POUR LES MALADES
Musique.
L'Amérique.
Le fumier de ferme seul esl incapable
(l'entretenir la fertilité du sol.
BS L'^STOBSAC.
Kràtilerwein de Hubert IJIlricb.
Ligure maigre et pâle,anémie,affaiblissement
Se tué fier des coÊtlreftiçons
Exiger Ki-iiuterwein «le Hubert UTlvioIi|
WêêêM
Le Franc de Bruges
On s'abonne au Bureau du Journal
la Saisonjournal illustré des da
mes, 2 francs par trimestre, 6 francs
par an.
Etat-Civil d'Ypres.
Un rapporf rfiieiel qui vient d'être
publié aux Etat Unis fournit d'inté
ressants renseignements statistiques
sur la fortune et sur le commerce de
la grande république américaine.
La population des Etats-Unis, non
compris l'Alaska et les possessions în-
Bulairt-s, s'élevait, l'an dernier,
83,941,510 habitants, en augmentation
de 1,367,315 habitants sur la popula
tion de l'année antérieure, en augmen
tation de. 7,946,985 habitants 6ur la
population de 1900 On voit que l'ac
croissement est rapide et qu'à cette
allure les Etats Unis ne tarderont pas
atteindre et dépasser les 100 mil
lions. Déjà actuellement, si on tient
compte des habitants des possessions
américaines, la population globale des
Etats-Unis s'élève 93,182,240 habi
tants.
Et il y a place encore pour plusieurs
centaines demillions, puisque la densi
té ne dépasse pas 28 habitants par ki
lomètre carré (contra 26 en 1900). Ce
n'est pas même le 10e de la densité de
la population en Belgique.
Parmi les villes, New-York compte
plus de 4 millions d'habitants, exac
tement 4,113,043, Chicago 2,049,135,
Philadelphie 1,441,735, Saint-Louis
649,320, Boston 602,278 et Baltimore
553,669. Il se manifeste donc aux
Etats-Unis le même phénomène que
dans la vieille Europe. Les villes ten-
taculaires attirent les habitants de
puis 1900, la population des villes oomp
tant plus de 8,000 habitants B'est ac
crue de 15 9 p. c. tandis que la popu
lation globale, l'exclusion de ces vil
les, n'a augmenté que de 8.8 p. c.
Les chiffres relatifs la richesse na
tionale des Etats-Unis remontent
1904. Ils sont donc en dessous de la
réalité. Ils forment néanmoins une
somme dont peuvent s'enorgueillir les
Yankees, si vaniteux de leurs grandes
fortunes II s'agit de la fortune totale
de la nation, Etat, communautés et
particuliers réunis. Elle est évaluée
un peu plus de 107 milliards de dollars
(535 milliards de francs) La progres
sion a été particulièrement rapide au
cours des dernières aunées de 1900
1904 elle a été de 18 1/2 milliards
de dollars,- soit près de 100 milliards
de francs Jamais auparavant saut
pendant la décade 1850 1860 l'ac
croissement de la fortune publique
n'avait été aussi considérable.
Voici comment se répartit cette for
tune publique (en dollars le dollar
vaut un peu plus de 5 francs) Pro
priété foncière imposée, 55,510,228,057
Id non imposée, 6 831,244,570
Bétail, 4,073,791,736
Instruments et machi
nes agricoles, 844,989,863
Machine et outils pour
l'industrie, 3,297,754,180
Or et argent monnayé
ou en barres, 1,998,603,308
Chemins de fer et ou
tillage, 11,241,752,000
Tramways, 2,219,966,000
Télégraphe, 227,400,000
Téléphone, 585,840,000
Wagons Pullmann et
privés, 123,000,000
Navigation, 846,489,804
Distributions d'eau
privées, 275,000 000
Usines privées de lu
mière et d'électricité 562,851,105
Produits agricoles, 1,899,379,652
Produits industriels, 7,407 291,668
Marchandises importées, 495,543,685
Produits miniers, 408,006,787
Vêtements et objets
de luxe, 2,500,000,000
Mobilier, etc., 5,750,000,000
Cela c'est l'actif. Le passif est re
présenté par la dette. A cet égard, le
rapport s'arrête 1902. Cette année là
la dette totale des Etats Unis s'élevait
2,789,990,120 dollars, celle du gou
vernement national seule étant de
925,011,637 dollars (ce qui, entre pa
renthèses, n'est pas beaucoup plus que
la dette nationale de la petite Belgi
que). La charge (intérêts et annuités)
qui en résulte pour les Etats-Unis était
en 1902 de 115,206,558 dollars, soit 1.45
dollar par habitant. Il s'agit, répétons-
le, de l'ensemble des dettes, les dettes
locales (celles des Etats particuliers et
des communes) aussi bien que la dette
de l'Etat.
