I. Dechièvre BEAUTE Gazette de la Bourse On demande La bande Pollel. Savon au lait de lis IV instge vende toestand. État-Civil d'Ypres. n n ujkk t. és. Dans le voisinage. Comines. Les dangers des passages niveau. Un cheval tué. glauque et ficcoarrcmcut. Achat et I eu te de f onds publics Échautfe de coupous. f 'ou recsiou et Souscription tous emprunts Belges et étrangers. ffclirraucc sur tous pays A vances de fonds Dépôt de fonds. Compte s-courants de Dépôts de fonds avec carnet de chèques. 15, rue «le Weiihi, 15 Y 1» It E S I .liaison fondée en i 1873. AVIS IMPORTANT. 69, rue de l'Association, 69, Transport de parquets. Abel se rencontre a la frontière belge avec Guyar. Nombreuses confronta tions Lors d'un dernier interrogatoire, Abel Follet déclarait M Boudry, ju ge d'instruction, que s'il se rencontrait avec Guyar dit Lapar, il parvien drait faire sortir ce dernier du mutis me dans lequel il s'était renfermé De son côte, le bandit belge avait promis de faire d'intéressautes révélations si on lui laissait voir une fois encore son amie, Madeleine Deroo. Après avoir échangé différentes lettres les parquets de Béthune, d'Hazebrouck, de Conr- trai et d'Ypres décidèrent de se réunir pour une confrontation entre les prin cipaux membres de la bande sur la frontière belge. Mardi, fut ie jour fixé pour cette con frontation. Mardi six heures du matin, huit gendarmes des brigades de l'arrondis Bernent de Béthune venaient prendre la prison Abel, Théophile Deroo, Ma deleine Deroo Louise Matoret et la femme Leclercq, née Céline Pollet A eept heures et demie, les baudits des cendaient Hazebrouck, et, bien que leur arrivée ait été tenue secrète, une foule hostile les attendait la gare. Par le même train arrivaient MM. Boudry, juge d'instruction Mirande, substitut, et Ohénin, commis-greffier, ils furent reçus sur le quai par M. le procureur de la République d'Hazebrouck et M Coupillaud, juge d'instruction A dix heures, ces messieurs prenaient le train destination d'Abeele, petite gare-frontière proximité de Boeschê- pa, et où ils devaient se rencontrer avec les magistrats belges. C'est dans nn espèce de campement fermé de deux côtés par des toiles, bor dé sur les autres par les houblons dont les tiges grimpantes et enchevêtrées formaient une haie naturelle, qu'eurent lieu les confrontations. Presque en même temps,arrivaient cet endroit Abel et ses complices, es cortés par une trentaine de gendarmes et les détenus belges, Guyar, dit La par Decocker, Henri Dekimpe, Al phonse Verbecke, Gustave Verbecke et la femme Brabants, placés sous la surveillance des gardiens de la prison de Poperiughe, et des brigades de gen darmerie de la région. Les magistrats beiges vinrent en voi ture d'Ypres. Après avoir échangé avec leurs col lègues français quelques mots de bien venue, ils commencèrent immédiate ment l'instruction internationale qui, depuis longtemps, avait été jugée nécessaire. Le crime île Locon. La première affaire que l'on aborda fut le crime de Locon. Abel fut con fronté avecGuyar. Dekimpeet Alphon se Verbecke, qu'il dénonça, on s'en sou vient, comme étant les auteurs princi paux de cet assassinat. Guyar, qui lecture fut donnée des différents aveux passés par Abel M Boudry, nia avec énergie tout rapport avec le chef de la bande Je ne connais nullement, dit- il, Abel Pollet, jamais je ne l'ai rencon tré, et tout ce qu'il peut vous raconter me concernant est absolument faux Dekimpeet Verbecke firent des dé clarations identiques et ne cessèrent de protester de leur innocence. Le vol de Laventie. Les magistrats abandonnèrent provi soirement la partie, 8e promettant d'y revenir l'après-midi. Voulant obtenir de Guyar des aveux complets, ils le mirent en présence de son amie, Madeleine Deroo. Cette der nière, sa vue, fondit en larmes et le supplia d'avouer Dans mon intérêt, dis toute la vérité. Parle et je serai mise en liberté C'est cause de toi que jesoufîre. Alors la face de la bru te changea Je vais parler dit-Il. On aborda alors l'instruction de la tentative de vol commise Laventie, chez M. Dumont. Guyar eut encore quelques hésita tions mais Abel le prit vivement partie Si tu ne veux pas parler, lui dit-il, c'est que tu as peur de compro mettre le petit blond Allons, dé cide-toi, je ne peux pas t'arracher la langue de la bouche 1 Guyar reconnut alors avoir fait le guet, mais Alphonse Verbecke nie tou jours Le vol de Poperiughe. Ce vol, auquel participèrent Abel, Guyar et Decocker, eHt reconnu par les deux premiers Quant Decocker, il est prêt se précipiter sur