L'affaire Allaeys,
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
Soirée Tabagie.
Chronique judiciaire.
Prochainement, la tournée Fbéd.
AgHARD viendra représenter bur no
tre1 ecèiit un des p!u> giands succès des
théâtres du Gymnase et de 1 Odéon
Second Al uiage, comédie eu trois
actes de MM André Sylvaue et Mau
rice b royez Cette pièce, une des plus
jolies comédies représentées depuis
longtemps sur nos théâtres de genre, est
bâtie sur une intrigue dee puis nou
velles, les scènes s'enchaînent naturel
lement pour arriver un dénouement
original et imprévu. Les mots spin-
tuels, dont cette comédie est émaïUée,
n'ont jamais rien de choquant, le bon
goût est toujours respecté et tontes les
familles peuvent assister sa représen
tation sans aucune appréhension.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Harmonium.
receveur du Bureau de Bienfai
sance de Woesten et ancien
receveur communal intéri
maire, devant ie Tribunal cor
rectionnel d'Ypres.
Ae son libérateur sans le lui avouer et qu'elle
De veut plus quitter, souffre des coquetteries
je l'hiline qui a deviné son amour pour
W'illis'111' dont elle-même est devenue amou
reuse. Mignon est au désespoir et veut en
finir avec une vie qui lui pèse, lorsque le
vieux Lotbario arrive temps pour Tempê
ter de mettre son dessein a exécution Ce
vieillard qui est privé de la raison depuis la
disparition d'une fille aimee, cherche par
ti ut son enfant, endormant sa souffrance
aux accords de son luth. Il a pour Mignon,
dont il devine la détresse, une paternelle
pitié et un aveugle dévouement. Pour ven
ger sa petite amie des moqueries de Philine,
il n'hésite pas mettre le feu la salle où se
donne la représentation. Tout le inonde s'en
fuit mais quand Wilhelm apprend que
Mignon a pénétré dans la saile embrasée,
pour y chercher, sur son ordre, un bouquet
que Philine y a oublié, il s'é'ance au milieu
des flammes pour la sauver, et la rapporte
évanonie dans ses bras.
Le troisième acte se passe en Italie, où
^ilhelm a emmené Mignon, do M il a enfin
compris la tendre affection Lotbario les a
suivis, et tous trois se trouvent incidem
ment dans un château abandonné depuis 15
ans. Dans un éclair de lucidité Lolhario se
reconnaît. Ce château, c'est le sien, qu'il a
abandonne jadis, pour errer en vagabond,
travers le monde, la recherche de son
enfant ravie. Mignon qui fait appel ses
souvenirs les plus lointains, reconnaît la
chambre où sa mère la berçait autrefois dans
ses bras. Ainsi donc, Lothario est un grand
seigneur, et Mignon n'est autre que sa fille.
c'est après celte découverte que Mignon
croit enfin pouvoir laisser éclater sa tendresse
pour Wilhelm, qui lui même a appris la
thérir. Il va sans dire que tout finit par
leur union.
Ce n'est jas sans quelque crainte que
nous avions apptis que la trompe de Tour
nai allait se risquer jouer ici un opéra-co
mique d'une telle envergure et d'aucuns
trouvaient M Maitini par trop audacieux
d'oser affronter les multiples difficultés de
représenter, sur une scène dépourvue, nous
ne dirons pas du luxe nécessaire, mais du
confort indispensable, une pièce grand
spectacle.
Malgré nos appréhensions, hâtons-nous
de dire que nous n'avons pas assisté un
fiasco prévu, mais un véritab'e triomphe
qui consacre, une fois do plus, la valeur in
contestable des artistes Tournaisiens.
