Chronique de la ville.
SAISON D'ÉTÉ 1907
Au Conseil communal.
Lue bonne idée.
Le chemin de 1er vicinal
d'Ypres Dixmude.
Correspondance.
Composition de la Chambre de
discipline des notaires de l'arrondis
sement d'Ypres pour l'exercice 1907-
1908.
COURSES DE CHEVAUX
COURSES VÉLOCIPEQIQUES
Bibliothèq ues
publique el populaire
de la ville d'Ypres.
Liste des ouvrages en'rès pendant
les mois d A vril et Mai 1907.
[Les ouvrages marqués d un astéris
que proviennent d'achats, les au
tres de dons.)
L'impression delà séance de Mercredi
c'est que le cabinet DeTroozestentamé
grâce la légèreté de l'un de ses "niem
bres.
Les socialistes
et lit loi Coremans.
Dans une rénmon tenue Mercredi
matin, avaut la séance de la Chambre,
les socialistes ont décidé de voter la loi
Coremans.
Il sera difficile au gouvernement d'é
viter l'échec qui l'attend sur cette
question.
Miilailie «le .VI lleernaert.
M. Beernaert est alité depuis Mer
credi matin. Il est atteint d'une double
pneumonie son état est grave et
inspire de vives inquiétudes
M Beernaert a 78 ans.
Dans sa séance du 18 Mai dernier,
le Conseil communal de notre ville a
voté, sans discussion, le projet de la
transformation de l'étang de Zillebe-
ke.
Le devis s'élève 65,013-08.
Nous ne reviendrons pas sur l'exé
cution de ce travail, puisque nous
avons publié, en long et en large,
dans notre dernier numéro, tout ce
qui se rattache cette transforma
tion.
M. l'Echevin des travaux publics
fera dresser les plans par le service
de« travaux pour la réfection tant
pour la maison de l'éclusier de Zille-
beke que pour celle de Dickebusch.
Le Conseil avant de s'engager
dans ces dépenses exige des plans et
devis.
Des travaux d'aménagement et de
réfection sont demandés par M. Le-
mahieu aux Verloren Hoekstraat et
Kortrijkstraat.
Les dépenses ne seront guère im
portantes.
M. Fraeys a signalé, de nouveau,
le danger que présente le passage du
pont au-dessus du canal d'Ypres
Comines, sur la route de Furnes et
a insisté pour que l'élargissement de
ce pont se fasse bref délai.
Finalement MM. D'Huvettere et
Fraeys appellent l'attention de la
police sur l'application de la loi sur
le roulage.
Cette loi oblige les automobiles
prendre la droite et marcher une
allure modérée l'intérieur de la
ville.
L'application de cette loi est plus
ou moins négligée et par suite de
cette négligence des malheurs sont
craindre.
Le public s'arrête depuis quelques
jours devant des affiches placardées
par les soinsde l'Administration com
munale, donnant le programme des
fêtes et concerts organisés en notre
ville pendant la saison d'été qui s'ou
vre.
Ces affiches sont très réussies. Elles
reproduisent les sujets de trois cartes
postales illustrées, très populaires
les Halles, la Porte de Lille et un
Saut en hauteur l'Ecole d'Equita-
tion.
L'idée est heureuse et bien qu'elle
puisse paraître intéressée la veille
d'une élection communale, nous ne
pouvons que l'approuver, condition
bien entendu quelle ne se résume pas
un bel étalage d'affiches et qu'elle
trouve son exécution. Nous ne pou
vons, hélas pas avoir, ce sujet,
tous nos apaisements, le premier ar
ticle du programme n'ayant pas été
exécuté. Malheureux début Il est
vrai qu'il s'agissait d'un concert
donner par la Fanfare Royale. Celle-
ci, malgré tout le zèle déployé par
son chef et ses deux sous-chefs, les
multiples répétitions de tout l'hiver 1
et le subside de la ville, n'était, pa
raît-il, pas prête se faire entendre
en public.
Ce qui peut être de nature sur
prendre dans ce beau geste de l'Ad
ministration communale présidée par
M. Colaert, c'est qu'au lendemain de
la campagne électorale législative de
1906, au cours de laquelle ce même
M. ft'olaert ne trouvait pas d'expres
sions assez grossières pour vouer
au mépris de nos populations, ce
peuple pourri et perdu qu'à ses yeux
étaient les Français, il soit très heu
reux de faire appel aujourd'hui ces
mêmes Français pour rehausser l'é
clat des festivités.
Quantum mutatus ab illo Comme
disait Virgile.
Les projets les mieux conçus dans
l'intérêt général, quels qu'ils soient,
sont souvent combattus par des con
sidérations d'intérêt privé, cela se
voit tous les jours, mais c'est bien
malheureux.
