Chronique de la ville.
Au Père de la cité,
Le nouveau Gaz.
Les Travaux.
Elections législatives. Mai 1906.
Chambre des représentants. Rééligibles.
Les Anciens Pompiers.
Société Royale
des Francs Arbalétriers.
SOCIËTÉOES ANCIENS POMPIERS.
La Chambre a décidé de njpttre 1 in
terpellation de l'honorable représen
tant de'fournai la suite de celles in
scrites l'ordre du jour.
Les travaux «l'Anvers
Reprenant le débat sur les fortifica
tions d'Anvers elle a entendu le général
Cousebant. Un discours qui a pris toute
la séanoe.
On peut diviser cette conférence en
trois parties. Dans la première, en
livrant de nombreuses dissertations
techniques sur la défense deo places,
auxquelles per.-onue n a compris gout
te, l'auteur a défendu les plans du gé
nie des critiques qui leur avaient été
adressées. Dans la seconde il a ]ustity
les remaniements apportés la ligne
avancée abandon des forts de ler-
monde, recul des forts de la rive gau
che qui resteront définitivement fixés
où ils se trouvent sur le second plan.
La troisième partie du discours, la
plus importante, a été consacrée la
question des effectifs. 50,000 soldats
suffiront la défense d'Anvers. Ce n'est
pas 18u mais 187 000 hommes de trou
pes régulières que nous mettrons sur
pied, en cas de guerre d'après le ta
bleau de l'armée Ils suffiront toutes
les tâches, de plus, rien qu'à Anvers,
seront concentrés les corps spéciaux et
la garde civique active, soit plus de
16.000 hommes Ces chiffres extra
ordinaires qui vont l'encontre de
tous ceux donné- jusqu'ici par les au
torités militaires, ont provoqué les in
terruptions ironiques de MU. Hymans,
Huysmans et Vandervelde
En terminant, le ministre a déclaré
qu'il accepterait la responsabilité de la
situation, que le projet avait été étu
dié fond, que la lumière était faite et
que l'adoption de l'œuvre gouverne-,
mentaloassurerait l'avenir économique
et la sécurité du pays. Des mots
Trois droitiers dévoués l'ont applau
di.
La Chambre a décidé de ne pas sié
ger la semaine prochaine
Les séances de Jeudi et de Vendredi
ont été consacrées la continuation de
la discussion
M. de Smet a conduit dans l'arène,
la Chambre, son excellent collègue
M. de Favereau. D'une voix émue, le
ministre des affaires étrangères a exé
cuté quelques variations connues sur le
thème des obligations internat ionalesde
la neutre Belgique. Le malheur de M.
de Favereau est que les fortifications
actuelles d'Anvers doivent être consi
dérées comme déclassées depuis tantôt
trente-cinq années et qu'il ne s'eBt ren
du compte de la gravité de la situation
qu'au moment ou l'existence ministé
rielle du cabinet de Smet est compro
mise.
M. de Smet a eu un début très mal
heureux. Les déclamationspatriotiqnes
d'un ministre qui a toujours défendu
le remplacement prix d'argent ont
été accueillies comme il convenait.
Quant la défense de la Grande Cou
pure, elle est d'ordre technique et,
ce point de vue, nous avouons notre en
tière incompétence. Le travail n'oftre-
t-il pas d'aléas Voilà la question, et
nous est avis que le ministre n'a pas
réussi calmer les inquiétudes de M.
Tonnelier, que l'on n'accusera certes
pas de parti-pris en cette matière.
Le vote d'une motion inattendue de
M Vorhaegen a été un contre-coup de
surprise. Ou comprit que l'on -allait
décider Vendredi de l'existence du ca
binet de Smet. Mais le groupe Helle-
putte-De Lantsbeere-Verhaegen a allé
gué que, contrairement aux usages
parlementaires, le gouvernement avait
eu le dernier mot et que, dans ces con
tions, il fallait permettre M. Helle-
putte de développer ses argumenta
avant la réuniou des sections.
La réunion des sections a donc été
remise et la séance de Vendredi a été
remplie par les discours de MM. de
Smet de Naryer et Woeste en faveur
du projet. Puis la Chambre s'est
ajournée Mardi eu huit.
Nous avons extrait du Journal des
Jeunes, Gardes quelques réflexions
intéressantes et justes sur notre
Bourgmestre, M. Colaert.
