A. Dechièv
Eaux alimentaires.
A MESSINES.
DE KEMPENAAR
Etat-Civil d'Ypres.
des cultes et la liberté de l'enseigne
ment
Farce que, pour supprimer ces li
bertés ou pour y apporter des restric
tions. l'adhésion des deux tiers des
membres du parlement est indispen
sable de par notre constitution elle-
même.
Vous voyez donc, vous tous qui
nous lisez, que les cléricaux vous in
duisent sciemment en erreur car il
serait impossible de trouver au sein
des Chambres législatives le nombre
des voix requises, moins, toutefois
que les cléricaux eux-mêmes ne
soient d'accord pour supprimer ou
restreindre ces libertés. Et en celte
occurrence nous ne nous trouverions
pas leurs côtés.
Electeurs Sachez que
le panachage es! défendu.
Sachez aussi que le secret
du vote est assuré.
P. V.
Toujours calomniateurs
Expérience sur place.
A vances de fonds. Dépôt de fonds.
Comptes-courants de Dépôts de fonds
avec carnet de chèques.
~i fondée en
AVIS IMPORTANT.
ci
11
®i i
Le» compteurs.
A tout bout de champ, Ypres est me
nacé de ce fléau, les compteurs.
Dépense énorme. Difficultés sans
nombre dans i'application. Vexations
continuelles. Lourd impôt sur un arti-
cle de consommation de première néces
sité.
Cet épouvantable cauchemar surgit
tout propos.
Oh cela remplirait gentiment la
caisse communale.
On paierait tous les mois son eau et
son compteur, comme pour le gaz.
On tâcherait de plumer tout douce
ment la pou le, c'est dire, la population
d'Ypres.
Mais cette bonne poule se laissera-1-
elle faire
On invoque le gaspillage
Je suis en droit de dire que cela n'e
xiste pas
Un homme sensé voudrait-il faire ou
tolérer le gaspillage d'une chose aussi
indispensable
Mais le règlem uit communal est là
pour empêcher le gaspillage.
Depuis un quart de siècle qu'il exis-
teil n'a pointdû ètreappliquésouvent
pas même une fois, que je sache.
S'il y a des abus qu'on les punisse.
Tout le monde applaudira.
Mais que l'on cesse de recourir ce
fallacieux prétexte, pour battre mon
naie.
Toutes les autorités en matière d'hy
giène préconisent l'usage d'une eau
abondante et pure surtout la disposi
tion des classes laborieuses
A Y près, on ose parler de rationne
ment, de compteurs et de vente l'hec
tolitre
Pour introduire les compteurs, il
faudra dépenser 175 0U0 francs. 11 fau
dra, d'après M l'Ing. Froidure, payer
annuellement 6fr. pour le compteur.
Il faudra payer le placement, faire
les modifications aux constructions.
11 faudra deux hommes pour la
surveillance, les réparations, le rele
vé du volume consommé, d'où nou-
velle dépense de 2.0u0 fr. par an
Malgré cette dépense élevée on ne
remédiera par les compteurs qu'a
1 insuffisance et uon pas aux autres
défectuosités do la distribution
A l'insuffisance .'Je ne partage pas
l'optimisme de M. l'Ingénieur. Tant
que l'on se bornera n'utiliser que le
seul bassin de l'étang de Dickt buseb.
chaque périodesèche, cette insuffisan
ce reparaîtra, fatalement
Mais, quant aux au très défectuosités?
La plus grave provient de ce que les
matières organiques de notre eau atta
quent les tuyaux, forment de la rouille
et gâtent la qualité. Gela existe tel
point que, dans un temps rapproché,
les tuyaux seront absorbés et mis hors
d'usage. Le grand tuyau d'amenée, de
l'étang Ypres,est tatalementcondam-
Dé périr dans toutes les hypothèses.
Le remè ie est conuu, en usage en
mille endroits. C'est le fer métallique,
qui permet ensuite un filtrage au sa
ble. très pratique.
Pour tout cela il ne faut faire qu'une
dépense bien faible en regard de celle
qu'entraînerait l'introduction des
compteurs.
Il faudrait comme ie l'ai dit et re
dit
Uue pompe actionnée par moteur
gaz ou autrement la porte du Temple
pour y élever l'eau dans un réservoir.
Cela permettrait par écoulement na
turel, d'actionner un revolver Ander-
son établi près du Château d'eau qui
détruirait par l'actiondufermétallique
la propriété de notre eau d'attaquer
le fer des tuyaux
Les organates de fer ainsi engendrés
seraient éliminés au filtre de sable.
L'eau ainsi purifiée trouverait des
réservoirs d'attente dans les bassins de
décantation actuels.
Les Yprois seraient- rétablis en pos
session de toute l'eau superficielle que
la nature a mise leur disposition.
Ils l'auraient améliorée judicieuse
ment.
lis pourraient, tant les industriels
que les bourgeois et les pauvrc=. envi
sager l'avenir avec plus de sécunté.
