L'Electricité et quel ques-unes de ses ap plications, Etat-Civil d'Ypres. Chez les Infatigables Chronique Théâtrale. Sainte-Roule! te. SOCIÉTÉ DES ANCIEllS^POMPIERS. WEltVICQ. Ce que l'on remarque Ypres. DE BEUKEUER'S HOPJES 6. DE BEUKEUER CACAO SUPÉRIEUR EXTENSION^UNIVERSITAIRE. Cours «le 11. Piérard, Professeur l École Polytechnique de i Université libre de Bruxelles cr trottoir pourrait être convenable ment arrangé. Les voyageurs que nous emmè nent le tram pourraient alors se pré senter proprement en ville, mainte nant ils sont crottés jusqu'au-dessus de la cheville. Dimanche (1er lier, la Société de gi miias- tique, les Infatigablesdon ait sa prerniè e soirée d'hiver. Dès avant 7 heures, la salle du Café de la Bourse était comble. L'élite de la population d'Ypres était accourue pour donner une preuve de syrnpiihie ces vaillants gymnasiarques, qui ne négligent rien pour donner leurs membres des fêtes superbes. La symphonie, soos la direction de M Tasseel, rehaussa la soirée par un brillant concert où furent exécutés les plus beaux morceaux de son répertoire. Les gyn.nasia'ques de la lre division exécutèrent avec beaucoup d'art et un en semble parfait quelques leçons de boxe et obtinrent un immense succès Les exercices la barre fixe, exécutés par les membres de la 2® division, témoi gnèrent de beaucoup d'adresse et de force mus ulaire. Ceite exécution obtint un ton nerre d'applaudissements. Nous devons féliciter M. Cambier, le nouveau moniteur, pour les brillants résul tats qu'il a obtenus On voit que tout est exécuté avec une grande justesse et beau coup d'ensemble, que l'œil d'un maître ex périmenté veille sur les jeunes gymnasiar ques. Les poses plastiques et l'apothéose, exé cutés magistralement, obtinrent aussi un succès bien mérité. Le chanteur de genre, M. Billioen, a dé- sopilé la rate des spectateurs par le comi que de ses gestes et de son chant. C'est un vrai comique que nous désirons voir encore. M. H. Moerman, dans sa modeste tâche d'accompagnateur, mérite aussi les félicita tions du public. Honneur au digne Président de cette pha lange artistique, M J. Didier, qui fait tout ce qui est humainement possib'e pour mener ses hommes dans la voie du progrès et de la perfection Honneur aux membres de la Commission qui ne négligent rien pour faci liter la tà'he difficile du Président et du pro fesseur. Honneur tous et nos meilleurs remer- cîments Le nombreux public qui, attiré par une réclame alléchante, s'est engouffré, Jeudi dernier, dans la Salle de Spectacle de notre bonne ville d'Ypres, s'en est retourné avec une fameuse déception. Qu'on en juge, du reste, d'après le comp te-rendu de cette soirée que nous soumet tons nos lecteurs. En tête du programme figure une confé rence de Jean Lorrain, auteur de la Sainte- Roulette. Très intéressante, cette conférence, constituant un réquisitoire fulgurant contre cette passion du jeu qui entraîne ses victi mes aux plus ignobles des expédients, aux plus lâches des crimes. Ajoutons même qu'il nous a été donné lecture d'une façon magis trale, par l'imprésario de la troupe, M. Os car Dufrenne. Suit alors la pièce. Pour obliger l'auteur, nous préférerions n'en rien direEn dé sirez-vous le résumé Le voici, réduit d'ailleurs sa plus simple expression. Un général russe, Douratieff, archi-milli- onnaire et amateur d'aventures galantes, passe sa vie Monte-Carlo, où il jouit de la réputation d'un joueur d'autant plus effré né, peut-être, que la fortune lui sourit tou jours. Il a pour maîtresse, une demi-mondai ne, Mirka Cirbey, dont les caprices se trou vent toujours satisfaits grâce aux goussets bien fournis de son ami. Or, un matin, on trouve le général étendu sur son lit, demi