A. Dec!lièvre DE KEMPENAAR État-Civil d'Ypres. o a lefS' Promesse cléricale. Chemin de fer vicinal d'Y près Bailleul. IXos trottoirs. Société Iloyale tles Francs Arbalétriers. 15, rue de Mcniii. 15 g YPKES ■I .liaison l'ondée en 1873. AVIS IMPORTANT. Théâtre des Galeries Le Pompier de service. près toujours. Demandez De Bcukelaer's Cakes. La Mi-Carême Wervicq. w instgevende loestand. a 11 s le* t s -«s -i H S s. S 2 1 hote a beau affirmer que la généra lité des habitants de la ville l'approu- ve_ Cela n'est pas. Au contraire, beaucoup de gens sensés et même des amis politiques de notre maïeur, loin je donner un bon point l'adminis tration communale ne se gênent pas pour dire que celle-ci pourrait faire un meilleur emploi de l'argent qu'on dépense élargir les trottoirs de la Grand'Place. Au reste, dans la dernière séance du conseil communal .nous avons en- tendu MM. D'Huvettere et Sobry, émettre leur manière de voir ce su jet en déclarant qu'ils sont partisans de l'utile avant l'agréable. Nous partageons pleinement l'opi nion de ces deux honorables conseil- La valeur d'une promesse cléricale est absolument nulle il n'est pas mauvais que nous ayons l'occasion, la veille de l'élection du mois de Mai prochain, d'en faire la démon stration. Tout le monde sait, en ville, qu'une pétition a été envoyée en haut lieu, au ministre compétent, par les rive rains du Boulevard Malou, deman dant le remplacement du macadam par un pavement. Comme nous approchons des élec tions, M. le ministre, inspiré par un intéressé, dont le mandat doit être renouvelé, sans doute, fit savoir M. l'ingénieur principal de Bruges, qu'il était urgent d'écrire Ypres, puis que le ministre faisait bon accueil la demande faite pour remplacer le macadam. L'adjudication allait avoir lieu bref délai et le Boulevard Ma lou aurait son chemin en pavés oblongs. Nos braves gens du Boulevard, toujours de bonne foi, croyant la parole d'un clérical, fêtèrent la bonne nouvelle par un petit banquet succu lent nous croyons même qu'un toast chaleureux a été porté M. le Minis tre et qu'on y a vanté toutes les bel les qualités de notre Maïeur toujours prêt rendre service ses chers con citoyens. Quel ne fut pas l'étonnement des intéressés la vue des porphyres dé chargés au Boulevard Lundi matin première vue, ils croyaient voir des pavés, mais ils furent bien déçu quand ils durent reconnaître que le gouvernement les avait indignement :rompés. Au lieu d'un pavement :hic, comme cela avait été formelle- nent promis, on va tout simplement :harger le macadam et renvoyer le >avement aux calendes grecques. Et voilà de quelle façon le Gou vernement, de concert avec notre ad- ninistration modèle, se moque du :ontribuable Yprois C'est tout bonnement scandaleux Promettre, sachant d'avance qu'on ie tiendra pas sa promesse, n'est pas 'acte d'un homme politique sérieux :ela frise la malhonnêteté. En politique, comme en toute cho- ^e, il faut de la franchise et de l'hon- îêteté, c'est ce qu'on ne peut pas îspérer d'un clérical aussi nous l'insistons pas et nous nous conten ions de faire connaître au public les "noyens auxquels ce clérical a re jours, quand il s'agit de leurrer les lecteurs naïfs et bons enfants Dans la séance du 24 Mars der nier, M. Fraeys, le Président de Association catholique de 1 arron- iissement, a interpellé M. le Maïeur, 1 propos du chemin de fer vicinal i'Ypres Bailleul. Comme toujours, avec son aplomb Jans pareil, notre Premier a osé affirmer que M. le Ministre lui a ionné l'assurance que les travaux allaient être commencés bref délai. C'est bien la même déclaration lu'il a faite en 1902, la veille des élections pas la moindre variante, toujours la même audace. Rien n'a été fait depuis 1902, et il en sera encore longtemps ainsi. Si, avec cette promesse, lesélecteurs de Dickebusch, de Westoutre et de Reninghelst ne sont pas satisfaits, c'est qu'ils sont bien difficiles. Le Journal d'Ypres traite d'imbé cile l'auteur de l'article (trottoirs) paru dans un de nos derniers numé ros. Pour mettre le pieux Journal dans cette sainte colère, il faut croire que l'article ait dit vrai. Dépenser l'argent des contribua bles pour élargir des trottoirs et les planter d'arbres, n'est certes pas le fait d'un bon administrateur, quand dans tant de rues les habitants sont obligés, en hiver, et par tout mauvais temps, de patauger dans la boue. Nous sommes de l'avis de faire l'utile avant l'agréable. Nouscomprenons facilement, quand