Chronique de la ville. 8. Propriétés communales bail de la Châtellenie. Ces! une princesse. Entre frères chrétiens. L'amour de II. Colaerl pour les enfants du peuple Ordre judiciaire. Feu Maître K ousse. GRANDE COURSE VÉLOCIPÉOIQUE. Le Tour de Itelgique. AlbénéeRoyal d'Ostende. notamment l'Abattoir, ?pront bientôt éclairés au gaz if. Colaert. - La question de l'éclai rage au gaz de tous les établissements communaux est l'étude. Af. D'Huvetteredans un but de con ciliation, demande que le Conseil vote le crédit de 500 francs et qu'il donne toute latitude Al. DEchevin des tra vaux publics d'examiner la question. if. Vandenboogaerde. Le but de mon observation était d'examiner si nous ne pouvions pas établir le gaz moins de frais. Si le Collège ne peut plus examiuer, je n'y comprends plus rien. Finalement, le Conseil vote dans le sens déterminé par M. D'Huvettere. 7. Ecole moyenne compte 1905. Après les explications données par M. le Président, le Conseil approuve ce compte. Après les négociations entamées par la ville avec la Commission de la So ciété la Concorde on est arrivé ce résultat ci Le bail, au lieu de 1,600 francs, 6era de 2,100 francs, soit une augmentation de 500 francs Par lettre du 12 Juillet 1906, adres sée par l'honorable Préiident, M. Bob- saert, la Commission accepte de re nouveler le bail pour neuf ans aux conditions de 2,100 francs l'an, moyen nant d'effectuer certains travaux la Châtellenie, tels que le renouvellement de la salle manger, le blanchiment de la cour, etc etc. En concluant ce nouveau bail, la ville a eu en vue, comme considération principale, de maintenir l'Hôtel de la Châtellenie, parce que c'est un hôtel convenable pour recevoir lesétrangers. Après les observations de Af. Fraeys d'éviter le plus de frais possible, le Conseil donne son approbation ce nouveau bail. 9. Hygiène demande de crédit spécial. if. le Président Il y a lieu de vo ter un crédit spécial, afin de prendre les mesures nécessaires pour que la partie d'eau située au Boulevard Ma- lou ne devienne pas un foyer de con tagion, d'autant plus que l'opinion pu blique s'en est émue autaut que moi même Après avoir entendu la Commission d'hygiène, il s'agirait d'une somme assez considérable, 7 8 000 francs, pour exécuter ces travaux d'assainisse ment. M Vandenboogaerde. Impossible avec cette somme M Colatrt pense que cela pourrait se faire. La Commission d'hygiène a préconisé la chaux et a écarté le sulfate de fer: Nous employerons donc cet usage 20,000 kilogr. de chaux et nous vous demandons un crédit de 2.000 francs. M. Vanienboogaerde. - Ce crédit sera insuffisant. Ce travail coûte journelle ment 150 francs. Af. Colaert En ma qualité de pré sident de la Commission d'hygiène, je demande un crédit de 2,000 francs. Le Conseil, l'unanimité, vote le crédit sollicité et la séance publique est levée 6 1/4 heures. Le bruit circulait en ville que dans la séance du Conseil communal du 4 Août dernier, M le Bourgmestre al lait s'expliqiior au sujet de la question du produit des recettes du marché au beurre et qu'il se serait fait un devoir de letracter les paroles de blâm6 qu'il no is avait lancées en pleine séance du Conseil Mais M. Colaert garde, sur cette af faire, de Conrad le silence prudent Que faut-il en conclure (N. d. 1. R.) Samedi 4 Août, 3 heures 1/4 du matin, Son Altesse Royale, Madame la Princesse Albert de Belgique a donné le jour une princesse, qui recevra les prénoms de Marie-José-Charlotte So phie-Henriette- Amélie-Gabriel le. Cette heureuse nouvelle a été tran- miKe par le télégraphe aux autorités du pays et aux Ministres du Roi l'étran ger. Quelques patriotes, prévoyants l'excès, eussent plutôt aimé un prin ce. Mais, outie que ces chose» là ne se commandent point sur mesure, une jo lie petite princesse, grandissant en sa gesse et en grâces, en sollicitude pour les humbles, en modestie et en beauté, contindhnt, en un mot, les traditions maternelles, ne pourra qu'embellir un intérieurdéjà si harmonieusement com posé. C'était la fleur qui manquait au bouquet et la Providence a bien fait d'y pourvoir. Qu'elle soit donc la bienvenue Que ses premiers pas au seuil de l'existence soient comme une marche l'étoile», vers le bonheur, la popularité, sous la sauvegarde de la nation entière, et puisse-t-elle voir, aux jours de sa jeu nesse rayonnante, une Bolgique tou jours unie et prospère, ayant agrandi encore le cercle de ses activités diver ses, affermi ses assises politiques dans son attachement inébranlable sa dy nastie et ses institutions. Vive la petite Princesse Si nos lecteurs veulent se faire une idée du touchant accord qui règne en tre les cléricaux de l'arrondissement