L'Ouïe aux Sourds Revalenta du Barry. CANADA i* Institut de Jumet-Heigne près Charleroi edmo¥d^cÎsieFygodt, État-Civil d'Ypres. Société Royale des Francs Arbalétriers. POPERIXGHE. Un drame de la folie Ploegsleerl. SAXTÉ A TOUS -SJ"-- Les plus belles Ierres froment de l'Ouest Canadien lJrix raisonnables Termes de paiements faciles. Climat sain. Pluies abondantes. Bonne eau. Taxes et contributions légères. M. M El ER, chirurgien - dentiste - spé cialiste de Coui'trai, est consultera YPRES, com me par le passé, trois jours par semaine Les LundisJeudis et Samedis de 9 h. midi, chez Ylme Van Remmel, Grand'- Place, o. Maladies de la bouche. Dents artificielles 5 fr. Dentiers complets de puis lOOfr.garautiespour la vie. YPRES 3 o a rester veut avant même d'avoir goûté aux joies du conjungo Mais, nous le répétons, il était amooreux. et. ce qui est pis encore, un amoureux doublé d'un mousquetaire. Sa décision était vite prise puis qu'on enfermait l'objet de sa flamme, il ne lui restait qu'à l'enlever Mais par quel stratagème Pour arriver bonne fin, le mousque taire comptait sur deux aides Brissac et le Hasard. Pour Brissac celui ci se donnait son ami, la vie la mort. C'est que, ma foi, il s'agissait de risquer sa peau dans une folle équipée, ce qui était le jeu favori du capitaine Et puis, il s'agissait encore de pénétrer dans un couvent, un couvent de jeunes filles. Or avec maître Bussac, une amourette était vite bâclée, même dans un cou vent. Parfaitement, et pourquoi pas Quant au Hasard, il ne reste jamais sourd qui sait l'invoquer II se présen tait sous la forme d<- cUux moines pèle rins qui commandaientP* Hôtellerie du Mousquetaire gris bonne table et bon gîte, avant de se rendre aux Ursu- lines. Eurêka s'exclama Archimède- Brissac, en voyant les moines pénétrer dans leur chambre. Enlever aux pèle rins leur robe, les coffrer sous la garde vigilante de quatre mousquetaires de bonne volonté, endosser, avec Gontran, les dépouilles de leurs victimes, n'est que l'affaire d'un moment. Et les voilà en route pour le couvent, dont les por tas s'ouvreut toutes larg- s devant les frocs des saiuts hommes. L'enceinte forcée, et l'ennemi dans la place, restait Gontran exécuter son plan, et bâter, l'enlèvement de Mitrie qui l'a reconnu sous son dégui sement Mais ici les choses se gâtent. Brissac B'enivre abominablement, et fait de vant les boanes sœurs qui cnent au scandale, et les petites pensionnaires qui roucoulent de plaisir, un sermon sur l'amour Et le malheureux Gontran ne compte plus que sur le concours du bon abbé Bridaine, com plice involontaire du rapt, et de l'es piègle Louise, qui consent laisser enlever Marie, mais condition qu'on l'enlève enmêmelemps, quoi Brissac acquiesce avec empressement La réussite est certaine, lorsqu'on apprend l'arrivée précipitée du gou verneur, la tête d'une escorte impo sante. Le couvent est cerué, toutes les issues sont gardées, la fuite est rendue impossible, et les deux mousquetaires sont découverts et arrêtés. Vous vous imagines peut-être, ami lecteur, que les deux jeunes fous n'ont plus qu'à tendre le cou la corde Nenni dâ Il y a un dieu pour les amoureux Or, le dieu de l'amour est aussi le dieu du mousquetaire. Double raison pour qu'il tire dos étourdis de leur triste situation- La visite du gouverneur, en effet, n'a d'autre but que d'arrêter deux dange reux conspirateurs qui, complotant contre la vie de Richelieu, se sont déguisés en moines pour mieux péné trer dans le couvent où le cardinal viendra prochainement séjourner. Ces conjurés ne sont donc autres que les pèlerins que Brissac a dépouillés l'Hôtellerie, et confiés la garde des mousquetaires, et qu'il Ibre pieds et poings liés au gouverneur stupéfait. Un tel acte mérite une récompense. L'escapade laquelle Richelieu doit la vie, est pardonnée. Et le gouverneur accorde Gontran et Brissac la main de Marie et de Louise. Et lè tout se termine par un double mariage Et voilà La paternité de cette histoire amu sante revient Paul Duport et Saint Hilaire, qui la montaient en un vaude ville intitulé l'Habit ne fait pas le Moine Plus tard, Louis VarDey en fit une opérette gracieuse et légère, dont il confia le libretto Paul Ferrier et Jules Prével. C'est cette opérette que l'excellente troupe de Tournai a interprêtée Mardi dernier sur notre scène, avec une verve sans pareille, et un succès éclatant. Le public fort nombreux a fait, entre deux éclats de rire, des ovations répétées aux consciencieux artistes qui tous ont joué leur rôle la