéciale pour la chanson du boucher qu'il chante avec un courage qui provoque l'admiration. Dans la seconde partie, notre premier histrion se maintient la hantenr de sa réputation météorique en chantant la Gloire de Montmartre, berceau de la liberté a Tous ces artistes sont très applaudis, mais au fond peut-être a-t-on plus de souci de témoigner sa sympathie tous les amis qui paraissent en scène que d'apprécier leur exécution. Et c'est pourquoi cette soirée musicala fut un plein succès. Nous avons oublié de dire que M. Biunfaut a remis chaque membre l'insigne de la société frappé spéciale ment leur intention, cet insigne est superbe Les convives se répandent en ville après le banquet et s'y amusent comme il convient leur exubérance quel ques lampées de vin et de bière, grands donneurs d'illusions font chez eux sombrer la réalité et les soucis du len demain. A partir de minuit, mes souvenirs ainsi que ceux de mon collaborateur vacillent et se fondent dans les ténè bres, les faits nous apparaissent inex tricablement mêlés et il nous est im possible de décrire les scènes qui se jouent dans un décor de vague. La journée du 15 Octobre 1905 res tera radieuse dans notre souvenir. Nous nous rappellerons toujours les paroles enthousiastes qui ontété prononcéesau banquet de nos fêtes par M. A. Brun faut. Puissent tous les membres de la So ciété Royale des Francs Arbalétriers, célébrer dans vingt cinq ans un anni versaire plus glorieux encore. L. M. et L. N. "OOG# ç_)o-c« La Chambre des Représentants a re pris ses travaux Mercredi. Les trois séances de cette semaine ont été consacrées la discussion du projet concernant les installations ma ritimes et les fortifications d'Anvers. Tous les droitiers qui ont pris la parole, MM. Melot, Verhaeghe, Rosseeuw, ontr'autres, ont fait des discours hosti les au projet. Connaissez vous M Colaert, député clérical sans gloire, et maïeur sans lus tre de la bonne ville d'Ypres, féministe désabusé, très répandu dans le monde du gaz quatre sous le mètre cube, copieusement conspué par des carê mes-prenauts facétieux aux temps car navalesques Nous nous inquiétons généralement peu ou prou, de ce poli ticien sur le retour, car d'après une maxime de Victor Hugo Nous avons l'habitude, en songeurs que [nous sommes. De contempler les nains bien moins que les [grands hommes, t Mais voici ce qui nous amène dire nn mot de M. Colaert. Il y a quinze jours étaut Tirlemonr, nous as sistâmes l'installation officielle du nouveau bourgmestre qui déclara pu bliquement en réponse aux allocutions d'usage Elu du parti libéral auquel je me fais un honneur d'appartenir, je continuerai en défendre les princi pes je serai cependant le bourgmestre rie tous et 1 s droits de tous seront res pectés. Voilà qui est bien Mais au même moment, Dieu sait pourquoi certaines paroles de M. Colaert nous montèrent la mémoire. Ces paroles, les voici Nous sommes le droit et la force la force parce que toutes les œuvres, toutes les institutions sont les nôtres. Nos œuvres ne doivent profiler qu'à nos amis, ceux sur lesquels nous pouvons compter. Et il nous a plu auj urd'hui d'oppo ser la seconde de ces déclarations la première pour montrer, une fois de plus, de quel côté se trouve la toléran ce, et indiquer toute la différence qu'il y a entre un esprit libre et un sectaire. Journal des Jeunes Gardes elle a produit une excitation considéra ble. Mais quand de semaine en semaine nn grand nombre de personnes bien connues et jouissant de l'estime publi que Ypres déclarent la simple vérité et que leurs exposés parviennent dans les feuilles publiques il ne resta aucun doute. Les gens d'Ypres dirent Cela doit être vai Eh, bien, voici un expo sé semblable. Mme Sidonie Van Daele, 24, rue des Boudeurs, Ypres, nous dit C'est avec reconnaissance que je puis dire que grâce aux Pilules Foster pour les Reins j'ai été complètement guérie d'un mal de reins qui me faisait souf frir le martyr depuis trois ans je ne pouvais plus me baisser ni faire le moindretravail mes nuits se passaient sans sommeil mes urines étaient nau séabondes, mes extrémités souvent en flées je languissais et ne supportais plus la moindre nourriture, quand je vou 1 us me traiter moi-même avec les Pilules Foster pour les Reins que je cherchai la Pharmacie Becuwe Y près. Le résultat fut au-delà de toute at tente, quand cinq jours après, je me sentis tout autre, il me semblait enfin vivre et en moins d'un mois, j'avais enfin la satisfaction de me voir entiè rement guérie. Je certifie exact ce qui précède et vous autorise le publier. L'époque critique Cette époque de la vie d'une femme amène toujours des complications désagréables et quelque fois dangereuses. La force naturelle di- miuue et les sécrétions qui jusque-là ont été rejetées du système, y restent maintenant en partie. C'est alors que les - Pilules Foster pour les Reins n ont une valeur curative spéciale en ce qu'elles aident la nature dégager les canaux et débarrasser le système des impuretés qui s'y sont accumulées. Assurez-vous qu'on vous donne les Pilules Foster pour les Reins de la même espèce que celles qu'a eues Mme Van Daele. On peut se les procu rer dans toutes les pharmacies raison de 3 fr. 50 la boîte ou de 19 fr. pour 6 boîtes ou franco par la poste en fai sant la demande la Pharmacie Anglaise de Ch Delacre, 50 52, rue Coudenberg, Bruxelles. Dépôt géné ral pour la Belgique. 4 Lire lu suite «les articles eu -4e pagre. ce 0 Ss a O Ss et n - -/3 O. V -o C/5 S c O W 2 Sao cz t— V 3 o-fco "O 'jj x 2 - SE X 3 JE H g Z p I 5 S '*1 A W M z Gd C/5 O a r* fcd A Z o o O O O O CD OOG-ÏOOOO Tl e- O O co oooooooo OuOOQOOOOD JOl oooocc o o r- o o o o o o co o o o o o o rc °o s* co ao o s— <x> <t> -a C M. s O) o S Si! c t- g fc- .y? w S - 3 - - S s a o -ai o ai a tz* a. sû =3 M o Nous lisons dans le Carillon L accord parfait, l'entente la plus cordiale, l'union la plus intime régnent dans les rangs des cléricaux Ostendais. C'est, du moins, ce que ces derniers s'efforcent de faire croire au bon public qui ne fréquente pas les cercles politi ques de ce parti et qui, partant, n'est pas au conraut de la situation réelle, teudue au point que le parti catholi que est menacé d'une scission profon de Au fait, l'Association catholique et conservatrice, qui a toujours eu en main la direction du parti Ostende, doit compter, depuis quelque temps, avec le Volksbond, dont l'influence grandit de jour en jour. Le Volk-bood compte dans ses rangs M. Jules Van der Heyde, député, et quelques membres influents que l'A»-

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Le Progrès (1841-1914) | 1905 | | pagina 3