La Surdité n'est plus Revalenta du Barry. fis Les masques tombent. Leur manifeste. Lu incident de la période éleclorale. Prière de bien compter. Théâtre flamand. SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS Informations financières. IY1IY1. VONCK ET VAN 0ER MtERSCH SANTÉ A TOUS État-Civil d'Ypres. xi o p s S 1 Voit* la suite de» article» la 4 page Le Journal d'Yprès croit effrayer les électeurs en leur parlant de la po litique de M. Clémenceau. Qu'est-ce que cela a voir dans nos élections. Nos Conseils communaux ne font pas les lois en Belgique. En outre, la politique belge n'est pas la politique française. En supposant, au surplus, que la liste cléricale n'atteigne pas la majo rité absolue, où donc serait le mal d'avoir comme élus. 3 cléricaux 2 libéraux 2 gaziers. Quel est le catholique qui se laisse rait prendre aux balivernes du Jour nal cT Y près. t Prend-il donc ses lecteurs pour des niais Nous parlons du manifeste des candidats cléricaux paru dans le Journal d'Y près de ce jour. Que Messieurs Boone et Fraeys aient signé ce document qui exalte le tripotage du gaz, soit M. Boone, après avoir fait partie de la Commis sion de la lumière, est devenu le plus gros actionnaire de l'usine nouvelle et M. Fraeys, tout le monde sait qu'il est le parent de M. De Brouwer. QueMM. Vandenpeereboom, Fiers et Bouquet aient approuvé, passe encore. Ils sont les hommes tout faire du parti. M. Biebuyck a pour lui l'excuse de la jeunesse, mais que M. Begerem se soit résigné engager sa signature au bas d'un manifeste, qui exalte ce qu'il n'a cessé de répudier cela nous renverse. M. Begerem est, en outre, juris consulte. Il doit savoir que le Conseil des Mines n'a jamais été saisi que d'une seule question celle de savoir si la concession, dont s'agit, pouvait être, assimilée une concession de péage, comme une étude parue dans la Belgique judiciaire l'indique il doit oc* voix- ccviooi cjvto le Conseil ulCiS n'a jamais eu examiner si le contrat De Brouwer était avantageux pour la ville. Certes, le Conseil des Mines a dé cidé que l'adjudication publique né- tait pas de rigueur en l'espèce, mais une administration soucieuse des in térêts de la ville y eut eu recours. La Commission de la lumière Louvain a fait un appel la concurrence et a reçu neuf soumissions A Ypres, tout s'est passé dans l'ombre et le mystère, et M. Begerem approuve tout cela aujourd'hui C'est beau la liberté telle qu'elle est comprise par les candidats cléri caux Décidément, il nous faut d'autres hommes l'Hôtel de Ville En 1889, M. Woeste inventa ia fa meuse circulaire ministérielle qui dé fend aux fonctionnaires de l'Etat de se jeter dans la mêlée des partis Cette circulaire e»t applicable aux libéraux. Ces cléricaux, eux, sûrs de l'impunité et de l'encouragement tacite que leur donne le gouvernement, font ouverte ment de la politique tant et plus. A Ypres, comme partout, ailleurs, ceux qui devraient être les premiers montrer le respect des lois et ob- cerver celles-ci sont les ageuts électo raux cléricaux les plus remuants. On voit ces hauts personnages circuler daus les rues avec une hâte fiévreuse lu recherche de tel ou tel électeur dont ie vote est acheter pour une pièce de cent sous ou sur qui une promesse bientôt oubliée ou une menace bientôt exécutée trouvent prise On se raconte publiquement les exploits de ces mes sieurs, et beaucoup se demandent pourquoi le parquet, qui certes ne doit pas iguorar de quelle manière les clé- ncaux travaillent le