A. Deckièvre
Comines.
L'ANTI-PERTES
Gheluvelt.
Poperinghe.
Garde-barrière lué.
État-Civil d'Ypres.
Souvenez-vous,
jeunes gens....
L^b victimes du devoir, ceux là qui
B'étaient donné la noble tâche de créer
la mariue belge en lui préparant dans
leurs p< rson.ies un corps d'officiers
d'élite pour assurer d'excellents servi
ces maritimes vers tous les points du
globe,ces vaiilantssont jamaisendor-
mis sous les flots verts et changeants.
En souvenir îles héros...
Horrible crime.
Nouveaux détails.
kci 'messe tragique.
AVIS IMPORTANT.
Depuis le Dimanche
9 Septembre les listes
électorales provisoires
pour la ville d'Ypres sont
l'examen de nos amis
politiques *au secrétariat
de l'Association, I rue du
Séminaire.
itainjue Blevouvrement.
Achat et lente
de B onds publics
tCchanije de coupon*.
on version w Conscription
tous emprunts Belges et étrangers.
Délivrance sur tous pat/s
15, l'iir (le %leiiin. 15
Y I* lt E
■I liaison l'ondée en
1873.
AVIS IMPORTANT.
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Ch
S
11
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Nous lisons dans la Gazette de Quié-
train du 30 Septembre 1906
Chaque Belge a eucore présent
l'esprit et douloureux au cœur, le sou
venir de ces malheureux adolescente
qui périrent dans le naufrage du
Comte de Smel de-Naeyer en Avril
dernier.
Parmi eux se trouvait un enfant de
notre région, né Blanc-Misseron,
ayant habité Quiévrain plusieurs an
nées et qui était revenu plus tard en
peuaioa notre école moyenne.
Nous avons nommé ce brave et ai
niable garçon qu'était Paul Tyber-
ghien, dont la famille reste ici l'objet
de l'estime générale.
Bien des mères, bien des pères se
sentirent troublés profondément émus,
même jusqu'aux larmes, lorsque la
nouvelle sinistre se répandit le navi
re école avait sombré Paul Tyber-
ghieu avait subi un sort dramatique et
terrible
La grande mue'te qui gronde sans
cesse, l'insensible toujours agitée et
redoutable, ne dira jamais le secret
intime et complet, l'horreur des dra
mes affreux que vo> t jouer dans ses
solitudes 1rs hardis qui veulent la
dompter I
Chacun pleura pour l'adolescent,
pour la famille éprouvée si horrible
ment, et qui espérait encore. espérer
est si doux tians les grandes détresses
de l'existence
H
Maintenant, c'est bien fini.
Mais leur pensée n'est point morte,
le devoir a saisi daus son âpre lien la
volonté d'autres jeunes hommes, et les
cadres do l'avenir se préparent quand
même
C'est une raison de plus pour ne pas
oud>lk-r ies héros de la première heure,
les vic'imes qui expièrent les colères
de l'esprit des mei'3 dont de nouveaux
téméraires veulent dominer les caprices
et les courroux.
Et c'est pourquoi la ville de Quié
vrain a accepté avec reconnaissance
pour l'ériger dans la galerie de l'école
moyenne, où le souvenii de Paul Ty-
berghein est encore tout palpitant, le
monument très remarquable que la
famille a offert en mémoire de l'enfant
taot chéri et tant regretté.
Une jeune femme admirablement
Bculptée dans un bloc de marbre blanc,
symbolise la marine, la jeune marine
belge si éprouvée elle porte au front
l'étoile du destin et s'appuie sur l'an
cre du salut.
