Chronique de la vilie,
LÂ MARÉCHALE.
AVIS
Lu nouveau coup
de parli.
M orl de Al. de Trooz.
A l'Ecole tic Musique.
Pour le personnel.
Société les Infatigables.
KAIYIER TE HUREN
VOOR STILLE LIEDEN,
Société Royale
des Francs Arbalétriers.
Théâtre d'Ypres.
madame:
LA PAIX CHEZ SOI.
La Banque de pourtrai, succur
sale d'Ypres, a l'honneur d'infor
mer Messieurs les porteurs de
lots de la ville d'Anvers
Emprunt 1887 qu'elle se
chargera, dater du 1 1 Jan
vier courant de l'opération
d'échange de ces titres CON
TRE DES LOTS NOUVEAUX
du dit Emprunt.
6*
Les recettes extraordinaires
fr. 143,225-79
Les dépenses extraordi
naires fr. 162,727-45
Déficit l'extraordinaire fr. 19,501-66
L'excédent général est donc de
fr. 3,420-37.
A six heures et demie, le Conseil
se constitue en comité secret.
Dans sa séance huis-clos du Sa
medi 28 Décembre, le Conseil a re
nouvelé les mandats de MM. Fraeys,
comme membre des Hospices Geor
ges Tack, comme membre du Bureau
de Bienfaisance Jules Baus, comme
membre de la Commission de l'Har
monie communale Albert Ligy,
comme membre de la Commission de
l'Ecole de Musique.
Ensuite, il a été procédé l'appro
bation de la nomination de M. Henri
Donck, comme secrétaire-trésorier
du Bureau de Bienfaisance et de la
désignation de MM. les docteurs
Dieryck, Dochy, Van Robaeys, Jules
La Grange et Tyberghein, comme
médecins des pauvres.
Ces nominations et désignations
ont été faites par le Bureau de Bien
faisance.
M. Emile Buylle, employé l'A
battoir, est appelé au poste de con
cierge de la Bibliothèque communa
le en remplacement de M. Gustave
Turcry, admis la retraite.
Les cléricaux mijotent un nouveau
coup de parti On 6ait que, sous la loi
scolaire actuelle, les Conseils provin
ciaux ont le droit de fonder diverses
écoles, notamment des écoles normales
et des écoles industrielles. Il paraît que
ces attributions accordées aux Conseils
provinciaux gênent les cléricaux dans
leur œuvre de cléricalisation de L'en
seignement national. Aussi, quantité
d'entre eux demandent-ils au gouver-
nementd'eulever, en matière d'instruc
tion, cette faculté aux gouvernements
provinciaux. M. Colaert, dans son rap
port au nom de la section centrale du
budget de l'intérieur pour 1908, s'est
fait l'écho de ces prétentions réaction
naires. Si elles parvenaient triom
pher, et elles triompheront si les
cléricaux conseivent le pouvoir, ce
sera un nouveau coup contie l'instruc
tion du peuple, et une uouvelle atteinte
laliberté desélecteurs... Il est temps,
plus que temps que ça finisse
M. de Trooz, ministre de l'intérieur
et chef du cabinet, est mort Mardi soir,
8 h. 40, dans sou hôtel de la rue de
la Loi, succombant la maladie qui le
frappa, il y a quelque temps. Le mi
nistre était entré dans le coma 6 heu
res. Autour de lui se pressaient tous les
ministres, les membres de la famille et
Mgr Mercier, archevêque de Malines.
La nouvelle de la mort de M de
Trooz, chef du cabinet, a provoqué
dans les sphères politiques une émotion
considérable. Ce n'est pas le moment de
juger l'homme qui disparaît, ni sa
politique. Devant la majesléde la mort,
nous nous inclinons et nous faisons
trêve. Aussi bien les hommes disparais
sent et les idées restent M. de Trooz
n'était que l'émanation de son parti et
l'exécuteur d'une politique extra par
lementaire dont il serait injuste de lui
faire porter toute la responsabilité. 11
était l'homme de son éducation, de 6on
milieu, de son temps.
V
La mort du chef du cabinet survient
daos un moment bien difficile pour la
Droite, sa disparition eot de nature
jouer un grand rôle dans les événe
ments politiques de notre pays.
M. de Trooz avait pour base de sa
politique de ne point avoir de program
nie l! illustrait admirablement la mé
thode commune aux deux derniers
cabinets cléricaux abstention et
attente avant de se prononcer sur
n'importe quelle question, que des con
ciliabules de couloirs et des réunions
de la Droite aient formulé la solution
boiteuse que le gouvernement se char
geait de faire prévaloir.
Habile manieur d'homme», M.
Trooz était parvenu maintenir dans
un stmbiant d'union tous les éléments
qui sè disputent l'hégémonie de ia
Droite.
