Journal de l'Alliance libérale d Ypres et de l'Arrondissement. Conseil communal Dimanche, 10 Décembre 1906. 60e année. N° S0, l'union fait la force. le ftitnanche. Interpellation de M. D Huvettere. 1Dépôt du rapport sur l'adminis tration et la situation des affaires de la ville en 1905. 2. Dépôt du budget communal pour 1907. 3 Propriétés communales location d'un ilôt du Majoorgracht. 4. Propriétés communales location d'une hab'lalion rue S{ Jean. 5. Propriétés communales location d une habitation cloître S' Martin. 7. Propriétés communales vente d'arbres. 8. Propriétés communales rede vances payer pour l occupation des terrains de l ancienne usine gaz. Vires acquirit eundo. PRIX DE L'ABONNEMENT: fOUR la ville Par an 4 francs. P' la province Par an 4 fr. 50 Pour les annonces on traite forfait. D'YPRES Séance publique tlu Samedi H Décembre 1DOO. La séance publique est ouverte 5 h. 15 m. Sont présents MM. Colaert, Bourg mestre-Président Struye et Vanden- boogaerde, Echevins Fraeys, Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Vanden- Eeereboom, Bouquet, Sobry, Iweins, emabieu, Conseillers M. Gorrissen, Secrétaire. Absent M. Begerem. Le procès-verbal de la séance du 10 Novembre dernier n'ayant donné lieu aucune observation est approuvé. A la date du 6 Décembre dernier, M.le Conseiller D'Huvettere a adressé une lettre au Collège échevinal mani festant le désir de l'interpeller au sujet de l'exécution du contrat du gaz. M. le Président donne la parole l'honorable membre. M. D'Huvettere. - Je voudrais poser quelques questions au Collège au sujet de l'exécution du contrat du gaz. Je dégagerai la question du gaz de toute question de personnes. Il y a, depuis le lr Novembre der nier, une année que nous sommes régis par le nouveau contrat du gaz. Je sais que les débuts sont difficiles et qu'ils sont exposés toutes sortes de déboires, mais il est de notoriété pu blique que l'éclairage laisse désirer. En maintes circonstances, il a fait complètement défaut. Dernièrement encore, lors du sermon du R. P. Olli- vier, l'église S1 Martin, l'éclairage était pitoyable. A côté de cela, les in dustriels qui se servent du gaz comme force motrice se plaignent amèrement. Ceux qui usent du kluitegas employent tous les moyens pour arriver leurs fins et ce au détriment des autres con sommateurs. Cela est fort désagréable. 11 y a une autre question but laquelle je voudrais attirer l'attention du Col lège c'est celle du repavage qui laisse absolument désirer. Dans la rue Longue de Thourout, partir de la maison Decaestecker jusqu'au cabaret le Kal/vaart, le niveau s'élève de 15 a 30 centimètres au-dessus de l'axe de la chaussée. Après de fortes pluies, en hiver, il pourrait y avoir une rivière de glace au détriment des piétons et des voitui'iers. Dans la rue des Chiens, le repavage est également défectueux Il faut absolument obvier cela Je ne m'efforcerai pas, dit l'honora ble Conseiller, examiner la qualité chimique du gaz. mais si le mauque d'éclairage provient du peu de pres sion, comme l'usine d'Ypres dessert encore d'autres localités, et que la ca nalisation s'étendra, sous peu, jusqu'à la Potise, il est de toute nécessité de prendre des mesures pour que notre ville ait un bon éclairage. 11 est du de voir de la ville de rappeler le conces sionnaire l'exécution d'un contrat qu'il a librement accepté En terminant, M. D'Huvettere vou drait savoir si on a remédié cette si tuation et quelles mesures le Collège compte prendre Mle Bourgmestre. Je répondrai immédiatement M. D'Huvettere. La question du gaz nous préoccupe vivement. Moi, qui ai l'éclairage pu blic dans mes attributions, j'en suis un des principaux facteurs. il y a eu se plaindre, je n'en dis conviens pas. On s abonne au bureau du journal, rue de Dixmude, 53, Ypres. Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité JACQUES THIRESARD, 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 5230. Dès le l"r Octobre, nous avions réuni tous les griefs les uns étaient fondés, les antres pas. Nous avons signalé les plaintes pour obtenir la satisfaction que nous dési rions avoir. C'est regret que nous avons dû ap peler l'attention de la Société sur la plupart de ces observations M. De Brouwer a été averti il lui a été dit que jusqu'à présent on avait usé d'une grande indulgence mais qu'à partir du 3 Novembre, nous allions ap pliquer les clauses du contrat dans toute leur rigueur. Nous lui avons si gnalé également le mauvais état du repavage. Il a été constaté que le 3 Novem bre, le gaz répandait une odeur innom mable qu'il y a huit jours, certains becs n'étaient pas allumés; (MM. Struye, D'Huvettere et moi en ont fait la constatation) que la pression était défectueuse que le gaz coûtait ac tuellement plus cher qu'aux époques correspondantes. Tous ces faits ont été portés la con naissance de M. De Brouwer. Il nous a été répondu qu'on ne par venait pas trouver une équipe con venable qu'on tâcherait de remédier la qualité et qu'on rechercherait la cause de l'odeur désagréable actuelle. En outre, que les manchons (becs Auer), cette catégorie exigée, n'était pas celle on usage chez eux. Voilà, Messieurs, la réponse que nous avons reçue. Après l'article paru dans un journal local sur la qualité du gaz et l'analyse publiée par le Progrèsj'ai demandé M. Teirlinck de vouloir faire une ana lyse il a accepté dès que j'ai exposé la chose. M. Teirlinck a analysé le gaz pour le compte de la ville, les 6, 7 et 8 Novembre, différentes heures de la journée, et ses conclusions ont été que le gaz est meilleur que lors de la pre mière analyse faite par ce praticien. Le point de savoir s'il contenait de l'acide sulfhydrique a donné des ré sultats négatifs. 11 y a eu cependant, peut-être, pendant 2 ou 3 jours, un peu d'acide sulfhydrique. Il y a donc loin d'un danger public comme l'affir mait certain organe de la presse locale. (1) M. D'HuvettereC'est que la con densation ne se fait pas encore dans de bonnes conditions. M. Colaert. Naturellement. Le rapport d'expertise la Société est, sous certains rapports, péremptoire. On s'eBt plaint également que les particuliers, par BUite du manque de pression, consomment plus de gaz qu'antérieurement. Différentes expé riences faites par la ville et par des particuliers ont prouvé que cela n'est pas. Nous avons fait placer un mano mètre dans le corridor du bureau de police pour examiner quelle est la pression. Ce manomètre indique cha que jour la pression d'eau et cette pression est normale. Voilà plusieurs questions résolues ou ayant reçu une suffisante explica tion. Si des plaintes se sont produites par Buite de l'insuffisance d'éclaiiage, c'est peut-être, cause de la défectuosité de la canalisation ou d'autres causes dont (I) Dans les colonnes du Journal, son patron reste muet comme une carpe sur toutes ces questions, mais il proAte des réunions du Con seil communal pour eu faire uue tribune pu blique et pour tomber les organes qui ne pen sent pas comme notre Maïeur. C'est un joli procédé que nous lui laissons pour compte. d. 1. R.) on ne peut pas rendra la société res ponsable. Nou» avons lu une narration très charmante d'un cas qui s'est présenté l'Hôtel de Ville. Franchement, dit M le Bourgmestre, cela m'a beaucoup amusé. (1) Le coupable est ici pré sent, c'est De Meyer. Actuellement, l'éclairage est très beau. M. D'Huvettere. On dit aussi que la pression pour la foi ce motrice fait défaut. M. Colaert. - Cela n'est pas prouvé. L'aurore boréale qui s'est produite, chez moi, l'année dernière, doit m'être attribuée, c'est moi qui étais en défaut. (2) J'ai eu énormément de plaisir en lisant la narration faite ce sujet par certain journal local. Comme vous l'entendez, cela ne dé pend pas de la société, cela dépend des particuliers. Nous avons demandé une nouvelle analyse M Teirlinck, le 24 Novem bre le résultat a prouvé que le gaz est peu près normal. Il renferme de l'oxygène en quantité trop faible peut être pour arriver au procédé en usage en Angleterre mais Ypres cela serait trop coûteux Voilà pour la qualité. Dans peu de temps, je demanderai une nouvelle analyse. Je suis persuadé que nous avons actuellement un gaz tel que nous n'avons jamais eu comme bonne qualité. Quant au repavage, M. le Bourg mestre