Elle regarde au loin vers l'avenir
qui reste ouvert tout grand au génie
des Belges
Certes, l'étoile pâlira elle disparaî
tra peut être et semblera perdue cer
tes, il faudra, en mainte circonstance
terrible, jeter au hasard l'ancre du sa
lut mais le triomphe est certain, et
toute l'histoire de l'homme le crie
haut pas de progrès sans victimes
Paul Tyberghein est une jeune et
héroïque victime offerte au destin de sa
patrie
Souvenez vous, jeunes gens
Restez un moment devant cette figu
re symbolique, calme dans le malheur
et confiante eu la destinée, et pensez
Vous comprendrez et retiendrez que
rien de graud et de beau ne se fait et
ne dure sans rude effort, souvent, sans
cruel sacrifice
N. B Le public est invité, et admis cha
que jour voir le monument, dès an jour
déhui complètement installé dans la galerie
de l'ecole moyenne
Parmi les victimes du naufrage du
Comle-de Smel de-Naeyerse trouvait le
cadet Paul Tyberghien,uéàBlanc-Mis-
F°ton. de parents Yprois, mais qui habi
tait, Quiévrain où il suivit les cours de
l'école moyenne.
La commune de Quiévrain vient
d accepter avec reconnaissance le mo
nument commémoratif qu'un oncle du
jeune homme, M. Lapiere, entrepre
neur de Bruxelles-Maritime, notre
sympathique concitoyen, lui a adressé.
Il sera érigé dans la galerie de l'école
moyenne Une j'-uue femme taillée
dans un bloc de marbre blanc symbo
lise la marine belge elle porte au
front une étoile.
Les jeunesgens de Quiévrain sauront
qu'un des leurs sut payer bravement
sa vie la mer aventureuse
Un crime mystérieux a été commis domi
nes. Au hameau de Ten-Brielen, habile Victor
Braem, âgé de 37 ans, avec sa femme et son
enraut, une fillette de 3 ans. La mère du fer
mier, veuve Henri Braem, âgée de 77 ans, de
meure seule dans une petite maison s tuée
juste en face de l'habitation de son fils ette
femme est la propriétaire de la ferme Vers 8
heures du soir, alors que Viclor Braem, une
lanterne la m lin, était occupé autour de sa
ferme soigner le bétail, pendant que sa fem
me vaquait aux soius du ménage, la femme,
Braem entendit tout coup retentir un coup de
feu, puis le bruit sourd d'un corps tombant
sur le sol et le fracas d'une lanterne brisée
L'épouse, effrayée, courut la porte ei
quelques pas de la maison, trouva son mari
étendu sur le dos le long du trottoir, tandis
que dans l'obscurité, sur le chemin, de l'autre
côté d'une baie qui contourne la ferme, quel
qu'un fuyait vers le centre du hameau. Malgré
son épouvante, la femme Braem, aidée par ses
voisins qui étaient accourus au bruit de la dé
tonation et des cris poussés par la femme,
prodigua les premiers soins la victime qui ne
tarda pas rendre le dernier soupir. Le mal
heureux avait été atteint par toute une charge
de plombs tirée bout portant et qui, péné
trant dans le côté gauche, lui avait fait une
affreuse blessure par où sortait un flot de sang.
La police informée ouvrit une enquête qui
ne tarda pas faire découvrir chez la mère du
fermier, dans un réduit obscur, un fusil de
chasse du calibre lfi portant les traces d'un
coup de feu récent. En présence de celte trou
vaille, la vieille femme fut interrogée par les
enquêteurs qui, vu les léponses embrouillées
qu'elle donna, fut tenue vue jusqu'à l'arrivée
du parquet, immédiatement informé. Celui-ci
a fait une descente hier après-midi et après
avoir interrogé la vieille femme, a décerné un
mandat d'arrêt contre elle. Elle a été incarcé
rée la prison d'Ypres. Cette affaire fait grand
bruit dans la région.
Lu mobile du crime semble être la haine,
une haine monstrueuse et féroce qui s'est
traduite en mainte occasion par de terribles
menaces de la vieille l'égard du fils et de la
bru qu'elle détestait. Après avoir vainement
tente de faire expulser Victor Braem de l'ex
ploitation agricole qu'elle lui avait cédée
bail, sa mère lui avait promis ces jours der
niers de le canarder, comme un vulgaire moi
neau
La vieille a-t-elle tenu parole
Quoiqu'il en soit, le parquet recherche un
complice, car il paraît que la vieille fermière
n'aurait pas pu commettre elle seule le crime
monstrueux dont on l'accuse.
