Souscription.
Appel la charité.
DE KEMPENAAR
Tactique cléricale.
Choses de Menin.
ci
1 I
Epouvantable catastrophe
dans le Pas-de-Calais.
de kalsijstttnen liggen te hante en zul-
bL'desnoods ook te passe komen.
t'en groepvan wel twee-driehonderd
kloek gospierde manneD, allen Kelgecva-
eni çefyk in <ien B°erenkrii<>i trekken
L wacht op, altijd weg en weere van
>t een einde van t dorp naar het ande-
ru
Aan hun hoofd is een man met politie-
muls op en een savel aan de zijde. Ken
driekleurig vaandel en trommel en
boorn blazer geven de mate voor den
gtap-
Al den kant van Steenvoorde op een
r bonderd meters buiten de dorp-
nlaals ligtmidden de kalsijde eene dyna-
jnietbomrne gereed, en. verbonden met elek
trithe draden.
Op t gepaste oogenblik zal men de bom-
men doen ontploffen en andere liggen vol-
gens het zeggen van onten gids, nog in be
naring-
Andere rvapens zijn gereed, en motltn
ditnen voor de a reserve mannen die
vast besloten zijn hunne kerke te ver-
dedigen.
Ken oud manneken, teu minste ten
balven de zestigjaar oud, staat niet
verre van 't uiteinde van 't dorp, een
zwareu knippel aan de zijde, roerloos
te kijken al Sieenvoordewaart.
Gij staat hier zoo eenig
Ja, als die schoelien al hier Komen k
moel er eerst bij liggen, eer ze voorbij ko
men
Aan uwen ouderdom
Ja, mijuheer 'k ben vier en zes-
tig. In deze kerk ben îk gedoopt, 'k
heber mijne eerste communie gedaan,
mijn vrouwe en miju eenig kind is er
gestorven en begraven. 'k Ben moeder-
meusch alleene, wat scheeit rnij nog
bet leven Voor een jaar of twee
Maar de kerke inbeuken Ze'n zullen
nooit zoo verre geraken...
Biust dat de man spreekt, grijpt bij
krampacbtig zijnen knippal, en zijne
gebaren, meer nog dan zijne woorden, zeg-
gen duidelijk dat hij 't meent.
Bij de kerke, die op een twmtig me
ters links van de kalsijde staat, en is er
geen middel te geraken. Wagens, kar-
ren, struiken, eegden, sleephout, ge-
heele boomeu, 't ligt upeeu over den
weg tusscben de twee huizen, daarbij
moest men deze eerste hinderpalen
overkomen, andere en krachtiger nog
waehten de mbrekers, en zouden doen
gevoelendat deViamingen van Fransch
Vlaanderen nog altijd weerdig geble-
ven zijn van hunne dappere voorou-
ders,die over bonderd jaar zoo heldhaf-
tig -tierven voor Altaar en heei'd.
De mare van die melgemeende verdedi-
ging hunner kerke was overal rondge-
spreid ten is dan niet te verwonderen
dat hoaderden en honderden Pope-
ringhenaars, Watounaars, Yperlingen
zelfs opgekomen waren, om met eigen
oogen tezien.
Rond den driên zouden de logeman-
nen opkomen om den inventaris te ni8-
ken. en boe meer den oogenblik nader-
de, hoe vuriger de maniien verlang-
den
Al met eeus komt een automobiel in
voile vlucht aangestormd. 't Geroep
weerklinkt zezijn daar
Alleman springt buiten en op een
oogenblik is 't getuig omringd van wel
vier bonderd man.
Men roept weg met de logemmnen weg
de casserollen slaat ze dood
Maar de mannen uit het rijtuigant-
woordden leve de vrijheid 't Is
een opsteller van den Journal de Rou-
baix
't Gerucht wordt verspreid dat er
van hooger hand bevel gekomen is om
den inventaris uit te stellen, maar 't
volk is mistrouwig en er wordt beslo
ten den nacht beurteiings te waken en
bij het minste teeken de stormklokke
te luiden.
t Is vier ure voorbij en nog niemand
te zien. Geen twijfel meer 't is uitge-
steid. Mocht bet uitgesteld blijven,
want moeten de geuzen naar den
Abeele komen, zullen ongelukken ge
oeuren.
Vooraleer te vertrekken gaan wij
nog eens de zustor groeten van den on-
gelukkigen Gery Ghysel, die recbtover
de kerk woont. De vrouw vertelt on?
aile slag van omstandigheden de
doo 1 van haren broeder, die volgeus
getuigenissen doodgeschoten werd door
den Oommissaris eu met door het zoon-
tj« van den ontvanger.
