N° 3.
numéro 3
Fauteurs de désordres.
Tactique.
Ne panachez pas
AUX ELECTEURS!
AVIS IMPORTANT.
ELECTEURS Les can
didats de la liste N 3 sont
les vrais amis de nos écoles
officielles.
Libéraux, votre devoir est
de les soutenir.
Votez tous, comme un seul
homme, dans la case sousle
Lue triste constatation.
Favoritisme.
La comédie du canal
recommence.
Libéraux
NE PANACHEZ DONC PAS
ELECTEURS N'écoutez pas
ceux qui vous diront votez pour
ies trois candidats de l'Associa
tion et pour les quatre candidats
de la liste n 2.
Ce serait PANACHER et votre
bulletin ne SERAIT D'AUCUNE
UTILITÉ.
AUX
ÉLECTEURS LIBÉRAUX!
Les électeurs libéraux
sont priés d'assister Di
manche 13 Octobre pro
chain, la réunion qui se
tiendra local des Anciens
Pompiers, 1, rue du Sémi
naire. Instructions au sujet
des élections communales
du 20 Octobre.
Examen.
Nolf. ancien élève de nos établisse
ments d'instruction laïque; Vient de
Elections Communales.
justice de ces accusations aussi idio
tes que stupides et voteront en masse
pour la liste Numéro
M. Sobry, le pince-sans-rire du
Conseil et président de la Jeune gar
de catholique, a essayé, dans la der
nière réunion du Volkhuis, de dépein
dre les libéraux de gens méprisant la
royauté et nos institutions, capables
de faire de nos écoles communales
des pépinières de fauteurs de désor
dres.
Il ne s'agit pas pour les libéraux
de redresser des abus et de suppri
mer des nuisances dont souffre la
population. Loin de là Les libéraux,
maîtres de l'Hôtel-de-Ville. chambar
deraient et bouleverseraient tout
Voilà le danger contre lequel nos
bons cléricaux mettent les Yprois en
garde
C'est encore une fois, le vieux
spectre rouge, rafraîchi et remis
neuf pour la circonstance, avec le
quel on veut effrayer le corps électo
ral.
Trrremblez, bourgeois
En votant pour MM. Brunfaut,
Dechièvre et Vermeulen Hector,
vous vous imaginez donner votre
suffrage des hommes d'ordre, fran
chement libéraux et attachés par
dessus tout nos libertés constitu
tionnelles
Erreur, trois et quatre fois erreur
Ce sont d'affreux radicaux, des
sans-patrie, etc. S'ils sont élus, ils
commettront les pires excès ils ex
proprieront les grands capitalistes
pour partager leurs biens entre les
pourvus du Bureau de bienfaisance,
etc., etc., etc.
Voilà ce que dans le clan clérical,
les matadors du parti débitent leurs
bénévoles auditeurs, mais ils oublient
de rappeler ces braves gens, que
ce fut un des leurs, l'abbé Keessens,
devenu sénateur, qui a écrit, il y a
quelques années, dans le Constitu
tionnel, que S. M. Léopold II était un
Roi de Carton, et que notre Consti
tution était une charretée d'ordures.
Le 20 Octobre prochain, les élec
teurs Yprois donneront aux cléricaux
la leçon qu'ils méritent
ELEC TEURS Pour la
bonne administration des
affaires, il importe qu'il y
ait un contrôle sérieux
l'Hôtel de Ville.
A côté des sujets de mécontente
ment qui surgissent de toutes parts,
il n'est pas mauvais de jeter un coup
d'œil sur un des aspects que présente
la ville sous l'admirable administra
tion des Colaert et Ci£, et ainsi se
trouvera vérifié, une fois de plus,
l'ancien axiome, savoir, que là où
régnent les cléricaux, s'installent le
découragement et le marasme, avant-
coureur de la mort. Voilà dix-sept
ans peine que nous subissons le
joug de la gent cléricale, et c'est tout
un recul, pour qui compare le passé
et le présent. C'est que soUs l'étei-
gnoir, on étouffe les mouvements y
sont arrêtés, la vie déprimée c'est
l'obscurité, c'est l'asphyxie. L'étei-
gnoir n'est-il pas l'emblème des gens
de l'autre âge Nous disons que
comparée son passé, de 1840 1891,
notre chère ville a déchu, et de ville
riante, vivante et accueillante qu'elle
était, elle est descendue l'égale
d'une bourgade, triste et morne et
que le souvenir d'un passé glorieux
rend plus désespérante encore. Cette
impression est générale et frappe plus
fortement encore les étrangers qui,
après quelques années, la revoient,
eux qui l'avaient connue autrefois
dans la franche clarté de sa vie ré
jouie, aujourd'hui si déplorablement
triste et déserte. Tandis que tout se
transforme et progresse, grâce la
prodigieuse activité industrielle qui
remue tous les points de l'univers
que pour notre pays notamment l'ac
croissement se fait sentir peu près
partout, ici un phénomène inverse,
allant toujours en s'accentuant davan
tage, est le seul spectacle que nous
offrent nos tristes et présomptueux
marchands de misère.
