FARINE
L4CTÉE
DE KEMPENAAR
Etat-Civil d'Ypres.
Société Royale
des Francs Arbalétriers.
Société de Gardes civiques
La même chose Ypres.
Chocolat au lait parfait.
Levée de 1906.
Sessions du Conseil de Milice.
Tr.
1
r SESSION.
u
Théâtre des Galeries
Le Voyage de Suzette.
té de conscience et le défenseur de la tolé
rance religieuse.
Je suiscatholique pratiquant. Mes parents
m'ont élevé dans les principes de la religion
catholique et je me suis toujours efforce de
suivre les préceptes de Celui qui mourut sur
la Croix pour faire régner la paix entre les
hommes.
Le Journal d'Ypres qui s'intitule Or
gane catholique de l'arrondissement ap
prouve les prêtres qui, oubliant leur mission
divine, s'abaissent jusqu'à se mêler nos
mesquines querelles politiques. Je dis mes
quines, parceque, au village et c'est en
villageois que je parle, j'ai trop souvent eu
constater l'intervention du clergé dans des
querelles où la sauvegarde des intérêts de la
religion n'avait rien voir.
Pour justifier son opinion, le Journal
d'Ypres affecte de considérer notre parti
comme ennemi de la religion. Je me de
mande en vain quel point de notre program
me a pu lui faire acquérir cette opinion.
Est-ce, parce que, partisans de l'Indé
pendance du Pouvoir Civil, nous voulons
une société, dans laquelle tous, quelque
soit leur conviction religieuse, puissent
jouir de la plénitude de leurs droits la
liberté d'opinion Avons-nous jamais essayé
de porter atteinte la liberté religieuse
Est-ce, parce que nous voulons l'ensei
gnement obligatoire, cette garantie inap
préciable dans une société, où tous sont ap
pelés aux urnes et où il s'agit, par consé
quent, de former des citoyens conscients
Est-ce, parce que, comme nos frères les
libéraux anglais, nous voulons reviser la
législation scolaire Comme eux, en effet,
et c'est en grande partie cela que sont
dus leurs récents succès, nous luttons pour
le rétablissement de la justice en matière
d'instruction. Le Journal d'Ypres qui
couvre de fleurs nos amis anglais nous
traite de sectaires11 est vrai que nul
n'est prophète en son pays.
Est-ce, parce que nous voulons côté de
la Représentation proportionnelle l'égalité
politique de tous les citoyens Je demande
en quoi la lutte pour le suffrage universel
peut nous faire passer pour des ennemis de
la religion.
Est-ce, parce que nous voulons une plus
juste répartition des charges militaires, dont
tout le poids pèse actuellement sur les
classes déshéritées de la fortune
Est-ce, parce que nous voulons la revision
des lois iniques qui régissent le droit de
classe et le privilège des propriétaires en ce
qu'il a d'exorbitant
Est-ce, parce que, nous voulons faire sortir
notre arrondissement de l'état d'ostracisme
dont il est frappé par le gouvernement ac
tuel, qui gaspille des- millions en travaux
de luxe et ne trouve pas nécessaire d'al
louer de modestes crédits pour l'accomplis
sement ou l'achèvement des travaux si
urgents que nous n'avons cessé de réclamer
depuis tant d'années
J'espère, qu'en présence du danger qu'il
y a pour la religion, d'être asservie un
parti de politiciens qui n'ont en vue que la
défense de l'assiette au beurre, beaucoup
de Catholiques, lecteurs du Journal d'Y-
pres, se détourneront de ce parti. J'espère
qu'ils comprendront que, pousser les prê
tres se compromettre dans nos luttes poli
tiques, on risque de voir s'accroître rapide
ment le nombre de ceux, qui confondant la
religion et ses prêtres, deviennent non seu
lement des indifférents mais des ennemis
de nos croyances.
Je vous prie, etc
in
Lundi 12 Février 1906
tir offert par le gouverneur.
Blason varié
Haut total, Thirifays Xavier.
Bas total, Verraeulen Henri.