Maintenant qu'il est disparu, il est
peu probable que l'on retrouve l'hom
me îudispeusable pour tenir cet office.
M. De Smet de Naeyer n'est plus possi
ble. M. Helieputte est trop compromis
vis-à-vis de la vieille droite et 11 a plus
toute la confiance do la jeune. 11 n'est
pas l'homme du roi.
M. de Trooz laisse une succession des
pius difficile.
M. de Trooz était né Louvain le 21
Février 1857. 11 fil des études privées
et suivit les cours de philosophie de
l'Université de sa ville natale. Ko 1889
il fut élu pour la première lois membre
de la Cbambre et fut réélu depuis sans
interruption. I! avait été. avant cette
date, membre du conseil provincial du
Brabant pour le Canton de Louvain, de
Mai 1883 Décembre 1889.
M de Trooz fut aussi membre du
conseil communal do Louvain du 17
Novembre 1895 jusqu'au jour où îi fut
nommé ministre de l'intérieur et de
l'instruction publique,dans le ministère
De Smet de Naeyer.
Après la chute de ce ministère et
après la longue crise que l'on se rappel
lera, M. de Trooz prit la direction du
gouvernement le 2 Mai 1907 et garda le
portefeuille de l'intérieur.
Le défunt était chevalier de l'Ordre
de Léopold, porteur de la décoration
spéciale de mutualité de l3 classe, offi
cier de la Légion d'Honneur. Il fut pré
sident ou secrétaire de la plupart des
sociétés catholiques de l'ai rondissement
de Bruxelles et fut plusieurs fois candi
dat de la Droite la Réputation per
manente.
Les funérailles du chef de cabinet,
feu M. de Trooz, auront lieu Lundi
prochain, 10 heures du matin.
Le cercueil sera exposé dans le grand
vestibule de la Chambre des Représen
tants, transformé en chapelle ardente.
Le service funèbre sera célébré en la
collégiale de Sainte Gudule. Puis le
corps sera transféré LouvaiD, ville
natale du défunt
n
La mort de l'honorable chef du cabi
net plonge dans le deuil la famille
Iweins, laquelle il était apparenté,
par sa mère, comtesse du Ohastel de la
Howarderies.
Nous présentons la famille Iweins
l'expression de nos vives et sympathi
ques condoléances.
Uinnîn de fer (l'Ilaï'brouck
l'operinglic.
La convention et le traité relatifs au
chemin de fer d'Hazebrouck la fron
tière de Belgique vers Poperinghe, ont
été adoptés le 30 Décembre 1907 par la
Chambre française.
M. Barthou a déclaré que ce sont
les lois françaises qui régiront les inté
rêts des commerçants français et du
personnel français de cette ligne en
territoire français.
Nous écrivions le 2 Juin dernier
Il nous faut revenir sur une
aventure piquante qui prêterait
une douce hilarité, si malheureuse-
ment elle ne perçait a jour, une fois
de plus, la déplorable tendance de
nos maîtres humilier nos conci-
toyens au profit des étrangers.
Il s'agit encore du remplacement
de l'honorable M. Wittebroodt,
ancien directeur de l'Ecole de Mu-
sique, admis la retraite.
La Commission de notre Institut
Musicq.1 compte quatre membres,
aussi bons Yprois qu'excellents
musiciens, et un Président, celui-ci
grand politicien débarqué de Bru-
ges et nullité musicale.
Cette Commission, par 4 voix
contre 1 (devinez laquelle, lec-
teurs nomme comme premier
candidat un jeune et talentueux
musicien Yprois, prix de Conserva-
toire, et comme second candidat un
amateur distingué et capable, habi-
.tant notre ville depuis vingt-cinq
ans.
Un musicien Brugeois candidat
de nos maîtres, se trouve donc
évincé.
On croirait qu'une volonté aussi
nettement exprimée par les hom-
mes compétents devrait être res-
pectée.
C'est l avis de tout homme sensé
et consciencieux ce n'est pas celui
de nos gouvernants qui semblent se
spécialisera jeter le découragement
et l'injure nos concitoyens.
Mais le cas est embarrassant
Nos maîtres oseront-ils, la
veille des élections communales,
entrer en conflit, avec la Commis-
sion de l'Ecole de Musique et évin-
cer nos concitoyens .au profit de
leur favori Brugeois
Le courage de leur mauvaise
action leur manquera, dit-on.
Nous le croyons aussi, car ils
viennent de prier M. Wittebroodt,
le directeur retraité, de reprendre
provisoirement ses fonctions
Le provisoire, en l'occurrence,
c'est l'attente du résultat des élec-
tions d'Octobre d'ici là il faut des
ménagements, mais aprèss'ils
l'emportentVive Bruges
Ce que nous avions prévu est arri
vé.