Un certain Monsieur s'est permis,
dans un meeting électoral, d'atta
quer méchamment les écoles com
munales si justement renommées de
Messines.
Le corps enseignant s'est ému de
ces accusations injustifiées et a signé
la protestation que voici
A la Population de Messines, et aux
Parents des élèves des Ecoles com
munales.
D'après des bruits, circulant dans le
public, ou nous aurait accusés dans
certain meeting de nos environs de ne
donner dans les Ecoles communales de
Messines qu'un simulacre d'enseigne
ment religieux
Nous ne pouvons laisser passer sans
protester une pareille imputation. Elle
tend signaler la réprobation du pu
blic les instituteurs et institutrices ot
dégoûter les parents des écoles publi
ques mais elle retombe en réalité sur
les membres du clergé paroissial de
Messines.
La loi du 15 Septembre 1895, votée
parla majorité catholique dit
l'art. 4 §8.
Les Ministres de3 divers cultes sont
invités donner, dans les écoles sou-
mises au régime de la présente loi,
n l'enseignement de la religion et de la
morale, ou le taire donner, sous leur
surveillance, soit par l'instituteur
n s'il y consent, soit par une personne
agréée par ie Conseil communal.
La première ou la dernière derni-
heure de la classe du matin ou de
l'après-midi est consacrée chaque
jour cet enseignement
Lors de la mise en exécution de la
loi, le clergé de Messines fut invité
donner l'enseignement religieux aux
écoles communales. Il répondit en de
mandant si les instituteurs et les insti
tutrices voulaient se charger de le don
ner sous sa surveillance.
Nous acceptâmes tous, et depuis lors
nous» nous» somme» loyale
ment acquitté» île cette l»e-
«iogue, que non» faisons en
remplacement de Messieurs
les membres du clerg-é. Tous
les jours, la première demi-heure est
cousacrée la prière et au catéchisme,
conformément la loi.
Bien plos, Messieurs les membres du
clergé, ayant demandé pouvoir venir
contrôler cet enseignement une autre
heure, la tiu de l'avant-midi, cela
leur a été accord'é.
En outre, ces Messieurs appellent
l'église, pendant les heures «le
classe, nn jour chaque semaine pen
dant deux ans, les enfants qui se pré
parent la première communion. Et
l'approche de lapremièrecommunion
c'est peu près tous les jours qu'on les
enlève un certain temps l'école ce
n'est encore qu'un demi-mal si on les
prend pendant la demi-heure du caté
chisme et si on n'empiète pas beaucoup
sur le temps des autres leçons.
Et chaque fois qu'on appelle les en
fants la confession, on a bien soin aus
si de les faire aller pendant les heures
de classe. On voit donc combien ces
Messieurs troublent et désorganisent
les leçons de l'école.
Et pour nous remercier de faire une
besogne qui incombe aux prêtres, pour
laquelle ces messieurs sont nommés et
payés, et des concessions que nous leur
faisons en ne nous opposant pas aux
abus signalés plus haut, on veut faire
accroire au peuple que nous ne rem
plissons pas notre besogne d'une ma
nière satisfaisante.
On met en avant un semblant de
preuve on raconte que sur 13 enfants
de 9 ans, 11 ne savaient pas leurs priè
res la première fois qu'ils se rendaient
au catéchisme. C'est là un stratagème
qui fait hausser les épaules Messieurs
les jirêtres, et tous les parents qui ont
tenté d'euseigner les prières des en
fants, savent bien qu'on pourra tou
jours faire rater facilement 95 enfants
sur 100 dans certaines prières, moins
qu'on ne les ait préparés spécialement
subir l'épreuve.
Si nous ne faisions pas bien le travail
que nou6 avons accepté, ces Messieurs
auraient dû nous en faire l'observation,
c'était leur droit, que dis-je, c'était leur
devoir. Mais ce que personne n'a le droit
de taire, c'est jeter la suspicion sur
notre travail, c'est dire que nous ne
donnons qu'un simulacre u'enseigne-
ment religieux.
Nous o-ons le dire fièrement nous
sommes des honnêtes genset lorsque nous
acceptons une mission, nous l'exécutons
loyalement.
Messines, lo 20 Mai 1906.
F.-l Deleu.
D. Moenaert.
Epse. Bossue Baert.
H Moenaert
Epse. Moenaert-Descamps
S'il est irne chose qui nous intéresse
plus que tout autre ici Ypres, c'est
bien sûr une bonue nouvelle concer
nant un de nos voisins II ne peut être
donné de meilleure et pour beaucoup
de plus profitable expérience que celle
dont parle la déclaration suivante si
pleine de reconnaissance.
