LE GRAND MOGOL Une simple remarque A l'œil droit du Journal. SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS AVIS Théâtre d'Y près. A EU VU-ÉGLISE. LePROGRÈS et le JOURNAL en parallèle. i fr. par mois l'école de l'Institut S' Joseph ils sont de i fr. 50. Il y a donc dans ces trois établisse ments des enfants de deux catégories: les uns-pauvres et les autres appar tenant des parents plus ou moins aisés. Il serait, assez intéressant de con naître le chiffre total de la population de chacune d'elles. C'est en 1898 que le Bureau de Bienfaisance a alloué, pour la pre mière fois, une somme de 8000 fr. répartir entre les écoles au prorata du nombre des enfants qui les fré quentent et qui ont droit l'instruc tion gratuite. Le Conseil communal, en sa séan- çedu 16 Novembre dernier, a approu vé la délibération du Bureau de Bien faisance décidant d'intervenir dans les frais d'écolage de cette catégorie d'enfants, dont le nombre pour l'an née scolaire 1907-1908 a été fixé 1400, et d'inscrire de ce chef un cré dit de 11,000 fr. A propos de cette délibération, M. Sobry a annoncé qu'il a l'intention de saisir le Conseil d'une proposition ayant pour objet d'affilier la caisse de retraite tous les enfants ayant droit l'instruction gratuite, en ver sant, en leur faveur 3 fr. par an, avec capital réservé au profit de la ville. Le Bourgmestre a déclaré qu'il n'est nullement hostile cette propo sition, mais il a objecté que la ville intervient déjà dans les sociétés mu tuelles pour plus de 4000 fr. par an, et a invité M. Sobry indiquer les ressources nécessaires ce projet. M. Sobry aurait pu répondre M. Colaert Rien de plus facile. Il ne faut même pas chercher ces moyens pour faire face cette dépense nou- velle. Ils sont fournis par l'excédent des recettes ordinaires sur les dé- penses de même nature, excédent qui, d'après le dernier compte, s'é- lève 46,109 fr. 11 c. La brillante situation financière dont s'est tant glorifié notre maïeur au Volkshuis ne serait-elle décidé ment qu'apparente Avez-vous déjà remarqué, combien les cléricaux souffrent mal qu'un li béral fasse la moindre allusion aux préceptes moraux que la religion les oblige de suivre Serait-ce parce qu'ils s'acquittent, en général, si piè trement de leurs devoirs envers leurs semblables, qu'ils ne veulent pas que quelqu'un leur rappelle cette sublime morale du Christ, qui fut toute de bonté, de pardon, d'altruisme et d'a mour Certes, il y a de bons catholiques, des croyants sincères et nous les esti mons l'égal de nos meilleurs parti sans. Mais qu'on ne nous parle pas de certaine gent dévote et militan te Y a-t-il, sous l'œil de Dieu, gens plus haineux, plus médisants et plus malfaisants que cette engen- ce Il y a longtemps que Boileau a écrit dans le Lutrin Tant de fiel entre-t-il dans l'âme des dévots Sous ce rapport, le monde n'a pas changé. Ah si le doux Jésus reve nait sur terre, que dirait-il de ces fanatiques, au crâne obtu et au cœur dur qui se proclament ses meil leurs enfants Le Journal d'Y près qui avait chan té victoire l'occasion du renverse ment de la majorité libérale Stave- lot lors des élections communales, du 20 Octobre dernier, devra déchanter. En effet, la Députation permanen te de la province de Liège vient, d'après l'enquête faite par M. Jac ques, député permanent, d'invalider les élections communales de Stave- lot pour manœuvres frauduleuses •mployées par les cléricaux pour renverser la majorité libérale. Programme ilu Concert suivi de Re doute qui aura lien Dimanche lrDéeem bre 1907, 7 heures précises du soir, au local, rue du Séminaire, avec le bien veillant concours de M. J DE WILDE, baryton, artiste lyrique et M. J JULAL. chanteur, diseur de genre des concerts de Bruxelles. 