corps électoral et r mportent des victoires, ne bouge-t-ll pas. Un de ces jours donc, un monsieur, très remuant, qui occupe une situation qui devrait plus que tout autre le tenir l'écart de la politique, se présente chez un électeur Celui-ci étant ab sent, notre personnage s'adresse la f< m me de l'électeur et la conversation suivant" (exactt ment rapportée s'en gage Je viens voir votre mari. Il u est pas Monsieur. J'auiais voulu lui parler des élec tions et lui demander de voter pour la liste n° 1 11 don sivoir qu'il est <-e couru par le bureau de bienfaisance. Cela veut dire quelque chose. Je n'en dirai pas davantage. Et puis, tout" ré flexion faite, dites votre mari de venir me causer ;1) Et voilà comment l'on gagne dos victoires cléricales Ypres Cela ne révolte t-il pas toute con science droite et honnête Si ces pauvres libéraux faisaient la millième partie de ce que font mes sn urs les cléricaux ou crierait au scan dale, la corruption, etc... et les lois du pays leur seraient rigoureusement appliquées Mais ce» messieurs tout leur "St permis. .M Woeste n'a-1- îl pas dit un jour la Chambre, s'a dressant la gauche Nous sommes maintenant vos maîtres et vous le ferons bien voir - —v-b - Notre bourgmestre M. René Colaert est affligé depuis Dimanche soir d'une maladie des yeux. Il est atteint de diplopie. Il voit en double tous les phénomènes ainsi que tous les êtres humains, électeurs, ou électeurs en voie de formation. C'est ainsi que Dimanche soir la suite d'un phénomène d'optique propre l'affec tion dont-il souffre il a compté 6oo auditeurs alors que le nombre exact de présents ne dépassait pas le chiffre de 300 personnes. 11 n'y avait certainement, pas une âme de plus cette réunion électorale laquelle tout le monde était convié. Son champ de vision sera-t-il redevenu normal au moment où il se décidera vou loir compter le public au meeting de ce soir nous l'espérons. Notre vaillante société dramatique De Vlaamsche Ster a ouvert Dimanche dernier le festival qu'elle organise l'occasion du cinquantième anniversai re tle «a l'oiniatiuiiIl y avait chambrée comble, élégante, bruissante, applau dissante. Àusbi le programme était des plus alléchants Tout d'abord MM. Ch. Deweerdt et H. Creus, les deux jubilaires, y ont été le3 héros d'une manifestation charman te, toute spontanée de la part des sous cripteurs qui leur ont fait offrir do magnifiques gerbes de fleurs, pendant que l'orchestre jouait la Brabançonne et que tout l'auditoire leur faisait une ovation chaleureuse, enthousiaste On y a mterpt ê'éensuite Een Spiegel drame en trois actes de Nestor De Tière, une pièce fort émouvante, une des meilleures du répertoire flamand. Tous les interprètes se sont acquittés, consiencieusement- de leur tâche et la pièce a en un plein succès. Une mention tonte spéciale est bûe aux gracieuses demoiselles Zulma et Jeanne Devers, dont le jeu a été très favorablement accueilli par le public nombreux qui assistait cette intéres sante représentation et qui a diff'é rentes reprises, manifesté sa satisfac tion par des applaudissements répétés. On a fait un très vif succè» M Oh. Deweerdt qui a tenu le lôle do Ugens avec le talent et la conviction d'un professionnel de premier ordre, MM. J Ossienr et L Vancampo ont fait un Victor Meys et un Daneels bien copiés et MM. G. Pottel et K Wolff ont réalisé un bon Marcus Bélo&t un parfait Nancl. Les rôles de moindre importance ont été rendus correctement Acteurs et actrices se sont tous efforcés