M. Mondey fait un Wilhelm Meister pré
sentable, malgré des défaillances de mémoi
re et des hésitations de voix Nous lui vou
drions plus de sentiment, un je» plus per
sonnel, une mimique plus naturelle. Il a fort
bien enlevé la tendre romance adieu
Mignon, courage et celle non moins jolie
elle ne croyait pas et il a bien soutenu
sa partie dans le délicieux trio de reconnais
sance, avec Lothario et Mignon, au tro;sièrne
acte. Mignon a été admirablemènt person
nifiée par Mrae de S1 André, qui a chanté
ravir l'exquise romance connais-tu le
pays ainsi que la Styrienne au second
acte. Très naturelle dans l'air désespéré
demain je serai loin et tou hante dans
l'air désespéré «as lu souffert, as-tu pleuré»
duo pathétique qui a mouillé l'œil de plus
d'un spectateur. Très naturelle aussi dans
sa prière si touchante vierge Marie
Excellente actrice, talentuelle cantatrice,
elle s'est maintenue durant toute la pièce
la hauteur de sa tâche.
Philine, sous' les traits de Mme Gaconetti,
nous est apparue, comme le type le plus
parfait de la comédienne. Légère, coquet
te, insouciante du lendemain, amoureuse
d'amourettes, oublieuse des conquêtes, mais
femme quand même, puisque jalouse, a
chanté la perfection l'air fameux et com
bien difficile je suis reine
M Druine, qui possède une voix superbe,
s'est adjugé une bonne part du succès de la
Soirée. D'un grand caractère dans son déli
cieux duo avec Mignon légères hirondel
les Très applaudi, et applaudissements
bien mérités.
M Derony, le futur favori du public
Yprois, s'il ne l'est déjà, faii un Laërte im
peccable et sympathique. Parfait partout,
surtout dans son madrigal au boudoir de Phi
line, il a jeté en maëstro la note gaie dai s
cette œuvre dramatique.
Les rôles secondaires ont tous été fort bien
tenus
Nous faut-il parler du chœ ir Qu'on nous
permette de n'en rien dire. D'ailleurs, ces
pauvres choristes ont accompli leur devoir
avec une précipitation telle qu'ils nous ont
semblé avoir cœur de passer inaperçus.
Soyons indulgents, et donnons-leur au moins
l'illusion de n'avoir pas été vus, ni surtout
entendu*.
Après le brillant succès de Mardi soir,
M. Martini nous promet son retour pour le
15 Janvier, avec une opérette charmante,
le Petit Duc de Décork.
Tournées Fré«l. Acliui'tl.
A Second Alénuge, se joindra
LOL'TE joyeux vaudeville.
Cette joyeuse pièce donnée par la
tournée Fbéd. ACHARD, nous a sure
une interprétation parfaite.
LIE LA VILLE D'ÏHtLS
Vendredi 21 Décembre ll/OG,
8 1/2 h. du soir.
et
1 Le Maréchal Chaudron,
ouverture. Lacorabe.
2. Danse des Moisson
neurs. H. Moerman.
3. Le Pas des Glaneuses, H. Moerman.
par l'harmonie de la Société.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Obdee du jour
1. Comptes de l'année 1905 06.
2. Budgets pour l'année 1906-07.
II
1. Ouverture de
La Flûte enchantée. A. Mozart.
2. Berceuse en fa. H. Kjezulf.
3. Siegmund's Liebealied. R. Wagner.
4. Adagio ou Si mineur, A. Corelli.
5. Danse norwégien.ie eu la. E. Grieg.
pour Violon, Hautbois, Flûte et
III
Une Noce l'Américaine,
comédie bouffe en deux actes de
R. Blain des Corniers.
PERSONNAGES.
Baluchard, petit bourgeois.
Malidor, vieux professeur de botanique.
Le Garçon de restaurant.
James Fock, Anglais 30 ans.
Petermann, Américain, 28 ans.
De nos jours, dans un restaurant du
Bas-Meudon.
Le compte-rendu du banquet de la S,e
Barbe est remis au prochain numéro.
T7>-»xx»aoaaa<m.n—
"7
Cette affaire a été appelée devant
le Tribunal correctionnel de cette vil
le, le 28 Novembre dernier.
