Dimanche, 9 Juin 1907. 67e année. 23. Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. A la curée Xolre Ecole (TEquitalion. L«; droit électoral en Belgique. La Chambre. GRANDE FÊTE NEUVE-ÉGLISE La reprise des Chemins de fer de la Flandre Occidentale l'union fait la force. l'araisseitsi le iïitnaiiclte. Vires acquirit eundo. On s'abonne au bureau du journal, iiue de Dixmude, ad, Ypres. Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité JâCQOSS THIBKSARD, 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville Par an 4 francs, p' la province Par an 4 fr 50 pr l'étranger Par an G fr. GO AVIS. le Diinaiiclie i6 Juin 1IM17. Le public est informé qu'un trair. vicinal supplémentaire partira d'Y pres le Dimanche. 16 Juin vers 2-40 heures de l'après-midi pour arriver Neuve-Eglise vers 3-20 heures, avec retour vers 8-45 heures du soir de Neuve-Eglise pour arriver Ypres 9 1/2 h., l'occasion du GRAND CONCERT donné dans cette com mune par la brillante phalange mu sicale la Philharmonie de Poperinghe. Il est accordé avec ce tram une réduction de 50 pour cent sur le prix ordinaire du voyage aller et retour d'Ypres Neuve-Eglise. Le prix re vient donc 70 centimes aller et retour compris. Un souper sera servi Neuve- Eglise l'Hôtel du Cerf chez M. Benoit Alostri, au prix de 2 fr. 50, 7 heures du soir. Ceux qui désirent se faire -inscrire pour l'excursion Neuve-Eglise, soit pour le voyage seulement au prix de 70 centimes, soit pour le voyage et le souper au prix de 3 fr. 20 ensemble, peuvent le faire au bureau de l'Association libérale d'Ypres, où l'employé est chargé de recueillir les adhésions avant le Jeudi 13 Juin. M. de Trooz a mis la presse cléricale dans une indicible allégresse en affir mant, par trois fois, devant la Cham bre, que le gouvernement allait taire uu nouveau pas dans la voie delà cié- ricalisation de l'enseignement, public en partageant également les subsides entre les écoles officielles et les écoles libres ainsi appelées parce qu'elles sont étroitement asservies au clergé. C'est de toutes parts un concer.t d'é loges, d'actions de grâces, de remerci- ments, un déchaînement d'enthousias me en l'honneur du ministre catholi que qui, le premier, ose enfin souscrire ouvertement aux extravagantes pré tentions de l'épiscopat et ouvrir toutes grandes les caisses du trésor public aux mains avides des congrégations de toutes couleurs. Profondément divisés sur tant de points, les cléricaux, comme le fait très justement remarquer notre consoeur VEconomie^ de Tournai, sont d'accord sur celui-ci destruction des écoles officiel lesaccaparement du budget de l'instruc tion. Telles les bandes bigarrées de reîtres et de routiers du moyen âge étaient tenus ensemble par la promes se du pillage de la ville assiégée. La bonne n presse trouve exorbi tant et inique que les cléricaux aient défrayer en même temps et les écoles publiques, ouvertes en vertu de la Constitution, comme contribuables, et les écoles privées qu'ils ont trouvé bon de créer comme membres d'un parti confessionnel Ils trouvent très natu rel, en revanche, que l'argent des libé raux serve entretenir des écoles où des étrangers prêchent le mépris et la haine de nos libertés constitutionnelles «t payer de gros traitements au cler gé qui dit d'aux pis que pendre et n'hésite pas l'occasion tenter de susciter contre eux jusqu'à leurs pro pres enfants. 0 logique loyaliste, voilà bien de tes coups Le rapport de la section centrale qui l'unanimité a voté le projet de loi que le gouvernement a déposé le 9 Mai 1906, pour la reprise des Chemins de fer de la Flandre Occidentale, vient d'être distribué aux députés. M. Stan- daert. le député de Bruges, eu est l'au teur. Le rachat proposé comprend 181.6 kilomètres de voie ferrée avec dépen dances, matériel d'exploitation et ap provisiounemts. De ces 181.6 kilomètres, 14.7 kilomè tres sont établis sur le territoire fran çais entrera frontière et Haezebrouck. Les conditions de la reprise ont lait l'objet de longues négociations entre le Gouvernement et le Conseil d'adminis tration de la Sjciété anonyme des che mins de fer de la Flandre Occidentale, pour aboutir un accord signé le 5 Mai 1906, fixant le prix du rachat, supposé payable eu capital, la somme de 55 835,220 francs. Cette convention devient caduque si l'approbation de la