Chronique de la ville.
Lue excellente mesure.
Pour les employés de
Fétat—civil.
*n nouveau pont
sur r Escaut.
Visite du Ministre des
finances cl des travaux
publics Y près.
Les colporteurs.
Lu miracle.
Sabine-Amélie De Hollan-
der. Cet ouvrier Sabine-
Amélie est fille majeure de
roussière et microbes.
Le manque d'eau
notre canal.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
Examen.
Exposition d'Horticulture
leur criant Prenez garde il
«gît d'une mesure dont l'adoption
binerait notre industrie nationale
Le ministre de l'agriculture vient de
Rendre une bonne mesure II a prié
gouverneurs de recommander aux
almiuistratious communales de faire
"Irveiller d'une façon toute bpéciale les
^abli-sements qui s'occupent de la
Préparation des viandes hachis, sau-
Cjsses, boudins, etc qui s'altereut ou
décomposent très rapidement.
Il esta souhaiter que les administre
rons communales tiennent bonne note
•H ces recommandations et donnent
'•Hs ordres sévères auxexperts des vian-
AOs de boucherie et la police locale.
Qu'on surveille attentivement et sur
ent qu'on sévisse rigoureusement
Sgard des délinquants.
l
La Fédération nationale des em-,
P'oyés communaux a émis un vœu ré
tamant la stabilité des emplois en fa-
Vllur des employés de l'état civil, au
"Jème titre que les autres employés
^s communes.
On sait que l'échevin de l'état-eivi 1
"''court de graves responsabilités pour
^r tains actes et a le droit de choisir et
''i congédier le personnel de ses bu-
reaux.
La Fédération estime qu'il n'y au-
[uit aucun inconvénient dépouiller
officiers de l'état-civi 1 du pouvoir
,,3técutif que leur accorde la loi com
munale sur les membres du personnel
leur service et faire rentrer ce
Personnel dans le droit commun, c'est-
a 'lire eu confier la nomination auCon
Mfiil communal et la soumettre, au
I'5hnt de vue disciplioaire, au même
r®gime que les autres agents cominu-
llitux. La loi pourrait partager la res
ponsabilité civile entre l'échevin et ses
"ftiployés.
bimauche après midi a eu lien, en pré-
Hehcede Mlegouverneur de la Flandre
*ÎVientale, M. le comte de Kerckhove
i Exaerde, et de M. le Gouverneur de
a Flandre occidentale. M. le baron de
Otbune, l'inauguration du nouveau
I)c^nt suspendu sur l'Escaut qui relie
communes d'Avelghemet deRnyen.
Après un lunch, servi au château de
Beliaeghel, bourgmestre de Ituyen,
deux gouverneurs, les bourgmes-
jjfà# De Cock, de Bercbem, ceux de
y^fkhove, de Waermaerde et d'Avel-
lem, précédés d'un long cortège com
posé des corps de musique de ces ditté-
lehtes communes et de toutes les
"°^iétés d'agrément, quitta 2 h. 1/2
la
place de Ituyen 3 heures, le cor-
officiel, auquel s'était ioint le sé-
n*Meur I)e Ridder, a traversé le nouveau
P'Ont et est allé Avelgbem où de
^'^andes fêtes avaient lieu cette oc-
®a%ion. Le soir, un feu d'artifice a été
llvé Ruyen.
NQuel bonheur pour moi, M. leMi-
Ulî^tre, de vous voir Ypres votre
ésence dans notre bonne ville est,
ns doute, motivée par votre désir
faire donner suite la promesse
jme vous m'avez faite la Chambre,
1 veille des électibns législatives,
achever le canal Lys-Yperlée.®
En effet, mon cher Colaert, je
!n<si rappelle que vous m'avez prié
c<a.u de donner un semblant de dis-
cP^sion sur cette- question d'un inté-
capital pour l'avenir de la ville
et. de l'arrondissement d'Ypres en
ni '"Affirmant que vous aviez la certi
tude d'éliminer M. Ernest Nolf, com
me député, (i)
Je vous ai donné satisfaction, puis
que je vous ai accordé quatre cent
mille francs, ce qui fait avec les
250,000 francs votés, il y a deux ans,
la belle somme de 6jo,ooo francs.
J'en conviens, M. le Ministre les
fonds y sont, mais l'ordre d achever
les travaux n'est pas encore arrivé
quand le sera-t-il
M. le Bourgmestre, cela ne vous
arrive-t-il jamaisd'envoyer promener,
avec de belles paroles et beaucoup
d'amitiés, ceux qui viennent vous scier
le dos pour demander l'une ou l'autre
chose.
Vous me faites comprendre, M.
le Ministre, que vous m'avez berné
est-ce bien là votre dernier mot
Vous me mettez, M. le Ministre, en
présence du corps électoral, dans une
bien vilaine et ridicule posture.
