Concert-Promenade. 4. Dechièvre BEAUTÉ Wervicq. Savon au lait de lis L'ANTI-PERTES État-Civil d'Ypres. Chemin de fer vicinal de Gheluwe Yp res. SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS Glieluvclt. Btuuque et Btecouvreuteul. .4 citai et Vente tic lotitls publics Échange tle cou pou s. 1 ou version et Souscription s M- Colaert. Je le veux bien, Mes sieurs, mais j'avais confiance, et puis voyez dans quelle situation délicate je me trouve D'une part tous mes amis du clan gazier et d'autre part l'intérêt public Mais si jusqu'à ce jour nous avons fermé les yeux, hélas trois fois hélas d'autres ont veillé Ils nous ont fait l'affront, les tyrans.de surveiller la sainte Usine, d'analyser le gaz et oh malheur, ils ont découvert une frau de formidable, qu'avec délices ils ont dé voilée au grand jour Nous sommes pincés, Messieurs, nous de vons nous incliner. Nous aurions mauvaise grâce nier l'évi dence. Disons encore en toute franchise, que ce ne sont pas les Yprois seuls qui se plai gnent du grand gazier que nous avons ap pelé en nos murs. A Warnêton et Pope- ringhe les plaintes sont générales. Nous risquons fort que la formidable machine électorale, que nous avons cru édifier dans tout l'arrondissement, ne se retourne contre nous Aussi, mes chers amis, je vous réunis aujourd'hui pour m'aider de vos lumières et m'inspirer l'attitude prendre vis-à-vis de M. De Brouwer, qui est en faute et vis- à-vis de l'opinion publique, qui est notre grand juge. M. D'Huvettere. Mais c'est fort sim ple, exigez de M. Debrouwer qu'il épure son gaz. M. Colaert. Vous entendez, M. Van- derghote, M. D'Huvettere n'y met pas de formes. M. Vanderghote. Parfaitement, Mon sieur le Bourgmestre, mais je ne connais rien cela M. Colaert. Cela m'est égal, mais je prétends que l'on épure le gaz, sinon on ver ra nouveau le Progrès jeter des cris de paon M. Vanderghote. Voyons l'ami Fol, vous qui blanchissez la cire, ne sauriez-vous trouver les moyens de blanchir, bon compte mon nègre de gaz M. Fol. Oh c'est fort simple l'acide sulfhydrique provient des anhydrides sul fureux des carbones obtenus par la distilla tion des houilles et de l'hydrogène de l'air qui arrive en contact M. D'Huvettere. Ouf, ma tête Mais nous ne sommes pas ici pour entendre des théories abracadabrantes sur la chimie in dustrielle. C'est au directeur du gaz épurer la marchandise qu'il débite et voilà tout M. Vanderghote. Mais Monsieur Mi chel n'a pas le temps de s'occuper de cela, il est professeur Gembloux il est même si peu A Ypres, qu'il e'oet vu obligé de se faire exempter de la Garde-civique M. Baus Ne parlez pas ici de Garde civique, eela me rappelle de trop cuisants souvenirs M. Fraeys. A moi aussi, c'est une in solence M. Colaert. Pas de colloques, Mes sieurs La situation est grave, je suis de l'avis de M. D'Huvettere, que coûte que coûte, le concessionnaire doit épurer son gaz M. Baus Mais ça coûte fort cher M. Boone. 2 3 centimes le mètre cu be M. Baus. C'est ennuyeux, si nous sommes surveillés de la sorte, nous finirons par perdre de l'argent M. Colaert. Je comprends votre émo tion, Messieurs, mais nous ne sommes pas uniquement ici pour discuter nos intérêts personnels^, nous avons sortir de l'impasse épouvantable dans laquelle noss sommes acculés par les révélations de nos adversai res. M. D'Hurettere. Plus d'hésitation possible, nous devons avec le Progrès et le public honnête prendre position contre M. Debrouwer et lui appliquer les amendes dues pour chaque infraction aux clauses de son contrat (Mouvement et protestations.) M. Fraeys. Prenez garde Ne froissez pas ma famille M. Baus. La famille de notre cher Doyen