«Je ne viens plus Ypres, nous di
sait dernièrement un ancien ami qui
a connu les beaux temps, il y fait
trop triste cela fait mal au cœur les
gens y paraissent découragés, on di
rait qu'ils sont las de vivre ils ra
sent le? maisons comme des honteux
les cafés sont déserts, et, quand par
hasard on y rencontre deux ou trois
personnes, c'est le silence, on n'a
rien se dire il paraît que c'est
l'espionnage qui amène ce vide. Et,
ajouta-t-il, tandis que partout les
villes changent et prennent de plus
en plus de Ta vie, Ypres s'affaisse et
se décompose. Parcourez le pays,
comme je le connais, et surtout les
petites villes, depuis St Trond, Has-
selt jusqu'à Binche, etc. jadis insigni
fiantes côté d'Ypres, maintenant
grandies et prospères, on y sent la
vie et le plaisir de vivre Ypres,
cela suinte la mort. Ainsi parla ce
voyageur. Cette impression n'est pas
propre un seul elle frappe tout le
monde et pas un étranger ne prend
son coupon de départ sans exhaler
cette douloureuse réflexion. Et tout
cela, hélas n'est que trop vrai. Rien
qu'à considérer la population qui
partout augmente ces dernières an
nées, et retranchant ce que comptent
les deux maisons d'aliénés et l'éta
blissement hors la porte de Menin,
qui ne sont que des ajoutes factices,
on arrive A un déchet Ovulent
Voilà un progrès, voilà la prospé
rité rebours que nous devons nos
donneurs d'eau bénite. D'ailleurs c'est
ce qu'ils demandent et tel est leur
but faire le vide, et régner sur l'i
gnorance et la servilité. Arrière l in-
dépendance, les raisonneurs et les
empêcheurs de danser en rond. Et
pour ne citer que celle-là la question
du gaz n'est-elle pas assez édifiante
Et pour la résumer, y a-t-il d'autres
mots que arbitraire, exclusivisme,
injustice, intolérance, vengeance,
persécution et mépris des droits ac
quis
Et le remède cette situation in
tolérable, les électeurs 1 ont entre les
mains et ils sauront en user le 2.0
Octobre, il n'est que temps, contre
ces incapables dont la domination ne
saurait se prolonger sans nous plon
ger véritablement dans le plus noir
marasme.
Le Journal d'Ypres invite les élec
teurs cléricaux ne pas acçorder
leurs suffrages M. Froidure en dé
clarant que voter pour la liste No 2-
serait favoriser l'entrée des libéraux
au Conseil sans profit pour les Ga-
ziers, qui d'après le Journal n'auraient
aucune chance d'arriver au quorum.
C'est une malice cousue de fil gris
laquelle nul ne se laissera prendre.
Nous l'avons déjà dit la liste de M.
Froidure qui porte des noms de can
didats libéraux recueillera pas mal
de'suffrages libéraux.
Avec l'appoint des votes cléricaux
et indépendants, cette liste est assu
rée d'arriver au quorum.
Ce n'est donc pas émettre un vote
en pure perte que de voter pour elle.
Notre Maïeur a fait voter en 1906,
par nos complaisants conseillers com
munaux. un premier crédit de 9000 fr.
et en 1907, un second crédit du même
import, soit ensemble 18000 fr. pour
achat de nouveaux réverbères.
La loi et les intérêts bien entendus
de la ville exigeaient que pour une
fourniture aussi importante ou fit appel
la concurrence, mais ici, comme dans
tout ce qui concerne l'éclairage, M.
Colaert n'a pas été de cet avis et a
entendu favoriser son ami M Jean De
Brouwer de Bruges.
Etait-il bien nécessaire aussi de pla
cer partout des réverbères d'un autre
modèle. Pour notre part, nous croyons
que dans toutes les petites rues et en
droits peu fréquentés, les lanternes qui
y existaient depuis peu d'années et qui
étaient très convenables, pouvaient
fort bien servir pendant très longtemps
encore
Un Bourgmestre économ» eut été
moins prodigue des deniers publics.
Il y a d'ailleurs faire remarquer que
les biasou supports de ces lanternes
attachés aux murs des maisons étaient
en Dr forgé et qu'ils ont été remplacés
par des consoles ornementés en fonte.
Nous avons constaté qu'un de ceux-ci,
dans la rneS'" Elisabeth, estdéjà cassé.
Il y en a peut-être d'autres encore.
