La surdité n'est plus
L'ALMANACH
HACHETTE
Institut de Jumet-Heigne près Charleroi
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Croix civique.
Par arrêté royal du 14 Novembre
1907, la croix civique de ire classe
est accordée au major Ligy, chef de
la garde civique d'Ypres.
Toutes nos félicitations au major
Ligy'
Coinines.
Nécrologie.
LE VËGÉTARIANISME
Nouveau combustible.
Tué par un taureau.
Suicide dans un train.
VIENT DE PARAITRE
que tout Belge
E. LAVIBIN-MATH ÉE,
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M. SI EIER,
chirurgien - dentiste - spé
cialiste de Courtrai, est
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Voir la Milite tien
articles la Ie page
Horrible tragédie
Une jeune femme égorgée par son mari.
L'n drame affreux s'esl déroulé sur la route
de Ten-Brieleu, proximité de la gare de Co-
mines (Belgique) non loin de ce hameau de
Voorstraeten, où, l'année dernière, le fermier
Victor Braen fut mystérieusement assassiné.
Edouard Grvmonprez, 32 ans, ourdisseur
l'usine Schoutteten, s'était marié voilà sept
semaines une jeune Gile de 18 ans, Julia Bea-
gue, ouvrière la filature ''ousin.
Ils habitent depuis lors une petite maison de
la cour Saint-Paul, rue du Faubourg. Les pa
rents du mari, Joseph Grvmonprez, exploitent
dans la même rue l'estaminet du Progrès s et
une modeste boutique de légumes. C'est dans
cet estaminet que se produisit, il y a trois ans,
un horrible fratricide.
Edouard Grymomprez avait déserté la maison
paternelle, le Novembre 1906, pour aller
loger seul l'estaminet du Pont-Neuf.» C'est
assez dire qu'il avait mauvais caractère et cœur
ingrat D'une physionomie peu sympathique,
il avait dans le pays une réputation peu hono
rable. Une fois marié, il devint extrêmement
jaloux et il ne pouvait même supporter que sa
femme fit seule la route du logis l'atelier. Il
allait donc la chercher et la reconduisait tous
les jours.
Vendredi la suite d'une scène violente, la
jeune femme s'enfuit du logis. Grymouprez
l'avait prise la gorge et il allait jusqu'à l'ac
cuser de se méconduire avec son propre père.
Tandis que la malheureuse contait ses peines
sa voisine, son mari survint, A peine entré,
il ferma la porte au verrou et s'avançanl vers
elle, il la maltraita de nouveau
Reviens chez toi lui dit-il d'un ton me
naçant.
Mais la jeune femme répondit
Non Plus jamais je ne veux vivre avec
vous
Grvmonprez partit en maugréant.
La jeune femme partit son lour quelques
minutes apiès pour se rendre chez ses parents,
mais elle était peine arrivée au passage ni
veau du chemin de fer que son mari la rejoi
gnit.
A partir de là, on les vit marcher paisible
ment, côte côte, sans se parler.
Ils étaient arrivés a 300 mètres environ de la
gare, en face de l'avenue qui conduit la fei me
Huyghebaert, lorsque tout coup Grymonprez
se jeta sur sa femme, d'un effort des bras la jeta
ter re et se laissa tomber sur elle comme une
bête fauve, lui écrasant du genou la poitrine
S'il vous plaît, Edouard, laissez moi aller
implorait la jeune femme.
Mais lui n'écoutant rien, fouillait fébrilement
la poche de son veston et en retirait bientôt un
rasoir.
Alors une scène affrewse se déroula sur le
chemin. Le forcené avait saisi sa victime par
les cheveux et il lui lardait le cou de terribles
coups de rasoir Un (lot énorme de sang jaillit
partout des artères tranchées et inonda les vê
tements du meurtrier. La mort fut instantanée.
Grymonprez se releva et brandissant l'arme
dégouttante au-dessus de sa tête, il se mil
crier
Elle est tuée Elle est morte Puis, en
proie une fureur sauvage, il se jeta nouveau
sur le cadavre pour recommencer sa sinistre
besogne.
