Revalenta du Barry. AVIS EDMOND CASIER - YGODT, Chronique lliéàlrnle Confi és progressiste. La Banque de Courtrai, succur sale d'Ypres, a l'honneur d'infor mer Messieurs les porteurs de lots de la ville d'Anvers Emprunt 1887 qu'elle se chargera, dater du 1 1 Jan vier courant de l'opération d'échange de ces titres CON TRE DES LOTS NOUVEAUX du dit Emprunt. Tri luinal correctionnel d'Y près. Laf faire Vandenboogaerde échevin de la ville d'Ypres devant le Tribunal correctionnel. Condamnations. Société Royale tics Francs Arbalétriers. iXEUVE-EGLlSE. Le procédé du Journal, Un N#uve-Eglisois. Suivez la méthode SUT SANTÉ A TOUS YPRES ci s -Ji -î La paix chez soi. A voir le titre de ce lever de rideau, on aurait pu s'attendre assister une de ces scènes de ménage modèle, où un couple de jeunesmettons de jeunes tourtereaux, roucoule, en se becquetant, sous les rayons de la lune de miel.... Ah f'chtre, non ce n'est pas tout fait cela que M. Courteline nous a montré Il nous a introduits, il est vrai, dans l'in timité du feuilletoniste Triellie et de sa tendre épouse, qui répond au doux nom de Valentine mais, de paix, nous n'en avons pas vu l'ombre. Il s'en faut et de beau coup Mais aussi, pourquoi, diable ce mari a-t- il la malencontreuse idée de refuser sa trop dispendieuse moitié l'innocente satisfac tion de s'acheter une lanterne en fer forgé, de la plus pure imitation, et cela pour la bagatelle de cent-cinquante francs Parce que c'est un objet inutile La belle affaire, pardi Que dirait donc Monsieur Triellie s'il voyait les notes de la modiste de Mada me Et encore, une lanterne, cela servira au mari aussi bien qu'à la femme tandis que les couvre-chefs monumentaux de Valentine, eux, ne peuvent vraisemblable ment profiter qu'à elle seule.... Et puis conçoit-on un mari assez témé raire pour organiser dans son home tout un service de comptabilité Car il en fait, de la comptabilité, M. Triellie. A tel point que Madame a chez Monsieur un compte cou rant son «rédit figurent les six cents francs destinés faire face aux besoins men suels du ménage, au débitl'évalua tion en monnaie sonnante de toutes les épithètes plutôt désagréables que, défaut de baisers, l'irascible épouse a lancé, du rant le mois, la tête de son mari. Est-il besoin de vous dire, Messieurs, que, neuf fois sur dix, le compte se solde par un dé ficit Ma foi, si tous les Roméo agissaient de même l'égard de leur Juliette, on ne la trouverait plus que chez les célibataires, la paix chez soi Madame lu llui'cclmlo. Madame la Maréchale ae Kavinei, au- chese de Saragosse, ci-devant blanchisseuse et Catherine Patin tout court, est l'émule de la Maréchale Lefèvre, mieux connue sous le nom significatif de Madame Sans-Gêne» Mais le fait qu'elle est mère d'un joli garçon, son Paul, qu'elle adore, jette dans la vie de l'ex- lavandière de Montmartre une note sentimentale, tendre, douce, pleine d'affection maternelle, que le sans-gêne le plus canaille et le jargon le plus épouvanta ble ne parvient pas toujours étouffer. Le sujet de la pièce Le voici, en peu de mots Paul de Ravinel aime, autant qu'il en est aimé, la fille du marquis Saturnin de Sau- monville. Mais, un beau jour, la jeune aristocrate rompt soudain toute relation avec son fiancé, sans daigner lui donner la moindre explication. Le motif de cette rupture c'est que Cé cile a trouvé un billet d'amour adressé la marquise, sa mère, signé du nom de Paul Ravinel. La Maréchale, qui voit son fils dépérir de chagrin, met tout en œuvre pour le sauver et pour réconcilier ces deux amoureux. Aussi, s'imaginant qu'elle est involontaire ment la cause du malheur de son Paul, et que ses façons peuple et ses propos bou- Ievardiers font peut-être reculer la jeune fille devant la perspective de posséder une pareille belle-mère, elle propose de divor cer d'avec le Maréchal, de vivre l'écart, dans l'ombre, sans gêner personne, ne de mandant, pour toute récompense, que le bonheur de pouvoir embrasser, de temps en temps, en cachette, son enfant bien-aimé.... Mais le sacrifice de la Maréchale devient inutile, car Cécile, apprenant que la lettre qu'elle a interceptée émane en réalité du vicomte Martial, l'amant de la marquise, qui, par mesure