Tournai-Atb qu'ils lisent l'article sui vant extrait de VEconomie de Tournai. Le désarroi s'accentue au sein du par ti clérical de notre circonscription Les catholiques d'At h se mangent entre eux, et la zizanie est son comble entre les groupes d'Ath et de Tournai. Flobecq se remue, Frasnes-lez Buissenal s'agite, et brochant sur le tout, VIndicateur et le Pays d'Ath, organes du sieur Hoyois, se démènent comme diables en eau bé nite L'est tel point qu i certaines per sonnalités, se sentant menacéespar l'u- biquitaire et pullulant Eleuthère So phie Napoléon, ont créé, en opposition son moniteur, une feuille de circon stance parée de ce titre suggestif Le Cri d'alarme. Dans ce canard, voué malheureusementà une existenceéphé- mère, on se pose cette question, que nous avons déjà résolue ici affirmative ment, savoir si VIndicateur n'est pas rédigé par les échappés d'une maison de fous.... Gomme on le voit, le spectacle est du plus haut comique pour la galerie. Mais ce qu'il y a d6 plus tordant, ce sont les contorsions du prophète inspi ré qui s'est fait l'apôtre de l'aboyeur en chef représentant la Ghamhre les calotins de notre circonscription Il a beau être de bronzette) et possé der une cuirasse d'indifférence (resic), les attaques dont il est l'objet l'émeu vent tout de même un peu et cette émotion nous vaut un superbe morceau d'éloquence sacrée, visiblement inspiré de la lecture des meilleurs sermonnai res en usage dans les séminaires. Nos lecteurs nous saurontgré de leur donner ci-dessous un extrait de ce chef- d'œuvre, un couplet do haute envergu re dans lequel est exalté le drapeau catholique. Depuis qu'Alphonse Allais est mort, on n'a plus souvent l'occasion de dé couvrir dans un journal de pareilles perles Le drapeau que nous avons défendre n'est pas un drapeau commun, sous les plis duquel peuvent s'abriter les orgueils et les vanités. Le drapeau catholique, c'est le drapeau de la Foi et de la Keligion Comme tel il a vu des milliers de ses défen seurs donner leur vie pour son triomphe. Comme tel, il ne suppoite autour de lui que des gens qui se sentent et qui sont dignes de la lignée des héros et des martyrs qui les ont pré cédés autrefois dans l'armée du bien et qui sont prêis tout pour son triomphe. Comprendreainsi la garde du drapeau catho lique, c'est penser jusle. loute autre mentaltlé est hérétique et néfas te. Certes, les responsabilités que l'on assume en acceptant cette idée, sont plus graves que si l'on voulait suivre le drapeau catholique par senlimenialiié, et surtout par souci d'ambition. Maisles catholiques nedoivent jamais oublier qu'ils ne sont pas sur terre pour rechercher leurs aises, mais pour souffrir violences et réa liser le mieux possible l'Evangile qui leur tra ce une rude mais mei veilleuse lâche. Cela étant, pourquoi s'inquiéter de mille et mille chose? qui n'ont avec le devoir catholique que de lointaines attaches. l'ourquoi appréhender l'issue d'une campa gne entreprise uniquement pour réunir les ca- Itholiques du Tournaisis et ceux du Pays d'Ath, après avoir rendu ces derniers leur unité pre mière. D'aucuns s'effrayent de la situation ils ont peur d'une bousculade problématique Hommes de peu de foi, pourquoi n avoir pas de conlianee Vos intentions ne sont-elles pas pures, que vous en êtes arrivés douter de la pureté des idées des autres Allons, ayons tous plus de cœur et soyons plus chrétiens que politiciens. Toute question littéraire mise part, il y a dans ces polémiques l'indice d une situation extrêmement troublée. Le grave Courrier de l'Escaut lui même, qui ignore d'ordinaire l'Indicateur qui il ne déplaît pas l'occasion de voir éreinter celui qui tint si brillam ment le sceptre directorial dans sa pro pre maison, et qui affiche sou égard des airs de supériorité et d'indifférence très mortifiants, n'a pu cette fois ci res ter drapé dans sa hautaine morgue de moniteur de l'evêcbé. 11 s'est alarmé des déchirements qui menacent de rui ner la puissance catholique il déplo re les incidents qui enveuimeut la si tuation et u'hésite pas pontifier que celle-ci est pleine de danger, éminem ment périlleuse. Il nous est particulièrement agréa ble de lire cela d ins le Courrier, au lendemain du jour où il s'est gaussé de prétendues divisions découvertes par son imagination dans le camp anticlé rical La poutre qu'il avait dans l'œil lui a fait croire qu'il voyait une paille dans celui de son voisin On sait qu'il est dans les vœux du législateur que les enfants des Ecoles primaires fassent certaines excursions en vue de leur instruction. Répondant ces desiderata, le Comité du Denier des Ecoles avait décidé de mettre une somme de 