on pose pour un phénix, un adminis trateur modèle, qu'il est dûr d'enten dre parfois une grande vérité et qu'on se laisse aller un moment de dépit et de vivacité, même au point de traiter d'imbécile, celui qui ne par tage pas en tout les bêtises du Maïeur, mais qu'il se rassure, l'au teur visé se contente de l'approbation de deux conseillers, pas les moins importants du Conseil communal, MM. D'Huvettere et Sobry qui, com me lui, préfèrent l'utile l'agréable et trouvent que tous les contribua bles doivent être traités de même. Quant aux crédits votés, nous savons de quelle façon ils sont utilisés. N'y en a-t-il pas un de 30,000 francs voté, il y a deux ans, pour l'établis sement d'un Stand Quand les tra vaux ont-ils été commencés Allons Journal d'Ypres, soyez sérieux et plus réservé dans vos ex pressions-! le meilleur EJixir et le moins cher. Tir du Lundi 2 Avril 1906. Au CERCLE. Haut total Vandevyver Arthur. Bas total Vermeulen Léon. iianque et iieeouvrement. Achat et Vente de S<oiids publies Êchanye de coupon*. 'on version et &o user iption tons emprunts Belges et étrangers. iPétirrance sur tous pays de lettres de crédit,traites et chèques. Avances de fonds. Dépôt de fonds Comptes-courants de Dépôts de fonds avec carnet de chèques. -ÎT NO Ci Vérification des tirages de titres remboursables. Les listes qui me sont présentées doivent être dressées par ordre numé rique. Le bureau est ouvert de 9 12 hresmalin. BRUXELLES. Dans le Pompier de serviceaux Galeries, dont la première a eu lieu Vendredi, 6 cou rant c'est M. Simon du Théâtre des Varié tés qui jouera le rôle principal celui d'Oscar de Parchemin. A côté de lui, il y aura MM. Liesse, Cromelynck, Maury, Soyer, Meslin, etc Le Pompier de tertiee est un vaude- vi le-opérette grand spectacle en 4 actes et 6 tableaux de V. de Cottens et P. Gavault. La partition est du populaire compositeur Varney. Bureau 8 1/4 h. rideau 8 1/2 h. On peut retenir ses places par lettre, dé- [ôche et téléphone N" 486. C'est ce qui en est lavaleur, les preuves énoncées dans cette colonne toutes les semaines sont toujours prises Apres, nous avons confiance dans ce que nous dit un voisin ot toutes ces preuves sur place n en pas douter,donnent réflé chir aux gens d'ici. Mm» g yan Laele, 24, rue des Bou deurs, Ypres, nous dit C'est avec reconnaissance que je puis dire que grâce aux Pilules Foster j'ai été complètement guérie d'un mal de reins qui me faisait souffrir le martyre de puis trois ans, je ne pouvais plus me baisser ni faire le moindre travail, mes nuits se passaient sans sommeil, mes urines étaient nauséabondes, mes ex trémités souvent enflées, je languissais et ne supportais plus la moindre nour riture, quand je voulus me traiter moi- même avec les Pilules Foster pour les Reins s que vend la Pharmacie Becu we. Le résultat fut au delà de toute at tente, quand cinq jours après je me sentis tout autre, il me semblait enfin vivre et en moins d'un mois j 'avais en fin la satisfaction de me voir entière ment guérie. Je certifie exact ce qui précède et vous autorise le publier. Exigez bien les véritables Pilules Foster pour les Reins 1 dont l'efficaci té est universellement connue, elles sont uniques dans leur genre surtout ne vous laissez pas substituer une imi tation avec un nom plus ou moins ap prochant. On peut se les procurer dans toutes les pharmacies raison de 3 fr. 50 la boîte ou de 19 fr. les 6 boîtes ou franco par la poste en envoyant le montant voulu au Dépôt Général pour la Belgique Pharmacie Anglaise, Ch. Delacre, 50, rue Coudenberg, Bruxel les. Méfiez-vous des imitations exigez la signature James Foster sur chaque boî te. P. Y. 21. On se rappelle encore la magnifique caval cade, organisée par les libéraux en 1883. Malgré les efforts surhumains de nos clé ricaux, elle eût un succès qui dépassa les prévisions les plus optimistes. De mémoire d'homme on ne vit tant de monde Wervicq. Aussi les cabaretiers, les hôteliers, les bouchers, les boulangers, etc. firent-ils des afflires d'or. L'année suivante les libéraux se disposè rent recommencer ia cavalcade annuelle était même déjà annoncée par affiches. Mais nos amis avaient compté sans le sans-gène effronté de nos maîtres. La cavalcade fut tolérée aux conditions suivantes 1. Itinéraire imposé par l'administration communale. 2 Modifications et suppressions arbitrai res au programme. 