A. Dechièvre
CANADA
Institut de Jumet-Heigna près Charleroi
EDMOND CASIER-YGODT,
Savon au lait de lis
État-Civil d'Ypres.
el là.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
Théâtre des Galeries
LES BRIGANDS.
H liaison fusillée en i
1873
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YPRES
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intéressé, a prêché partout la patien
ce et l'espoir en des temps meil
leurset malgré cela le Journal
conclut que les plaintes n'étaient pas
fondées
Au reste que chacun de nos lec
teurs compare ses notes actuelles
aux anciennes et qu'il juge
On a abattu beaucoup d'arbres
aux boulevards, nous n'avons rien
y redire cependant dans l'intérêt
des promeneurs, encouragés par les
premiers beaux jours du printemps
fréquenter ces belles promenades
créées par l'ancienne administration
libérale, il nous paraît ridicule de ne
pas faire enlever immédiatement les
arbres tombés sous la hache du bû
cheron, mais cette nonchalance de la
part de nos édiles ne nous étonne pas,
elle est devenue chronique.
A la Place de la Gare, l'adminis
tration reconnaissant que notre ob
servation sur la lenteur mise com
bler la pièce d'eau était fondée, a
jugé, absolument nécessaire, de ren
forcer l'équipe d'ouvriers employés
cette besogne en effet, depuis
huit jours, il y a un ouvrier en plus
qui atteint la cinquantaine.
Si l'on continue mettre tant de
célérité ce travail, la pièce d'eau
sera comblée en l'an de grâce 2000.
Des difficultés paraissent exister
entre la société des chemins de fer
vicinaux d'Ypres Furnes et celle
d'Ypres Gheluwe.
Le prolongement de la ligne de la
Bascule vers la chaussée de Furnes
étant achevé, il est évident que les
trains devraient aller jusqu'à la
Gare d'après ce qu'on nous a as
suré, cela ne se fera pas de sitôt.
Nous avons toujours dit et préten
du que toutes les lignes aboutissant
la ville devraient être exploitées
par la même société. Ce faisant, on
éviterait les froissements et les riva
lités. Avec le système d'intercommu
nale en vigueur, il n'y a que des
tiraillements et des embêtements
les correspondance^ et les recettes
en souffrent et, en fin de compte,
c'est le public qui en pâtit.
Hélas Ypres, le bon sens est
rarement admis.
Il nous revient que dans les com
munes de Dickebusch, Reninghelst,
Westoutre et Locre, un vif mécon
tentement règne contre notre sym
pathique et populaire bourgmestre
qui est cause que la ligne d'Ypres
Bailleul n'existe pas encore, parce
qu'il a toujours voulu se rendre agré
able sa ville natale parla construc
tion de la ligne de Poperinghe
Kemmel qui serait aussi absurde
qu'improductive.
Gare vous, M. Colaert
Les Fêtes (TOslende.
Le saison d'Ostende. devancée de
deux mois, vient de s'ouvrir par une
série de fêtes éblouissantes.
Favorisées par un temps exception
nel ces têtes ont été d'uue splendeur et
d'un éclat incomparables.
Samedi après-midi, l'arrivée des Rei
nes de la Mi carême Paris, a été le
prélude de ces festivités inoubliables.
Des milliers de spectateurs ont assisté
la réception dps beautés parisiennes
et leur suite, qni ont été abondamment
fleuries et complimentées.
Le 6oir un brillant cortège lumineux
avec les chars de Reines de Paris et de
la Reine dos plages a parcouru les
principales rues de la ville et a pro
duit un eflet merveilleux Le spectacle
était féérique la Place d'Armes et
l'avenue Léopold, où l'électricité a nus
on valeur toutes les richesses et toutes
les splendeurs des nombreux groupes
y participant.
Après la dislocation du cortège, les
Reines ont été reçues l'Hôtel de ville
par les autorités municipales cette ré-
ceptiou a été l'occasion d'une manifes
tation spontanée et très impressionnan
te d'amitié entre la France et la Belgi
que.
Le cortège travesti de Dimanche a
été d'une somptuosité et d'une riches
se dont on chercherait vainement se
taire une idée.
Une tieutaine de chars et 110 grou
pes costumés avec une somptuosité
sans égal a parcouru les principaux
quartiers de la ville, au milieu d'uue
foule immense, recueillaut partout un
succès triomphal.
Le délité des 5000 participants a duré
plus d'une heure.
Ce fut un spectacle éblouissant dont
le souvenir restera ineffaçable
Les Y p roi s Oslende.
A la gare, dès le départ du premier
train pour Ostende, les Infatiga-
bles ayant leur tête leur sympa
thique Président, M. Joseph Didier,
escortés de leur musique et d un
grand nombre d'Yprois, prennent
place dans les voitures qui sont déjà
bondées par les voyageurs venant
d'Armentières, Warnêton, Comines,
etc. Dans les voitures huit ou dix
places, vingt malheureux étouffent,
entassés les uns sur les autres, et cela
continue dans toutes les gares au
point qu'arrivés Thourout, la socié
té d'exploitation se voit obligée de
dédoubler le train.