satisfaction générale. Des applaudissements enthou siastes les ont salués maintes reprises. A la fin de chaque acte, un rappel cha leureux a fait relever le rideau, et on a même bissé un passage que les inter prêtes ont bénévolement repris. La soirée de Mardi n'a pas été un succès pour M. Martini elle fut un véritable triomphe Après Mireille, les Mousquetaires au Couvent. Après les Mousquetaires au Couvent. Carmen Parfaitement, Mes sieurs, Carmenla Carmen Cita de Bizet, le chef d'oeuvre immortel d'uD compositeur jamais célèbre. Décidément, M Martini ne se mou che pas du pied Lundi 4 Octobre 1907 TIR AU BLASON ORDINAIRE. Haut total Van Nieuwenhuize 0 6 6 6 6 24 Bas total Dupont V. 11111/24 1/2 Monsieur VEditeur du Pbogrès, Dans votre journal de Dimanche der nier sous la rubrique PoperiDgbe s vous vous douDrz la peine le signaler le fait que des affiches cléricales ne portant pas de nom d'imprimeur ont été affichées Ypres où elles s'étaUut maintenant encore sur les murs de la ville, et vous vous étonnez de l'inac tion du Parquet ce sujet alors qu'il y a quelques mois, le même Parquet ordonna des poursuites contre une cir culaire émanant de l'Association Libé ral de Poperinghe et qui ne portait pas de nom d'imprimeur parce que le texte signalait suffisamment son origine. Vraiment, Monsieur l'Editeur, votre étonnement n'est que trop justifié, mais encore le cas que vous signalez n'est pas le seul. Ainsi, dans la même ville d'Ypres, quelques heures avant les élections, des faux bulletins de voteont étéadres sés, sous enveloppe fermée, un grand nombre de libéraux. Tous ces faux bul letins portaient la mention suivante Dernière recommandation Libéraux et gaziersattentionVotez tons sous les nos 2 et 3 pour nos sept hommes Sur ces faux bulletins, il n'y avait ni nom d'auteur, ni nom d'imprimeur. Dans nos environs, Reninghelst, où la lutte électorale a été très vive, ou peut voir les affiches électorales, (éma nant du parti du curé,) qui ne portent aucun nom d'imprimeur et qui sont cependant remplies d'insultesà l'adres se des candidats adversaires. De même les circulaires qui ont été adressées Reninghelst, au domicile des électeurs, ne portent pas non plus le nom de l'imprimeur. A Woesten. il s'est produit un cas bien plus grave encore un manifeste d'une telle mé chanceté qu'il a été commenté 10 lieues la ronde, a été adressé aux élec teurs de la commune. Ge manifeste là portait un nom d'imprimeur, mais apiès renseignements pris, il a été con staté que i'adresse était fausse et que l'imprimeur n'existait pas Faut-il donc s'étonner après les cas qui sont cités et en voyant l'inaction des magistrats, que notre public aussi devient perplexe et qu'il Re demande s'il y a deux j ustices une pour les catho liques et une pour les libéraux Un épouvantable drame s'est dérou lé, Dimanche, dans la matinée, au hameau de la Hutte, Ploegsteert. Les époux Lapeers-Lebleu, dont le mari est garde-chasso et la femme, mé nagère occupent, avec leur fille Flore, 22 ans, et son enfant Joseph, 19 mois, une petite maison située au gravier conduisant la ferme Devos. Flore Lapeers ne jouit pas de la plénitude de ses facultés. Vers 9 heures, la femme Lapeers qui vaquait aux soins du ménage s'absenta quelques minutes, laissant sa fille dans la cuisine, tandis que le bambin jouait près de sa mère, occupée elle-même éplucher des pommes de terre. A son retour, la femme Lapeers trouva son petit garçon gisant terre le 6ang s'échappait flots d'une énorme plaie beante de la gorge elle questionna sa fille qui répondit hébétée Comme je ne peux jouir de la vie, j'ai tué mon enfant La grand'mère transporta la victime chez un voisin, Louis Debaque, journa lier, où le docteur Théry vint lui don ner des soins et jugea l'état du bambin désespéré. La gendarmerie informée, s'assura de la personne de l'inconsciente crimi nelle qui est gardée vue la ca erne en attendant l'arrivée du parquet d'Ypres immédiatement prévenu. Flore Lapeers, depuis une huitaine de jours, était fort surexcitée. A plu sieurs reprises, saDS aucun motif elle avait frappé le petit garçon. Lire l'intéressanl -iriicle publié aujourd'hui la quairièroe page de notre journal. sans purge et sans frais, par la délicieuse farine de santé, la Pour les convalescents, c'esi la nourri ture par excellence, l'aliment indispensable pour réparer les forces épuisées par l'âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfants, qui la pren nent avec plaisir quand toute autre nourriture leur répugne M. le Dr