M. Vandenboogaerde. C'«st vrai, nous risquerions d'avoir comme en France, la Séparation du pouvoir temporel et du pou voir spirituel M. D'Huvettere. La séparation de l'Eglise et de l'Hôtel de Ville .V/. Colaert. C'est très grave, je le sais, appliquer des amendes M. Debrouwer, dès la première année de son exploitation, alors que pendant 60 ans M. Valcke ne s'en est pas vu appliquer une seule Quel camouflet pour nous tous, quel tri omphe pour M. Valcke MVanderghote. De grâce ne faites pas cela, mes amis, mon patron serait capa ble de ne plus se montrer du tout Ypres. D'ailleurs je vous promets, d'aller deman der humblement, chapeau bas, pardon tous mes abonnés. Comme je suis la fois le fondé de pouvoir de M. Debrouwer et Conseiller communal, je demanderai l'abso lution pour les deux coupables: mon Maître Rui a fraudé et la Ville qui a fermé les yeux. (Bravos.) Bouquet. Rendons hommage aux bonnes intentions de M. Vanderghote et sachons notre tour pardonner les offenses. Je vous en conjure ne frappons pas M. Debrouwer. car songeons que l'annee pro chaine je dois être réélu et que nous aurons besoin de toute l'influence de cette riche famille et spécialement l'influence de notre cher doyen.- Non ne blessons pas ce grand électeur. Car vous imaginez-vous qu'à la tête de son clergé, il nous boude Qu'à la tête de son clergé il se refuse de se jeter dans la mêlée électorale vu qu'il n'y a que des intérêts matériels en jeu Qu'il se re fuse de dire en chaire que voter contre M. Bouquet, c'est mériter les flammes éter nelles Oh alors, je serais fichu, fichu tout ja mais Applaudissements M. D'Huvettere. Remi Bouquet black boulé, quelle calamité publique M. Boone. Je vous propose. Messieurs, de trancher la question par un vote secret, de cette façon la situation respective de cha cun sera sauvegardée. M. Colaert. D'accord comme cela je ne porte pas seul la lourde responsabilité de sévir ou d'absoudre. Ceux qui sont parti sans d'appliquer les amendes voteront oui, les autres non. (On procède au vote et une écrasante majorité, M. Debrouwer est absous.) M. Colaert. Je vous remercie, Mes sieurs, au nom de M. Debrouwer, de ce vote de confiance. Le rapport et les conclusions de notre importante séance seront soumis au Conseil communal, dans la séance du 17 No vembre. Ce sera avec enthousiasme, Mes sieurs, j'en ai la conviction, qu'il les sanc tionnera. Maintenant, Messieurs, votre tâche est terminée une fois de plus, vous avez mérité de la ville d'Ypres Je déclare la séance levée. Le public, toujours impatient et curieux, se demande, depuis quelques jours, quelles pourraient bien être les véritables raisons, qui ont déterminé la ville faire cesser l'a chèvement de la ligne vicinale de Gheluwe Ypres. Cette question prête plusieurs versions. Les personnes se disant bien informées, pré tendent que la société a eu le grand tort de ne pas prévenir M. le Maïeur du moment où les travaux allaient être entamés. Tout le monde sait que le premier magis trat de la ville est très chatouilleux sous ce rapport il veut être connu, il sait ce qui lui revient et connaît le protocole, dont il veut l'exécution la lettre. En apprenant qu'on avait, sans avis, ou vert les tranchées pour la voie du tram au boulevard extérieur et que quelques bran ches de noyers avaient été coupées, celles qui devaient gêner la circulation de la -ma chine, M. Colaert s'est mis dans une colère bleue furieux d'avoir été méconnue, il dé pêcha immédiatement le sous-commissaire avec l'ordre d'arrêter les travaux. Maintenant, d'autres personnes soutien nent que M. l'échevin des travaux publics, n'ayant en vue que les intérêts de la ville, aurait