étranglé, et son appartement mis sac. Une lettre trouvée par Douratieff fait découvrir le coupable, un certain Borris Mourline, qui entretient avec Mirka des relations intimes. Mourline, jeté en prison, s'y lance une balle dans la tête. Mirka s'efforce en vain de rentrer en grâce auprès de son ex-amant. Ne pouvant y parvenir par la douceur, elle fait appel la ruse, et, avec la complicité de ses amis, se décide renouveler la scène de la tentative d'assassinat. Grâce l'interven tion d'un faux Mourline, elle réussit sur prendre, le général, dans son lit. Douratieff, devant l'apparition de son assassin, tombe en syncope. Mirka se saisit de la bourse du général, qui succombe, sans reprendre con naissance. Le médecin appelé pour consta ter le décès, déclare que le vieux général est mort de congestion. Comme valeur intrinsèque, la pièce n'en a pas. Si Jean Lorrain est bon conférencier, il y a lieu de douter de son talent d'auteur dramatique. Et il faut féliciter les coura geux interprêtes qui ont fait de gigantes ques efforts pour tirer des rôles arides et ingrats le peu de bien qu'ils y purent trou ver. Disons donc que tous les acteurs, indis tinctement, se sont fort bien acquittés de leur tâche. La troupe Dufrenne a des élé ments d'une valeur incontestable, et si le succèsqu'elie a remporté Jeudi a été par trop piètre, il n'y va pas de la faute des artistes, mais du manque d'intérêt, d'action, de jeu de l'œuvre de Jean Lorrain. Quant Hermaii Rigo et son orchestre, si nous avons remarqué les Tziganes au fond de la scène, nous avons fort peu enten du de leur concert. Durant deux actes con sécutifs, ils nous ont joué de petites danses, en sourdine, dont les notes, étouffées par la déclamation, arrivaient confusément nos oreilles. Que n'ont-ils eu la bonne idée de nous donner un petit concert aux entr'actes Ces derniers étaient cependant suffisam ment longs Yvonne de Verlac et Caudieux nous ont exhibé le fameux Mattchiche cela tient la fois de la danse du ventre et du Cake- WalkComme il fallait s'y attendre, ce numéro est tombé complètement dans le goût des spectateurs 50 centimes, qui ont même trouvé bon de bisser c'est le seul moment de la soirée où ils n'aient pas bail lé Certes, non, ce n'est pas encore, Jeudi soir, que le Théâtre d'Ypres s'est écroulé sous l'enthousiasme d'un public en délire. Il s'en faut de beaucoup Programme du Concert suivi de Re doute, qui aura lieu Dimanche 19 Novembre, 7 heures du soir, au local, rue du Séminaire, avec le gracieux concours de MM. Henri Marcette, ba ryton, et Albert Louvoia, chantenr de genre. PROGRAMME. 1® Pabtie. 1. Le Chanteur, marche militaire, H. Moerjian 2. Pique-Dame, ouverture, Suppé. 3. Ave Maria, Gounod. 4. Kaisermarsch, Wagner. 5. Les SaltimbanquesGanne. 2® Partie. 1. Largo et Allegro, moderato, de la symphonie de Rufnatscha. 2. M. Albert Louvois, chanteur de genre, dans son répertoire. 3. Air de l'Etoile, du Tanhauser par M H. Marcette. Wagner. 4. Solo pour Clarinette, exé cuté par M. Billiau. Klossé. r I Avec les yeux Mignonne, Lassen. Que je t' oublie, par M. H Marcette. H. Chrétien. 6. M. Albert Louvois, dans son réper toire. 