Toute cette scène avait eu un témoin que
l'épouvante seule empêcha d'intervenir le
fermier Auguste Huyghebaert qui revenait de
Comines en portant ses brocs de laitier vides.
Grymonprez et sa femme marchaient une
courte distance devant lui. Il assista toutes
les péripéties du drame, mais l'attitude de l'as-
sassin éta t >i effrayante qu'il n'osa s'avancer
vers lui II courut chez lui, s'arma d'un gourdin
et revint avec sa femme sur la roule. Quelques
autres voisins se montraient aux portes il les
appela.
Grymonprez, calme s'était assis sur le bord
du champ, les pieds dans le fossé, deux mè
tres du cadavre qu'il regardait maintenant d'un
air hébété. A l'approche du fermier, il se lé-
vetlla sa fureur le reprit, et soudain les assis
tants terrifiés le virent qu'il se sciait littérale
ment le cou
Cela fait, il s'entoura la tête du fichu arra
ché sa femme et sa tète moitié détachée
du tronc se pencha sur ses genoux M Huy
ghebaert s'enhardit et, s'approchant de lui,
il le frappa de son bâton au bras pour le désar
mer. Le rasoir tomba enfin dans le fossé.
La nouvelle du crime n'avait pas lardé se
répandre dans toute la ville de Comines. Bien
tôt la route de Ten-Brielen s'emplit d'une foule
nombreuse que les gendarmes, arrivés parmi
les premiers, avaient peine maintenir.
Le docteur Wyseur s'empressa autour du
meurtner, qui vivait encore Tandis qu'il en
tourait la tète d'un bandage provisoire, le for
cené eut un dernier ressaut de rage et mordit
le praticien aux doigts.
Le pansement terminé, la victime et le blessé
furent transportés en civière l'hôpital où
Grymonprez ne tarda pas rendre le dernier
soupir.
1 n examinant le corps de la femme, on dé
couvrit toutes 'es horribles coupures du rasoir.
Elle avait une oreille presque tranchée et l'es
tafilade se prolongea»! jusqu'à la commissure
des lèvres. Une autre entaille avait tranché les
deux carotides et la trachée artère. La tête ne
tenait plus au tronc que par les chairs de la nu
que. Un morceau manquait la main droite.
Enfin chacune des deux cuisses, un peu au-des
sus des jarrets était taillée profondément en
forme de croix et l'on y pouvait apercevoir les
os fémoraux contre lesquels le rasoir s'était
arrêté Quant Grymonprez, les plaies de
son cou n'étaient pas moins affreuses voir.
Le parquet d'Ypres a été prévenu et y est des
cendu
Les funérailles de M. Th. Heyvaert,
avocat près la Cour d'appel de Bruxel
les, aucian procureur du roi, ancien
gouverneur de la Flandre Occidentale
et du Brabant, ont eu lieu Mardi Dès
avant 2 heures, de nombreuses person
nalités du barreau, delà magistrature,
de l'armée, de la politique, de la finan
ce, des affaires, venaient déposer leur
carte l'hôtel de l'avenue de Tervue
ren, disant ainsi la haute sympathie
dont jouissait M. Heyvaert. Le deuil
était conduit par M. Théo Heyvaert,
chef de bureau l'administration com
munale du Brabant, et par MM. Van
Imschoot, avocat de Hoon, avocat
général Moreau, bourgmestre d'An-
derlecht, etc.
Le convoi funèbre, suivi d'un nom
bre considérable de voitures, s'est, diri
gé lentement vers le cimetière d'Ixel-
les, où l'ancien gouverneur du Brabant
a été inhumé."
Nous man-
geous trop de
viande.