Moyen total, Lion J.-B
Tir ordinaire du 15 Février 1906.
Decoene, G
Masschelein, A.,
Fol, .1
Butaye, A.,
Cannant, A
20 25 25 25 20
20 25 25 25 20
20 25 25 25 20
25 20 25 25 20
20 20 25 20 25
115
115
115
115
110
110
Vandevyver, A., 25 20 20 20 25
DE BEUKELAER'S HOPJES.
Nous lisons dans Le Réveil de Bruges
du Samedi 10 Février 1900.
YPRES
Il paraît que nos édiles promirent un jour
un pépiniériste, calotin bon teint, la com
mande, pour le compte de la ville, d'une
quantité d'arbres nécessaires au remplacement
de ceux abattus la Plaine d'Amour. L'esoèce
et l'épaisseur en étaient mêmes déterminées.
Fort beureux de celle bonne aubaine, notre
homme chantait partout les vertus de nos
maîtres. Mais un jour, il vit qu'on plantait
l'endroit désigné pour sa livraison, des arbres
beaucoup plus jeunes que les siens et d une
espèce plus vulgaire
Déception cruelle Qui les avait fournis
Un concurrent, si l'on peut vroiie notre pépi
niériste Roulé de si belle façon, noire homme
en éprouva un légitime ressentiment et depuis
lors, il ne cessa de casser du sucre sur le dos
sacré de no- matadors Une petite seine fort
savoureuse, qui s'est déroulée Samedi l'Hô
tel de Ville, pendant la séance du Couseil, a
été l'épilogue de cette histoire.
Notre homme y aniva avec deux aides,
portant trois jeunes arbres, d'une épaisseur
déjà respectable, et voulut tout prix avoir
accès dans la salle des séances. Le bourg
mestre, voyant de quoi il s'agissait et piqué au
vif, le lui défendit. Une peine altercation s'en
suivit, qui amusa fort la galerie et finalement
notre pauvre pépiniériste fut misa la porle
avec sesarbres II se retira, mais non sanspro-
lesli r, disant qu'il fais, il cadeau de ces arbres
au Conseil communal, qu'on pouvait les exa
miner et même le mesurer, qu'ils étaient de
l'espèce exigée et. ayant bien l'épaisseur impo
sée, loul-à-fait CO' formes la commande. Il
s'en alla, laissant là les arbres
Le public a ri se tordre et en feu des gor
ges chaudes pendant longtemps encore II y a
vraiment de quoi
Tout le monde a In la quantité de cas
comme celui qui suit concernant des
personnes des deux sexes d'Y près qui
ont dit la môme chose, car il ne se pas
se pas une semaine sans que quelqu'un
de notre localité ne parle de la même
façon avec chaleur et avec reconnais-
sauce, malgré tout, ce qui suit, ne
peut pas faire autrement que de vous
intéresser, car ce que dit un voisin
nous encourag- et nous donne toute
confiance.
Mm. y Ommeslag. 123, rue de Lille,
Y près, nous dit
Je me plaignais des reins depuis bien
cinq ans, j'avais de si violentes dou
leurs, surtout quand je devais me bais
ser que j'en avais peine me retenir de
crier, souvent j'avais des vertige des
sueurs en même temps que des fris
son-, mes nuits étaient sans sommeil et
mon lever j'étais toute lasso et bri
sée, j'avais perdu courage car malgré
tous les remèdes essayés je n'obtenais
aucun soulagement dans mon état, aus
si quand j'entendis dire taut de bien
des Pilules FostPf pour les Items
que vend ia Pharmacie Becuwe, je
voulu aussi les essayer.
Grau.l bien m'en pris car l'effet fut
dos plus appréciables, de jour en jour
mes souffrances diminuaient et je me
sentais de mieux en mieux, si bien
qu'à présent il me semble être enfin ré
tablie Je certifie exact ce qui précède
et vous autorise le publier.