3® Partie. R E D 0 U T E. La propasaiide libérale. La conférence politiquede Dimanche dernier a obtenu le plus franc éèccês. A trois heures moins le quart les mombies du Comité de l'Association Libérale, précédés de la vaillante fan fare Les Amis Réunis sont #dlés prendre la gare les conférenciers M. Georges Lorand, député pour Neufchâteau-Virtou et M. Ernest Nolf, député pour Ypres. Un grand nombre de libéraux se sont fait un devoir de se joindre au cortège, qui, mesure qu'il avançait, grossissait vue d'œil et qui s'est ren du aux sons d'entraînants pas-redou blés an local de l'Association Libérale Au Cercle Musical rue Neuve. A ce moment on peuc évaluer sans exagération deux cents, le groupe compict de libéraux formant le cor tège La vaste salle se remplit vivement, les places assises sont prises d'assaut, en un mot 3 h 1/4 le succès est non seulement assuré, mais les prévisions les plus optimistes sont dépassées An bureau noua remarquons MM. les députés Lorand et Nolf, entourés du Comité de l'Association Libérale A 3 h. 1/2. M. Looïens, président, ouvre la séance. Il présente les orateurs, remercie le nombreux public et donne la parole Mle dépu'é Nolf. Ce dernier prend la parole en fla mand Il remercie M Loraud d'avoir bien voulu apporter son précieux con cours la réunion de ce jour, dévelop pe clairement le programme libéral, fait avec talent la critique doH faits et gestes du gouvernement clérical, qui nous opprime et s'attaque aux lois so ciales, votées par les cléricaux, qu'il qualifie, avec raison, de lois de façades. Pendant 3/4 d'heure, notre sympa thique député, qui se familiarise par faitement avpc le langue flamande, intéresse vivement l'auditoire. M. le Président donne ensuite la pa role l'orateur français M le député Lorand. Ce dernier félicite son ami Naïf de la manière, dont il a développé le pro gramme libéral Avec l'autorité, le talent et la fou gue, qu'ou lui connaît, il fait ressortir Ls iniquités, que nous devous une domination cléricale de 22 ans, il fait fort heureuse.uent et spirituellement le procès de ce gouvernement néfaste. Il démontre que, grâce l'union des anticléricaux, ces derniers peuvent disposer la nouvelle Chambre de quatre voix de majorité. Divisésnous serions battus! Unis, n nous serons vainqueurs s'écria t-il, aux applaudissements frénétiques de la salle toute entière U commente le projet des foitsd'An vers et finit sa très intéressante confé rence on engageant ses auditeurs en thousiasmés, profiter de toutes les occasions, l'atelier, au cabaret, dans la rue, pour faire une propagande, personnelle et active, en faveur de nos idées démocratiques. Cette réunion mémorable, prend fin 5 h. 1/4. L'effet produit est excellent On sent, qu'il y a quelque chose de changé La confiance renaît dans nos îangs Comme preuve, les nombreux amis accourus de toutes les communes du canton Nos remerciements aux conféren ciers, au nombreux public et la vail lante fanfare libérale. Encore, merci et au revoir Les gens d'Ypres commencent enfin remarquer la régularité avec laquelle de semaine en semaine sontrelatés dans la presse les heureux résultats de cas toujours tout proches comme celui qui suit, on ne peut s'empê her d'être que très favorablement frappés par l'au thenticité de ces honnêtes preuves ton- jours sur place. M®11® Wousseu. 3, Chemin du Canon, Ypres, nouB dit Depuis six ans je souffrais toujours des reins, il me sem blait toujours avoir des milliers de pi pûres dan-; le dos, malgré les soins que je prenais il n'y avait pas d'avance, j'étais toute harassée dès le matin sans aucune raison apparente, j'avais toutes les peines du monde pouvoir me bais ser ou me courber, chaque instant j'étais prise de vertiges, j'avais des ai greurs d'estomac, et plus du tout d'ap pétit, mes urines étaient brûlantes au passage et toutes rouges, j'étais fort triste et ne savais vraiment plus com ment faire, lorsque par bonheur je fus conseillée de prendre dos Pilules Pos ter pour les Reins que vend la Phar macie Becuwe A mon grand étonnement je ressen tis dès les premiers jours un bien-être général et en moins de quinze jours toutes mes douleurs avaient disparu comme par enchantement, je pouvais retravailler mon aise et sans fatigue, aussi