Réunion électorale
Réunion électorale
Réunion électorale
M. Mechelynck,
M. Persoons,
ROUSBRUGGE.
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
Association libérale
Dimanche, 22 Avril 1900.
00e année. A0 16.
l'union fut la force.
È*arain*49t»l ie Ointttuche.
Vires acqlîirit eindo.
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pour la ville Far an 4 francs.
pr la province Far an 4 fr. 50
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divers el les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau
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Réclames 25
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ÉLECTION LEGISLATIVE
DU 27 MAI 1906.
Candidats effectifs
1) IVolt Ernest.
2) Vandenbulcke Jules
5) Titeca Arthur,
Candidats suppléants
1 Victoor Eutloxe,
2) Iweins Emile,
5) \1 asschelein Va 1ère,
YPRËSI
Dimanche 22 Avril 1906,
3 heures de relevée,
SALLE DES ANCIENS POMPIERS.
ORATEURS
Député de Gand
Député de S1 Nicolas.
WARNÊim
Le 22 Avril,
4 heures.
POPERINGHE.
Le 29 Avril,
A 4,1/2 HEURIS.
ORATEUR
M. Sens,
député de l'arrondissement dAlost.
COPINES.
Le 29 Avril,
-A.11 Soleil Levant,
chez Emile Gryson,
6 heures,
ORATEUR
M. Ernest Nolf.
député.
Le 6 liai,
A l'Omnibus,
chez Emile Porrcye-Bastoen,
3 1/2 heures,
ORATEURS:
M. Buy 1.
député de Furnes-Dixmude-Ostende
Nolf.
député d'Y près.
La Chambre.
Question adressée par M. Nolf M.
le ministre des finances et des travaux
publics
Toutes les eaux pluviales du bassin
do l'Yperlée, en amont de la ville d'Y
pres, doivent s'écouler par le ruisseau
qui longe gauche le canal d'Ypres
Boesinghe. (Je canal s'alimentait autre
fois au ruisseau en question, l'endroit
dit de Speye n où existe un ouvrage
de prise d'eau, et il recevait aussi en
hiver une partie des eaux surabondan
tes du cours d'eau latéral. Depuis quel
ques années, l'administration des ponts
et chaussées a fermé la prise d'eau an
moyen d'un barrage il en résulte que
les riverains du ruisseau en aval du
Speye sont inondés chaque crue.
a M. le ministre ne pourrait-il noua
dire quelles mesures il compte prendre
pour remédier cette situation qui est
des plus préjudiciable pour beaucoup
d'hrtbitauts de Boesinghe, Zuidschote
et Noordschote
Il «era répondu cette question
dans la séance du Mardi 24 Avril.
Lue mauvaise loi.
III
duels sont le caractère de la
loi et la hase d d'indemnité
en cas d'accident
La loi revêt un caractère transaction
nel et le principe forfaitaire qui en est
la base se place nettement en opposi
tion avec la législation anciennement
en viguenr.
Sans doute, l'article 4 écarte la diffi
culté des procès mais il sera, par con
tre, dans bien des cas, la cause d'injus
tices. En effet, d'après leC<de civil, il
était de principe que l'accident résul
tant de la faute du patron donnait lieu
une réparation entière de la part de
celui-ci.
Supposons que le préjudice souffert
par l'ouvrier se soit chiffré pour les
journées de travail par 4,000 francs le
patron remboursait la perte complète
du salaire, 6oit 4,000 francs et ce n'é
tait que justice, puisqu'il était en fau
te Aujourd'hui, sous l'empire de la loi
nouvelle, il ne paiera plus que 50 p. c.,
soit la moitié du montant du préjudi
ce, c'est-à-dire 2,000 francs dans l'es-
pèce.
Ce sera évidemment une iniquité
vis-à-vis de l'ouvrier.
Le système du Code civil, suivi jus
qu'à présent, n'autorisait pas l'ouvrier
victime de sa propre imprudence ré
clamer la réparation d'un accident dont
lui seul était responsable et au sujet
duquel le moindre reproche ne pouvait
être adressé au patron.
Aujourd'hui, quoique le patron arii-
v«4 oti biir lumineusement qu'il n'est
pour rien dans l'accident et que l'ou
vrier a été d'une imprudence incroya
ble, il devra quand mémo payer les 50
p. c., é'est-à dire la moitié des 4,000
francs, soit 2,000 francs.
Ce sera une nouvelle injustice vis-à-
vis du patron.
On peut donc dire que la loi ne sau
vegarde pas les intérêts du patron ni
ceux de l'ouvrier, et qu'elle manque
absolument son but en mécontentant
les uns et les autres.
Donc, en cas d'incapacité temporaire
ou permanente, l'ouvrier ue recevra ja
mais que la moitié du salaire perdu par
lui, plus les frais médicaux et pharma
ceutiques.
En cas de mort de L'ouvner. quelle
sera la base de l'iudemuité accorder
ses héritiers
Ceux ci seront le plus souventla veu
ve et les enfants Ils ne recevront qu'un
capital représentant la valeur, calcu
lée en raison de l'âge de la victime au
moment du décès, d'une route viagère
égale 30 p. c. du salaire annuel A
cela il faut ajouter les frais médicaux
et pharmaceutiques, ainsi qu'une som
me de 75 francs pour frais funéraires
Comme on le voit, l'article 6 de la
loi, eu déterminant ainsi les bases de
l'indemnité en cas de mort, est inique
vis à-vis des malheureuses familles pri
vées désormais de celui qui leur four
nissait le pain quotidien
Un exemple suffira pour justifier no
tre critique
Supposons qu'un ouvrier tué dans
un accident du travail aie gagné, en son
vivant, un salaire annuel de mille
francs le capital qui revieudra ses
fféritiers ne fournira guère ceux-ci
qu'un reveuu maximum d'environ trois
cents francs. La perte brute annuelle
sera donc de sept cents francs dont il
faut déduire l'entretien personnel do
défunt, soit quatre cents franés, pour
obtenir le montant de la perte réelle,
soit trois cents francs.