exigé, de la part de la société chargée de l'achèvement de la ligne, la remise la ville des briquaillons provenant-de la tran chée faite au boulevard extérieur. Des observations ayant été échangées en tre les deux parties intéressées, M. l'éche vin, ayant toujours vu plier tout le monde devant sa volonté impérieuse, s'est formalisé et s'est entendu avec ses collègues du Collè ge pour faire cesser les travaux. Serait-ce vrai Il y a lieu d'en douter. Pour toutes les personnes un peu au cou rant des travaux et qui ont l'œil ouvert, une toute autre raison existe motivant la cessa tion des travaux l'imprévoyance habituel le de notre administration et aucune autre. En effet, notre édilité savait depuis long temps que la ligne de Gheluwe Ypres al lait être prolongée jusqu'à la Gare par le boulevard extérieur (il y a deux ans que cette décision a été prise par le Conseil com munal) elle a laissé passer la belle saison, comme toujours, sans terminer la canalisa tion du fossé de la Plaine d'Amour, appelé disparaître. Quand elle a vu que les travaux de pro longement avançaient pas de géant et qu'ils allaient atteindre la fabrique de M. Seys, elle a gagné la frousse et elle a fait ar rêter immédiatement les travaux plutôt que de devoir compléter la canalisation quand le fossé eut été comblé pour la voie du tram. La canalisation devant se faire, elle eut été obligée, naturellement, de creuser une tranchée profonde dans un terrain peine remblayé, travail dangereux et onéreux le quel aurait fait pousser des cris d'indigna tion et donné une nouvelle saignée la cais se communale déjà si éprouvée. Voilà de quelle façon notre administration gère les intérêts de la ville. N'est-ce pas que c'est ingénieux et intel ligent DE LA VILLE D'ÏPRES- Dimanche 18 cl 7 heures précises du soir, ''oncert suivi de Redoute, avec le concours de M** J De Wilde (chanteuse légère) M J. De Wilde (baryton) artistes lyriques d'Anvers et de M"* E Deoilles pianiste PROQRAM ME 1" Partie. 1. The Soldiers of the queen, march. mil. I. Ord. Hume. 2 Concert de Tziganes. X. 3. Silhouettes hongroises, X. d'après des motifs hongrois, transcrits par M 11. Moerman. 4 La jolie villageoise danse originale, J. Martin. 2e Partie 1. a) Jocelvn, berceuse. Godard. b) L'Eclat de rue de Manon Masseuet. par Mme J. De Wilde. 2. Le barbier dè Séville air du Figaro, par M J. De Wilde, Rossini. 3e Partie Les Noces de Jeannette. Opéra comique en 1 acte de V. Massé. Personnages. Jean M. J. De Wilde. Thomas M. D. V. Jeannette Me J. De Wilde. Petit Pierre M. C. R. 4' Partie. REDOUTE. A 1 H. Dimanche 25 c1, l'occasion de la Ste Cécile, 11 heures, aubade, chez M. H Moerman, Directeur de l'harmo nie. De midi 1 heure au local, (ENTRÉE LIBRE). Dimanche 9 Décembre l'occasion de la S'® Barbe, 1 1/2 heures de rele vée banquet annuel au local. Le prix du couvert est de 5 fr. vin compris. Les membres de la Société qui dési rent participer ce banquet sont priés de se faire inscrire chez M. Em. De- groote, limonadier Terrible accident d'automobile. On a trouvé Lundi matin,sur la chaussée d'Ypres Menin, entre le château de M. Godtscha'ck et l'auberge Het Kantientje sur le territoire de la commune de Ghelu- velt, le cadavre horriblement mutilé d'un nommé Louis Lowagie, âgé de 30 ans, veuf avec deux enfants, domicilié en cette dernie- re localité. Une auto passant sur la route avait écrasé le malheureux, qui était porteur d'une som me de 250 francs, produit de son travail aux récoltes en France, d'où il était revenu. Dans l'après midi il av-ut visité de nom breux débits de boissons des environs. On recherche l'automobile. La soirée récréative organisée le