Le mal de dos îodique un excès d'a
cide urique dans le corps. C'e-t ce poi
son qui occasionne lus affections uri
naires, car l'acide urique non seule
ment engorge les reii s, mais encore ob
strue les canaux qui voDt des reins
la vessie. L'acide urique est la cause
pnucipale de la dystite, du rétrécisse
ment,de l'albuminurie, etc. t Les Pilu
les Fosterpou' les Reins, dissol vent cet
acide urique et aident les reins l'éli
miner du corps de façon naturelle.
Assurez vous qu'on vous donne les
Pilules Foster pour les Reins de la
même espèce que celui qu'a eues Mme
Ommeslag. On peut se les piocurer
dans toutes les pharmacies raison de
3 fr. 50 la boîte ou de 19 fr. les 6 boîte-
ou frauco par la poste en fai-ant la de
mande au Dépôt Général pour la Bel
gique Pharmacie Auglaise. Ch De-
lacre, 50, rue Condenberg, Bruxelles
Méfiez-vous des imitations exigez
la signature Jaiues Foster sur chaque
boîte P. Y. 14
Incessamment la Ligne de l'Ensei
gnement fera paraître le rapport sur
la situation de l'Enseignement primai
re.
Ce rapport, qui constitue une criti
que très serrée et exceptionnellement
bien documentée de la politique sco
laire du gouvernement, résume, sous
une forme claire et concise, les consta
tations qui ont été faites au cours de ia
longue enquête laquelle la - Ligue
vient de procéder dans plus de la moi
tié des communes du Royaume
Nous croyons savoir que ce rapport
est de nature impressionner vivement
l'opinion publique.
(Communiqué)
Gamma Dr Bcukclaer.
Localité
siège
du
Conseil
de
milice, i
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51e Wervicq
43e Y près
47* Langemarck
45® Proven
46e Elverdinghe
44e Poperinghe
50® Warnêton
48® Gheluvelt
49® Neuve-Eglise
Nous lisons dans le Réveil de Rruqes
YPRES.
Une ville forte.
Les refuges et les prisons sortent de
terre, avec une célérité qui devrait
nous eflrayer et c'est peine si le pu
blic s'en demande la raison.
J'habite une petite ville, autrefois
fortifiée, aujourd'hui en partie dérnan-
emplacement de cette vieille
enceinte, édifiée jadis contre Tenvahis
seur du dehors, se sont élevées succes
sivement urie prison cellulaire, deux
maisons d'aliénés, un établissement de
bienfaisance (nouvelle citadelle et
l'on se prépare compléter la série par
une gendarmerie autant de gardiens,
pour défendre la société contre ses pro
pres tares la dégénérescence physique
et l'ignorance, qu'on pourrait appeler
les ennemis de Vintérieur.
Car, soun des dehors de progrès et
de modernisme, notre petite ville est
en voie de régression physique et mo
rale
L'enseignement, public subit tous les
jours des assauts de la bande noire, qui
s'est emparée, par surprise, du pouvoir
communal un collège laïc fondé
par Marie-Thérèse est supprimé,
même sort pour les écoles d'adultes,
une école supérieure pour filles est dés
organisée, l'enseignement primaire et
gardien, est confié la geut monacale
L'hygiène et la santé publiques sont
méconnues, par le maintien d'un hôpital
des pauvres, vingt fois condamné par la
médecine moderne, ceci en dépit des
ressources charitables la question d-s
eaux potables est l'étude depuis
quinze ans, il y a absence d'initiative
en matière d'habitations salubres pour
ouvriers, de soulagement rationnel de
la mi-ère tout cela couronné d'une
mortalité annuelle de 26 pour mille,
une des plus considérables du pays (1)
Ignorance et dégénérescence, voilà
le programme que paraissent s'être
imp isé les hommes funestes, qui reçoi
vent le mut d'ordre de Rome.
N'est ce-pas que notre petite cité
représenté merveille te symbole de
la société b dge qui voilà vingt ans, a
confié ses destinées la réaction Les
grands problèmes sociaux, l'éducation
etl'hygiène méconnues là oùdevraient
s'élever des écoles et des sanatoria, ce
sont des prisons, des refuges et des
gendarmeries, autant de palliatifs, de
remparts éphémères contre les tares
déraciner.