Que devient alors un ménage d'ou
vriers lorsque l'on rogne sur son bud
get trois cents francs
La mère ne peut cependant pas se
tuer an travailet les enfants, s'ils sont
en bas âge, ne font que coûter sans rien
rapporter. Le plus souvent, la misère
sera au logis et toutes les lois du gou
vernement catholique ne pourront l'en
faire sortir.
Pour les Belges.
Alors qu'il y a en Belgique tant d'in
stituteurs diplômés des deux sexes qui
ne parviennent pas trouver une pla
ce, il est pénible de songer que l'Etat
subsidie taut d'écoles libres dont le
personnel n'est pas entièrement belge,
bous ce rapport M. de Trooz montre
beaucoup moins de sollicitude pour les
Belges que M. Victor Jacobs, l'auteur
de la loi scolaire de 1884.
Ce dernier, en effet, avait déclaré
que nulle école ne pourrait être adop
tée si son personnel n'était pas entiè
rement belge. Il y avait là, de la part
du gouvernement catholique, un enga
gement que le ministre de l'instruction
publique actuel n'a pas craint de violer
pour faire plaisir aux congrégations II
lui suffit que la majorité du personnel
enseignant soit belge.
Le 21 Janvier 1904, il a reconnu lui-
même que 415 instituteurs de l'ensei
gnement libre étaient étrangers. Peu
après, des protestations s'étaut élevées,
la majorité naturalisa tour de bra9
environ le tiers de ces instituteurs.
Pour les institutrices des écoles
congrégamstes, on a procédé de même
des fournées de naturalisations qui
ont révolté tous les patriotes, d'autant
plus que beaucoup de ces étrangères
n'étaient même pas diplômées. Le 28
Décembre 1904, la Chambre naturalisa
d'un seul coup vingt institutrices d'é
coles subsidiées, dont sept Françaises,
cinq Allemandes, quatre Luxembour
geoises, deux Hollandaises et deux
Turques
Les naturalisations opérées, le mi
nistre compte naturellement comme
Belges, lorsqu'on l'interpelle, tous ces
étrangers et toutes ces étrangères qui
n'ont adopté notrenationalité que pour
usurper des places revenant des na
tionaux. Mais comment ces Belges de
ai fraîche date, dont le cœur n'a jamais
battu l'unisson du nôtre, pourraient-
ils donner un enseignement vraiment
patriotique aux enfants qu'ils élèvent
N'est-il pas déplorable que le gou
vernement réserve ses faveurs et ses
subsides des établissements scolaires
peuplés d'étrangers, alors que les Bel
ges ayant passé par l'école normale ne
parviennent pas utiliser leur diplô
me
Du Petit Bleu du 17 Avril 1906
Un précédent belge des
inventaires d'églises.
A propos de ces inventaires de biens
d'églises, autour desquels il a été fait
tant de bruit en France, rappelons
qu'une opération analogue a eu lieu
Bruxelles en 1883 conformément un
arrêté du collège écheviual.
Une commission présidée par Mr De
Mot, alors échevin, et composée de Mr
Jamaers et Wouters, respectivement
architecte et archiviste de la ville et
Laureys, chef de division, fut chargée
de dresser, l'inventairede tout le mobi
lier des églises.
La mission confiée ces missionnai
res était identique celle des fonction
naires qui ont dressé les inventaires des
biens d'églises en France et cependant
la mesure ordonnée par le collège ne
rencontra la moindre opposition de la
part du clergé et ne suscita aucune
protestation.
Le curé du Sablon, seul, qu'assistait,
lors de la visite de la commission, Mr
Stinglhamber, président du conseil de
fabrique, formula quelques réserves
au point de vue de la légalité de l'ins
pection des édifices du culte ordonnée
par le collège échevinal, mais il décla
ra néanmoins que la fabrique et le cler
gé de la paroisse se mettaient entière
ment, la disposition de la commis
sion.
Mr De Mot,lui fit, remarquer que la
tâche dévolue aux commissaires ren
trait dans la mission de surveillance
que la loi confie aux autorités commu
nales relativement aux églises qu'elle
n'avait rien d'inquisitorial et consti
tuait plutôt pour les fabriques un
moyeu d'assurer leur responsabilité.
Oelles-ci devaient par conséquent en
visager lerôle de la commission comme
celui d'auxiliaires et non d'adversai
res.
Le rapport qui fut adressé par les
commissaires au Collège constate que
la commission a reçu de toutes les fa
briques et du clergé l'accueil le plus
courtois et qu'elle a rencontré partout
la même déférence.
C'était la première fois que l'autori
té communale procédait l'inspection
des églises et celle-ci n'a plus été re
nouvelée depuis.
et Constitutionnelle
île l'arrondissement d'Ypres
Avocat, Représentant sortant
Négociant, YVervicq
Brasseur, Bourgmestre de Neu
ve-Eglise.
Propriétaire, Bourgmestre de
Messines
Avocat, Ypres
Brasseur, Poperinghe.
en la
au KOOSTEK,
a la salle
de In l*Iiillim*moiiic,
EUE DE WERVICQ, 28,
RUE DE HaRINGHE,
(Suite
Communiqué et suivre.)