Elmslie écrit ce sujet Votre Revalenta vaut son pesant d'or C'est avec le plus grand plaisir que je con- firme l'efficacité de la Revalenta, remède simple et toujours sans dan;;er, dans les con- stipatiens opiniâtres et invétérées et les diar- rhées, où il produit l'effet de régulariser les fonctions intestinales puis dans les lièvres hectiques, surtout après la rougeole en un mol, c'est un réel adjuvant dans toutes les maladies où la nutrition est lésée. Docteur mein, des facultés de Leyde (Hollande) et de .Moscou. Messieurs, Lorsque j'ai commencé faire usage de votre délicieuse farine, je ne pou- vais plus rien supporter les aliments reve- riaient incessamment, le creux de l'estomac toujours gonflé. Le manger me revenait dans la bouche pleines gorgées, et lorqu'il n'y avait plus rien dans l'estomac, je vomissais un acide comme du verjus, ce qui m'ôtait toutes mes forces. Depuis que je fais usagede votre Revalenta, mes forces reviennent de jour en jours J. Payar, Saint-Arnaud. En hottes de 2 fr. 30, 4 fr 50, 7 fr. 75. Envoi franco contre mandat-poste M. KALCKER WIELEM ANS, 2, rueRouppe, Bru xelles chez, tous les bons pharmaciens et épi ciers. Ypres. Libotte, pharm Dehouck, pharm. Gaimant, pharm. situées dans les meilleurs districts proximité d'écoles, d'églises et de chemins de fer. Pour tous détails s'adresser la Cic Im mobilière et Agricole du Canada (Land and Agricullural Cy of Canada) 11, Place Léopold, Anvers, ou 216 Portage Avenue Winnipeg (Manitoba). (On demande de bons Agents dans les principaux centres agricoles belges). cJ?XR1DINIEF?, rue (le Dixuiude, n° 33, a l'honneur de porter la connaisance des habitants d'Ypres et des environs, qu'il se charge des projets, des change ments et de l'entretien des jardins et serres, ainsi que pour l'ébranchage des arbres fruitiers et d'ornement des conditions très avantageuses. Tous ces travaux peuvent se faire par entreprise ou par journée. Pourquoi la HICO^ËR F. C. JACOBS est-elle la meilleure, lisez le prospectus dans chaque paquet. Déclarations du lr au 8 Novembre 1907. Naissances Storme, Jules, rue du Frezenberg, Decroix, Marguerite, rue Grim- minck. Minnekeer, Marie, chaussée de Zonnebeke. Tresy, Julienne, rue du Passage. - Jansens, Paula, rue au Beurre. Garreyn, Georges, rue de l'A B. C. Landerwyn, Marie, rue de Lille. Vanthonrenhout, Antoinette, chaussée de Menin. Pauwels, Jeanne, chaussée de Bruges. Lemmens. Gustave, rue de la Porte d'Or. Mariage Bussche, Arthur, tisserand, veuf de Salomez, Philomèue, et Dnrnez. Pha- raïlde, dentellière, veuve de Vandoo- ren, Jules, tous deux Ypres. Décès Loyette, Auguste, 63 ans, sans pro fession, veuf de Van Brabant, Léonie, rue Longue de Thonrout. Matthu, Marthe, 2 ans, rue Gustave de Stuers. Vulsteke, Hortense, 70 ans, sans profession, célibataire,rue de la Boule. Bostyn, Charles, 50 ans, sans pro fession, époux de Vandaele, Sylvie, rue Longue de Tbourout. - Paruys, Henri, 7 mois, rue de Lille. Van Oost, Amand, 73 ans, journalier, époux de Dobbelaere, Marie, Esplanade. 50 O O O O O i- ao o o es o -*t> -HOlCIOOl-iO-^ 51 -T. O O ÏO ÎO CO Si ft sD A O Si cS T 'X. H Z3 73 S T. -o bfc c ce X O) S T3 ï/3 G CV s V o X O ce S b u X SZ eu 27 S a.— a X T. S g S 3» 1 en 31 -<v s -y O) -3 -r- 2 o X crre£ -d Cri X -i J3 -d 25 a S 2-fc o 1<Sj M H - X .5 S ci £d imm, cz 'S OOOOOOOtD ooooocro-^ œ>C3 OOOd-3" <3-1 I .r- O O O OS ©J O O O O O O O O O O O O Cl V* o c o a> <x> as co "o cz s cr <x> U .C/7 3.2 c i- o -O} O CD i- 2- i. uL Cû =3 M o Voir la suite des articles la 4' page. (INSTITUT DU Dr L. DOGNIAUX, SPÉCIALISTE.) Hernies, Varicocèle, Hydrocèle cure radicale sans bandage pour la vie, en 10 15 jours, par procédés spéciaux absolument personnels, ayant fait leurs preuves depuis 13 ans. Chaque année 850 900 cures Demander références. Nombreux candidats aux emplois publics (chemins de fer de l'Etat Belge, etc.J ont été admis après avoir été traités celte clinique Difformité des membres: genu valgum- genu vaium, pieds-bots, pieds-plats, etc. Albums de centaïues de guérisons attestées par photographies peuvent être consultés l'Institut. Maladies des femmes desceintes, dévalions, etc. Discrétion absolue. Clinique de premier ordre au point de vue de l'hygiène et du confort, vastes locaux, outdlage perfectionné, situation particulièrement salubre, parc de deux hectares. Le Docteur DOGNIAUX habite proximité de son Institut, où il reçoit Lundi et Mercredi de 1 3 heures. Téléphone 473.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 3