Grandes Courses ACTUALITÉ. Un procès reviser Ville (1 Ypres. La loi Coremans. CONCERT, La Justice aux Indes Hollandaises. REQUÊTE Courses iTYpres. COURSES INTERNATIONALES COUINES. Un déménagement. Réunion du Conseil communal de Comines. le tlardi 28 H ai, POPERINGHE. Le Festival. où la loi lui donnait le droit d'inter- venir. Nous n'en demanderons pas autant notre Premier. Que l'affiche privée continue, s'il le faut, étaler sa pau vreté de dessin ou même ses insani tés artistiques la seule condition qu'elle ne soit pas demeure. Dans ce cas seulement, nous désirerions une interdiction absolue de toute ré clame constituant une nuisance es thétique. Mais ce que nous voudrions sur tout, c'est que la ville, pour ses affi ches officielles, n'étale plus sur ses murs des productions surannées du goût de celle dont nous nous occu pons ici. Que celui qui a commis cette image d'Epinal conserve l'ano nymat, celà se conçoit mais il est regrettable d'y voir étalées des si gnatures de personnalités qui se pro clament des amis de l'art et qui ont su prouver qu'elles l'étaient. Si les artistes Yprois formés l'é cole industrielle, foyer du Saint- Lucquisme, en sont encore ignorer les éléments de l'art nouveau, que l'édilité s'adresse un des nombreux artistes de la capitale, spécialistes en la matière. Passé quelques années, des pour parlers furent entamés avec la ville de Bruges pour la confection, frais communs, d'une affiche d'art com munes aux deux villes. Le projet sombra et on continua voir les bor dures tricolores et les hérauts d'ar mes comme Lampernisse ou Steen- ockerzeel. Pendant que la vogue est notre antique cité, sachons faire de la bon ne et belle réclame. Qu'on ne lésine donc plus. Les frais, peut-être consi dérables d'une belle affiche, seront récupérés par l'argent laissé en ville par les touristes. Le Journal d'Ypres dans son der nier numéro parle de la loi Coremans et espère que l'entente s'établira pour faire prévaloir une solution transac tionnelle en d'autres termes pour lâcher le projet. On sait que M. Colaert est un des signataires du projet Coremans on sait d'autre part, que le Journal d'Y près ne lui est pas étranger. M. Colaert se disposerait-il par hasard renier sa signature donné a Ypres, par la musique^ com munale de Dunkerqtie, sous la direc tion de M. Adolphe Néerman, officier de l'instruction publique, le 2 Juin 1907, midi, Grand'Place. S. Al. la lteiiie (le Hollande. A la presse incombe le rôle utile, salutaire, nécessaire, de dénoncer les abus de réclamer juslice surtout pour les faibles de f tire réparer les erreurs commises de faire triompher l'équité alors méma que le droit a prononcé sa sentence dans son esprit toujours spécial et souvent étroit. Ainsi l'exposé que nous venons faire ici d'un piocès particulier jugé en première instance et en appel nous est en quelque sorte imposé la vue d'un malheureux qui a lutté, s'est débat tu, a été vaincu, s'est ainsi trouvé dépouillé, ruiné, sans ressources et devient un révolté parce qu'il lui est impossible de reconnaître l'arrêt qui l'a frappé, et dont il ne peut plus attendre la revision que du sentiment de justi ce du pouvoir souverain. «**jr Il s'agit d'un procès qui a miné complète ment un citoyen français qui se croyait, en 1901, plus que millionnaire el qui, aujour d'hui, ne possède plus rien et n'a plus qu'un espoir d'échapper la misère le recours la presse pour qu'elle sollicite et réclame en sa faveur une mesure de justice, c'est -dire la revision d'un jugement qui lui a refusé toute enquête, tout examen de ses griefs. PROGRAMME 1Les cadets de France allegro de concert. Ad Néprman. 2 Ruy Blas. ouverture. Mewielssohn. 3 Souvenir de Gand. solo do flûte, (soliste M. Edouard Vincke, pro fesseur.) Seghera. 