3. Les boîtes des quêteurs et des quêteu ses seraient scellées au sceau de la ville et rapportées intactes l'Hôtel de ville, l'ad- ministra'ioncommunale sechargeantde faire ia distribution de la quête. Comme vous le voyez les libéraux pou vaient tout payer, tandis que les cléricaux se seraient emparés de la recette brute. Ces conditions constituant un refus indi rect, le comité fit coller des bandes sur les affiches, annonçant que par suite des agisse ments de l'administration communale, la cavalcade n'aurait pas lieu. C'est donc la faute aux cléricauxsi de puis 22 ans, Wervicq est privée de sa ca valcade, au grand préjudice des contribua bles Nos cléricaux sont-ils au moins conséquents avec eux-mêmes Pas le moins du monde Tandis qu'en 1883 les uns fermèrent leurs volets et quittèrent la ville, les autres refu sèrent leur obole aux quêteurs ou se conten tèrent d'introduire dans les troncs des jetons en tôle ou en fer blanc, ils se rendent chaque année aux cavalcades des environs. Dimanche 25 Mars, toute la gent clérica le n'est-elle pas accourue Comines-Fran- ce dans le même but Pourquoi approuver ce qui se fait ailleurs et défendre la même chose Wervicq Pourquoi toujours et partout deux poids et deux mesures Entretemps Wervicq se meurt Wt-rvicq, une petite ville, où les étrangers affluent l'annonce de la moindre festivitë, est transformée en un vrai ciraetièro Si encore les cléricaux se contentèrent de ne rien faire, mais mettre des entraves, de défendre aux autres de faire quoique ce soit, par pure vengeance politiquecela dépasse vraiment les bornes. L'exemp'e cité plus haut n'est pas uni que. En 1904 et 1905 la société de gym nastique La Libre Wervicquoisc a demandé l'autorisation de donner UDe fête publique de nuit. Chaque fois nos édiles ont répondu par un refus catégorique. Contribuables Wervicquois, rappelez-vous en, quand aux prochaines élections les agents électoraux cléricaux viendront men dier vos voix Contribuables Wervicquois, rappelez-vous en et employez cette arme redoutable le bulletin de vole pour flétrir la conduite de nos maîtres, qui s'inquiètent de vos inté rêts, comme de l'an quarante. Les personnes qui se proposent de participer aux Concours organisés par la Chambre Syndicale Provinciale des Arts Industriels, Gandsont priées d'en donner avis, par lettre affranchie, avant le 24 Juin 1906. M. A. Tonel, Secrétaire ff de la Chambre Syndicale Hôtel du Gouvernement Provincial, Gand A cette occasion, l'attention est ap pelée sur les conditions afférentes ces concours et communiquéesrécemment. Des programmes peuvent être de mandés au Secrétaire prénommé. Aan aile personen die hunne ledige uren willen toewijden aan volksverzekeringen, ge- makkelijk vverk, het is genoeg te kunnen lezea en schrijven. Opziener zet op de hoogte. Sclirijv naar La Populaire, Samenw. Maat- schnppij, 18, Ju11 lis Van Praeistr., Brussel, die in drie jaren meer dan 8 millioen zaken verwezenlijkt heeft staat hare agenten een hoog kommissieloon toe, en een aftoclits-pen- sioen kunnende beloopen tôt 2 fr. per dag. Geen borg, nu noch later. Déclarations du 30 Mars au 6 Avril 1906. Naissances Ghesquiere, Jeanne, rue des Trèfles. Adenot, Marguerite, rue du Château d'eau. Verkouter, Lucien, Plaine d'Amour. Ozeel, Berthe, chaussée de Poperinghe. Vanderghote, Joseph, Marché au Bétail. Tasseel, Céline, rue des Trois Jumeaux. Lebon, Marcelline, rue du Passage. Flou, Marie, chaussée de Poperinghe. Décès Verhulst, Hortense, 72 ans, sans profes sion, célibataire, rue de l'Hôpital S1 Jean. Ollevier, Marie, 4 mois, rue du Canon. Duprez, Germaine, 8 ans, rue Ste Elisa beth. Devrieze, Marie, 34 ans, religieu se, rue de la Boule. Trasschaert, Ju lien, 50 ans, ouvrier au chemin de fer, époux de Louwagie, Marie, chaussée de Dickebusch. Dezitter, Barbe, 78 ans, sans profession, veuve de Odent, Edouard, rue de l'Hôpital S1 Jean. De Grendele, Charles, 65 ans, ouvrier la gare, veuf de Verstraete, Thérèse, rue de l'Ecuelle. Thiteca, Joseph, 73 ans, ouvrier agricole, veuf de Robaeys, Caroline, et de Doburg- graeve, Pélagie, rue de Uixmude. -- De- bruyne, Lucie, 80 ans, sans profession, célibataire, rue de Dixmude. X 0 Sh a -0 -a c/3 G 3 Sfc"§ c/5 O) 43 -a G a; 43 S'h Or-OOOOOO 02©2©00000 OiCûCiOOr-©^ T-" T-" T-1 O o "JD 91 OOOOOOOO OO OOOOOOO OOOOOOOa©^-» -r-« O o ©i 9* OOOOOOO O O O O O O OO O V© ^JO C/3 O -H j 43 43 O O 5 g OC f'.Z 43 P 43 ÛEJ M t_ lu G SC t. r-3 S rrr H w r es "S. 0 S» s E O r- t-<a3>'©'43©4>W w U -J

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 3