250 francs la disposition de deux insti tuteurs pour que, au cours des va cances, ils pussent conduire Os- tende les trois premiers élèves de chaque classe. Ce devait être la fois une récompense et un enseigne ment pour les uns un moyen d'é mulation et un stimulant pour les autres Le Comité espérait que l'exécution de ce projet ne susciterait aucune difficulté. Mais il avait compté sans le soi-disant Père de la cité. Les instituteurs, qui avaient ac cepté la charge d'accompagner et de piloter éventuellement les élè ves dans la ville balnéaire dont l'autorité leur eut fait le meilleur ac cueil, ces instituteurs, disions-nous, durent naturellement en référer leur Directeur, qui, de son côté, bien que favorable au projet, crut devoir en saisir Monsieur le Maïeur, dont l'approbation ne lui parut pas dou teuse. Eh bien! Eh bien!... M. le Maïeur refusa net, défendant qu'un seul in stituteur se déplaçât pour convoyer les pauvres petits élèves Et voilà comment notre Premier aime les enfants des ouvriers, et se soucie du développement de leur in telligence et de leur instruction Quel philanthrope M. Thienpont, Procureur du Roi près le Tribunal de première instance d'Ypres, est nommé substitut du Pro cureur général près la Cour d'Appel rie Gand. M Schramme, substitut du Procu reur du Roi, prèsleTribunal depremiè- re instance de Bruges, est nommé Pro cureur du Roi près le Tribunal de pre mière instance d'Ypres. M Voilà un troisième magistrat bru- geois nommé notre Tribunal. Il n'y en a décidément plus que pour les Brugeois Ypres. Au Commissariat d'arrondissement c'est un brugeois qui a remplacé M. Petit. N'y a-t-il donc pas d'avocats capa bles Ypres, ou bien sont-ce nos dé putés MM. Colaert et Van Merris qui ne valent pas les quatre fers d'un chien A moins que ce ne soit l'influent M. Colaert qui continue marquer ses préférences pour Bruges. Après le gaz, la magistrature. -q*riP 1 Le Barreau de Paris vient de per dre une de ses illustrations Maître Rousse, un des rares avocats qui fu rent membres de l'Académie, est décédé ces jours-ci. Sa mort rappelle un de ces mots acérés, une de ces vives répliques qui demeurent célèbres au Palais. Il plaidait aux appels de police correc tionnelle pour un artiste du Vaude ville qui avait volé de l'argent une de ses camarades. Le Président, M. Rohant de Fleury, avait pressé plus que de raison les précédentes affai res, et coupé court l'éloquence timi de d'un débutant. Rousse, choqué par ce procédé, prend nerveusement la parole. Le président l'interrompt plu sieurs reprises et enfin Maître Rousse, fait-il observer, il est cinq heures. Rousse ferme son dossier, se re dresse et de sa voix sèche Mon sieur le Président, je ne savais pas qu'il y eût une heure pour la justi ce. Dimanche, 12 Août iîMML Le contrôle qui devait se faire au Café du Sultan, Grand'Place, aura lieu au Café du Château d'eau coin du Boulevard Malou, d'où les coureurs se dirigeront par la Plaine d'Amour et le chegun de ronde extérieur, le long du Bassin de Natation pour gagner la chaussée de Menin. Plus de cinquante participants ces courses gigantesques traverseront, vers midi, la ville d Y près. BRILLANTS SUCCÈS remportés par des jeunes gens d'Ypres et de l'arrondissement Monsieur De Bruyne, Polydore, de Neuve-Eglise, élève au pensionnat communal annexé l'Athénée Royal d'Ostende, vient de terminer brillam ment ses études. Il a obtenu, outre le prix d'excel lence, (médaille en vermeil, récom pense accordée par la ville d'Osten de), le premier prix en langue française, en langue allemande, en langue anglaise, en histoire et en géographie, en mathématiques, en sciences naturelles et en résumés des conférences antialcooliques ainsi que le second prix en langue flamande et en dessin géométrique. Ce même élève, aux examens de sortie de la Rhétorique, a obtenu un diplôme constatant qu'il a terminé avec la plus grande distinction ses études complètes d'Humanités modernes, section scientifique. Le jury était composédeM. l'Eche vin de l'Instruction publique, de 2 personnes choisies en dehors de l'en seignement moyen et désignées par le Ministre de l'Intérieur et de l'In struction publique, du préfet des études et de tous les professeurs chargés de cours en "rhétorique. Un autre élève du même établis sement, Monsieur Georges Carpen- tier, d'Ypres, a obtenu le ir prix gé néral en 3e des Humanités anciennes, section grecque-latine. Monsieur Emile Vuylsteker, de Gheluvelt, ancien élève du pension nat annexé l'Athénée d'Ostende, vient de remporter un très beau suc cès l'Uni vérité de l'Etat Gand. Le jury lui a accordé avec gran-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 2