4. Huldatranscription. César Franck. 5 Marche aux jlambeaux n° 5. Meyerbeer. 6. Carlotla, valse. Millœcker Dimanche 23 Juin 1907, 2 heures de l'après midi aii'f le bien veillant conroii'8 «le lotit le jiersfimcl de l'Ecole d'Eqiiiialiou 3300 fr. «le prix. Dimanche 7 Juillet 1907 2 heures de relevée, GRANDES pour Cycles et Motocycles iOOO il*. île |»i*i.v 6 Courses dont une course de vitesse pour Dames organisées par le Rapid Club avec l'intervention de la ville. N .B Pour tous renseignements s'a dresser au Secrétaire du Rapid-Club M. Abthur SAbOMÉ, rue,de Dixmu- de, 51. Il existe sur la place de Comines. de temps immémorial, une vieille cha pelle appelée Chapelle de S,e Anne dans un état très caduque. Elle est en outre frappée d'aliguement Une pétition, en vue de la faire dis paraître, a été adressée l'autorité communale Aussitôt M. le curé a fait enlever clo chette, autel,ornements,etc. Seulement M le Bourgmestre a fait porter les objets l'Hospice. 2 h Demande de subside pour la Société de Secours Mutuels La Prévoyante Tous les membres sont présents. M. Vandermeersch se fait l'interprète de la Société de Secours mutuels La Un M. Van lier Elst obtint du gouvernement néerlandais deux vas'.es concessions Java l'une de Soembel. en 1872, l'autre de Kembar, en 1878. Puis, il rétrocéda la moitié de ces do maines une entreprise locale, U firme M... L'exploitation de'ces concessions fut dirigée par M Van der Elst, jusqu'en 1879, puis il s'adjoignit son gendre, M. Georges Simonnar, et enlin, en 1885, M. Van der Elst mourut après avoir cédé h bail, par acte notarié, l'inté gralité de ses domaines Georges Simonnar. Celui-ci est donc, en 1886, locataire des do maines et en même leurs héritier et manda taire des autres héritiers de son beati-père. En celte double qualité, il confie à-la firme M... l'administration des domaines que M. Van der Elst exploitait de son vivant. M. Simonnar reste Java, surveillant cette administration jusqu'en 1889; cette époque, sa santé l'oblige rentrer en France. L'admioiMralion des domaines précités avait été conviée par M Simonnar la firme M... par contrat du I" Avril 1886 ne donnant que simple mandat d'exécution, c'est à-dire que toute décision ne pouvait être prise que du consentement préalable de M Simonnar. Ceci est tellement vrai que dans une lettre du 21 Mars 1886, donc la veille de la signalure du coniral, le directeur de la firme M... déclarait qu'il agirait toujours d'accord avec M. Simon nar. Il demandait en même temps que les cas de force majeure ou d'absence de .VI. Simonnar fussent prévus au contrat et il constatait qu'en casd'urgence les mesures nécessaires pouvaient être assurées par l'échange de télégrammes avec l'Europe. Le contrat prévoyait nettement que l'exploi tation aurait lieu d'après les instructions de M Simonnar. Un article 7 reconnaissait aussi M. Simoonar l'option entre la livraison des Prévoyante pour obtenir une somme de 200 fr. M. le Bourgmestre fait ce sujet dif férente* observai tous que voici Eu Société a peine 2 années d'existence. Elle ne produit aucune situation pour appuyer cette demande de subside. Il fait remarquer que M Vaudei meersch et quelque» autres ont, dans un but de raccollage, enlevé de la Société de Se cours mutuels de l'Hôtel de Ville, fon dée depuis ciuquaute ans, une certaine quantité de sociétaires, mais en ayant soin de ne prendre que le dessus du panier, c'est dire, en laissant dans l'ancienne Société les plus vieux metn bres. M. le Bourgmestre s'étonne que la miuoiité du Uonsc-il demande uu subside. Il fait remarquer que la caisse de cette nouvelle Société doit être en vilaine posture. Mais M. Vandermeersch .