M. Biebuyck présidait ayant pour
assesseurs MM. Veys et Limbourg.
Le ministère public était représen
té par M. Schramme, Procureur du
Roi.
Mtre Begerem était au banc de la
défense.
M. Van Daele, juge d'instruction,
le premier, est appelé déposer.
Allaeys, expliquecethonorable magistrat,
était receveur du Bureau de bienfaisance et
secrétaire de Woesten, depuis nombre d'an
nées.
M. Mahieu était receveur communal
d'Oostvleteren et aussi receveur communal
de Woesten. C'était Allaeys qui, pour ainsi
dire, faisait toutes les recettes et pour Woes
ten, tous les paiements,comme il les faisait
également pour le Bureau de bienfaisance.
Le 19 Novembre 1905, j'ai été appelé
Woesten, pour y faire une enquête en com
pagnie de deux experts.
Le résultat a démontré que les livres de
comptabilité étaient négligés. J'ai trouvé,
entre autres, deux feuillets contenant toutes
sortes d'écrits datant de différentes époques.
J'ai constaté, ainsi que les experts, que d'a
près ces feuillets trouvés chez Allaeys, il y
arvait impossibilité de connaître la juste
comptabilité.
Au moyen de ces feuillets, il a été établi
qu'il y avait des faits charge d'Allaeys,
comme receveur du Bureau de bienfaisance
et comme receveur communal, intérimaire
pendant la durée de deux années.
M. le receveur Fraipont a été appelé pour
examiner les comptes il a constaté qu'il
existait plusieurs irrégularités. Il y avait
des irrégularités par rapport la double
gestion d'Allaeys.
Ses recherches ont démbntréque plusieurs
annotations étaient faites la même date
pour les faire concorder. Que, d'une part,
Allaeys avait inscrit plusieurs postes et que,
d'autre part, il avait omis le restant. Par
suite de cette négligence, la commune de
Woesten était constamment obligéed'allouer
des subsides au Bureau de bienfaisance.
L'enquête a également démontré, qu'à
certain jour, il n'y avait que 200 francs en
caisse alors qu'il devait s'y trouver une
somme de 4,000 francs, d'après la constata
tion des experts. Il y avait aussi faux en
écritures. Allaeys a avoué avoir parfois ou
blié et perdu des pièces. Il a reconnu un dé
ficit.
Allaeys a versé' une somme en garantie de
5,000 francs pour combler ce déficit.
J'ai mis devant ses yeux tous les faits qui
s'étaient produits dans les comptes du Bu
reau de bienfaisance par suite de sa négli
gence.
Sur interpellation de M. le Président de
mandant si, après la mort de Mahieu, les
sommes étaient régulièrement inscrites P
M. le Juge d'instruction répond qu'après
la mort de Mahieu, M. Fraipont a constaté
que plusieurs sommes reçues par Allaeys
n'avaient pas été inscrites.
C'est au tour de M. Fraipont, re
ceveur communal d'Ypres, expert-
comptable du Tribunal et de la com
mune de Woesten.
M. Fraipont déclare qu'ayant été appelé
vérifier la comptabilité d'Allaeys comme
receveur du Bureau de bienfaisance il a dé
couvert les détournements commis par Al
laeys.
J'avais trouvé dans les papiers de Mahieu
un reçu d'Allaeys par lequel il reconnaissait
avoir reçu du receveur communal Mahieu
une somme de 800 francs titre d'à-compte
du subside communal au Bureau de bienfai
sance. Ayant recherché dans le livre-jour
nal, livre de caisse tenu par Allaeys, j'ai
constaté qu'au lieu d'y inscrire la somme
de 800 francs en recettes, il n'y avait porté
que 200 francs. Il y avait là un détourne
ment de 600 franes l'égard de la caisse du
Bureau de bienfaisance seulement ce fait
ainsi que treize autres détournements que
j'ai découverts mais commis avant le 20
Novembre 1902, quoique .bien établis, ne
tombaient plus sous l'application de la loi,
ayant été commis depuis plus de trois ans.