est de l'avis de M. D'Huvettere. Il est dans un très-mauvais état. La ville se chargera de ce travail et M. De Brouwer ne demande pas mieux. La canalisation sera complète d'ici quelque temps. Nous ferons cette ré fection quiseratrès longuedès l'instant où nous aurons des paveurs. Voilà la situation le travail se fera aux dépens de M. De Brouwer. Mle Président pense quo M. D'Hu vettere sera satisfait. M. D'Huvettere. Vous avez répon du toutes les questions, mais je n'ai pas eu satisfaction sur tous les points. Si l'analyse du 24 Novembre est plus concluante que les autres il y a encore des points qui laissent désirer. Si vous ne trouvez pas de paveurs, je ne puis pas exiger que le Collège échevinal fasse le travail. M. le Président. Actuellement, l'éclairage public est très beau (3). Je Buis convaincu que d'ici peu de temps nou« aurons satisfaction complète et, au besoin, nous appliquerons toutes les clauses, toutes les conditions du con trat qui est extrêmement étendu. Notre compte-rendu du banquet de la S16 Cécile a mis M. Colaert dans ses petits sou liers, pardon, dans une douce gaieté Notre Maïeur en a ri comme une petite folle Il l'a proclamé haut et ferme la dernière séance du Conseil communal. Quel honneur quel honneur pour le Pro grès. Depuis que le sympathique et populaire bourgmestre a cédé ia concession du gaz un étranger il a ri si souvent jaune, qu'il peut bien, pour uoe fois, se payer cette agréable compensation. (N. d. 1. P.J (2J Quel est l'Yprois qui avalera cette couleu vre Poperinghoise. (N. d. 1. R.) (3J Quand M Colaert revient, le soir, de Bruxelles, il tombe en extase devant notre éclairage. L'éclairage public de la ville d'Ypres est un des plus beaux du pays Colaert dixit En a-t-il du toupet, M. le Maïeur IN d. 1. R.J ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. M. le Bourgmestre a coopéré ce contrat, il y veillera l'avenir comme par le passé. MSobry prie le Collège de veiller ce qu'au Quai, le gouvernement fasse le prolongement du mur ouest jusqu'au canal de Comines. M. le Président prie M. Sobry d'aver tir, l'avenir, le Collège échevinal de son interpellation. MColaert répond qu'une pareille demande a été adressée au gouverne ment. M. Sobry se plaint que plusieurs es taminets ouverts depuis le 9 Juin 1904, n'aient pas la superficie réglementaire de 25 mètres carrés. M. Colaert répond qu'il est impossible d'agir putsqu'aucune réclamation, en casons, n'est parvenue au Collège. M. le Président dépose ce rapport sur le bureau. Il sera imprimé et distribué. Le budget communal pour 1907 est déposé sur le bureau. MM. les conseillers recevront la fin de la séance, chacun un exemplaire. Ils se réuniront en sections, Samedi pro chain, 4 heures. M. Creton a cédé sa location M. Breydel dans les mêmes conditions Pour neuf années consécutives, moyen nant un bail annuel de 125 francs. Approuvé. Cette maison est louée aux mêmes conditions que précédemment 500 fr. par an. Approuvé. Madame Van Iseghem accepte le re nouvellement de son bail aux mêmes conditions qu'antérieurement. Approuvé. 6. Propriétés communales usage d'un terrain de la ville pour la ligne vicinale Ypres-Gheluwe. Sur la proposition du Collège, le Con seil approuve la cession de 12 ares, 15 centiares, 45 milliares de terrain situé la Porte de Menin et au Kalfvaart de vant servir pour le prolongement de la ligne victnaled'Ypres Gheluwe. Cette cession est faite moyennant la somme de 3,100 francs il approuve aussi l'in demnité de3,400fr. pour dépréciations. Le conseil approuve également la con vention conclue du temps de M. l'ingé nieur Watelet, fixant 10 francs par an, l'indemnité payer pendant toute la durée de l'exploitation. Cet objet est remis une prochaine séance Une convention conclue entre M. Valcke et M. De Brouwer autorise co dernier faire usage du terrain où se trouvent l'ancien gazomètre et les bâ timents. Ce terrain a une superficie de 30 ares et la ville touche une indemni té annuelle de 150 fraucs. Nous voua proposons de fixer la somme payer

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Le Progrès (1841-1914) | 1906 | | pagina 1