Arrivés Ostende, les Yprois y
reçoivent le meilleur accueil. De la
gare leur hôtel, une foule immense
les accompagne et la musique fait
entendred entraînants pas-redoublés.
A trois heures, a lieu la sortie du
cortège, où nos jeunes Infatigables
y font le meilleur effet.
Le Dimanche soir, après la dislo
cation du cortège carnavalesque, les
Infatigables retournèrent la Grand
Place et y exécutèrent les* Ballet des
Jardiniers qui obtint le plus grand
succès. Le forum d'Ostende était
noir de monde et iîos concitoyens y
furent l'objet d'une interminable
ovation.
Le jury voulant reconnaître la
bonne exécution de ce ballet leur a
octroyé une prime de 300 francs.
Indépendamment d'une prime de
150 francs comme société étant com
posée de plus de quarante membres,
deux commissaires ont remporté une
prime de 100 francs pour leur dégui
sement en agent de police.
Nous félicitons de tout cœur, M.
Joseph Didier, Président des Infa
tigables» pour son initiative et sa gé
nérosité. 11 mérite, juste titre, la
reconnaissance de ses concitoyens.
Honneur lui
Et tandis qu'Ostende était en fête,
la ville d'Ypres administrée par des
cléricaux était morne et triste
L'édilité Ostendafse loin de sup
primer les fêtes, cherche par tous
les moyens attirer dans ses murs
l'étranger en créant des journées de
i réjouissances. Ces festivités y amè-
I nent la foule et font vivre le com-
merce.
Ypres et Ostende, quel contraste
Ici la tristesse et la misère, là, le
plaisir et la richesse
Heureux Ostendais
Pauvres Yprois
DK LA VILLE D'YPRES
Nous apprenons que la Société
des Anciens Pompiers donnera Di
manche 14 Avril prochain, 7 1/2 h.
du soir, en son local rue du Séminai
re, un magnifique Concert suivi de
Redoute.
Nous-en publierons le programme
dans notre prochain numéro.
BRUXELLES.
Immense Succès
Aujourd'hui, Dimanche 7 Avril, 2
heures, première .Matinée des célèbres
et légendaires lii-i^amls de Jacques
Oftenbach, dont vuiei la distribution
Fiorella. Mme Fredax, première chan
teuse du Théâtre Royal d'Anvers
Fragolctio, Mme Dehanue, du Théâtre
Royal de Gaud
Le duc de Manloue, M11# Yral
Adolphe de Valladolid, Mlle Surel.
Le rô'e du fameux chef de* Brigands,
Falsacapa. sera joué alternativement
pas MM. Forgeur et Oastnx Piettin
M. Villot, Antonio, M. Maury, le chef
des carabiniersM Mesliu.
On pput retenir ses places par lettre,
depèehe et téléphoné N° 486.
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Marie, sans profession, tons deux Ypres.
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ryck, Virginie, dentellière, tous deux
Ypres. Theriy. Alphonse, menuisier, et
Verwaerde, Valentine. dentellière, tous
deux Ypres. Callandt, Henri, charron,
et Baratto, Nathalie, sans profession, tous
deux Ypres. Lahousse, Victor, tisse
rand, et Verleure, Octavie, dentellière, tous
deux Ypres Doolaegtie, Théophile,
ouvrier au tram, veuf de Wullems, Léonie,
et Deberdt, Emma, sans profession, veuve
de Tydtgat, Jules, tous deux Ypres.
Cherchié, Louis, colportour, veuf de De-
brouwer, Marie, et Thiteca, Herminie,
ouvrière, veuve de Billeau, Jean, tous deux
Ypres Gadeyne, Camille, menuisier,
et Notebaert, Alixe. sans profession, tous
deux Ypres. Vanhout'e. Remi, em
ployé du génie, et Dujardin, Céline, bro
deuse, tous deux Ypres.
Décès
Giller, Rosalie, 84 ans, sans profession,
célibataire, Nouveau Chemin Saint Martin.
Soufflet, Octavie, 60 ans sans profes
sion, veuve de Pinte, Julien, Kasteelgracht.
Bonté, Jeanne, 4 jours, rue des Bou
deurs. Meesseman, Camille, 22 ans,
sans profession, célibataire, rue Longue de
Thourout Lucas, Marguerite, 74 ans,
sans profession, veuve de Lenssea, Mathieu,
chaussés de Poperinghe. Deplancke,
Charles, 79 ans, sans profession, veuf de
De Grave, Emérence. époux de Leroy,
Marie, rue de Menin - Vermeesch, Brunon,
62 ans, meunier, célibataire, rue Gustave
de Stuers Démolie, Constance, 63 ans,
sans profession, célibataire, chaussée de
Poperinghe, Boisdenghien, Marie, 76
ans, sans profession, épouse de Dassoleer,
Pierre, chaussée de Poperinghe.
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