1# Partie 1Marche militaire. X. 2. La litre de Manon. E Gillet. 3. Coppeliamazurka Delib^s. 4. Réponse Mdnon E. Gillet, 5. Madame Favart, fautaisie Offeubach. 2e Partie. 1 M. J. Julal dans son répertoire. 2. Les ouvriers de la pensée, romance par M. J. De Wilde. Pianquette 3. A) Ouverture d'Athalie Mendolsohn. B) Romance Andalouse l'ablo de Sarazate. G) Deux darses NorvégiennesGrieg. pour violons, flûte, hautbois, harmo uinm et piano A) Benvenuloarioso Diaz. B) Prologue de Paillasse, romance pai M. J. De Wilde. Léon Cavallo. 5. Opéara Maboul, grande fantaisie imitative beaucoup de person nages, par M J Julal. 3a Partie. lt E I» O U T E. Le Banquet annuel l'occasion de la Sainte Barbe, aura lieu au local Dimanche S Décembre, 1 1/2 heures. Le prix du couvert est de 5 francs, une bouteille de vin comprise ou 3 fr. sans vin Les membres du la société qui dési rent participer ce Banquet,sont priés de se faire inscrire chez M. EMILE DEGROOTE, limonadier, ou dans la salle, les jours de répétition. La liste de souscription sera définiti vement, close demain lp Dé cembre c OQK.I 11 La troupe du théâtre de Tournai, sous l'habile direction de M. Martini, donnera sa 5e représentation le Mardi 3 Décembre prochain, 8 heures do soir. Au programme Opérette en 3 actesmusique d'Audran. Le prix d«s places est fixé comme suit Premières 2,50 fr. Secondes 1,25 fr. Troisièmes 0,75 fr Pour la location, s'adresser chez le machiniste du théâtre M Th. D'groote. Place Vaudenpeereboom. Donnez-vous la peine, mes chers amis, de relire attentivement l'arti cle ci-dessous qui a figuré dans le Propres du 17 Novembre et lisez ensuite, avec la même attention, la réplique du Journal d'Ypres que nous reproduisons sa suite. Médi tez, et tirez vos conclusions. Je vous aiderai dans votre tâche. Voici donc l'article du Progrès Eo bluff du IMIOGIIÉS In zwanze «lu IOI ID IL. Nous avions, comme la plupart des jour naux du pays, publié, dans un de nos der niers numéros, nos appréciations sur le résultat des élections communales du 20 Octobre dernier nous avions constaté com me la Dernière Heure, la Gasette, la Chroniquela Flandre libérale, le Journal de Liège, la Meuse et d'autres grands jour naux, que le parti libéral était en avance. Ces appréciations n'ont pas eu l'heur de plaire au Journal d'Ypres. Le zwanzeur du pieux organe, qui n'en est pas son premier péché contre un des dix commandements de Dieu et qui copie la Patrie de Bruges, journal renommé, vingt lieues la ronde; pour ses assertions contraires la vérité, prend des airs de ma tamore et se complaît se gausser du Pro grès. Laissons au zwanzeur cette douce satis faction et arrivons aux faits. Le véridique Journal cite quelques localités où ses amis ont remporte de faibles victoires, mais il passe sous silence les suc cès des libéraux Anvers, Liège, Gand, Charleroi, Ostende, Malines, Eecloo, Jette, Tirlemont, Renaix, Sottegem, Thuin, Maeseyck, Tongres, etc., etc. Il oublie également de signaler les victoires remportées par les libéraux Knocke, Heyst, Ploegsteert, Woumen, Vinckem, Ghistelles, Mouscron, Merchtem, Dieghem, Soignies, Ho'eden, Selzaete, Moerbeke, Zaffelaere, etc., etc., etc. Mais il a le toupet de mentionner la grande victoire de Louvain, où les partis d'opposition ont 1500 voix de plus que les cléricaux le grand succès de Bruges, où la liste cléricale a, grande peine, atteint la majorité absolue l'éclatante victoire de Tournai, où la différence a été de 30 40 voix, grâce au stratagème employé par les amis du Journal, stratagème que tout parti honnête répudierait (1) les succès de Lae- ken et de Schaerbeek, où les catholiques ont exploité la question des impôts. Le Journal continue sa zwanze tout le long d'une colonne