Bes compli cpb parce qu'ils le dénoncent. Inutile de protester de ton innon- cence, lui crie Abel tu as couché sur mon lit Hazebrouck quelques jours avant ce vol et tu m'as aidédans le cam briolage commis chez la veuve Perlutte, route Nationale Autre» vols Le vol d'Ypres auquel prirent part Abel, Théophile et Guyar est reconnu par les trois malfaiteurs, qui signent leurs déclarations tout en plaisantant. Ah ce brigand d'Abel murmure en flamand Guyar Il a tout avoué nous devrions aller dans nue arène et nous colleter Les vols de Wevelghem et de Watou sont recounus par Abel, Théophile et Guyar ce dernier racoute même avoir donné un foulard Chariot A propos du vol de Rousbrugghe, qu'il avoue également. Abel racoute qu'il croyait rencontrer une certaine résistance de la part des habitants de la maison, il avait trouvé au contraire toutes les portes ouvertes C'est croire, dit-il, en riant, qu'ils avaient été prévenus par dépêche de notre ar rivée. A ce moment on Bert au bandit une chope de bière. Tiens Tiens crie-t-il, je suis persuadé que c'est M. le commissaire de Poperiughe qui a eu pour moi cette marque d'attention 11 est bien aima ble, je l'en remercie vivement Le crime de Violaine». On interroge ensuite Guyar sur le crime de Violaine». Abel confronté avec ce dernier, pré tend lui avoir donné une somme de 100 francs quelques jours après le crime, et lui avoir dit, en lui remettant celte somme «Voilà le produit d'une opéra tion qui a été fructueuse, mais qui, cer tainement, a été gâtée par les actes de cruauté de ces imbéciles de Vroment et d'Auguste Guyar reconnaît avoir reçu cette somme Nouveaux aveux AbelDeroo et Guyar avouent encore le vol de S'-Julien où ilsfurent accueil lis coups de fusil, celui d'Oostvle- teren où, l'instar des chauffeurs de sinistre mémoire, ils ligottèrent deux vieillards, les époux Bailleux, et les frappèrent, Abel eut même l'idée barbare d'enfermer la femme dans un coffre A ce sujet, Guyar fait remarquer qu'il n'a jamais commis d'actes de vio lence et que même Neuf-Berquin, il a empêché Abel de frapper. Cette remarque est justifiée par l'in struction. Abel demande alors M. Boudry qu'on eu termine de suite. Voilà qua tre heures que je parle, dit-il, et je commence avoir mal la tête Le juge d'instruction lui fait remar quer que [tour lui, il vaut mieux en finir de suite mais le bandit de répon dre Oh vous ne faites que com mencer, car pour instruire nos vols et crimes, il vous faudrait des i^ois La confrontation se termine par l'in struction de quelques vols commis dans la région d'Hazebrouck Decocker ne veut pas reconnaître y avoir parti cipé. Ne fais pas l'âne, lui dit alors Abel, ça ne te servira aucunement. Guyar et Abel reconnaissent égale ment l'affaire de Morbecq et la tentati ve d'assassinat commise sur MIle Ap- pourchaux, Merville. La femme Brabants a été confrontée avec Abel, au Kiijet du change, en Bel gique, d'un billet de 1,000 francs volé chez M. Lecocq. Elle déclare que c'est Louise Matoret qui a été chargée de cette besogne. Louise Matoret proteste et Abel confirme ses dires. A six heures vingt, l'instruction pre nait fin. Guyar et ses complices ont été re conduits la prison d'Ypres, d'où ils seront prochainement transférés la maison d'arrêt de Courtrai. Louise Matoret, la femme Leclercq et Madeleine Deroo ont été ramenées Béthune. Quant Abel, que, pour soustraire la fureur de la foule amassée aux abords de la gare d'Hazebrouck, on a été obligé d'emmener travers les voies, il a étéécrouéavec l'héophileàla prison d'Hazebrouck, pour être mis la disposition de M. Goupillaud. Les magistrats belges et français ont pris rendez-vous pour la semaine pro chaine. Une nouvelle comme celle qui suit n >us intéresse tout spécialement ici Ypres pour deux raisons, la première est qu'elle concerne un voisin, la secon de est qu'elle est, bonne savoir. M' A Deraedt, 8, rue de la Croix, Poperiughe, nous écrit Depuis une lon gue aunée je souffrais <le terribles maux de reins, tues nuits étaient mau vaises et j'étais toujours fatigué dès le matin en me levant, j'avais des tran spirations et des oppressions, des rhu matismes, mes urines étaient troubles, je m'affaiblissais tous les jours de plus en plus et étais obligé de laisser mon ouvrage cause de mes souffrances, le traitement que j'avais suivi ne ui'ayant soulagé en rien j'é ais très inquiet quand entendant parler des Pilules Poster pour les ltfins que vend Ypres la pharmacie Becuwe je les essayai aussitôt. Je fus bien heureux de ressentir au bout de peu de temps