Wigens de lij kscbouwing is de ko-
B«l links ingegaan boven de borst,
beeft den longer doorboord en is blij
ven steken in een vlieB boven den
onderbuik
"Iijd eu plaats ontbreken ous om
andere omstandigheden aldaar verno-
men, vandaag nog mede te deelen
Bit goede bron vernemen wq nog dat
aile maatregels genomen zijn om in
aile gevat de schen ng van de grenzen
te beletten. bet geen op den Abeele
zeer moeilijk zou zijn, daar den eeuen
kant van de straat Belgie en den ande-
ren kant Vrankrijk is.
Nous comptions ouvrir dans nos
colonnes une liste de souscription
pour venir en aide aux victimes de
la catastrophe de Courrières, d'Os-
tende et des inondations qui se sont
produites dans notre pays, en Flandre,
dans la province d'Anvers et en Wal
lonie.
Il nous revient que sur l'initiative
prise par le Cycle Club de notre
ville, des collectes seront faites
domicile.
Dans ces conditions, nous ne pou
vons que souhaiter que la généreuse
initiative prise par cette société soit
couronnée de succès et nous renon
çons notre idée première, tout en
informant le Comité organisateur des
collectes, que nous nous tenons son
entière disposition, si d'une façon ou
de l'autre, nous pouvons lui être
utile.
Travestir les paroles et les actes
de leurs adversaires, dénaturer leurs
intentions, faire passer pour les der
niers des misérables d'honnêtes gens
qui ne pensent pas comme eux, telle
estlatactique politique des cléricaux.
Les journaux cléricaux qui s'in
titulent tous «organes catholiques»
approuvent les prêtres qui, oubliant
leurs devoirs sacerdotaux, s'occupent
de nos querelles politiques. Qui
ignore que le clergé s'est jeté dans
la mêlée tête baissée et que les ci
toyens qui n'entendent pas être asser
vis son autocratie ont subir les
pires vexations Les curés veulent
être maîtres partout.
Nous, nous voulons que le prêtre
reste dans son église et que le bourg
mestre seul soit maître l Hôtel de Ville.
Nous combattons l'ingérence du cler
gé dans les affaires publiques. Nous
ne voulons pas qu'il se serve de la
religion pour dominer la société. Le
pouvoir ecclésiastique et le pouvoir
civil sont deux choses bien distinctes.
On nous accuse d'être les ennemis
de la religion. Je me demande en vain
quel point de notre programme a pu
faire acquérir cette opinion.
Est-ce parce que, partisans de
l'indépendance du pouvoir civil, nous
voulons une société dans laquelle
tous, quelque soit leur conviction
religieuse, puissent jouir delà plé
nitude de leurs droits la liberté
d'opinion Avons-nous jamais es
sayé de porter atteinte la liberté de
n'importe quel culte
Est-ce parce que nous voulons
l'enseignement obligatoire, avec la
liberté du choix de l'Ecole, cette ga
rantie inappréciable dans une société
où tous sont appelés aux urnes et où
il s'agit par conséquent de former
des citoyens conscients
Est-ce parce que nous voulons,
côté de la représentation proportion
nelle, l'égalité politique de tous les
citoyens
Est-ce parce que nous voulons une
plus juste répartition des charges
militaires, dont tout le poids pèse
actuellement sur les classes déshéri
tées de la fortune
Est-ce parce que nous voulons l'a-
mélioration matérielle et morale du
sort des travailleurs
Est-ce parce que nous voulons faire
sortir tous ceux qui ne sont pas cour
bés sous le joug clérical de l'ostra
cisme dont ils sont frappés par le
gouvernement actuel en matière de
nominations
Est-ce parce que nous ne voulons
pas que la liberté soit un vain mot
dans notre pays
Est-ce parce que nous voulons plus
de justice en tout et pour tous
Est-ce pour tout cela que l'on nous
accuse d'être les adversaires de la
religion
Non, n'est-ce pas
Nos accusateurs ne sont que des po
liticiens qui se font un piédestal de la
religion pour parvenir et qui n'ont en
vue que la défense de l'assiette au
beurre.
Le parti libéral est, par essence, le
champion de la liberté de conscience et
lobservateur fidèle de la tolérance la
plus large. C'est là sa raison d'être.
En présence de l'effroyable catas
trophe de Courrières, le Cycle Club
Yprois a provoqué une réunion de
délégués de toutes les sociétés de la
ville, dans le but de rechercher le
meilleur moyen de recueillir des fonds
pour venir en aide d'innombrables
victimes.
Diverses propositions ont été dis
cutées et l'assemblée a adopté le
projet de collecte domicile, en ex
primant le vœu que le produit soit
spécialement affecté aux familles
belges frappées par la catastrophe
de Courrières, ainsi qu'aux victimes
des récentes inondations de Belgi
que.
Vingt jeunes gens, répondant
l'appel du Comité, ont accepté la
mission de collecter domicile
partir de Lundi prochain.