L'auteur du dit article s'excuse de
s'occuper de ce politicien sur le re
tour en disant avec Victor Hugo
Nous avons l'habitude, en songeurs que
[nous sommes,
De contempler les nains bien moins que
les grands hommes.
Nous aussi nous sommes de l'avis
du poète, mais hélas plus spécia
lement dans l'occasion et dans l'obli
gation de suivre les faits et gestes
de l'homme éminent qui prétend
nous dominer, force nous est de sou
ligner, de temps autre, les mesqui
neries et les injustices dont il nous
gratifie.
Un fait nouveau nous est mis sous
les yeux. Le voici la ville ouvre
présent, fin Octobre, une enquête de
commodo et incommodo sur la demande
d'installation d'une Usine Gaz.
Or celle-ci est quasi terminée et dans
2 mois elle doit être en pleine acti
vité
Ah s'il s'était agi d'un modeste
artisan qui eût exercer une petite
industrie... gare lui s'il se fut in
stallé sans passer par les formalités
légales Mais en l'espèce il s'agit de
l'ami De Brouwer et de ses copains
intéressés du Conseil communal
alors, la consigne est de fermer les
yeux. On provoque l'enquête quand
tout est bâclé.
Eh bien, M. Colaert, vous com
mettez là une nouvelle et criante in
justice dont les petits se souvien
dront
Le service public de l'éclairage,
dans lequel plusieurs de nos conseil
lers communaux sont intéressés,
nous ménage tous les jours de.nou
velles surprises.
Le côté joyeux d'abord, c'est l'en
quête de commodo qui est ouverte
quand l'Usine est montée
Le côté triste c'est le boulever
sement de tout notre beau pavage
c'est la destruction des égouts privés
et publics c'est l'affaissement des
conduites d'eau par suite de l'insuffi
sance de dammage des nouvelles
tranchées. Comme conséquence, c'est
l'interruption constante du service
des eaux
Les débuts sont rassurants pour
l'avenir.
Les bordures sont enfin arrivées
On va donc pouvoir mettre la main
immédiatement l'œuvre la rue
Capron, véritable bourbier, ne tar
dera plus longtemps d'être achevée
ce sera, en effet, une belle améliora
tion pour le nouveau quartier.
On prétend maintenant que nous
sommes trop pressés pour annoncer
cette bonne nouvelle on nous fait
observer que la largeur des trottoirs
n'est pas définitivement arrêtée, que
le tracé du chemin de fer vicinal n'est
pas encore fixé jusqu'à présent, on
ne sait pas s'il passera par la nouvel
le route ou s'il sera maintenu l'en
droit actuel.
Vraiment, nous sommes bien lotis
Ypres Notre administration, au
lieu de s'occuper de vétilles, agirait
plus sagement en s'intéressant da
vantage aux questions capitales, dont
dépendent non seulement l'avenir
d'un quartier, mais relui de tou
te la ville.
Le tracé du chemin de fer vicinal
est donc une question très importan
te, il ne faut pas que la route, où il
passera, soit trop étroite il s'agit de
prévoir, car le mouvement, aux alen
tours de la Gare, prend de plus en
plus de l'extension.
Ceux qui sont chargés de ce tra
vail, assurent qu'ils ne peuvent rien
faire, vu que les expropriations ne
sont pas terminées cependant, elles
ne sont pas nombreuses.
Ce n'est que quand les expropria
tions seront complètement terminées,
que la société des chemins de fer
vicinaux pourra arrêter le tracé de la
ligne de Gheluwe vers la Gare
il est donc de toute nécessité que le
Tribunal se décide juger le diffé
rend des terrains contestés.
Il faut une fin tout.
Nous avons eu le bonheui» d'assis
ter au premier concert d'hiver donné
par notre vaillante société. La pre
mière partie a été enlevée avec le
talent qui caractérise notre brillante
phalange musicale. La Marche
Turque jouée avec grâce et nette
té, a surtout été goûtée. Toutes nos
félicitations aux solistes qui nous ont
charmé par la pureté de leur diction.