pour faire accroire ses bénévoles lecteurs, qu'il prend sans doute pour des imbéciles, que le parti libéral est en recul peu s'en fallût qu'il n'annonçat la mort de ces affreux libéraux qui ont at teint Ypres le chiffre de 2300 voix et qui auraient fait passer deux des leurs si le parti de l'ordre et de l'honnêteté n'avait pas em ployé, la dernière heure, une manœuvre frauduleuse pour dérouter un grand nombre d'électeurs. En terminant ses balivernes, le véridi que Journal attribue les quelques succès des libéraux l'appoint des révolutionnai res. Pour rafraîchir la mémoire du pieux confrère, nous lui rappelerons que c'est grâ ce leur alliance avec les socialistes que les cléricaux Montais ont, il y a quelques an nées, fait leur entrée l'Hôtel de Ville. Et pour ne pas sortir de notre ville, n'est-ce pas le populaire et sympathique bourgmestre qui, en 1903, allait quémander les suffrages de ces soi-disant révolution naires Et voilà comment le Journal écrit la vérité Quant aux appréciations de l'Indépen dance et de l'Etoile, elles ont été contredi tes par la grande majorité des journaux li béraux du pays, ce que l'organe attitré du parti catholique de céans, oublie de faire connaître ses lecteurs. Nous n'avons donc pas les méditer et nous terminons en disant au zwanzeur du Journal qu'il tienne ses conseils pour compte, il en aura encore bien souvent be soin. Et voici maintenant avec ses fleurs de rhétorique, ses fautes de gram maire et d'orthographe et ses co quilles, la réponse du Journal Le Dl..11 «lu IMtOGItÈS. Dans un récent article nous avions ac cusé le Progrès de faire du bluff lorsqu'il affirmait que la journée du vingt Octobre dernier avait marqué un nouvel et énorme progrès du libéralisme, qui permettrait de présager pour un avenir prochain l'enlève ment des redoutes légales (li'i'iiière les quelles les cléricaux ont su fortifier un pou voir que la nation veut depuis longtemps leur reprendre. Pour le prouver nous avions analysé les assertions ineptes que le Progrès débitait tout le long d'une colonne, produit des chif fres et des extraits de journaux libéraux, d'une autre envergure que le Progrès. Tout cela n'a pas plu au Progrès nous l'avons touché dans son incommensurable orgueil. Nous le connaissons depuis de trop longue dateet nous ne sommes pas si naïfs de croire que notre article l'aurait rappelé la vérité. Nous attendions le voir continuer nier l'évidence et chanter quand même victoire. Et c'est ce qu'il a fait Dimanche dernier dans un article furibond et qui par ce temps ou on ne parle que de chiens enra gés ne surprendra personne. Calmez-vous, Progrès ne vous l'ii(-lii'Z pas continuez même mentir mentez, mentez toujours, pour rester dans votre rôle, et fidèle aux ordres de vos maî tres en loge remisez pour une prochaine circonstance les dix commandements de Dieu et la grosse injure de pieux organe, car trop parler des dix commandements de Dieu et de choses pieuses auxquelles vous n'entendez rien vous pourriez vous brûler les lèvres tenez vos conseils pour compte vous en avez trop besoin. Vous voulez faire accroire que la journée du 20 Octobre marqué un nouvel et énorme progrès du libéralisme, eh bien nous vous souhaitons la foi assez eol.usiepour avaler cette gros- 1 I'our corser sa zwanze, le Journal parle des succès de Namur et de Virton où les libéraux ont maintenu leurs positions. Quant la victoire de Tournai, le Journal d'Ypres pourrait bien déchanter. La députation permanente est saisie d'une demande en annulation. (N. d. 1. R.) se bourde nous autres nous continuerons affirmer le contraire. Si vous en manifestez le désir nous pousserions même la condes cendance jusqu'à vous aider créer des suc cès pareils au parti libéral, car