Mme Deweerdt-Six, 6, rue de l'Ecuel-
lo, Ypres, nous dit Depuis un an je
me plaignai8d''8 reins, m us surtout ces
derniers temps le mal était si violent
q .e j'étais privée do tout r pos, j'avais
des maux de tête insupportables, cha-
queinstautj'étais prise desueurset en-
suitedefrissons mesnrines étaient extrê
mement troubles, jeniedésolais car j'a
vais essayé tant et tant de remèdes sans
le moindre résultat que je ne peusais
plus guérir, lorsqu'apprenant les gué-
risons obtenues par les Pilules Foster
pour les Reins que vend la Pharmacie
Becuwe, je voulus aussi les essayer.
Aussi quelle ne fui pasma joie quand
dès le quatrièmejour je m'aperçus d'un
grand changement dans tout mon état,
de jour en jour je revenais la santé
et trois semaines ensuite j'étais tout
fait guérie, c'est donc avec plaisir que
je veux les recommander tous ceux
qui soutirent comme je souffrais moi-
même. Je certifie exact ce qui précède
et vous autorise le publier
Un petit mot aux temmes. Beaucoup
de vous semblant être Constamment in
disposées, peut-être souffrez vous de
douleurs sourdes dans le dos, de malai
ses ressemblant l'affaissement, de mi
graines ou "de surexcitation des nerfs.
Ne vous hâtez pas d'en conclure que
vous êtes atteintes d'une de ces mala
dies auxquelles les femmes sont sujet
tes. Un grand nombre de ces préten
dues maladies de femmes ne sont
autre chose qu'une affection des reins
Ne perdez pas courage et cessez de pen
ser des maux imagiuaires, ce sont
peut être vos reins qui sont en jeu.
Si vous ne voulez pas être désap
pointé, assurez-vous que ce sont bien
les véritables Pilules Foster pour les
Reins qui vous sont données sur-
lout méfiez-vous des imitations d'un
aspect et d'un nom plus ou moins ap
prochants, car vous n'auriez pas le ré
sultat voulu. On peut se les procurer
dans toutes les pharmacies raison de
3 fr. 50 la boîte ou de 19 Ir. les 6 boîtes
ou franco par la poste en envoyant le
montant voulu au Dépôt Général pour
la Belgique Pharmacie Anglaise, Ch.
Delacre. 50, rue Coudenberg, Bruxel
les.
Méfiez-vous de3 imitations exigez la
signature James Foster sur chaque boî
te. P. Y. 3.
Composition de la chambre des notaires
de l'arrondissement d'Ypres, pour l'exerci
ce 1906-1907.
Président M. Lava Poperinghe.
Syndic M. Reynaert Ypres.
Rapporteur M. S.bille Warneton.
Trésorier M De Tavernier a Lange-
marck.
Secrétaire M. Vande Lanoitte Vlamer-
tir ghe.
Membres M. Ramauit Wervicq.
M. Pattyn Beveren, lez Rou
ler s.
LE SEOBÉTAIKB,
R. CAMERLYNCK.
tfunque et ifecourrement.
Achat et Vente
de f omis publie»
ÏJchaiif/e de coupons,
t'ou rersion '/Souscription
tous emprunte Belges et étrangers.
fié/irrance sur tons put/s
de lettres de crédit,traites et chèques.
15, rue «le llenin. 15 5?
Y i» it i<:
1H73.
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S
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23
Vérification des tirages de titres
remboursables.
Les listes qui me sont présentées
doivent être dressées par ordre numé
rique.
Le bureau est ouvert de 9 12 hre*matin.
le meilleur Elixir
et le moins cher.
Déclarations du 18 au 25 Mai 1906.
Naissances
Hahn, Arthur, rue d'Elverdinghe.
Warlop, Marguerite, rue des Aveugles.
Durati, Jules, chaussée de Dickebusch.
Vandc.orne, Marie, rue de la CrapauJiére.
Vandamme, Michel, chaussée de Dicke
busch.
Mariage
Cauwelier, Ignace, ouvrier agricole, et
Pinot, Eugénie, dentellière, tous deux
Ypres.
Décès
Dezuttere, Charles, 82 ans, sans profes
sion, célibataire, rue des Chiens. Geld-
hof, Rosalie, 78 ans, sans profession, veuve
de Declerck, Philippe, ot Hecht, Joseph,
chaus«ée de Bruges. Wous-en, Blanche,
11_ mois, Hoornwerk. Verhaeghe. Marie,
53 ans, cabaretière, épouse de Devaux,
Julien, rue de Terre. Beernaert, Sophie,
38 ans, sans profession, épouse de Vande-
kerkhove, Gaspard,chausséede Poperinghe.
Henneken, Emerence. 68 ans, dentelliè
re, épouse de Eelbo, Gustave, rue de la
Bouche. Tydtgat, Jules 33 ans. maçon,
veuf de Deberdt, Mathilde, époux de De-
berdt. Emma, Hoornwerk.
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len biireele dezes, Déclaration pour
brasser, gereed gedrukt, aan genadigen
prijs.