Diman che 11 Novembre au Cercle Musical, par la société de gymnastique a La Libre Wer vicquoiseavec le bienveillant concours de la société de gymnastique Wacht aan Leieet la symphonie du cercle des Anciens Élèves de l'Ecole Moyenne de l'Etat Menin, a obtenu le plus franc succès. Le programme, quoique très chargé, n'a cessé d'intéresser vivement le nombreux public, qui n'a pas ménagé ses applaudisse ments aux interprètes. Un bon point- aux puppilles de Wacht aan Leie pour l'exécution parfaite dn ballet des Négrillons. Nous regrettons de ne point connaître le r.om du grimeur, qui s'est acquitté conscien cieusement de sa tâche. Une mention toute spéciale revient la symphonie du cercle des Anciens Élèves de l'Ecole Moyenne de l'Etat Menin, une phalange d'une trentaine d'exécutants, qui, sous l'habile direction de Mr T. Vanden- berghe, a exécuté très soigneuseraemt plu sieurs morceaux de son brillant répertoire. Aussi le désir unanime de tous les ama teurs de bonne musique est-il de-revoir aus sitôt que possible cet excellent orchestre Que dire de La Libre Wervicquoise sinon, qu'elle ne dort pas sur ses lauriers, qu'elle est toujours en progrès, qu'elle est en plein développement La production irréprochable au ballet Portugaisles superbes posçs plastiques et les autres k08 du programme l'ont suffisam ment prouvé. Honneur la Commission organisatrice et tout spécialement MM. Paul Castelain président d'honneur et Georges Dumou in, moniteur chef, les deux chevilles-ouvrières de la Libre Wervicquoise ainsi qu'aux gymnastes de cette société. Honneur aux gymnastes de Wacht aan Leie leur habile moniteur-chef M. Ver- bekeet leur dévoué président M. Wateyne. Honneur aux musiciens de l'excellente symphonie Meninoise et leur vaillant di recteur M. E. Vandenberghe. Enfin, merci au nombreux public et tous ceux qui ont contribué, de quelque manière qui ce soit, au succès de cette belle fête. tons emprunts Belges et étrangers. MPcfivrttttcc sur tous pat/s de lettres de crédit, traites et chèques. Avances de fonds. Dépôt de fonds. Comptes-courants de Dépots de fonds avec carnet de chèques. c\ 15, rue tic llciiin, 15 Y I» II i: c: liaison fondée en S 1873. -S- O 23 Kù AVIS IMPORTANT. Vérification des tirages de titres remboursables. Les listes qui mo sont présentées doivent être dressées par ordre numé rique. Le bureau est ouvert de 9 12 hresmatin. et disparition complète de toutes les affections de la peau telles que points-noirs rougeurs, dartres, taches de rousseur, etc., ne peuvent être obtenus que par l'emploi quotidien du renommé Marque de fabrique DADA de BERG- AIAiNN Cic, Radebeul-Dresde, 0-75 la pièce chez: J. FLAMAND, coiffeur, rue du Temple, 1, Ypres. les pertes blanches 3 fr. 30 le (lacon, franco* 73, rue Neuve, Bruxelles. Déclarations du 9 au 16 Novembre 1906. Naissances Degroote, Léon, chaussée de Kemmel. Kerrinckx. Marie, rue Basse. Garcy, Adhé- mar, rue de Terre. Masselus, F.i'vire, rue Jules Gapron. Mariage Laplace, Jérôme, journalier, et'Garrein, Ma rie, journalière, tous deux Ypres. Décès Lemalueu, f.amille, 1 mois, rue Longue de Thourout.Dumon, Jean. 68 ans, maçon, veuf de Callewaert, Julienne, époux de Haeren- boudt, Euphrasie, rue Longue de Thourout. Boutens, vlarie,23ans, sans profession, épouse de Harens, Emile, chaussée de Poperinghe. Bartier, Marie, 32 ans, dentellière, veuve de- De Grou, Auguste, et Vanden Broeke, Léon, rue Basse. 000000000 w sr, o o o jfl o OO "X> t— O O -o 2(7 -ri -r- O O co OOïOOOOO&l oor^oooo^t «ri O C L" CM OOOOOO OOOOOO g - o66 <- Oi e/5 OJ O r- O) C" a> ÏO.ÏÏË3 OJ O -3é» O CJ a. r, U. a. se

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 3