Législature n'est pas obtenue au cours de la sessiou 1906 1907. Le jo .r où les ligues de la Flandre Occidentale seront reprises, i! 11e reste ra plus guère, en Belgique, que 320 ki lomètres de voies concédées aux com pagnies suivantes Gaud Terneuzen Malines 'l'erneu- zen Terinonde-baint-Nicolas Hasselt- Maoseyck Non! Belge Chemin do fer de Chimay. Une des questi -ns qui ont été le plus discutées lorsqu'il s'est agi de la reprise de la Compagnie, a été celle de savoir quelle serait la situation faite ses agents. Nous donnons ci-après toute la partie du rapport qui est consacrée cet objet Situation des agents. La Section cen traie s'est préoccupée également cT la situa tion qui sera faite aux agents et fonction naires de la" Compagnie, en suite de la re prise. Agents étrangers. Aux termes de l'ar ticle 6 de la Constitution, seuls les Beiges sont admis aux emplois publics lès agents de la Compagnie des chemins de fer de la Flandre occidentale qui n'ont pas la qualité de Belges devront donc obtenir la naturali sation pour être admis au service de l'Etat. Le projet de loi prévoit l'hypothèse et ac corde aux intéressés, en son article 6, un délai de deux années pour obtenir la natura lisation ordinaire, laquelle sera exemptée du droit d'enregistrement fixé, par l'article l#r de la loi du 7 Août 1881la somme de 250 francs. Exemption du diplôme légal. Aux termes de l'article 48, 3 de la loi du 10 Avril 1890 nul ne peut être admis con courir pour la fonction d'ingénieur dans une administration de l'Etat, s'il n'a obtenu le grade d'ingénieur civil des raines ou celui d'ingénieur des constructions civiles et l'en térinement du diplôme conformément la loi. L'industrie privée n'exigeant pas ces con ditions de la part des ingénieurs admis son service, il n'est que juste d'édicter une dispense en faveur d'agents qui tout en n'ayant pas le diplôme légal exercent leurs fonctions, bien souvent avoc une compéten ce qui peut être très utile au service de l'E tat. Cette dispense fait l'objet de l'article 7 du projet de loi. Pension de retraite. La loi du 21 Juil let 1884 rend obligatoire la participation la Caisse de pension pour tous les magis trats, fonctionnaires et employés rétribués palMe Trésor public. L'article 8 du projet de loi dispense les agents de la Flandre occidentale de contri buer obligatoirement la Caisse des veuves et orphelins de l'Administration des chemins de fer de l'Etat. Vo'ei quelle est, cet égard, la solution adini-e par l'Etat. Une Caisse d'assurance et de retraite a été fondée pour les employés de la Société des chemins de fer de la Flandre occidenta le, ;e 1er janvier 1901 Cette Caisse est alimentée par des rete nues prévues l'articL 3, A, B. C, des sta tuts et par une subvention annuelle de la Société exploitante égale a un mi .itnuiu de 5 sur l'ensemble des traitements des employés. En vertu de l'article 4 des statuts. cetteCaisse assure chacun des participants ou ses ayants d«*oit un patrimoine égal cinq fois le montant du dernier traitement annuel dont a joui ce participant Le droit au patrimoine s'ouvre l'âge de 65 ans, ou avant cet âge eu cas d'infirmité définitive. L'Etat reprendra cette Caisse en assu mant toutes les obligations que la Compagnie avait contractées envers son personnel. Les traitements des agents repris conti nueront donc subir, au profit do cette Caisse, les retenues fixées aux statuts, et la subvention annuelle que consentait la Com pagnie de la Flandre occidentale sera servie par le Département des Chemins de fer Ce système est de nature donner satis faction aux agents de la Compagnie qui pas-eroiit l'Etat, puisqu'elle respecte plei nement les droits acquis au patrimoine de retraite. Quant aux pensions payées par la Com pagnie ses anciens employés, elles restent charge delà Société, les dépenses de ce chef n'ayant pas été maintenues au compte d'exploitation de 1905. Avancement des employés - La Section centrale s'est préoccupée également de la question de l'avancement des fonctionnaires et agents après la reprise question délicate coup sûr et dont la solution ne doit ni causer préjudice aux agents de l'Etat par suite de l'augmentation du personnel du ré seau, ni entraver la carrière des agents de l'exploitation reprise. Un premier point est acquis la suite des explications du Gouvernement, c'est