ils ne peuvent que eonstribuer fortifier davantage encore les redoutes légales derrière lesquel les les cléricaux ont su fortifier un pouvoir que la nation veut leur conserver pour long temps. Etes vous satisfait. Progrès Nous ne pouvons en tout cas aller au de là de nos concessions. Mais réflexion faite, nous voulons bien encore vous donner un bon point pour l'élan de cinecrité, une fois n'est pas coutume, qui vous a échappé lorsque vous imprimez que les libéraux ont atteint Ypres le chif fre de 2300 voix et auraient fait passer deux des leursDonc plus de liste libérale et de liste d'intérêts communaux, mais deux listes libérales tout court. Voilà un aveu épingler. Si cette tactique politique, qui 11 es! rien moins qu'honnête, n'a pas abou ti, ce n'est assurément pas parce que les calotins auraient employé la derniere heure (d'après le dire du Progrès) une maneuvre pour dérouter un grand nom bre d'électeurs, les catholiques, sachez le Progrès, sont aussi étrangers cette ma nœuvre frauduleuse qu'ils le sont la lettre bien scellée sous enveloppe envoyée l'avant veille du scrutin et portant la signature de M1 Brunfaut; mais les catholiques, veillaient et ont empêché de la sorte les manœuvres que pratiquaient certaines grosses bonnets libéraux le matin et au cours même de l'élection. Nous ajoutons, Progrès, pour votre gouverne, que nos mesures sont prises pour les prochaines élections. 11 faudra in venter autre chose, et, appeler votre aide certains maîtres en tricheries qui rôdent dans les associations de Faubourgs. Entendez vous Eh bien mes chers amis, qu'en pensez-vous Vous ne dites rien, mais vous me regardfez comme si vous vouliez, tout en reniflant, me poser cette question Que sentez- vous Il n'y a pas dire pour oser publier un article comme celui du Journal que vous venez de lire, écrit dans un style que le plus plat de nos paysans flamands désavouerait encore, où fourmillent les fautes, où les coquilles abondertt comme dans le sable de la mer, il faut que le cher ami du Journal ait été pleinmettons de mauvaise volonté. C'est mon avis. Est-ce aussi le vôtre Voilà pour la forme. Quant au fond, il ne vaut guère mieux. Le spiritueux chroniqueur du Journal parle de rage propos du Progrès Mais mirez-vous donc, mon cher, et vous verrez que vous avez encore la bave aux lèvres Ce que je me ferais soigner, si j'étais votre placeLille n'est pas bien loin et le Dr Calmette est un si brave homme. N'allez pas croire que votre cas est bénin, car il y a rage et rage comme il y a fagots et fagotsDe toutes les variétés, c'est la rage fana tique rabies fanaticus qui est la plus dangereuse. Pauvre rédac-chef du Journal Arme pratelaar pour me servir d'une locution du terroir. Maladroit que vous êtes, de toujours parler de corde dans la maison d'un pendu Vous avez critiqué le ton du Progrès vous qui ne faites que rager de Jan vier Décembre pour ensuite de plus belle recommencer Retournez-vous, de grâce Relisez donc dans le Pro grès votre propre article et, la main sur le cœur, dites-moi si ça s'appelle écrire Je sais bien, et vos lecteurs le sa vent encore mieux que moi, que d'habitude vous jacassez comme une pie ou vous radotez comme un per roquet, mais cette fois-ci vous y allez de queue et de tête, comme une cor neille qui abat des noix Que de talents d'animaux vous possédez, Monsieur A l'avenir, observez-vous bien c'est un ponseil qu'en ami je vous donne. Épargnez-moi la suprême douleur de devoir un jour vous dé cocher ce refrain que la ravissante Francine Laurée, savait si fine ment nuancer Car, saperlotte Tout en vous dénote Tête de linotte Et cœur d'artichaut QuiS

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Le Progrès (1841-1914) | 1907 | | pagina 2