Quand les promoteurs du chemin
de fer grande section d'Ypres
Dixmude se sont aperçus de l'opposi
tion et de la mauvaise volonté du
gouvernement, travaillé par un séna
teur clérical, qui ne prétendait pas
avoir ses propriétés coupées par une
voie ferrée, ils se sont contentés de la
construction d'un chemin de fer vici
nal il est déjà construit et exploité.
Le chemin de fer grande section
eût certainement favorisé l'extension
du port de Nieuport et facilité l'accès
de notre littoral si beau et si at
trayant, tandis que la ligne vicinale
ne sera jamais qu'une ligne secon
daire et insignifiante et surtout de la
façon qu'elle est exploitée.
Si des changements radicaux ne
sont pas apportés bref délai dans
son exploitation, les communes inté
ressées, au lieu de pouvoir tirer de
leur capital engagé un intérêt conve
nable, devront encore suppléer.
Nous n'avons aucun conseil leur
donner, cependant dans leur intérêt,
mettant de côté toute considération
pouvant être mal interprêtée et n'en
visageant que l'avenir et la prospé
rité de la ligne, nous disons que si
nous étions leur place, nous tâche
rions de nous entendre avec là Socié
té des chemins de fer vicinaux du
Littoral.
De la petite ligne insignifiante,
mal exploitée, nous voudrions obte
nir, en la raccordant celle de Dix
mude Ostende, une seule et même
ligne, laquelle aurait pour terminus
deux villes importantes Ostende et
Ypres.
Cette belle ligne serait viable et
assurerait aux communes intéressées
un intérêt rémunérateur de leur ca
pital engagé.
La Société du Littoral a son maté
riel et son personnel elle pourrait
faire correspondre tous les trains et
établir de bonnes correspondances
dans toutes les directions.
Le public évidemment serait heu
reux et enchanté d'être servi conve
nablement et de ne plus devoir dro
guer, en tout temps, en plein champ,
sans abri et sans iumière, pendant
une heure avant d'avoir une corres
pondance avec le tram d'Elverdinghe
Dixmude.
En effet, les voyageurs d'Ypres
désirant avoir le matin la correspon
dance Elverdinghe pour Dixmude
au tram de 6 h. 7 doivent ou bien
prendre le tram d'Ypres Furnes de
4 h. 27 ou aller de pied d'Ypres
Elverdinghe.
Le tram de 7 h. 47 partant d'Ypres
n'a pas de correspondance pour Dix
mude, il y a donc justement dans
toute la matinée le tram de 9 h. 48
qui donne la correspondance pour
Dixmude, où les voyageurs arrivent
11 h. 35.
L'exploitation actuelle est donc
absurde et ridicule on demande
partout le nom de cet admirable ad
ministrateur qui a arrêté l'horaire
il mérite certainement, de la part du
public, une récompense digne de son
talent embêter son monde.
Avec un administrateur de cette
force, la Société intercommunale de
Dixmude est sûre de son affaire elle
pourra tous les jours considérer l'in
térêt du capital engagé comme non
existant, car une ligne mal exploitée
ne peut rien produire de bon tout
ce que les communes intéressées
pourront en attendre, ce sont des
désagréments et des déboires c'est
pourquoi nous les engageons forte
ment s'entendre avec la Société du
Littoral et se passer d'un adminis-
teur, dont les conceptions organisa
trices sont peu en rapport avec les
ressources de la Société.
Ypres, le 19 Mai 1907.
Monsieur l'Editeur du progrès
1/Ypres
Sous le titre de Charité libérale le
Journal d'Ypres, se disant l'organe des
catholiques, publie dans son numéro du 18
Mai dernier, un article où l'odieux le dis
pute au ridicule.
11 se gosse de la charité libérale pour
mieux cacher l'attitude scandaleuse du
président du Bureau de Bienfaisance qui se
complaît m'offrir une aumône dérisoire
de francs par mois, 13 «-«'iilinies
|»j«r Joui*, prétextant que je suis encore
même de travailler et que je puis facilement
peindre les corniches, les portes et fenêtres,
étant assis.
Ne faut-il pas avoir le bon sens oblitéré,
pour pousser l'audace jusqu'à se moquer,
ce point, d'un malheureux
N'en déplaise l'organe de ceux qui se
disent les apôtres de la charité chrétienne,
j'ai tout lieu d'être satisfait de l'appel fait
en ma faveur dans votre journal.
Les libéraux ont prouvé par leur généro
sité, sans en faire état, qu'ils comprennent
autrement la compassion que tous ces pha
risiens qui n'ont que le masque de la cha
rité.