L'instruction du crime affreux de Ten Brie-
len se complique étrangement. L'enquête a
permis, en effet, d'établir qurle fusil retrouvé
chez la mère Braem a été acheté VVervicq
par la veuve de la victime. Celle-ci, après avoir
obstinément nié cette acquisition, a fini par
l'avouer; mais l'aveu de celte femme ne con
tribue guère éclaircir le côté mystérieux de
ce terrible assassinat.
A la suite de la découverte, faite VVervicq,
le parquet a décerné un mandat d'amener con-
Ire Marie Descamps, veuve Victor Braem, qui
a été incarcérée Ypres, où elle a immédiate
ment comparu devant le juge d'instruction
chargé de l'affaire.
Des premières déclarations de flarie Braem,
il semble résulter que la victime, doutant de sa
fidélité, la brutalisait et que la paix ne régnait
pas précisément dans ce ménage généralement
considéré comme modèle.
Es -ce là qu'il faut chercher la clef du mys
tère la suite de l'enquête le prouvera...
peui-êlre.
Voici en quelles circonstances la justice a été
amenée arrêter la femme de la victime.
Le commissaire de police Dtraeve et le com
mandant de gendarmerie s'étaient rendus Sa
medi VVervicq. pour y visiter les magasins
d'armuriers.
Il était 6 heures du soir lorsqu'ils arrivèrent
chez Vanderslyn, armurier, rue Neuve
Vous n'avez pas vendu dernièrement un
fusil une femme de Ten-Brielen
Si, leur fut-il répondu, c'est Mm< Braem
qui l'a acheté.
Ah, vous le connaissez, celte vieille fem
me
Mais non, ce n'est pas la veuve Braem,
c'est la femme du fermier Victor Braem. Elle
n'a pas plus de 30 ans.
Comment t c'est la jeune femme
Oui, parfaitement. Elle est venue ici le
14 Septembre, 9 b. du malin et a acheté un
fusil pareil ceux dont se servent généralement
les braconniers un fusil un coup, du calibre
16, fabriqué Liège Elle a pris en même
temps dix cartouches. Le tout lui a coûté 37
fr. 50.
On comprend la surprise du magistrat et de
ses compagnons en apprenant cette nouvelle,
qui renversait toutes les suppositions Ils durent
pourtant se rendre l'évidence, devant les af
firmations catégoriques de M"* Vanderslyn, fille
de l'armurier, qui avait servi la cliente et de la
servante qui était présente ce jour au maga
sin
Ces deux personnes furent alors invitées se
rend:e sans larder Ten-Brielen pour y être
confrontées avec Marie Descamps.
Arrivées la ferme, elles furent mises en
présence de leur cliente et la reconnu eut sans
la moindre hésitation. Celle-ci interrogée, dé
clara qu'ele n'avait rien acheté.
Non, dit-elle, ce n'est pas moi, vous vous
trompez certainement.
Les témoins persistèrent dans leurs affirma
tions, rien n'y fil. La jeune femme soutint en
core qu'il y avait erreur.
Néanmoins pendant la nuit elle fut soumise
la surveillance de la gendarmerie. Dimanche
matin, 4 h. elle revint vers les gendarmes
restés dans la cuisine et leur avoua enfin qu'el
le avait en effet acheté le lusil ce que disait
la fille de l'armurier était vrai. La fermière
refusa toutefois de dire quel usage était des
tinée cette arme.
L'arrestation de la femme de Braem est un
véritable coup de théâtre, mais il n'éclaircit pas
le mystère qui entoure la tin tragique de l'in
fortuné cultivateur.
Au contraire, il semble que de nouvelles
difficultés, des énigmes ténébreuses vont surgir
devant les magistrats enquêteurs.
Dans quel but, Marie iiescamps a-t-elle
acheté le fusil L'arme était-elle destinée
Victor Braem qui braconnait peut-être, comme
c'est la mode dans le pays Dans ce cas, com
ment ce même fusil a-t-il servi pour lui donner
la mort Et quelle est la main ci iminelle qui
a accompli ce forfait
Est-ce Marie Descamps, est-oe un complice,
un... ami
Toutes les suppositions se pressent l'esprit
depuis les aveux de la jeune femme
'es pertes blanches 3 Ir. 50 le flacon, franco,
73, rue Neuve, Bruxelles.