Elle fait Bonger, cette société d'au
jourd'hni, la noix du curé, bien cui-
1 issée dans sa coquille dure, mais
qaand on l'ouvrit, on trouvace
(1; L'agglomération bruxelloise a une
mortalité de 15 pour mille environ.
qui symbolise
(jolaert.
l'administration d'un
BRUXELLES
Immense succès
S'il est un spectacle curieux et pit-
tore*que au plus haut degré c'est cer
tain' ment le I oyage de Suzette qui
se donne actuellement au Théâtre des
Galeries, le luxe de la mise en scène
a été poussé a un degré inimaginable et
les 12 tableaux se déroulent au milieu
de paysages merveilleux et dans des
décors féeriques.
L'auecdotequi sert dethème estingé-
nieuse et amusante et la musique de
M. L. Vasseur est des plus agréable
entendre. Taillé sur le modèle du Tour
du Monde,le Voyage de Suzette ne le cède
eu rieu son illustre devancier.
L'interprétation e«t de tout premier
ordre Melle Angèle Vau Loo, pat une
Suzette spirituelle, élégante, vivace et
espiègle Me"« Loiseau n'est pas moins
charmante, MM» Lespinasse, Crome-
lynckx, Maury, Mesiin, Lemaire, Jo
uet, font preuve du Comique du meil
leur aloi. Les ballets sont exquis, le
grand cortège final comprenant des
chameaux, des chevaux, un ourt, un
lama, des poneys, etc. apporte une note
agréablement burlesque dans ia feerie
d'un spectacle que tout Bruxelles
vient applaudir. Rappelons que les
représentations du soir finissent 11 h.
1/2 Dimanche 2 heures deuxième ma
tinée.
On peut retenir ses places par lettre,
dépêche et téléphone u'486.
'pour Enfants, Convalescents etViei liardsJ
Déclarations du 9 au ltf Février 1906.
Naissances
Vanlerbertrhe, Marguerite, rue du
Temple. Vlaemynck, Solange, Cloî
tre S' Martin. Vatthoorne, Julienne,
rue Longue de Thourout. Derous,
Alphonse, Zaalhof. Dufour, Albert,
rue Basse. Duprez, Julienne, rue
Carton. - Taucré, Gabrielle, rue Ei-
geuheerd Lescrauwaet, Marie,
chaussée de Meniu Deconinck, An
dré, chaussée de Lille Vermeersch,
Jules, rue des Tuiles.
Mariage
Bonté, Gustave, cordonnier, et Bo-
gaert, Emma, dentellière, tous deux
Ypres
Décès
Dejonckheere, Marie, 37 ans, sans
profession, épouse de Vandenameele,
Joseph, chaussée de Poperinghe.
Hoorelbeke, Maurice, 8 mois, rue des
Plats. Pinet, Edouard, 81 ans, sans
profession, veuf de Meersdom, Rosalie,
Quai (Ouest) Baelen, Henri, 60 ans,
ouvrier agricole, époux de Dethoor,
Victorine, rue Close Demarez, Ir
ma, 3 ans, Kalfvaart. Gilon, Ivon-
ne, 2 mois, rue du Château d'eau. -
Castelein, Caroline, 78 ans, religieuse,
rue G. de Stuers Vuylsteke, Ali
ne, 55 ans, ménagère, épouse de Ho-
mey, Henri, rue de Moscou. Dufo-
sez, Constant, 60 ans, sellier, céliba
taire, rue Weninck. De Grou,
Gérard, 2 mois, rue Eigenheerd.
Ververken, Marthe, 20 jours, Nouveau
Marché au Bois. Clarysse, Ange,
70 ans, menuisier, époux de Merlevede,
Henriette, chaussée de Dickebusch.
ooaoooooo
oaooiooooco
OCOGSOOOOQ^
©1 -r* o o o co
CO
ooaoooooao
acor-ooooo
Ol'ÛXOOOOSl
s o O O o;
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o o o o o o ce
o o o o o o oo
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