Veuillez, je vous prie, Monsieur l'Edi
teur, m'accorder l'hospitalité de ces quelques
lignes dans les colonnes de votre journal.
Je saisis cette occasion pour remercier
tous les libéraux de la ville et de l'arrondis
sement ainsi qu'un grand nombre de dames
qui ont daigne compatir mon triste sort.
-Leurs dons ont afflué cette semaine.
Par leur générosité, ils contribueront
largement me soulager et aider ma
vieille mère.
Au nom de ma mère et én mon nom, je
vous réitère mes remercîments et, je le ré
pète. Monsieur l'Editeur, votre appel a été
entendu par tous ceux qui comprennent
autrement la charité que ceux qui rédigent
l'organe attitré des cléricaux Yprois.
Les tartufes ne sont pas du côté des libé
raux, mais chez les cléricaux, ils sont lé
gion.
Veuillez recevoir, je vous prie, Monsieur
l'Editeur, toute ma gratitude ainsi que mes
respectueuses salutations.
Gustave MESURE.
Nous ne pouvons qu'acquiescer au
désir de M. Mesure, puisque le Jour
nal d'Ypres a cru devoir s'occuper
de ce malheureux pour se livrer
une polémique de presse, qui est
pour le moins déplacée.
M. Mesure fait bonne justice des
attaques du Journal d'Ypres. Il au
rait pu ajouter que si M. le Président
du Bureau de Bienfaisance peut faire
des libéralités aux pauvres, c'est grâce
aux générosités des libéraux, car ce sont
leurs deniers qui ont enrichi nos admi
nistrations charitables en notre ville.
Tous pingres, en effet, les libé
raux.
Et dire que ce mot est lancé pro
pos de l'appel que nous avons fait
l'intervention du Bureau de Bienfai
sance, qui doit sa richesse feu M.
Capron, un libre penseur
Président M. Lava, Poperinghe.
Syndic M. Iteynaert, Ypres.
Rapporteur M. Iiamault, Wer-
vicq.
Trésorier M. Bayart, Becelaere.
Secrétaire M. Vandelanoitte,
Vlamertinghe.
Membres MM. Lahousse, Neuve-
Eglise et Vaudermeersch, Ypres.
Voici la composition de la chambre
de discipline des notaires de l'arron
dissement de Furnes
Président M De Vos, Watou
Syndic M. Wauters, Dixmude
Rapporteur M. Donck, Furnes
Secrétaire M Syoen, Loo
Trésorier Peel, Rousbrugge
Membres MM. Baert, Dixmude,
et Verdievel, Alveringhem.
VlLlaE D'VPRES
Dimanche, 26 Mai,
a muliCONCERT
par la Fanfare Royale.
Dimanche, 2 Juin,
midiCONCERT,
par l'Harmonie Communale
de D UNKER Q UE {France)
Dimanche, 9 Juin,
de 6 àl heures, CONCERT,
par la Grande Fanfare du Commerce
d'ARM ENTIÈRES [France) - 97 exéc.
Limanche, 16 Juin,
a midi, CONCERT,
par l'Harmonie Communale.
Dimanche, 23 Juin,
2 heures, la Plaine d'Amour,
et Fête Hippique,
organisées par le Sport Hippique
avec le concours de VEcole d'Equilalion
et de l'Harmonie Communale.
Dimanche, 23 Juin,
6 heures, CONCERT,
par la Fanfare Royale.
Dimanche, 30 Juin,
8 1/2 heures CONCER T.
par l'Harmomo Oommunalû
Dimanche, 7 Juillet,
2 h., la Plaine d'Amour,
INTERNATIONALES,
organisées par le Rapid Club
avec le concours de l'Harmonie Communale.
Dimanche. 14 Juillet,
midiCON CER T,
par l'Harmonie Communale.
Dimanche, 21 Juillet,
(Fête Nationale"),
de oàl heures CONCERT,
par la Grande Harmonie
de ROUBAIX {France), - 127 exéc.
A 9 h. Exécution d'Airs Nationaux
par l'Harmonie Communale.
ILLUMINATION
des Halles et de la Grand'Place
Dimanche, 28 Juillet,
8 112 h CONCERT,
par la Fanfare Royale
Dimanche, 4 Août et
les Dimanches suivants,
Kermesse annuelle, dite Ttiiudug-.
Programme Spécial.
L. Léonard. Education administrative.
Premier essai de psychologie appliquée.
Brux., 1905 in 12°.
Annuaire de l'acad. r... de Belg. 1907.
Brux., 1907 in-12°.
Annales de la Sté d'émulation T* 64.
Bruges, 1907 in-8°.