interprê ter leur rôle finement et iutelligem ment. Les décors et la mise en scène ne laissaient rien dé-irer et la diction était soignée. Ue fut parfait et personne ne s'en étonna puisqu'on sait que les Slerrelingen sont des travailleurs întati- guables qui ont pour devise toujours plus haut Pour finir on y donna Eene Slaapmuls vaudeville, qui a été admirablement interprêté. Chant, orchestre, décors, enchaînement, tout fut charmant, har monieux et fort comique. Aussi le public a ri tout rompre Mesdemoiselles Devers ont tenu leur (N. d. 1. R.) On ne nous a pas dit si c'é tait aux Hospices ou au Tribunal. rôle avec bonheur. Elles furent tout bonnement charmantes et intéressan tes. MM. J. Ossieur et L. Vancampo se sont rendus tort sympathiques dans leur rôle Ce fut un brillant succès de plus Disons que la Ster se maintient en somme comme un excellent et sérieux cercle dramatique. Natus. Programme du C'owcfr^suivi de Redou te. qui aura lieu le Dimanche 27 Octo bre prochain 7 heures du soir au local, rue du Séminaire, avec le con cours de M Alphonse Van Neste, violoncelliste, Ie1' prix an Conservatoire de Gand et MM. Maoris et Enry Ber- geron, chauteurs duettistes composi teurs. PROGRAMM E. Ie Partie 1 Marche des Pierrettes. Weyts. 2 Si j'étais Roi, ouverture Adam. 3 Les Mailres chanteursde Wagner, transcription. H. Moerman 4. Dansedes Moissonneurs. H Moerman. 5 P s des Glaneuses H. Moerman. IIe Partie. 1. Après notre mariage Briolet. par M Enry Bergeron 2. Concertode Lala. pour violoncelle par M. Van Neste. 3. M .VI Les frères Bergeron, dans leurs imitations. 4 a) Carina. Caseller. b) Gavotte. Popper. 5 \1\I. L"S fières Bergerou,dans leurs transformations. IIIe Partie R E I» O U T E. Caisse des Propriétaires Les résultat» particulièrement satisfaisants de l'exercice 1906-1907 ont permis d'augmenter le dividende il a été at tribue au\ actions de la première émission 10 p. c. au lieu des 8 p. c. distribues les années précédentes, soit i p c. d intérêt el 6 p c de di vidende aux actions de la deuxième émission 4 p. c. d'itilérêt sur les som mes versées et un dividende de 9 francs f*" Le capital obligations s'est accru de 12,000.000 fr. pendant cel exercice, passant de80,000.000 fr. 92,000,000 fr. pendant ce temps le montant des prêt.- hypolliécaires augmentait d'en viron 16,000,000 fr. et le chiffre total des affaires s'élevant de 92,500,000 fr au 30 Jmn 1906 108,000,000 au 30 Juin 1907. Les obligations des nouvelles émis sions, rapportant un mterètde 4 p c payable le 15 Avril ou I 15 Octobre, sont remboursables au pair la 15'an née de leur émission, sauf le droit pour la société de les rembourser dès la 10° année. Le rapport du Conseil d'adminis tration du La confiance du public dans notre institution, qui jouit d'un crédit d'autant plus solide qu'elle est plus ancienne, continue nous favo riser d'une manière remarquable l'afflux constant des capitaux nous permet de donner nos affaires une utile extension, assure notre établis sement des hases de pfus en plus lar ges et augmente ainsi la sécurité des placements qui sont effectues entre nos mains. Nous avons lieu d'être satisfaits des garanties tant anciennes que nouvelles qui couvrent nosopérations un grand nombre ont notablement augmente de valeur. Le Conseil d'administration de la Caisse des Propriétaires est com posé de MM. Nérinck, vice-président de la Chambre des représentants, le baron de Moreau, directeur la ban que nationale de Belgique, A. Gilbert, F. Misonne