Le commerce des Etats-Unis a pris
en ces dernières anHées un esssor pro
digieux et continu Nous voyons par
exemple que l'importation, pour les
huit premiers mois le l'année fiscale
en cours (du l*r Juilkt 1906 au 28 Fé
vrier 1907). s'est élevée 932,726,826
dollars, soit 132,779,304 dollars déplus
que pendant U même période de l'an
née fiscale antérieure. Il est intéressant
de connaître les principaux articles
d'importation. Les voici, avec lescbif
fres y a Aérant (en dollar» j
Produits d'alimentation, 195,301,676
(<m augmentation sur l'année précé
dente de 11 millions 719,965 dollars)
Matières brutes, 307,397,965 (aug
mentation, 44,821,164)
Demi fabricats, 179,222,065 (aug
mentation, 3,709,670)
Produits achevés, 243,103, 883 (aug
mentation, 36,578,593)
Divers, 7,651,227 (augmentation,
975,924).
On voit que, malgré son protection
nisme outrancier, l'Amérique est obli
gée d avoir encore largement recours
l'étranger. L'important accroissement
de l'importation en produits bruts eten
demi fabricats témoigne d'ailleurs
d'un développement remarquable de
l'industrie américaine. Ajoutons que,
d'ailleurs, l'Amérique exporte bien
plus encore qu'elle n'importe. Pendant
les huit premiers mois de l'année fisca
le en cours, elle a exporté pour une
valeur globale de 1,273,070 603 dol
lars soit pour 60,543dollars de plus que
pendant la même période de l'année
antérieure. Et cette augmentation por
te exclusivement sur les produits de
l'industrie, punqu'il y a même une
diminution de plus de 23 millions de
dollars eu ce qui concerne les produits
de l'alim»Dtation. Elle a exporté en
plus pour 73 1/2 millions de dollars de
matériaux bruts, pour 24 1/2 millions
de demi fabricats et pour 14 millions
de produits achevés.
Et ce que l'on peut déduire de ces
chiffres, c'est que l'Amérique" a tout
aussi besoin des autres pays que les au
tres pays ont besoin de l'Amérique.
C'est ce qu'on paraîtmalheureusement
souvent oublier, de part et d'autre.
Monsieur, on nous apprend que le
fumier de ferme e&t lemeilleurde tous
les engrais. Pourquoi dès lors acheter
des engrais chimiques
Mon ami, le fumier, quoiqu'il soit
un engrais complet, ne restitue pas au
sol tout ce que la plante lui enlève.
Les engrais chimiques compensent
heureusement ce déficit. Us suppléent
ainsi l'insuffisance du fumier.
Cependant, la terre a été cultivée
longtemps, avant que les engrais chi
miquos ne fussent connus
Parfaitement, mon ami, mais com
parez les récoltes d'autrefois celles
qui sont obtenues aujourd'hui. Je ne
crois pas exagérer en disant qu'elles
n'étaient que le tiers de ces dernières.
En outre après 3 ou 4 années de cultu
re on devait laisser reposer les terres,
c'est-à-dire les mettre en jachère
Pendant cette période de repos pen
dant laquelle les terres ne portaient
aucune récolte, on fumait abondam
ment celles-ci, tout en les soumettant
pendant ce temps aux façons cultura
les qui ont pour effet d'ameublir le sol
et de le nettoyer. C'était évidemment
un système de culture très-onéreux.
Grâce aux engrais chimiques, ce
mode de cu'tureacompletement dispa
ru dans les régious bien exploitées.
Vous devez bien comprendre, mon
ami, qui si l'eutièreté des éléments uti
les des récoltes, retournait aux champs,
la fertilité du sol s'accroîtrait sans ces
se, puisque, non seulementles éléments
que les récoltes lui ont empruntés lui
seraient rendus, mais il recevrait en
outre les principes nutritifs que les
plantes puisent dans l'atmosphère.