de précaution, appose ses poulets la signature de Ravinel, se ré concilie avec son fiancé et tout finit par un mariage. L'interprétation de cesdeux pièces a été, dans son ensemble, des plus satisfaisantes. Hâtons-nous de dire que toute l'attention du public se trouvait concentrée sur Mms Val lée qui a joué ravir le rôle de la Maréchale, et dont le succès a été très vif, souligné par des ovations répétées et de chaleureux rappels. Elle a été fort bien secondée par ses cama rades qui ont fait preuve de la meilleure volonté du monde. M. Bes&on a fait un maréchal franchement militaire M. Crétot, un marquis ridiculement vieille-souche M. Cuillier, un amant qui aurait pu montrer plus de passion M. Gontard, un Bourgui gnon digne de son maitre M. Gutton, un Triellie d'un flegme imperturbable, dont Paul Ravinel n'a, par malheur, pu s'affran chir complètement Mme Gilberthy, une Valentine très naturellement capricieuse, mais une Marquise impossible au point qu'on l'aurait crue atteinte de la contagieuse indifférence de son amant. M1!e Dongély a fait une charmante Cécile et M"e Pascal une bonne prunelle républicaine. Du monde hélas. peu le public des comédies, c'est-à-dire un public clairsemé, trop clairsemé, eu égard l'importance du spectacle, et au mérite de l'interprétation. Espérons que, titre de compensation. Les vingt-huit jours de Clairette feront salle comble, le Mardi quatre Février pro chain. -rew- C'est le 26 Janvier que le Congrès pro gressiste se réunira Bruxelles. L'Association libérale a décidé de s'y faire représenter. .Nominalions de boiirgmeslrcs Par arrêtés royaux du 21 Décembre 1907, sont nommés bourgmestres dans les communes ci-aprè9 ARRONDISSEMENT D'YPRES. Bas- Warnêlon, M. Joye, H. Hulle- beke, M. Goudezeune, D. Houthem M. Breyue, A. Poperinghe, M. Van Merris, F.-K.-M -G. VoortnezeeleM. Bailleul, .1 - WalouM. Brutsaert, (Jh Wo'.stenM. Vanneste, F. IFulverg/temM Lemahieu. F. Zanl- vnorde, Al. Laumosmer, J.-B Zille- beheM. le baron de Vtnck, G. Zonne- beke, M. Vandenbulcke, A. B WiÂMWiIMÎ 1t 11II1* Le sieur D. de Wervicq a été condamné, Mardi dernier, quinze jours d'emprison nement pour attentat a la pudeur. La condamnation a été prononcée condi- tionnellement. _sr"- p Le tribunal correctionnel de notre ville, dans son audience du 16 Janvier dernier, s'est prononcé dans l'affaire de chasse in tentée par M. Thiebault de Boesinghecontre M. Vandenboogaerde, échevin de la ville d'Ypres, ainsi que contre son fils. M. l'Echevin Vandenboogaerde a étécon- damné pour menaces envers le garde-chasse une amende de 50 francs. Il a été en outre condamné une amende de 50 francs pour avoir chassé sur la chasse réservée de M. Thiebault de Boesinghe. Le fils de M. l'Echevin Vandenboogaerde a été condamné conditionnellement. Le tribunal a acquitté M. l'Echevin Van denboogaerde du chef d'avoir tiré un lièvre sur la chasse de M. Thiebault de Boesinghe. M. Thiebault de Boesinghe s'était consti tué partie civile. Il demandait de ce chef 20 francs de dommages-intérêts. Le Tribunal a accordé 10 francs. Lundi 15 Janvier 1908. TIR O FERT PAR LE CONNETABLE T prix rmetirén H- nri 2e prix an.i vyvi A 3 p ix Dupont V. 4e pnx Vermeulen R. 5e pi ix Deweerdt t h. - -c=— ItablissciinTii d'usines dans le rajoii réservé de la douane. M. Six-Alasselis, Wervicq, e»t au to isé. 80us certaines conditions, éta blir une iciorio de bois actionnée par un motejir gaz, en cette ville section C, u"8 851a! tt 8b'2d du plan cadastral, environ 3 1 mètres de l'axe de la Lys, rivière mitoyenne Il n'y a pas de contradicteur plus désagréable que celuiqui vous at tribue des propos que vous n'avez pas tenus pour se payer les gants de vous réfuter mais qui passe sous si lence ce que vous avez dit, parce qu'il ne saurait en contester la vérité. Le ré dacteur du Journal, qui appelle cela mettre au point est-ce assez grotesque est un spécimen réussi de ce genre. Déjà je m'étais plaint de le voir s'esquiver par la tangente pour évi ter de me répondre et voici qu'il récidive de plus belle. Vous vous êtes donné beaucoup de mal pour rien, mon cher ami car, ayant sou levé le débat, je ne vous permettrai pas de le faire dévier. Dans un article, long et fastidieux comme