je veux recommander ce précieux remède toutes mes connaissances persuadée de leur rendre service. Je certifie exact ce qui précède et vousau- torise le publier Vous êt9s vous jamais douté que vos reins étaient la cause de votre maladie Avez-vous mal au dos, la tête et aux membres? Souffrez-vous de rhumatis mes, de faiblesse de cœur ou d'hydro- pisie Y a-t-ii écoulement d'urine ex cessif ou insuffisant et est-elle chargée de gracier ou de sédiment? Vous sen tez vous constamment fatigué, abattu impressionnable Réfléchissez. Exigez bien les véritables Pilules Foster pour les Reias dont l'efficaci té est universellement connue elles sont uniques dans leur genre surtout ne vous laissez pas substituer une imi tation avec un nom plus ou moins ap prochant On peut se les procurer dans toutes les pharmacies raison de 3 fr. 50 la boite ou de 19 fr. les 6 boitos ou franco parla poste eu envoyant le mon tant voulu an Dépôt Général pour la Belgique: Ph«rmaci« Anglaise, Oh Delacre 50,rue Ooudenberg, Bruxelles. Méfiez-vous des imitations, exigez la sigoature James Foster sur chaque boi te. P. Y. 1 Le Conseil communal de notre ville s'est réuni hier soir, 5 heures Voici les objets qui figuraient son ordre du jour 1. Communications. 2 Dépôt du rapport sur l'administra tion de ta ville en 1904. 3 Dépôt du budget communal pour 1906 4 5. Bibliothèque; budget 1906. Ecole industrielle id. Ecole de musique id. 7. Fabrique d'église S' Pierre bud get 1906. 8 Classe ménagère de l'école de Marie compte 1904 et budget 1906. 9. Instruction primaire Liste des ayants droit l'instruction gratuite. Noas donnerons le compte-rendu de cette séance dans notre prochain numé ro. EN 6 LEÇONS avec PROJECTIONS LUMINEUSES. 2ra® Leçon Dimanche iO No vembre 1905, 15 heures, Salle de la BOURSErue Carton. Déclarations du 10 au 17 Novembre 1903. Naissances Vanneste, Marguerite, rue de Dix- mude. Lagrou, Léon, Place Alphon se Vandenpeereboom. Lagrou, Mar guerite, Place Alphonse Vandenpee reboom. Pattyn. Laure, rue de la Crapaudière. Cailliau, Berthe, chaur-sée do Dickebusch Renet, An dré, rue Longue du Marais. De Grou, Gérard, rue Eigen Heerd. Mecheleu, Marie, chaussée de Bruges. Dehaerne, Alphonse, rue de l'Ecuol- le. Segers, François, rue De Haerue. Mariages Hoedt, Alphonse, marchand de chif fons, veuf de Syt^rands Elodie, et Vuylsteke, Marie, dentellière, tous deux Ypres. Ossieur, François, ébéniste, et Notebaert, Alixe, ouvrière, tous doux Ypres. Doola^ghe, Jé rôme, scieur (le loug, Zoanebeke, et Degryze, Zoë, dentellière, Ypres. Décès Metz, Arthur, 40 ans, dessinateur, ép. de Rommevaux, Marie, rue d'Elverdin- ghe. Vanueste, Marguerite, 1 jour, rue de Dixmude. Verfaillie, Sophie, 85 ans, sans profession, épouse de Meeraseman, Pierre, rue de Dixmude. De Beurme, Virginie, 81 ans, sans profession, veuve de Prost, Bruno, rue de la Boule. Haubourdin, Mi chel, 7 mois, rue des Trèfles. De- zwarte, Frédéric, 73 ans, sans profes sion, veuf de Werquin, Fidèlie, rue de Lille. Delcourt, Ivonne, 68 ans, sans profession, veuve de Verhack, Gusta ve, rue de l'Hôpital S' Jeau. De Groote, Virginie, 77 ans, sans profes sion, épouse de Michiel, Joseph, rue des Trèfles. Devos, Romanie, 1 mois,chaussée deZ mnebeke. Trioen, Rosalie, 82 ans. sans profession, veuve de Reyuaert, Pierre, rue de la Station. Beun, Nathalie, 78 ans, sans pro fession, épouse de Heveraedt, Arnaud, chaussé^ de Poporinghe. OOOOOOOO Ifl ifî o o w c w Oîhaoor'Oi.'} «r- O O CTi 000000 O O o o o o dO o ocr—oioooo^ o o -r- -r: o o o o o o t— o o o o o o o •*- CL Xj X, c -s =- c Si >-r C/3 C o ïo s o O «3 I li. u. a. X.

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Le Progrès (1841-1914) | 1905 | | pagina 3