Mais, est-ce ainsi que les choses se pas
sent Non, n'est-ce pas La grande
masse des récoltes est vendue ou con
sommée par le bétail qui quitte la fer
me son tour. Une bonne partie des
principes nutritifs enlevés au sol delà
ferme, est donc exportée et perdue
pour les récoltes suivantes.
Un exemple vous frappera davanta
ge-
L'Avoine enlève au sol (graines et
paille) environ 50,4 k. d'azote par Hec
tare. Une récolte de pommes de terre
eo prélève 80 k. par hectare.
Supposez maintenant que l'avoine
A to"s ceux par un refroidissement ou une n p itiou de l'estomac, par l'usée d'aliments
difficiles digérer, trop chauds ou trop froids, ou p u-mie manière «le vivre i'i«|;ulière se
sont attiré une maladie d'estomac telle que
Catarrhe dLstomac, crampes d'estomac,
maux d'estornac, digestion difficile ou engorgeaient
ou ref0ll,m unie par la présente un bon ri mede domestique, dont la vertu cuiMlive i
ëprotff*« depuis de longues années.
C'est le remède digestif et dépuratif le
U0 Krâuterwein est préparé avec de bonnes herbes, reconnues
confiée curatives, et du bon vin. Il lortifieet vivifie tout l'organisme
dig^tif de l'homme sans être purg itif. Il écarte tous les troubles des
i vaisseaux sanguins, purifie le sang de toutes les matières nuisibles
I la s0nté et agit avantageusement sur la formation nouvelle d'un bon
san£-
Pal' Emploi opprtrlun du Kraiitei-wein 1rs m ilailli's «l'estomac sont le plus souvent
I touff^es dans leur germe et on ne devrait pas limiter de préférer son emploi d'autres remèdes
bris, bordants tt ruinant la santé. Fous les symptômes, tels que maux de têterenvois^ ar-
leurs dQns le gosier, f/atuosité soulèvement de cœur, vomissements, etc., et qui sont encore plus
I ioleiJls quand il s'agit de maladies chroniques d'estomac, disparaissent apiès un seul emploi
I>îl <M)IlSlil>ltlOn et «es moites «lésa^t-é^blef» telles que: coliques, op-
I 1 pression y battements de cœur y insomnies, ainsi que les con-
j gestion* Qu foie y la rate et les affections hémorrhoïda/es sont guéries lapidemeni et avec
!ouceI,r par l'emploi du Krâuterwein Le Krâuterwein empêche toute indigestion,
donne 0,1 essor au système de digestion et fait disparaître de l'estomac et des intestins toutes les
matières mauva ses par une légère selle.
sont s<),lyent la suite d'une mauvaise digestion, d'une constitution incomplète du sabg et d'un
état m-'^dif du foie, l ors de manque complet d'appétit, affaiblissement nerveux, émotions, de
fréquents maux de tête, insomnie, les malades dépérissent souvent doucement. Le Krauter-
I wein donne une impulsion nouvelle la nature la plus affaiblie. Le Krâuterwein aug-
mente l'appétit, active la digestion et l'alimentation, raffermit les tissus, hâte et améliore la
I formation du sang, calme les nerfs agités et donne aux malades de nouvelles forces et une
nouvelle vie. l>e nombreuses attestations et lettres de remerciement le prouvent.
Irv Hnn..iA.in-/vlrv c. en bouteilles fr. 2-50 el3-S0
N Kl cUllei weill SC >CI1(I jans |es pharmacies d'Ypres,
Menin, Wervicq, Confines, Warnêton, Poperinghe, Dixmude, Ledeghem,
Boulers, Houplines, Ârmentières, Bailleul, ainsi que dans les pharmacies de
toutes les grandes et petites localités de la province de la Flandre Occidentale et
de toute la Belgique.
En outre, les pharmacies d'Ypres expédient aux prix originaux partir de 3 bou
teilles de Krâuterwein dans toutes les localités de la Belgique.
Mon Krâuterwein n'est pas un remède secret j il esl composé de vin de Malaga 450.0.
esprit «le vin 100.0, glycérine 100,0, vin rouge 1240,0, jus de sorbier sauvage 150.0, jus de
cerises 520.0,fenouil, auis, année, ginseng améric, racine de gentiane, racine de calmus aa
10.0. Mêler ces substances.
soit vendue et que les pommes de terre
soient consommées la ferme.