et le Vicomte C. Desmai- sières, membres de la Chambre des représentants Le Collège des commis saires est composé de MM le Comte de Ribaucourt, sénateur, le Comte FI de Liedekerke, le Comte Kl. Visarl de Bocamè, H. Berger et le lieutenant général baron Greindel Agence pour Ypres et Varrondissement BanquiersRue de Haernen° 6". Lire l'intéressani article publié aujourd'hui la quatrième page de notre journal. <ans purge et sans frais, par la délicieuse farine de santé, la Elle guérit les constipations habituelles les plus rebelles, dyspepsies, gastrites, gastral gies, dysenterie, glaires, aigreurs, acidités, pi tuites, nausées, renvois, vomissements, diar rhée, coliques, toux, asthme,catarrhe, întluen- za, grippe, bronchite, oppression, congestion, névrose, faiblesse, épuisement, anémie, chlo rose, rhumatisme, goutte, tous désordres de la vessie, foie, reins, intestins et sang. Pour les convalescents, c'est la nourri ture par excellence, l'aliment indispensable pour réparer les forces épuisées par l'âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfants, qui la pren nent avec plaisir quand toute autre nourriture leur répugne M. le I)' Elmslie écrit ce sujet Votre Revalenta vaut son pesant d'or Extrait d'une lettre de M. DEDÉ. chimiste, Paris .Ce qui m'étonne le plus, c'est sa bien- faisante influence sur les organes digestifs, sa propriété de complète assimilation au corps humain de bien nourrir et développer l'an- pétit, et surtout d'assainir et rajeunir le sang. Ce qui en fait un bienfait vraiment divin, c'est d'augmenter et bonifier le lait des nourrices Son adoption générale dans les hôpitaux se- rail désuer. Toutes les drogues du monde sont distancées par les propriétés curatives de la Revalenta En hottes de 2 fr. 30, 4 fr 30. 7 fr. 73. 17 fr. 30 6 kilos, 40 francs Soit environ 10 c. le repas. Envoi franco contre mandat- poste M KALCKER WIELËMANS, 2, rue Rouppe, Bruxelles chez tous les bons phar maciens et épiciers. Ypies Lihotte, pharm Deliouck, pharra. Caimanl, pharm. Déclarations du 11 au 18 Octobre 1907. Naissances L'allewaert, Elisabeth, rue au Beur re. Gastrop, Louise, Marché au Bétail. Pmket, Madeleine, chaussée de Zonnebeke."Goopman, Gustave, rue du Vieux Lapin Odent, Mauri ce, rue du Quai Debœuf, Léon, rue Courte de Thourout. Talon, Marie, Plaine d'Amour. Menu, Lucien, chaussée do Lille. Vandevyver, Jules, chaussée de Dickebusch. Goe- maere. Jéiôme, chaussée de Zonnebe- kfci. Van Overbeke, André, chaussée de Memn. Vaudelauoitte, Anne, rue de Dixmude. Mariages Lapauw, Henri, menuisier, et Van Overschelde, Blanche, dentellière, tous deux Ypres. Minnekoer, Isidore, terrassier, Zillebeke, et Vermeulen, Alice, ouvrière agricole, Ypres. Décès Spotbeeu, Pauline, 31 ans, sans pro fession, célibataire, rue de Lille. Wyckaert, Amand, 70 ans, boutiquier, veuf de Dioryck, Françoise, rue de Lil le. Vandonberghe, Hélène. 3 ans, rue du Passage. Cornelis, Albéric, 3 mois, Zaalhof. Mulle, Ivoune, 13 jours, rue des Boudeurs. Sinave, Suzanne, 7 mois, rue Courte de Thou rout. La CHICORÉE F. C. JACOBS est la meil leure. Demandez-la donc votre épicier. 03 03 U a K* r S/3 c ■r. o x 7Z x> z: -i T <u -rvi X S g ooooooo-^ aOOiOOOOOCp -OOiOOHOM G* O O CC ce ooooooooo oaooooneoce O O o Cî 1 O O 3© <3^ o o o o o o »•- o o o o o o X) oo r— X) x> o -si G X dZ TZ tu o c o M 1 <Sj -J s s z O i- <1? <12 tn a> a> <3* <x> s a s O SPo.2 s S aj o -i, o tu (Si -t fi- fie. 3- SC

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 3