-'écrie aussitôt que i\l le Bourgmestre se trompe, qu'au coutraire, les opéra tions de la Société se soldent avec un sérieux en caisse. Mle Bourgmestre fait remarquer que puisque la Société La Prévoyante est en pleine prospérité, le besotu de la secourir ria se fait pas sentir. M Del tour pose alors une question M le Bourgmestre II lui demande s'il a pris counaissauce des articles du rè glement. Sur la réponse affirmative de celui-ci, M. Deltour continue en de mandant s'il n'est pas questioDde poli tique. M. le Bourgmestre répond qu'il ne doit pas être question de politique au sein du Conseil. M Deltour proclame bien haut qu'il est question de politique dans ce règle ment. Il fait remarquer que l'articje lr du règlement stipule que pour en faire partie il faut être catholique Une discussion s'engage entre MM. Vandermeersch et. Deltour. Bref, la demande de subside de 200 fr. est nyse bu 'tPe et repouseée par 7 voix contre 4. M. Deltour, socialiste, ayant voté contre. Ce Conseil met ensuite aux voix une demande d'emprunt de cent mille Irancs pour la construction du nouvel Hospice-hôpital. Après des explications très claires, fournies par M. le Bourg mestre, cette somme de cent mille francs est adoptée par 7 voix contre 4. M fVItnnr ayant pnnr La séance est levée 7 1/2 h. Le beau temps a favorisé le festi val, toujours une des plus belles fêtes qu'une administration communale puisse donner la veille d'une élec tion. Les rues étaient pavoisées et grouil laient de monde. Le cortège s'est mis en marche vers les trois heures. Une quarantaine de sociétés en faisaient partie, les unes plus inté- P'-oduits en nature sur les entreprises ou le montant de leur prix de vente, oplion qu'il deva l exercer avant le mois d'Avril de chaque année. Il était en outre stipulé qu'aucune culture auire que le café ne#pourràit être entreprise sans le consentement de M. Simonnar. Enfin, la quote-part de M simonnar dans les frais d'exploitation était fixée la moitié, l'impor tance de ces frais étant déterminer par lui. l)és le départ de M. Simonnar, la firme M.. ce qu'il parait, modifia les conditions d ex ploitation du domaine la culture du calé, elle substitua, sans y être autorisée, celle du poivre, du quinquina, etc. Elle disposa en ou tre directement, dit M. Simonnar, de sommes importantes, qu'elle afl'ecta l'exploitation sans l'avis ni le consentement de M. Simonnar. Et deux ans après, en 1892, la firme M... cessa de remettre M. Simonnar aucun produit de ses domaines. M. Simonnar, dès Février 1891, ainsi que cela résulte de- pièces authentiques, avait ré clamé la livraison de sa part de produits en nature Or, il ne devait plus riert recevoir et il devait au contraire, la suite d'événements extraordinaires, assister, impuissant,la vente de son propre domaine. El qu'elle était la valeur de ce domaine Un jugement dans les procès qui furent entamés constate que, pour le seule année 1892, la partie de production revenant M. Simonnar représentait 250,000 fiancs w w M. Simonnar. malade en France, avait lais sé Java comme mandataire, son frère. Ce- j„. ei résista, un procès fut entamé, et cela trama jusqu'au moment où M G Simonnar, s'étanl rétabli, repartit pour Java, ou i! arriva en 1900. ressantes que les autres quelques musiques et corps de pompiers de la maudite France y figuraient la sa tisfaction de tous ceux, qui voient avec plaisir que les bonnes relations continuent exister entre les deux pays, en dépit des excitations mé chantes d'un clergé sectaire et hai neux. Nous avons ^dmiré la musique communale d'Ypres, toujours cor recte et jouant des pas-redoublés alertes et entraînants et avons vu la Grande Fanfare suivie d'une com mission, dont la composition a pro voqué chez plus d'un assistant du cortège, des