Nous sommes persuadés que toute
la population Yproise aura cœur
d'apporter son obole, afin de contri
buer secourir des centaines de veu
ves et des milliers d'orphelins qui
tendent en ce moment la main la
charité publique.
Les personnes de la ville que les
quêteurs n'ont pu rencontrer, ainsi
que les personnes généreuses de
l'arrondissement peuvent envoyer
leurs dons au bureau du journal ou
au Président du Comité, M. R. Froi-
dure-Dumortier, Ypres.
Grâce aux sympathiques rapports
de bon voisinage entretenus de si lon-
guedate avec Menin, nous sommes tou
jours touchés ici Ypres nous appre
nons quoique ce soit concernant les
gens de Menin, mais aujourd'hui c'est
leur jo:e que nous prenons part, car
la nouvelle qui suit est aussi bonne
pour nous que pour eux.
Mr Koopman, 22, Place Vander
Meersch, Menin, nous dit C'est avec
plaisir que je puis dire que c'est grâce
aux Pilules Foster que je fus enfin
guéri en moins de quinze jours d'un
atroce mal de reins qui me faisait souf
frir depuis plus d'un an et qui avait
résisté tous les soins et les remèdes
possibles et imaginables, quand je pen
se dans quel état je me trouvais je
n'ose croire mon bonheur de me voir
si bien rétabli, j'avais toujours des
maux de tête, j'étais fatigué dès le
matin, je n'avais plus du tout d'appé
tit, mes urines étaient troubles et dou
loureuses et bien des jours je devais
cesser tout travail, quand ayant enten
du parler des bienfaits obtenus par
l'emploi des a Pilules Foster pour les
Reins que vend Ypres, la Pharma
cie Becuwe, je me décidai de les es
sayer
Le résultat fut immédiat car dès le
troisième jour mes douleurs diminuè
rent de jour en jour, mon état s'amé
liorait si bien qu'aujourd'hui il me
semble ne m'être jamais si bien porté
Je certifie exacte ce qui précède et vous
autorise le publier.
Assurez-vous qu'on voua donne les
Pilules Foster pour les Reins de la
même espèce que celle qu'a eues M.
Koopman On peut se les procurer dans
toutes les pharmacies raison de
3 fr. 50 la boite ou de 19 fr. les 6 boîtes
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N° 2283 van het Parket
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van een voimEs uitge-
spi'olfon doordeReeht-
bank van E e r s t e n
4\_ a n 1 e g1 van liet Ai'-
rondissemeut "V" per
provineie W est-Vlaan-
deren, den 15 Februari
1906,
In zake van het Openbaar Minis-
terie, ten laste van
.VI aes E m iel, zoon van
Frans en Billiet Theresia, geboren
te Hooghlede, op io Mei 1865,
timmerman er wonende
Overtuig'd van te Hoogh
lede, sedert min dan drie jaren, en-
kelijke bankbreukom gefaalde
handelaar zijnde
1° de bekentenis der staking zijner
betalingen in de tijdstippen vereischt
bij art. 440 der wet van 18 April
1851, niet te hebben gedaan ter gref
fie der Koophandelsrechtbank
2° de boeken voorschreven bij art.
16 der wet van 15 December 1872,
niet gehouden te hebben en den in
ventaris voorschreven bij art. 17 der-
zelfde wet niet te hebben opgemaakt.
I>« Heelitbank bij toe-
passing der artikelen 574 4'en 6', 583,
472 wet 18 April 1851 489 en 85 van
het strafwetboek, 186 en 194 straf-
vorderingwetboek
Veroordeelt hem, bij ver-
stek, in eene gevangzitting van vijftien
dagen en in de helft der kosten.
Beveelt dat het vonnis bij
uittreksel zal aangeplakt worden ter
gehoorzaal der Koophandelsrecht
bank alhier en zal bekend gemaakt
worden bij afdruksel in het dagblad
ILc Progrès en het Nieuwsblad
van Yper kosten ten laste van den
betichten.
V7 oiiîiis beteekend op 6 Maart
1906.
Vonnis zonderverzet
îKX'li beroep.
Voor gelijkvormig uittreksel
afgeleverd ten verzoeke
van het Openbaar Minis-
terie..
Yper, 16 Maart 1906.
De Greffier der Rechtbank,
T. WYLLEMAN.
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U- 'jj O. CL c
Gamma l)c Beukclaer.
Chocolat au lait parfait.
Une mine en feu. 1200 victimes.
LLne effroyable catastrophe s'est pro-
duiteSamedi dans le bassin houiller du
Pas de-Calaia un coup de grisou a
mis le feu trois fosses de mines de
Courrières et l'on craint que le nombre
des victimes ne soit très considérable,