Depuis vingt ans, la veille de
chaque élection, on nous promet
l'achèvement du canal d'Ypres Co-
mines décrété d'utilité publique il y
aura bientôt un demi siècle.
Pour donner un semblant de satis
faction M. Colaert, le gouverne
ment clérical inscrit au budget des
crédits cette fin mais qui ne sont
jamais utilisés.
L'élection faite, il n'est plus ques
tion de ce travail, le crédit est esca
moté, dépensé ailleurs, et le tour est
joué.
Après M. De Smet de Naeyer, il
paraît que c'est M. Delbeke, le nou
veau ministre in partibus, qui s'est
chargé de berner les Yprois.
Nous lisons en effet dans un arti
cle du Journal d' Ypres du 28 Sep
tembre
M. Delbeke, ministre des tra-
na 11 v pnhlirs. rnnsa.rrora la iournée
de Mercredi une excursion
Nieuport, Furnes et Ypres où il
parcourra le canal de la Lys
l'Yperlée.
Nous avons déjà dit que M. Del-
beke avait ordonné de pousser ac-
tivement les travaux préliminaires,
certains essais et qu'il était déci-
dé poursuivre aussi rapidement
que possible l'achèvement définitif
du canal d'Ypres àComines.
Que résultera-t-il de cette vue des
lieux
Rien que des promesses qui, com
me toujours, ne seront pas tenues et
qui ne coûtent rien.
Cette manœuvre électorale dont
notre Maïeur est coutumier, d'accord
avec le ministre, a été répétée trop
souvent pour que les industriels
Yprois en soient dupes.
Ilè n'ont rien attendre du gou
vernement clérical, les millions pour
travaux publics vont d'autres villes.
M. Delcroix, chef de division au Mi
nistère de l'intérieur, dit en qui suit
dans son Cruide pratique pour les élections
communalespage 133, u° 162
Le chiffre électoral d'une liste est
le nombre des bulletins valables ac-
cordant ies suffrages tous les candi
r> dats de cette .liste ou quelques uns de
ces candidats seulement.
Les Imlletius panachés
n'entrent pus en compte
pour établir le cliiiire élec-
toral.
En votant pour les candidats libé
raux et pour des candidats d'autres
listes.
Vous nuisez aux premiers, parce
que vous diminuez leur chiffre électo
ral
Vous l'exposez être inférieur au
quorum légal
Et ainsi la liste de vos amis pourrait
De pas être admise la répartition des
tièges.
Vous nuisez aussi aux candidats
des autres listes, que vous pensez
favoriser.
Votre bulletin étant panaché, ne con
tribue pas non plu3 augmenter leur
chiffre électoral.
Vous compromettez le double
résultat que vous voulez atteindre
Vous allez l'encontre des deux
buts, que vous poursuivez
Un seul coupdecrayon dans la c^se
placée en tète le la liste
Les électeurs malades ou infirmes
qui se trouvent dans l'impossibilité
de se rendre pieds au scrutin du 20
Octobre sont instamment priés de se
faire connaître au bureau de l'Asso
ciation libérale, rue du Séminaire, 1.
Notre concitoyen etami M. Jules
subir avec distinction, devant la Fa
culté de l'Université de Gand, son
dernier examen de doctorat en droit.
Nous félicitons chaleureusement le
nouveau docteur en droit et lui sou
haitons de tout cœur une brillante
carrière
BE0ELAERE.
Deux listes en présence.
Série sortant le 1 Janvier 1916
Liste N° I Liste N° 2
Deboutte Charles Covemaker Servais
Deprez Charles Devlies Aloïs
Samain Jules Lameire Henri
Soenen Brunon Lampaeri Louis
Talpe Florentin Serroen Henri
Série sortant le 1 Janvier 1912.
Liste IV0 I Liste iV° 2
Vandenbulcke Louis Ingelbeen Pierre
BIXSUHOTE
Trois listes en présence. -
Liste IV0 1 Liste N° 2
Charles Desmadril Pierre Lebbe
Arthur Peene
Hippolyte Warlop
Liste N° J-
lomuic itiery
BOESINGHÈ
Série sortant le t Janvier 1916
Liste N° i Liste iV° 2
Pecceu Angebert Vandenputte Jules
Plamon Henri Debacker Léonard
Coppin Mellon
Vandenherghe Jean
Liste N° 5
Vandpnhussche Aloïs
Série sortant le l Janvier 1912.
Snick Arthur, élu sans lutte.
BRIELEN.
Liste iVî I Liste N° 2
Carpentier Désiré Clarisse Pierre
Dekervel Théophile Vercaigoe Xavier
Vandeputte Théophile
C0MINES
Lune entre la liste du bourgmestre,, une
liste patronnée par le curé et un candidat so
cialiste isolé.
Liste N° I Liste N° 2
d Ennetières Béague
Morel Duuiont