Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. rauloroobilisme. Dimanche, 10 Juin 1907. 07e année. l'union paît la forck. te iPinifiitche. Vires acqurit elndo. Lue statistique. Pauvres Flandres Impartialité gouvernementale. A Garni. Pour les employés des greffes. Notre commerce. Les Téléphones. La Chamhre. Les dangers de On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixmlde, 53, Ypres. Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Vpres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser «exclusivement au Comptoir de Publicité JACQUES THIBESARU. 14. Place de Brouckère. Bruxelles, téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. PRIX OK L'ABONNEMENT pour la ville Par an 4 franc». e' la province Par an -4 fr 5() pr LÉTRANGER Par an (i fr 60 Pour se rendre compte du degré d'in Htructiond'uu peuple, ce n'est ni sur le nombre des écoles, ni sur le montant des sommes apportées leur entretien, qu'il faut se baser. Tout cela peut n'être que du décor. Les statistiques de fréquentation ne renseignent pas mieux. Même sincères, elles ne disent qu'une vérité embellie, que tous ce x qui ont mission de l'éta blir ont intérêt présenter sous les as pects les plus agréables les fonction naires pour se faire bien voir, les admi nistrations communales pour obtenir de plue gros subsides, le gouvernement pour se glorifier de ce qu'il t'ait pour l'instruction D'autre part, ce qui importe, ce n'est pas la machine scolaire, c'est ce qu'elle produit, c'est son rendement réel, c'est l'instruction qu'elle aura procurée aux jeunes gens ayant dépassé l'âged'école. Rien ne renseigne mieux cet égard que la constatation de ce que savent les jeunes gens appelés an tirage au sort pour le service militaire. Or voici ce que disent les chiffres offi ciels de 19<)6, les plus récents. Sur un nombre de 63 420, dont 668 n'ont pu être examinés. 29 927, soit 47,09 pour cent, avaient, dépassé le savoir lire et écrire seulement Pas la moitié N'e»t-ce pas désolant Oeschitfrns, répétons-le,sont de 1906 Les jeunes gens auxquels ils s'appli quent s >nt entrés dans la vie sous le régime actuel, ils ont assisté, l'éclo- sion, côté ou en remplacement des écoles communales, d'écoles sans nom bre auxquelles on n'impose qu'un sem blant d'inspection et que le gouverne ment subsidie au même titre Les unes et les autres coûtent au trésor public plus de quarante millions par an. Le résultat de tant d'efforts, de cette concurrence étrauge suscitée par l'Etat lui même etencouragée par ses propres fonds, de si énormes sacrifices d'argent, ce résultat, on peut s'en rendre compte par l'examen deschitïres que nousavons reproduits ci dessus et que l'on peut croire au-dessous de la réalité. Le remède, c'est évidemment l'in struction obligatoire. La liberté, paraît-il, s'y oppose. Seulement ceux qui l'invoquent pour ne pas obliger les enfants fréquenter l'école, ceux là précisément n'hésite ront pas les envoyer, devenus hom mes, de force la caserne. AUG. SilETS. La Flandre Libérale publie cette sug gestive statistique Il y a quelques mois, le bureau de postes deO... (Flandreorientale) a rec tifié 1500 livrets la Caisse d'épargne Chaque titulaire d'un livret a dû appo ser son nom dans un registre ad hoc Or, sur les 1500 propriétanesde livrets, il y en avait seulement 500 qui ont pu signer convenablement. Dans un bureau notarial de l'arron dissement judiciaired'Audeuaerde, il a étépassé, au moisdeNove-nbredernier, deux actes de location de terres labou rables dans lesquels il y avait 91 com parants, dont 30 étaient complètement illettrés et dont 17 ont écrit errouné- ment leur nom, soit doncplusdela moi tié des comparants qui ne savaient pBs même siguer. Dan9 le môme bureau, il a été passé, pendant les mois de Janvier et de Février 1907, 17 actes pour lesquels il y avait 81 comparants, dont 16 illettrés et 65 qui ont signé parmi ces 65 signa taires. il y en a 18 qui ont signé défec tueusement. Four les cent dernièrss