Sous ce litre, et après avoir énuméré les di
vers produits utilisables avec avantage pour la
santé pendant le régime végétarien d'une se
maine qu'elle recommande suivre quatre fois
par an chaque changement de saison), afin
de donner aux organes surmenés un repos né
cessaire, la Médical Gazelle est amenée citer
l'extrait suivant du rapport de l'émirient expert
et analyste le l)r Griflilbs, de l'Université d'E
dimbourg (Ecosse)
J'ai examiné la Revalenta elle est très
riche en phosphates, nitrogène et sels de po-
lasse, les éléments indispensables au cer-
veau, nerfs, sang et muscles; il s'ensuit
qu'elle contient tous les ingrédients nécessai-
res pour restaurer les nerfs, les muscles et le
système digestif de plus, la composition de
cet aliment lui permet d'être facilement ah-
sorbé môme par les personnes les plus déli-
cales. Pour les désordres de l'estomac et du
sang, elle n'a pas d'égale elle est, je puis
l'affirmer, la meilleure préparation en son
genre que j'ai examinée jusqu'à présent je
puis donc la recommander en toute confiance
au corps médical, comme étant un aliment
parfait pour les malades aussi bien que pour
les enfants les plus délicats.
Bonn, 19 Juillet 1885.
Cette légère et agréable farine est le med-
leur absorbant la fois nourrissante et
restaurative, elle remplace admirablement
toute médecine en beaucoup de maladies.
Elle est de grande utilité surtout dans les
diabètes, les constipations opiniâtres et ha-
bituelles, ainsi que dans les diarrhée®, les
affections des reins et de la vessie, la grave!-
le, les irritations inflammatoires et crampes
dans l'urètre, crampes des reins et de la ves-
sie, ainsi que dans les maladies des poumons
et des bronches.
Docteur R. Wurzer
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serole retirée du feu, on ajoute un jaune
d'œuf frais.
Un inventeur ingénieux a trouvé un
nouveau combustible préparé de la fa
çon suivante la matière première est
constituée par la pulpe de la betterave
telle qu'elle sort, sous forme de cos-
settes épuisées, des diffuseurs de su
creries Jusqu'à maintenant ces résidus
servaient en mineure partie, la nour
riture du bétail, le reste était sans em
ploi. En mélangeant ces cossettes
avec des résidus de coke, ou poussier
et agglomérant avec du brai, on con
stitue des briquettes qui brûlent fort
bieD. sans fumée presque, et dévelop
pent en moyenne 8,000 calories.
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COBS et vous êtes ceilain d'avoir la meilleure.
Le jeune vacher de M. Denoedt, eul
tivateur la Haute Loge, hameau de
Pioegsteert (Belgique), étrillai! un
taureau quand, son travail fini, il
s'aperçut que sa manche déchirée par
•me des cornes de l'animal, l'attachait
celui ci. Devenu subitement furieux,
le taureau envoya, d'un coup de tête
terrible, le jeune homme rouler dans
la mangerie et là, le trouvant sans au
cune défense,se ruasur lui tête baissée.
Le pauvre domp&tique reçut ainsi de
nombreux et terribles coups de cornes.
Quand d'autres domestiques, attirés
par ses cris, viennent le dégager, il
râlait, la poitrine et ies jambes affreu
sement transpercées il avait, de plus,
la mâchoire inférieure fracturée.
Deux médecins belges, MM. les doc
teurs Mayelle et Therry, lui ont prodi
gué, mais vainement, leurs soins.
Lire l'intéressant article publié aujourd'hui
la quatrième page de notre journal.
Mercredi soir, le train de voyageurs
qui part de Bruxelles Nord 5 h 13
en destination de (Jonrtrai, était sur le
point d'arriver en cette dernière gare,
quand soudain, un voyageur, qui se
trouvait dans une voiture de 3e classe,
se tira un coup do revolver dans latête.
Les voyageurs du compartiment atte
nant, ayant entendu la détonation,
firent aussitôt jouer la sonnette d'alar
rae et le train, peu après, s'arrêta. On
trouva un jeune homme étendu sur le
plancher du compartiment et ne don
nant presque plus signe de vie. Le pro
jectile avait enlevé une partie de la
boîte crânienne. Comme le train ne se
trouvait qu'à une distance d'environ
deux cents mètres de la station on le
retint aussitôt en marche, et, l'arrivée
en gare, le blessé, un jeune homme de
27 ans, fils d'un brasseur de Courtrai,
fut transporté au dispensaire de la gare
où il ne tarda pas expirer Dans une
des poches de ses vêtements on a trouvé
une lettre, écrite au crayon, destinée
sa mère Le pauvre garçon était reve
nu, il y a environ trois mois, du Congo.
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