que les agents repris formeront provisoirement un cadre distinct et seront versés dans le ca dre de l'Etat au fur et mesure que les cir constances le permettront. Nous croyons d'ailleurs que celte solution est de droit et dérive de l'ariêté royal en' date du 29 Juin 1897, qui crée pour le per sonnel de chacune des lignes concédées re prises par l'Etat, un cadre spécial compor tant, le cas échéant, des grades et traite ments différents de ceux prévus par l'arrêté royal organique du 20 Juin 1863. La S-ction centrale appelle toute l'atten tion du Gouvernement sur la portée bienveil lante de l'arrêté royal précité de 1897 il y est dit, notamment, qu'il convient de ne pas appliquer rigoureusement au personnel des lignes concédées reprises par l'E'at les ar rêtés organiques des cadres, grades, traite ments du personnel de l'Administration des chemins de fer de l'Etat et que le Ministre est autorisé conférer dts nominations ré glementaires. Nous estimons d'ailleurs que c'est dans un esprit tout de bienveillance et d'équité qu'il y a lieu d'interpréter la réponse faite par le Gouvernement la 19e et la 17e question posées par la Section centrale au sujet de l'avancement des agents et fonc tionnaires du réseau repris. Nous lisons dans l'Indépendance Belge de Mardi4Juin ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annouces judiciaires 1 fr. la ligne. Ilya cinq ou six ansdéjà,on aparlé du transfert de l'Ecole d'Equitation Tervueren. L'idée n'est pas abandon née «t quand l'escadron mobile en ce moment caserné Tervueren aura quitté les locaux des anciens haras pour occuper la caserne du boulevard Mili taire, la question sera examinée. I Com m" il faudra construire uu vaste bâtiment pour remplacer l'édifice actuel par trop misérable, le transfert dépendra surtout de la dépense faire. Si elle est trop considérable, l'Ecole d'Equitation restera Ypres. Question posée la Chambre des re présentants par M. N df M. le Minis tre de la guerre Un journal généralemeut bien in forme, annonce que le département de la guerre aurait l'intention de remettre l'étude la question du transfert de l'Ecole d'Equitation Tervueren, dès que l'escadron mobile, qui y est en ce moment caserné, aura quitté les locaux des anciens haras pour occuper la ca serne du boulevard Militaire. Qu'y a-t il d'exact dans cette nou velle Le département de la guerre n'a-t-il pas renoncé l'idée de déplacer l'Ecole d'Equitation II y sera répondu Mardi prochain. "c'&'ïj, 1 D'après les listes électorales de 1906- 1907, il y a 1° pour la Chambre 968.964 électeurs une voix 362 295 électeurs deux voix 275.343 électeurs trois voix, soit 1.606 602 électeurs disposant de 2.519 583 votes 2° pour le Sénat et par conséquent pour les élections provinciales, 737,591 élec teurs une voix 352.923 électeurs deux voix 268,326 électeurs trois voix, soit 1 358.840 électeurs disposant de 2 248 415 votes 3® pour les élec tions communales, 1.233 382 électeurs disposant de 2.189 351 votes. Il y a donc 955 969 votes supplémentaires, soit 44 pour cent du total des votes. Séance du Mercredi 5 Juin 1901. Une iuterpeliatiou de M. Buyl au sujet dj l'établissement d'un port de refuge pour la pèche maritime de la Panne a été mise la suite des autres. Après uue motiou d'ordre de M. Van Marchdémentant on fait avancé par M. Smeets, la Chambre a repris la dis cussion du projet de loi Coremans. Continuant le discours qu'il avait commencé M. Hoyois, au milieu du bruit des conversations particulières, a exposé la cause de l'iusuccès du fla mand en Wallonie. Ou perd trop de vue daus l'élaboration des programmes et dans l'enseignement le but essentiel poursuivre mettre celui qui étudie une langue vivante en état de la parler purement et simplement, en parlant de ce dont tout le monde parle et non de ce dont personne ne parie. De ceci on ne se souviendra plus six mois après avoir fermé ses livres. L'orateur a critiqué ensuite le systè me du gouvernement, blâmé le réta blissement du graduai et annoncé qu'il proposerait un système transactionnel, s'il avait des chauces de succès, qui donnerait satisfaction tous. M. Hoyois s'est gardé de dire en quoi il consisterait Sa prudence a fait sou rire. Il a terminé en s'attaquant de nouveau au projet de loi Coremans.

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 1