Allons allons mon dher
Bourgmestre, ne prenons pas la cho
se au tragique nous sommes com
pères et compagnons vous jouez en
petit le rôle que je dois jouer en
grand voyons, on ne peut pas sa
tisfaire tout le monde
Sachez que le gouvernement
n'accorde ses faveurs qu'aux plus
remuants, ceux qui, par leur oppo
sition, sauraient le faire tomber. Or,
le gouvernement n'a absolument rien
craindre de votre part vous repré
sentez un arrondissement bien mené
par le clergé, qui me laisse parfaite
ment tranquille je le satisfais en al
louant des crédits pour les églises et
les écoles avec Dieu quant vous,
personnellement, vous êtes très heu
reux d'être bourgmestre et député
cela vous procure beaucoup d'hon
neurs et peu de soucis tâchez de
vous contenter de ce rôle facile et
modeste.
Ainsi donc, M. le Ministre, ce
crédit de 400,000 francs ne servira
rien
Mon cher René, vous n'en avez
jamais douté, n'est-ce-pas
Le nombre des colporteurs étran
gers, qui étalent leurs marchandises
au Marché et font nos concitoyens
une si rude concurrence, ne fait que
croître et embellir.
Tous les Samedis ce nombre aug
mente sous la protection bienveillan
te de notre administration commu
nale, qui ne cherche aucun moyen
pour les éloigner.
Dans d'autres localités, des mesu
res sont prises pour favoriser le plus
possible le commerce local. Ici, les
étrangers jouissent de tous les privi
lèges.
C'est tout fait renversant
Nos commerçants ouvriront-ils en
fin les yeux
Aux élections communales pro
chaines, nous aideront-ils renverser
une administration qui se soucie de
leurs intérêts comme d'une guigne
Depuis le 9 Septembre 1906, il y a
un ouvrier Ypres, du nom de
Charles-Joseph-Marie De Hollander
et de Marie-Justine Payez.
Pour s'en convaincre, qu'on aille
voir sous le Nieuunverk Cet acte
y est affiché et signé par M. l'Eche-
vin Eugène Struye
M l'Echevin Struye et ses em
ployés, qui ont signé et dressé l'acte,
méritent, juste titre, une nouvelle
décoration
Qu'on nous dise encore que l'offi
cier de l'Etat-Civil et ses employés
ne sont pas des aigles
(1) L'expérience noos a démontré jusqu'à
quel point on peut ajouter foi aux prophé
ties de Mons Colaert comme elle nous a
prouvé que toutes ses promesses ne sont fai
tes que pour leurrer les-habi tan ts de la bon
ne ville d'Ypres. (N. d. 1. R.J
Au moment de mettre sous presse,
nous apprenons qu un nouveau mira
cle s'est opéré.
Depuis le 13 c', Sabine-Amélie De
Hollander n'est plus du sexe mascu
lin en quatre jours de temps, cette
personne s'est entièrement transfor
mée et, de par la volonté de l'officier
de l'état-civil de céans, elle appartient
la plus belle moitié de l'espèce hu
maine.
C'est un miracle vraiment extra
ordinaire
Il semble, au refroidissement assez
sensible de la température, que nous
touchons la première étape de l'au
tomne. Voyez les arbres de nos bou
levards déjà l'extrémité des feuilles
se. teint d'ocre clair sans compter
celles qui tombent et pincent une
mattchiche légèrement funèbre.
Mais il nous reste trop persis
tant un souvenir de l'été pres-
qu'écoulé la poussière.
Les rafales surgissant, elle tour
billonne dans nos rues en colonnes
épaisses, retombe, en pluie qui aveu
gle bêtes et gens, font pester nos
élégantes dont les ombrelles légères
plient sous cet assaut brutal.
On balaie, sans doute. Mais le
meilleur balai du monde ne peut ra
masser cette poussière et la capter
il ne fait que la disperser et l'étendre
en nappe voyageuse alors la petite
fête est complète.
Il faudrait nous en avons déjà
parlé dans le temps ne procéder
au balayage qu'après un copieux ar-
rosement. Et voilà précisément ce.
qui nous manque. Nous sommes en
core privés de ces appareils mécani
ques qui, dans d'autres villes, (M. le
conseiller D'Huvettere a disserté là-
dessus, dans une séance du Conseil
communal, il y a quelques années)
distribuent l'eau profusion. Quel
ques petits arrosoirs, qui ont, je ne
sais quel air d'innocence propre
rappeler aux enfants la fête de la
Saint Nicolas, voilà tout ce que nous
possédons en la matière. Il n'y a pas
de quoi se vanter.
Et quelle excuse avons-nous, cet
état de choses? Ce n'est certes pas
l'eau qui manque. Nous vivons sur
une éponge. Il n'y a vraiment qu'à
s'asseoir dessus pour en faire jaillir
des flots quelque peu microbitiques
sans doute, mais de qualité suffisante
pour le service des rues.