commentaires gais. Les musiques, qui ont été les plus applaudies et avec raison, sont les harmonies de Comines, de Bailleul et d'Ypres, mais la palme revient sans conteste la Philharmonie de Poperinghe, qui nous a donné une preuve indéniable de sa vitalité et ae sa supériorité et qui, il faut le dire, a contribué pour la plus large part au succès de la fête, en retenant jus qu'aux derniers trains les amateurs de musique venus de tous côtés pour l'entendre honneur son chef, un Yprois, dont nous sommes fiers, M. Van Elslande honneur tous les membres de la Commission, qui ont su maintenir haut et ferme la répu tation si bien méritée de leur société. Et maintenant pour terminer, nous espérons sincèrement que le grand effort de l'administration cléricale pour se maintenir, en organisant ce festival, reçoive aux élections du mois d'Octolare prochain tout son effet par Farrivée des libéraux l'Hôtel de Ville, depuis si longtemps aux mains des pantins du Collège épiscopal et du clergé. Ce sont là nos vœux, puissent-ils se réaliser La population de Pope ringhe a pu constater Dimanche qu'il suffit que les libéraux s'en mêlent pour que tout marche souhait. Dimanche dernier fête superbe Ghistelles, plus de 15000 personnes. HiCIlO générai uu renoua nous .uouaiom Robert de Beaucourt, le héros de la fête (10e anniversaire de la fondation des cités ouvrières) Plus de 30 musiques se sont arrêtées au Chalet de Créhan- ges, un véritable envahissement, le Champagne a coulé flots et dans un discours très bien tourné le Bourgmes tre, M. Depuydt, a promis d'appuyer de toutes façons, l'œuvre philanthro pique et artistiquede M. de Beaucourt, lequel a promis solennellement de con tinuer encore pendant 10 ans le travail qui a donné de si brillants résultats. 11 veut une fabrique, il veut Ghistelles Cure et l'exploitation de la source thermale qui contient du souffre et de l'arséniade de soude et c'est aux cris de Vive Beaucourt, Beaucourtje, qu'on s'est quitte 1 neure du matin. M Simonnar ne poursuivit pas le procès en réclamation déjà intenté, mais la suite d'une consultation juridique de M. Van Croostenburg de Bruyn, il assigna la firme M... devant le tribunal de Soerabaïa Pour éviter de gros frais d'enregistrement. M Simonnar se borna demander la livrai son des produits d'une seule année, de 1892, date laquelle ont cessé les remises des pro duits du domaine, el usant de son droit d'op tion, stipulé au contrat, il réclama la livraison en nature. Seulement, sachant que ces pro- duiissont vendus depuis longtemps, la requête prévoit défaut de livraison l'allocation de leur valeur titre de dommages-intérêts. Le jugement du tribunal de Soerabaïa est rendu le 4 Décembre 1901 et déboule M. Si- monnai Pour quel motif? Parce que la réduction de demande de livraison des produits en na'ure la demandait en un lieu qu'il plairait au tribu nal de désigner, alors qu'aux termes du con trat de 1886, M Simonnar ne pouvait deman der la livraison en nature que sur les entrepri ses M Simonnar avait ainsi, disait le tribunal de première instance, réclamé ce qui n'était- pas prévu au contrat M. Simonnar fut stupéfait el son avoué, M. de Bruyn, ne le fut pas moins, car en commu niquant ce singulier jugement son client, par lettre du 4 Décembre 1901, il réfutait les argu ments du tribunal et ajoutait J'estime cette appréciation positivement injuste et je crois bien que la Cour la rejettera. M. Simonnar va donc en appel devant la Haute-Cour de Batavia. Mais dans la trans mission du dossier du greffe de Soerabaïa au greffe de Batavia, quatre pièces du dossier s'égarent, on ne sait comment Parmi ces piè ces figuraient notamment la lettre du 21 Ma rs

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 2