plaintes dé posées une brigade de gendarmerie, il y avait 63 illettrés et parmi les 37 si gnataires, il y en avait plusieurs qui. après avoir signé, se déclaraient inca pables d'écrire autre chose que leur nom M. Colaert, rapporteur du budget de l'instruction publique, a bien raison de se féliciter de ce progrès. L'instruction obligatoire est, décidé ment, inutile. En dehors des nomiuatious de titu laires succédant, leurs parents, vingt- sept nominations notariales ont été faites par les différents ministères clé ricaux, depuis 1884, dans l'arrondisse ment de Dinunt vingt six cléricaux et un douteux IJ ne même place a eu pour titulaires successivement, quatre cléricaux. Edifiant, n'est ce pas (1) Au mois d'Octobre prochain, il y aura cinquante ans que l'administra tion communale de Gand est dirigée par les libéraux Depuis 1857 le collège a toujours été, sans interruption, libéral homogène. Le cercle libéral de la deuxième sec tion, présidé par le jeune et vaillant Paul Lippans, fils du regretté bourg mestre Lippens, vient de prendre l'ini tiative de grandes manifestations et fêtos pour célébrer ce cinquantenaire. Nos amis ont le plus sérieux espoir de voir leur majorité s'augmenter de deux ou trois unités l'élection com rnurialedu mois d'Octobre prochain. La section centrale de la Chambre chargée d'examiner la proposition de loi modifiant la loi du 3 Juillet 1889 concernant les employés daus les gref fes, s'est réunie Mardi. A l'unanimité, elle s'est déclarée fa vorable l'amélioration et la régulari sation des traitements de ces employés, mais plusieurs de seB membres ne sont pas partisans de la nomination par l'Etat, ainsi que le propose l'auteur de la proposition. Le Gouvernement ayant déjà plu sieurs reprises annoncé son intention de déposer un projet de loi réglant la situation de ces employés, la section a décidé d'inviter le ministre de la justi ce sa prochaine séance, afin d'enten dre ses observations. Le commerce général belge en 1906, d'après les statistiques,officielles des divers ministères (tj II De faut pas sortir de l'arrondissement pour constater une situation analogue. (N. d. I. H.) Le commerce général d'importation s'est élevé, en 1906, 25,850,700 ton nes de i,000kilogrammes,représentant une valeur de 5,725,800,000 francs. Eu 1905, ce mouvement était respective ment de 23,371,200 tonnes et de 4,989,900,000 francs. Il y a donc pour 1906 comparativement 1905 une aug mentation de poids de2,479 500 tonnes ou 10.6 p c. et une augmentation de valeur de 735 millions 900,000 francs ou 14 7 p. c A l'exportation, le commerce géné ral, qui était, eu 1905, de 19,331.400 tonnes pour une valeurde4,256,000,000 francs, s'est élevé, en 1906, 21,174,800 tonnes, représentant une valeur de 5,062,700.000 francs, soit pour 1906 uneaugmentation de poids de 1,843.400 tonnes ou 9.5 p. c et uneaugmentation de valeur de 806,700,000 francs ou 19 p. c. Four le commerce spécial d'impor tation, on constate, en 1906, un mouve ment de 21 millions 418,300 tonnes re présentant une valeur de 3,454,000,000 francs contre 19,668,500 tonnes d'une valeur de 3,068,300,000 francs en 1905. Il y a donc pour 1906 une augmenta tion de poids de 1,749,800 tonnes ou 8.9 p. c et une augmentation de va leur de 385 millions 700,000 francs pu 12.6 p. c. A l'exportation, le commerce spé cial accusa, pour 1906. un poids de 16,768,700 tonnes, représentant une valeur de 2,793,800,000 francs En 1905, ce mouvemeut étaitde 15 638,800 tonnes pour une valeur du 2 milliards 333,700,000 francs. Les chiflresde 1906 présentent donc sur ceux de 1905 une augmentation de poids de 1,129,900 tonnes on 7 2 p. c. et une augmenta tion de valeur de 160,100,000 francs ou 19.7 p. c. 5C^o t>» Quelques chiffres intéressants rela tifs l'exploitation du réseau belge des téléphones - La longueur des fils servaut la té léphonie locale était, au 31 Décembre 1898, de 31,875 kilomètres de 46.939 au 31 Décembre 1901, de 90,061 au 31 Décembre 1904 et