Il reste pour cette administration, quatre
détournements savoir un de 500 francs
un de 184 francs un de 255 francs et un
de 11 francs.
Ayant pris connaissance du compte du
Bureau de bienfaisance de l'exercice 1902,
compte qui se clôturait par un excédent de
3,700 francs environ et ayant remarqué le
peu d'argent qui se trouvait dans la caisse
du Bureau de bienfaisance la date du 31
Décembre 1903 239 francs j'ai recher
ché d'où pouvait provenir cette grande dif
férence. J'ai pour cela du dresser la date
du 31 Décembre 1903, un compte de clerc
maître pour la gestion d'Allaeys.
Ce compte prouve clairement mes yeux,
qu'Allaeys devait avoir dans la caisse du
Bureau de bienfaisance la date du 31 Dé
cembre 1903, une somme de 4100 francs,
tandis qu'il n'y avait que 239 francs. Il y
avait donc cette époque un détournement
commis par le receveur du Bureau de bien
faisance de 3900 francs environ.
Par suite de ce manque d'argent dans la
caisse du Bureau de bienfaisance, l'admi
nistration communale était obligée de l'ali
menter en y versant des subsides, vu qu'Al
laeys disait ne pas avoir d'argent en caisse
pour soulager les pauvres pendant l'hiver
de 1903.
Je passe maintenant la comptabilité
communale.
M. Werrebrouck avait été chargé primi
tivement de dresser le compte de clerc
maître du receveur Bruneel, successeur
de Mahieu décédé en Décembre 1904.
Son travail terminé fut approuvé par Al
laeys, si j'ai bonne mémoire, d'après ce que
m'a dit M. Werrebrouck.
Ce compte se clôturait par un reliquat de
2500 francs environ qu'Allaeys devait ver
ser la caisse communale. Malgré les in
stances de M. Werrebrouck, Allaeys n'a rien
voulu verser et c'est alors que M. Werre
brouck désirant que son travail fut exami
né par une personne de la partie, m'a dé
signé l'administration communâle de
Woesten comme étant même, de par mes
fonctions de receveur communal, de mener
bonne fin cette situation embrouillée.
Lorsque j'ai été nommé expert par le con
seil communal de Woesten, le 9 Août |9°5'
je me suis rendu chez Allaeys pour lui de
mander ses livres de comptabilité.
Il m'a répondu qu'il n'avait pas tenu de
livres qu'il avait tenu sa comptabilité sur
une feuille volante qu'il m'a remise contre
reçu.
Je me suis ensuite rendu chez la veuve du
receveur Mahieu pour savoir ce qui s'était
passé pendant la maladie de son mari et
après sa mort.
La veuve Mahieu m'a dit que lorsque son
mari avait été frappé d'une attaque, Al
laeys s'était rendu chez elle, qu'il était
venu chercher toutes les pièces de compta
bilité ainsi que tout l'argent qui se trouvait
encaisse, 1500francs environ. Qu'il avait
tout emporté disant qu'il allait continuer
la gestion de Mahieu. Lorsque ce dernier
est venu mourir le 20 Janvier 1903, Al
laeys s'est offert la veuve Mahieu pour
dresser le compte de clerc maître.
Allaeys devait donc terminer la gestion
de Mahieu, c'est-à-dire inscrire, d'une part,
toutes les recettes faites pour son compte et,
d'autre part, toutes les dépenses jusqu'au
jour du décès, le 20 Janvier 1903.
Ici, Messieurs, je dois vous faire remar
quer qu'ayant constaté dans le journal
d'Allaeys une irrégularité, je me suis rendu
chez lui pour lui demander s'il était bieit
certain que son journal était juste il m'a
répondu qu'oui et a même certifié au bas
par écrit qu'il était éxact.