La deuxième partie a été pour tous
une révélation. Le chef et quatre de
ses jeunes musiciens ont joué une
Quintette de Beethoven. Cette
musique excessivement difficile in
terpréter, particulièrement sur des
instruments vent, a pourtant été
enlevée de main de maître. Jouée
avec un ensemble parfait, une ex
pression classique et un rythme in
appréciable, cette musique ancienne,
mais toujours belle, nous a émer
veillé au plus haut point. A plus d'un
concert, pareille audition serait bien
venue. L'exécution de cette œuvre
du grand maître classique nous a
prouvé une fois de plus que l'éduca
tion musicale et artistique de ces
jeunes musiciens est loin d'avoir été
négligée. Sachant que l'Harmonie
des Anciens Pompiers comprend
beaucoup d'artistes de la teneur de
MM. Lebbe, Moerman, Tasseel et
Dobbelaere, nous espérons entendre
encore d'autres œuvres classiques
avant que la fin de l'hiver ait fermé
les portes de la salle d'auditions. Non
seulement espérons-nous entendre
encore pareille musique, mais aussi
pareil chanteur comique.
M. Lermytte a, par la justesse de
son chant et la pureté de son timbre
charmé son auditoire il est parve
nu, par une mimique bien entendue
et une diction irréprochable faire
passer quelques bons moments un
public pourtant difficile dérider.
Nous n'avons eu qu'en de rares occa
sions le bonheur d'entendre un chan
teur de genre la hauteur de M.
Lermytte, qui nous présentons tou
tes nos félicitations.
Lundi 25 Octobre
BLASON ORDINAIRE.
Haut total.
Thyrifays, 5 6 6 6 23
Bas total,
Aertsens, 2 11/2 1 1/2 1 1/2 6 1/2
Lundi 6 Novembre 1905, 8 1/2
heures précises du soir, assemblée gé
nérale des actionnaires.
Ordre du Jour
1. Comptes.
2. Obligations amortir.
Les intérêts des obligations (coupon
n° 12) sont payables partir de cette
date, chez M. A. Dechièvre, banquier,
rue de Menin, Ypres.
arrondissements.
libéraux.
socialistes.
cléricaux.
démoc.-chrét.
Bruxelles.
Feron.
Bertrand.
Carton.
Ad. Daens.
Huysmans.
Delbastée.
Colfs.
Hymans.
Del porte.
Deboutridder,
Janson.
Meysmans.
De Ooster.
Lemonnier.
Vandervelde.
Uejaer.
Lepage.
Delantsbeere.
Nerinckx.
Benkin.
Vanderlinden.
Louvain.
Claes.
Van Langendonck.
Debecker.
de Trooz.
-
Rosseeuw.
Schollaert.
Nivelles.
Jourez.
Allard.
Brabant.
Snoy
Anvers.
Delvaux.
Tervvagne.
Blart.
Tonnelier.
Coremans
Van Ryswyck.
A. Delbeke.
Verheyen.
De Meester.
De Winter.
Segers.
Vanden Broeck.
Van Reeth.
Malines.
Vandewalle.
Decock.
Lefèbvre.
Van Cauwenberg.
Turnhout
de Broqueville.
Lepaige.
Versteylen.
Bi uges.
Termote.
Debrabandere.
Ruzeite.
Visart.
Courtrai.
V andevenne.
Busscbaerl.
Liehaert.
Reynaert.
Tack.
Ypres.
Nolf.
Colaert.
Van Merris.
Thielt-Roulers.
Beernaert.
-
Delbeke.
Gillès de Pelichy.
Vander Bruggen.
Ostende-Dixmude-
Buyl
De Groote.
Furnes.
Pil.
Vanderheyden.
Namur.
Hambursin.
Fosson.
Dohel.
Melot.
Petit.
Binant-Philippe-
Horiait.
Cousot.
-
ville.
d'Huart.
Hubert.
Arlon-Marche-
François.
H. Delvaux.
Baslogne.
van Limburg-Sti-
rum.
Neufchdteau Vir
Lorand.
Heynen
lon.
BRABANT. BruxellesLouvain, Nivelles.
ANVERS. Anvers. Malines, Turnhout.
FLANDRE OCCIDENTALE Bruges, Courlrai, Ypres, Thielt-Rouler sOstende-
Dixmu de-Fumes
NAMUR. NamurBinant-Philippeville.
LUXEMBOURG Arlon-Marche-Baslogne, NeufcMleau Virlon.
A RÉÉLIRE 20 libéraux
10 socialistes.
54 cléricaux.
1 démocrate-chrétien.