Voilà donc une quantité notable
d'azote soutirée au sol, qui n'y retour
nera pas ou seulement en partie et que
le cultivateur sera obligé de rendre
celles-ci sous la forme d'engrais chimi
ques, s'il veut éviter un appauvrisse
ment des terres ayant pot té ce3 récol
tes et les rendre aptes donner une
nouvelle récolte rémunératrice. Il don
nera la préférence au sulfate d'ammo
niaque qui, comme vous le savez main
tenant. est un engrais azoté de premier
ordre. Une application de 200 250-k.
desulfate d'ammoniaque par hectare
sera suffisante.
Gomme je le vois, Monsieur, les
engrais chimiques sont décidément in
dispensables dans une exploitation
bien entendue. Le fumier de ferme ne
restitue au sol qu'une partie des élé
ments nutritifs enlevés au sol par les
récoltes. Il est par là incapable d'en
tretenir la fertilité des terres, sans le
concours des engrais chimiques azotés,
tek que le s 1 fate d'ammoniaque.
AG RIGOLA.
Une Exposition Internationale
d'Imprimerie et des Industries qui s'y
rattachent aura lieu Bruxelles, au
Palais du Cinquantenaire, d'Août
Novembre 1907, au Salon des arts et
Métiers. Elle comprendrai grosse et la
petite machinerie, la reliure, la pape
terie, la gravure, la photographie,
l'enseignement, le matériel scolaire,
etc et les dérivés de toutes ces parties.
Ce sera la première manifestation de
cette si intéressante industrie.
Pour renseignements S'adresser
21, rue des ChartreuxBruxelles.
(Communiqué)
nacajei
EN VENTE au bureau du Pro
grès une charmante mélodie de
Mme G Matthyssens sur un poème de
M)le Marguerite Coppin. La musique
du charmant compositeur féminin est
la fois jolie, expressive et accessible
tous les talents.
L^ poème est plein d'un amour dé
voué et ardent, et offre cet agrément
rare pour les dames qui chantent, que
c'est une femme qui s'exprime, et non
pas, comme presque toujours, un hom
me qui déclare ses sentiments.
J'ai bu les larmes musique de Mme
G. Matthyssens, paroles de Marguerite
Coppin, fr. 2, net.
Bibliographie.
VIENT DE PARAITRE
notes historiques
Noms de familles des magistrats de
l'ancienne administration (1228-1771).
par
R. de Beaucourt de Noortvelde.
Ouvrage très intéressant pour Bru
ges, ou l'auteur retrace l'histoire an
cienne de cette ville antique, et prévoit
dans l'avenir, une renaissance complète
grâce Bruges, port de mer.
Déclarations du 12 au 19 Avril 1907
Naissances
De Potter, Jeanne, Zaalhof. Van-
haecke, Henri, rue Longue de Thour, ut.
Doco, .Marguerite, rue de la Prison. Ca!-
landt, Céline, rue du Lombard Devos,
Berthe, chaussée de Zonnebeke. Saneto-
rum, Marguerite, rue de Moscou. Deco-
ninck, Edgard, Hoornwerk. Dehaerne,
Julien, rue de l'E'uelle. Burggraeve,
Edgard, rue du Lombard. Provoost,
Arthur, rue Courte de Thourout.
Mariage
Gilleburt, Jules, brasseur, et Féneau,
Marie, sans profession, tous deux Ypres.
Décès
Canniere, Rosalie, 79 ans, sans profes
sion, veuve de Vanpéa, Jean, rue de Lille.
Notebaart, Barbe, 82 ans, jardinière,
veuve de Rotru, Jean, rue de Zillebeke.
Boudeaux, Alice, 9 ans, Vieux Marché au
Bois. Ver 'oene, Georges, 9 mois, rue
des Chiens - Cariier, Pierre, 53 an-*, bou
tiquier, époux de Sinaeve, Philorcène, Nou
veau Marché au Itois. -- Dsmeyer, Eugé
nie, 44 ans, ménagère, épouse de Buurdeaux,
Henri, chaussée de Zonnebeke.
Epres. impr*LA MBÎN-MA TUER
rue de Dixmude. 53.