un sermon en Carême, vous chantez pour la mille et deuxième fois l'antienne bien connue de vol, restitution, concordat, casuel, que sais-je Où, pour l'amour de Dieu, voyez-vous que j'ai fait la moindre allusion tout cela Tout en témoignant de mon res pect et de mon admiration pour la religion, fit et Je répète, qu'elle ne saurait se soustraire aux influen ces tout-à-fait humaines de son mi lieu qu'il lui faut de l'argent pour vivre, et j'ai désigné quelques-unes de ses sources de revenus. Or, qui parle de manipulations d'argent, d'achat et de vente, parle de bouti que incontestablement. Eh bien je vous déjîe de prouver que la boutique n'existe pas. Montrez donc que les dispenses ne s'achètent pas que les messes et les enterrements ne se paient pas, que des collectes ne se font pas, que l'usage des chaises d'église est gra tuit prouvez, en un mot, que le peuple, avec son gros bon sens, se trompe quand il dit en riant Koper gcld, koper zielemesse J'ai parlé du denier de S1 Pierre, de donations acceptées et de succes sions accaparées, comme d'une autre source féconde de revenus.... Prou vez qne tout cela n'existe que dans mon imagination J'ai parlé de S' Vincent de Paul, comme d'une société de bienfaisance qui ne fait pas toujours le bien pour le'bien, mais souvent avec le dessein caché de servir ce que vous appelez la bonne cause politique. Démontrez que je fais erreur ou que je mens, Prouvez, en un mot, que la reli gion, institution divine, vit par la grâce de Dieu, dédaigneuse des pe tits moyens et du vil métal terrestre Mes questions sont nettement posées répondez-y clairement I Si réellement il y a erreur de ma part, j'en ferai, sans fausse honte, la confession; mais si vous continuez radoter côté de la question, je vous diraique vous jetez de la poudre aux yeux de vos lecteurs pour les aveugler. Si cette vile be sogne est votre convenance, il n'est pas en mon pouvoir de vous empê cher de l'exécuter. Et maintenant j'attends tranquil lement que vous me confondiez sans purge et sans frais, par la délicieuse farine de santé, la Pour les convalescents, c'est la nourri ture par excellence, l'aliment indispensable pour réparer les forces épuisées par l'âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfants, qui la pren nent avec plaisir quand toute autre nourriture leur répugne Vitry-les-Reins Marne, le 22 Octobre 1890. Je fais personnellement usage de la Re- valeuta et la prescris mes malades, parti- culièremenl dans les affections du tube diges- t if, et dans tous les cas où il v a intérêt soutenir et ranimer les forces des malades j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats. L)t L. Ravaud Tours, le 2 Juillet 1891. Messieurs, j'ai soixante-treize ans passés, et ne pouvant plus rien digérer, par suite d'une dispepsie déjà ancienne, je me suis mise, en Février dernier, au régime de la Revalenta moins d'un mois après je man- geais de loin comme tout le monde, et rien ne me faisait mal. M"-' Gauguelin, chez les Religieuses Au- gustines. La Revalenta m'a empêché de mourir de- puis dix-huit mois c'est la seule chose que je puisse digérer. H Caffino, Curé-doyen de Cette. En boites de 2 fr. 50, A fr. 50, 7 fr. 75, 17 fr. 50; 6 kilos, 40 franis Soit environ 10 c. le repas Envoi franco contre mandat- poste M KALCKER WIELEtlANS, 2. rue, Rouppe, BrTixelles chez tous les bons phar maciens et épiciers. Ypres Libotte, Deliouck, Gaimant, pharm, rue de Dixmude, 110 33, a l'honneur de porter la connaisance des habitants d'Ypres et des environs, qu'il se charge des projets, des change ments et de l'entretien des jardins et serres, ainsi que pour l'ébranchage des arbres fruitiers et d'ornement des conditions très avantageuses. Tous ces travaux peuvent se faire par entreprise ou par journée. C 0 U a r* nd -o si o u ZS -3 S r, 03 -C î/3 a; o 0 O'û e t* r; s_ z o..— 2 y 55 s s £2 51 U2 i_ Cù £3 - 00 r. -x, 03 s X A X. oaoooooOGY iOt-OOOOOT- OOOGSOOOOCC 3^1 T- <*- O O ce CO ooooooo^s» O O O O O ac O CO CXOOOOhC'lM S* -r- O O O ce o o o o o o ao 0000000 ce o 03 k. 03 03 c 03 03 p co 2 s £5 îfc s S 03 -*■ O SD c a a s- û- ea o Voir la suite des articles la 4e page.

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 3