de 110,325 en 1905. Le nombre des abonnements locaux était de 12,343 en 1898, contre 23,292 en 1905 le nombre des communica tions locaUs taxe pleine a été. eu 1898, de 41,556 en 1905, de 76,776 Les receltes de la téléphonie locale se sont élevées 3,081,977 en 1899 5,479,113 en 1905. Le nombre des communications in terurbaines internes a été, en 1899, de 387,588 en 1905 de 802,097. Le nombre des communications in ternationales (taxe pleine) a été, en 1899, de 130,075 en 1905, de 252,196. Question posée la Chambre des re présentants par M Nolf M. le Minis tre de la guerre Un journal généralement bien in formé, annonce que le département de la guerre aurait l'intention de remettre l'étude la question du transfert de l'Ecole d'Equitation Tervueren, dès que l'escadron mobile, qui y est en ce moment caserné, aura quitté les locaux des anciens haras pour occuper la ca serne du boulevard Militaire. Qu'y a t-il d'exact dans cette nou velle Le département de la guerre n'a-t-il pas renoncé l'idée de déplacer l'Ecole d'Equitatioo ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. llé|iouse du .Ministre. Lo département de la guerre n'a eu jusqu'à présent, aucune décision prendre concernant le maintien de l'Ecole d'Equitation Ypres ou son déplacement. Four le surplus, l'honorable mem bre le comprendra, je ne puis pas en gager l'avenir La nouvelle publiée par Y Indépen dante Belge n'est donc pas totalement dénuée de fondement. Le ministre ne la dément pas formellement ;il répond côté et se refuse engager l'avenir. Ypres reste donc menacé du départ de l'Ecole. Séance du Mercredi 12 Juin 1901. Toujours leflamand dans l'Enseigne ment Moyen On commence trouver que le débat se prolonge démesuré ment ahn de permettre aux droitiers de s'entendre. C'est ce que M. Fumé- mont a fait remarquer en annonçant que la gauche socialiste demandera Mercredi prochain la clôture du débat. MDe Trooz a répondu que si la Cham bre acceptait cette motion le gouver- nem nt ne s'y opposerait pas. On pas sera donc dans huit jours l'examen des articles très probablement. Continuant le discours qu'il avait commencé Vendredi M. Terrcugne a plaidé de nouveau en faveur du projet Coremans. Il a affirmé que les établissements ecclésiastiques en Flandre se refusaient appliquer les prescriptions des évê- ques sur l'étude de la langue flamande. Fuis il s'est occupé du régime exis tant l'Athénée d'Anvers Ce régime doit ê're généralisé, quitte examiner quel système doit être appliqué Bru xelles M. Terwague ayant soutenu que Bruxelles était une cité flamande, a provoqué les protestations de MM. Maroille, Hymaus, Giroul, etc. M. Persoons, lui aussi, a défendu le projet Coremans mais avec beaucoup plus d'habileté que M. Terwagne sans froisser les Wallons. Il a fait remarquer que l'on s'insurgeait tort contre l'o bligation que stipule le projef puis que la loi de 1883, votée par la quasi unanimité de la Chambre cette épo que était basée sur cette même obliga tion. Le but poursuivi au surplus est ce lui-ci le relèvement de la race flaman de par sa langue, dans sa langue M. Fersoons a développé cette idée il poursuivra sa démonstration aujour d'hui. Hier il a convaincu M. Lepaige au milieu des rires d'avoir changé d'a vis sur la loi. Au cours de la séance M. Harmignit aprèsavoir crinqué le projet Coremans, a repoussé les amendements du gouver nement qui ont le tort de rétablir le graduât et de barrer lés carrières libé rales aux jeuues gens de la Wallonie. Au sujet des dangers de l'automobi- lisme et des moyens d'y obvier, noua avons dit qu'une commission composée d'éléments particulièrement compé tents a été chargée par le Gouverne ment, de l'étude des problèmes i om- plexesque soulève cette matière. Nous apprenons que cette commis sion tiendra cette semaine sa dernière séance. Son travail est terminé. Le secret est gardé sur les décisions aux quelles elle a abouti. Les propositions

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 1