J'avais, entretemps, écrit l'administra
tion de la caisse d'épargne pour avoir cer
tains renseignements concernant les som
mes du fonds communal, il en résultait que
le subside sur le fonds communal avait été
payé le 28 Janvier 1903 et que, par consé
quent, le fonds commun et les intérêts au
crédit communal avaient été retirés de ce
fonds le 28 Janvier 1903 et non pas le 20
Janvier comme l'indiquait le journal d'Al
laeys. Cela avait une grande importance
pour la gestion de Mahieu, car toutes les
sommes payées avant le décès de celui-ci
devaient lui être attribuées, tandis que cel
les payées après le 20 Janvier devaient être
attribuées son successeur.
J'avais, cette époque, terminé mon pre
mier travail et c'est en Octobre 1905 que,
devant le conseil communal de Woesten,
je donnai le résultat de mon travail disant
peu de chose près, comme M. Werre
brouck, qu'Allaeys devait la caisse com
munale une somme de fr. 2,534-80.
Allaeys a prétendu ne rien devoir, disant
qu'il avait remis la caisse communal^,par
l'intermédiaire de Bruneel, le solde, soit 156
francs.
Par la suite, le Parquet ayant été saisi de
l'affaire, il y a eu une descente au bureau
du receveur Allaeys, et ce n'est qu'alors, en
Novembre 1905, que nous avons pu décou
vrir le véritable brouillon, qui avait été tenu
sur deux feuilles du memento de 1903, feuil
les arrachées de ce memento et soigneuse
ment cachées dans le memento de 1905. Ces
feuilles sont du reste jointes au dossier.
Nous avons découvert plusieurs copies de
ce brouillon soigneusement cachées dans
des fardes.
Mon travail était donc recommencer
pour la commune, puisque, par suite de ce
faux journal remis par Allaeys, je me trou
vais en présence de fausses inscriptions, et
c'est alors seulement que j'ai remarqué qu'il
y avait beaucoup de dépenses faites après le
20 Janvier qui avaient été portées avant la
mort de Mahieu survenue le 20 Janvier
I903-
C'est donc pour faire concorder toutes les
dépenses avec son faux journal qu'Allaeys a
altéré les dates de vingt-quatre mandats dont
j'ai donné le relevé dans mes rapports.
Ces mandats avaient été presque tous ap
prouvés par la Députation permanente
avant leur altération sur les comptes de l'in
struction primaire car ces mandats sont
annulés la Députation par un paraphe au
crayon bleu,et il est remarquer, Messieurs,
que le paraphe a été gratté en même temps
que les dates, ce qui prouve clairement que
ces altérations ont été faites après que les
mandats étant revenus de la Députation per
manente pour faire partie de la comptabilité
communale.
C'est donc après ces altérations qu'Allaeys
s'est servi de son faux journal et de ses faux
mandats pour confectionner le compte de
clerc maître qu'il s'était offert de dressçr
pour compte de la veuve Mahieu.
La Députation avait donc approuvé ce
compte avec un solde de fr. 1,520-75, tandis
que, d'après le vrai journal, il devait seclô-
turer par un solde de 3,700 francs environ.
Il y avait donc par ce fait un préjudice pour
la caisse communale de 2,200 francs, préju
dice qui avait été créé par Allaeys par suite
de la confection de son faux journal et de
l'altération des mandats s'y rapportant.
Allaeys avait ensuite dresser un compte'
pour sa gestion d'intérimaire du 21 Janvier
au 30 Avril 1903, Allaeys ne Ta pas fait et
pour cause.
D'après ce compte que j'ai été obligé de
dresser d'après son vrai journal, Allaeys de
vait restituer la caisse communale lors de
l'entrée en fonctions de Bruneel, une som
me de fr. 1,734-50 somme qu'il a gardée en
sa possession depuis le 30 Avril 1903. Si