Les élections sont passées et par
tant, l'audace de nos maîtres a gran
di.
Aucun Yprois ne s'est trouvé digne,
leurs yeux, d'occuper le poste de
Directeur de notre Ecole de Musique.
C'est le candidat Brugeois prô
né par notre doyen Brugeois prô
né par M. Fraeys, notre grand lama
Brugeois qui vient de décrocher la
timbale dans la séance du Conseil
communal, tenue huis-clos, la nuit
du 31 Décembre dernier.
31 Décembre, date fatidique choi
sie avec insolence pour rappeler aux
Yprois la nuit du 31 Décembre 1905,
où les mêmes sinistres acteurs mirent
brutalement la porte de son Usine
presque séculaire, un autre conci
toyen, M. Valcke, pour y installer le
Brugeois De Brouwer, frère du
doyen et beau-frère du grand lama
précité.
Honneurs et profits aux Bru-
geois Humiliations et ruines aux
Yprois Voilà désormais le cri de
guerre de nos gouvernants.
Côté révoltant et qui prouve
que le souci de l'art ne guide nul
lement nos maîtres le candidat
Brugeois ne possède aucun grade
officiel, aucun diplôme de marque
c'est un chantre d'église.
L'un des candidats Yprois évincés
est premier prix de Solfège du Conser
vatoire de Bruxelles où il a obtenu
la grande distinction et le certificat de
sortie.
Il fut naguère, de ce chef, ovation
né deux reprises, par notre Har
monie communale.
Mais hélas, le distingué musicien
a une tare aux yeux de nos maîtres
C'est un enfant d'Ypres
Pour eux, Bruges for ever.
La Commission de notre Institut
Musical acceptera-t-elle bénévole
ment le camouflet que le Conseil
communal vient de lui octroyer.
Qui, dit-on, car bon nombre de ses
membres sont bons enfants et leur
culte aveugle du Colaert et Cie éner
ve, chez quelques uns du moins, tout
geste fier et courageux
■i.WWfiM»»'."1
Il nous revient que le conseil, en
séance secrète, a songé au personnel.
On sait que la caisse d'épargne,
en présence de la cherté des vivres,
a alloué une augmentation de traite-
tement tous ses employés.
Notre Conseil a, parait-il, décidé
de suivre cet exemple. On annonce
que le secrétaire communal aura,
quant lui, une augmentation de
traitement de mille francs, applicable
déjà pour l'année 1907.
Nous espérons que le Journal d Y-
pres nous donnera la liste complète
des augmentations accordées si elles
sont l'avenant, le personnel sera au
comble de la joie.
Il y a, du reste, beau temps qu'em
ployés de l'Hôtel-de-Ville, receveur
communal, et autres agents commu
naux espèrent recevoir une améliora
tion de leur situation.
Mieux vaut tard que jamais.
Serait-ce déjà l'effet de l'entrée
l'Hôtel-de-Ville de notre démocratie
chrétienne
Si oui, un bon point pour M. Be-
gerem.
Programme du Concertsuivi de Re
doute. qui auia lieu Dimanche 12 Jan
vier prochain, 7 heures du soir, en
la salle des Anciens Pompiers, avec le
concours de la société dram itique De
Vlaamsche Sler
P R O G R A M M E
Ie Partie.
1. Ouverture pour symphonie.
2. Marche et mouvements pour pupil
les avec drapeaux.
3. Canne Royale.
4. Pyramides.
5. Morceaux pour symphonie.
6. Poses plastiques.
2e Partie.
blijspel met zang in één bedrijf.
Personen
Baas.
Bazin.
2 Muziekanten.
3e Partie.
R E DOUT E.
Lundi 30 Décembre 1907
TIR AUX OISEAUX
1er Oiseau Legroe L.
2ra0 Oiseau Vandevyver A.
Direction de M. Martini.
La troupe du théâtre de Tournai
viendra nous donner LUNDI 13
JANVIER, prochain un spectacle de
choix avec le concours de Mme Augusta
Vallée, gd lr Rôle, grande coquette des
théâtres de l'Ambigu et de la Porte
Saint Martiu de Paris.
On jouera
pièce en 3 actes.
Qui est une suite de Madame Sans-
Gêne, c'est une pièce excessivement
amusante, où l'émotion le dispute au
rire.
Le spectacle commencera par la
pièce
petit chet d'œuvre d'esprit de
M. Courtelina le si amusant humoriste.
Prix des places Ie pl 3-5<) fr. 2"
p! 1-35 fr. 3e pl. 75 c.
Bureau 7 1/2 heures. Rideau 8 h.
Ou peut se procurer des cartes l'a
vance chez M. Degroote.