une amélioration sensible dans tout mon état et j'espère bien qu'en continuant le traitement selon les indications de la notice je serai bientôt guéri ma reconnaissance vous est toute acquise pour un aussi appréciable résultat et je recomman derai vivement ces précieuses pilules tous ceux qui souffrent des reins Je certifie exact ce qui précède et vous autorise le publier. Assurez-vous qn'on vous donne les Pilules Foster pour les Reins de la même espèce que celles qu'a eues Mr Deraedt. On peut se les procurer dans toutes les pharmacies raison de 3 fr. 50 la boite ou de 19 fr. les 6 boîtes on franco par la poste en faisant la de mande au Dépôt Général pour la Bel gique Pharmacie Anglaise, Ch. Dela- cre, 50, rue Coudenberg, Bruxelles. Méfiez-vous des imitations exigea la signature James Foster sur chaque boî te. P. Y. 10 -...«.icate. Un accident, qui aurait pu avoir de graves conséquences, s'est produit, Jeudi matin, Confines, dans les cir constances que voici Juste au mo ment où allait passer le train de voya geurs n° 2442 qui part de Comiues (Belgique) 6 h. 13 pour Lille, un ca mion attelé de deux chevaux, appar tenant M. Mathieu-Six, cultivateur Linselles, s'engageait sur la voie fer rée, au passage niveaq de la rue des Trois Ballots. Un des chevaux fut tué sur le coup et le second projeté sur le côté de la voie. Fort heureusement, cet endroit, la ligne étant en courbe d'un rayon de 350 mètres environ, la vitesse acquise par le train était très modérée. Cette circonstance a eu pour cause d'éviter de plus graves consé quences. Les deux hommes qui étaient avec l'attelage sont sains et saufs. Il paraît que la barrière était ouverte. Une enquête est ouverte par l'admi nistration de lettres de crédit, traites et chèques. ;5r Na Qb et disparition complète de toutes les affections de la peau telles que points-noirs rougeurs, dartres, lacbes de rousseur, etc., ne peuvent être obtenus que par l'emploi quotidien du renommé Marque de fabrique L)AL)A de BERG- MA.NN C'', Radeijell-Dkesde, 0-75 la pièce cbez: J. FLAMAND, coiffeur, rue du Temple, 1, Ypres. Aan aile personen die bunne ledige uren willeu toewijden aan volksverzekeringeit, ge- makkelijk werk, liet is genoeg te kunneu lezea en sebrijven. Opziener zet op de hoogte. Scbrijv naar La Populaire, Samenw. Maal- sebappij, 18, Julius Van Praetstr., Brussel, die in drie jaren meer dan 8 milhoen zaken verwezenlijkt heeft staat hare agenten een hoog komraissieloon toe, en een aftochts-pen- sioen kunnende beloopen lot 2 fr. per dag. Geen borg, nu noch later. Déclarations du I» au 13 Juillet 1906. Naissances Coffyn, Blanche, rue do Terre. Mergaerts, Valéntine, chaussée de Dickebusch. DaBSonneville, Remi, chaussée de Kemmel. Verdoene, Georges, rue des Chiens. Santy, Gérard, chaussée de Zonnebeke. Merghelynck, Antoinette, chaussée de Zonnebeke. Depuydt, Marie, rue des Boudeurs. De Landtsheer, Gas ton, rue Basse. Décès Sobry, Célestine, 71 ans, sans profes sion, veuve de Decrock, Louis et de Six, Amand, chaussée de Poperinghe. Decae, Céline, 57 ans, sans profes sion, veuve de Wyckhuyse, Gustave, rue au Beurre. Craye, Adrienne, 8 ans, rue de la Crapeaudière. Maer- ten, Maurice, 2 mois, rue des Bou deurs. Debruyne, Eugénie. 79 ans, sans profession, célibataire, rue de Dixmude. Dewitte, Pierre, 80 ans, san& profession, veuf de Bataillie, Mé- lame, chaussée de Menin. Vérification des tirages de titres remboursables. Les listes qui me sont présentées doivent être dressées par orure numé rique. Le bureau est ouvert de 9 12 hresmalin. X ft K* r- si) A O U C/5 *3 3 il l/j 3-< -O x r 3 Qô O o o S s- 73 X CL -- A W x. 3 f— Mg X Ci U «J en 3 3 73 -L ffl X X 3 I - 3E 3 OGDOOOOOlzO oaooaoooo-*-! CiOOOOOOOS-l <*1 O s-j O 00 ©I oooooooo ooooooo-^ oo o o o o o ©i TH O ©<l o o o o o o o o o o o o o o o oo 3 3 H Cx2 u 2C ZD É- z 'Jî ta I M se c z S Gâ t_ a 2 E- - g z S aJî?3 g S 3- u qj O-aj O 4J U4 I X 1 Lh 1 X O 27e année LA Fr. 3 l'an Journal financier* industriel et économique. Parait le Dimanche, publie Revue du marché bruxellois, copie du cours authen tiqueliste officielle des tirages belges et étrangersrapports, bilans, avis d'assem blée, paiement de coupons de sociétés. Renseignements gratuits anx abonnés. agents pour trouver personne voulant participer 400 tirages d'obligations de villes différentes et versant fr. 2-50 par mois qui sont restitués après ces ti rages. Fortes commissions S adresser, 33» rue <lu Méridien, Itruxel- ies. Inspecteur mettra au courant.

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 3