Faisons des vœux pour que la
question d'une distribution d'eau au
tomatique soit prochainement discu
tée au Conseil communal, en vue de
l'été prochain que tous les vieux
majors du pays nous annoncent
déjà comme très chaud en serons-
nous encore l'arrosoir de nos
grands'mamans
Allons, M. notre Premier Un bon
mouvement
Vous qui criez sur tous les toits
que la situation financière de la bon
ne ville d'Ypres est des plus pros
père vous qui êtes un ardent fémi
niste, faites voter un crédit pour cette
distribution d'eau automatique dont
il s'agit plus haut et les ménagères
vous porteront aux nues. Ce faisant,
vous prouverez, comme président
de la Commission d'hygiène et de la
salubrité publique, que vous tenez
cœur la santé de vos concitoyens et
la propreté des rues de l'antique cité
Yproise
En réponse la requête envoyée
par le Cercle Commercial, Monsieur
le Ministre des Travaux publics fait
savoir que dès le 5 courant par télé
gramme, l'autorisation a été lancée
pour la location d'un moteur, pour
actionner les pompes de l'écluse de
Boesinghe.
Programme du Concert qui 8era
donné Dimanche 16 Septembre 4
heures du soir, dans le parc de M.
Iweins
i* PARTIE.
1En Goguettesmarche
militaire F. Daudenard
2. Ouverture TriomphaleCh Bach.
3. Quand Amour meurt,
valse. O. Crémieux
4. Samson et DalilaFan
taisie, S'Saëns
5. Confidencesgavotte E. Wesly.
PARTIE
1. Introduction et Chœur
d'Hamlet. A. Thomas.
2 La Lettre de ManonE. Giilet
3 Les Petites BrebisFantai
sie Varney
4. La Jolie Villageoisedanse
originale. J- Martin.
M. Michel Daigremont de
Warnêton, ancien élève de l'Ecole
moyenne de l'Etat de Menin, vient
d'obtenir la première place pour la
Province et la dix-huitième place pour
tout le pays,surplus de600candidats,
au concours ouvert pour l'emploi de
surnuméraire dans l'administration
des contributions directes, douanes
et accises.
Nos plus cordiales et nos plus cha
leureuses félicitations M. Daigre
mont.
L'Exposition d'Horticulture des 9,
10 et 11 Septembre dernier, faite la
Salle Delbeke, a obtenu le plus grand
euccès
Nous nous empressons de reproduire
le communiqué qu'on a bien voulu
nous adresser
Véritable succès pour notre vaillante
phalange horticole que la réussite de
son exposition,aussi nous nous empres
sons de féliciter le comité organisa
teur pour toutes les dispositions qu'il
a prises pour produire cet ensemble
riant et coquet.
Le visiteur qui a gravi péniblement
l'escalier séculaire de notre Halle s'ex
tasiait devant la transformation rapide
qui a fait de la salle Delbeke un véri
table jardin de fleurs Eu effet, des dal
les froides de notre monument local
ont surgi en quelques heures nombre
de plantes tropicales au feuillage som
bre et sévère, contrastant infiniment
avec les nuances claires et joyeuses des
corbeilles fleuries pour former un en
semble digne d'admiration.
Nous nous contenterons de signaler
parmi les nombreux lots exposés ceux
qui ont particulièrement attiré notre
attention au point de vue de la beau
té et de la variation. Tout d'abord
l'entrée nn lot de Bégonia Rex en spé
cimens d'une culture irréprochable de
M. Ameeuw, jardinier chez M. le Che
valier Hynderick d'Eessen côté
un massif de Bégonia double Bubbeux,
de M Moentjens, jardinier chez M F.
Merghelynck. lot qm a valu les félici
tions du jury Au pied do la statue
équestre, une corbeille parterre de M
Vau Winsen, composée do Salvia et
d'Anthémis, bordé d'un contour en
mosaïque d'un très grand effet. A pro
ximité les décorations florales du mê
me exposant qui lui out valu les pre
miers prix dans ce genre de concours.
Fin poursuivant notre promenade,
nous rencontrions suce ssivi ment les
lots de Bégonia Rex, Gloxinia et Col-
ci rs de M. Staelens, jardinier chez M-
de Thibault de Boesinghe Uu lot ma
gnifique de plantes ornementales de
M. J. Meels, jardinier chez M. le Che
valier Ch. Hynderick occupait l0
fond de la première salle. Cette collec
tion composée de beaux spécimens et
disposée avec goût lui gagna aisément
le premier prix. Revenant sur nos p&9
nous avons admiré la superbe collec
tion de fougères de M. Van Winsen:
un lot ab olumpnt hors prix qui figu*
ferait dignement dans une plus grande
exposition. Le jury n'a pas ménagé ses
éloges il a jugé que le prix figurant
au programme était trop peu impor*
tant et a proposé l'unanimité de de-