Lundi 1' Octobre, alors que la ker
messe battait son plein, une rixe éclata
devant le cabaret A VEspérance Un
groupe de curieux fit cercle autour des
batailleurs Soudain, un des spectateurs
reçut dans la poitrine un terrible coup
de lime destiné un des batailleurs.
La victime, un nommé Vandeweghe,
qui était rentré la veille, après avoir
accompli son service militaire, s'affaissa
et mourut presque aussitôt.
L'auteur a été arrêté et le Parquet
s'est rendu sur les lieux.
Pour la fourniture de PAVE-
AI 15 \T8 U 15 II A AI I (4 U 15 S,
soit dans nue habitation particulière
en construction, soit pour places re
paver, demandez l'adresse au bureau
du journal Le Progrès d1 Ypres.
Le lr Octobre, vers 8 heures du soir,
le garde-barrière Charles Genst, de
service au passage h niveau situé sur la
chaussée de Vlamertitighe, était assis
dans sa cabine, quand il entendit ap
procher le train d'Haesebrouck Le
garde se précipita pour fermer les bar
rières, mais, en traversant les voies, il
fut tamponné par la machine et t
sur le coup.
Le malheureux était âgé de 48 ans
et laisse une veuve avec cinq enfants.
de lettres de crédit,trattes et chèques.
Avances de fonds Dépôt de fonds.
Comptes-courants de Dépôts de fonds
avec carnet de chèques.
Q>
c:
is
Vérification des tirages de titres
remboursables.
Les listes qui me sont présentées
doivent être dressées par ordre numé
rique.
Le bureau est ouvert de 9 12 h''eamatin.
Déclarations du 28 Sept, au 5 Octobre 1906.
Naissances
Larns, Simonne, rue Wenninck. Mar-
conneau, Ernest, Marché au Bétail De-
noyelle, Roger, rue du Lombard. Sinae-
ve, Germaine, Hoornwerk Alleman,
Gabrielle, rue Longue du Marais. Leconte,
Germaine, rue des Trèfles. CofFyn, Mail-,
rice, rue Basse. Verwaerde, Henri, rue
des Boudeurs. Lahousse. Rachel, rue S'
Christophe. Lemahieu, Camille, rue
Longue de Thourout. Depauw, Marie,
rue Carton. Denutte, Marguerite, rue-
drs Plats Slos^e, Maurice, rue des
Boudeurs. Vancoppenoile, Maurice,
chaussée de Dickebusch.
Mariages
Leen, Jean, instituteur l'Ecole de Bien
faisance de l'Etat, et Van El^ande. Alphon-
sino, professeur de musique, tous deux
Ypres. Van Elverdirghe, Emile, menui
sier. et Wouls, Estelle, sans profession,
tous deux Ypres Slosse, Georges,
terrassier, et Dehollander, Sabine, ouvrière,
tous deux ypres. - Flepts, Henri, bou
cher, et David. Anne, sans profession, tous
deux a Ypres. Goemaere, Médard, bou
langer, et Dubois, Emma, couturière, tous
deux Ypres. Vermeulen, René, ouvrier
agricole, et Degryse, Marie, dentellière,
tous deux Ypres.
Décès
Salomé, Marie, 3 semaines, chaussée de
Zonnebeke. Decneuvel, Marie, 72 ans,
sans profession, veuve de Lemarre, Philip
pe, rue de Lille. Depuydt, Gustave, 28
ans, forgeron, époux de Declercq, Lucie,
rue des Veuves. Messiaen, Adèle, 65
ans, sans profession, veuve de Depuydt,
Benoit, chau sée de Dickebusch. Lau-
reys, Gaston, Il 1/2 ans, rue Edouard
Fiers. Vandewynekel, Jules, 8 mois,
chaussée de Zonnebeke. Depuydt, Ju
lienne, 55 ans, dentellière, veuve de
Bohague, Gustave, rue des Chiens.
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On se charge au bureau du journal de
l'impression des cartes de visite et de
tous genres de travaux d'jmpressiou tant
en lithographie qu'en typographie.