10. Bureaude bienfaisance compte 1906 budget 1908. Compte 1906. Budget 1908. 11 Hospices civds compte 1906 budget 1908. Compte 1906. Budget 1908. Fondation Godlschalck. Compte 1906 Recettes ordinaires fr 108 414 98 Dépenses ordinaires 79,757 58 Budget 1908. 12. Propriétés communales Pêche dans les fossés de la ville. 13. Agriculture el horticulture demande de subside de la société Vereenigde flofbouwliefhebbers 14. Eclairage pub'ic insuffisance du crédit de 1907. donner satisfaction l'un et l'autre point. 15 Abonneni' nt au téléphone: ma joration du crédit pour 1908 Un scandaleux coup de parti. Un arrêté royal vient de casser la décision de la Députation perma nente du Hainaul, en ce qui concerne l'élection communale de Tournai, qui est donc validée. Il n'y a pas lieu d'accorder les hon neurs de la discussion aux piètres arguties invoquées par M. Schollaert pour essayer de justifier ce mauvais coup que les honnêtes gens de tous les partis ne pourront que déplorer avec nous. A Tournai, comme Malines, com me Alost, comme Ypres et dans un grand nombre de localités où ils l'ont emporté, les cléricaux n'ont dû leur succès qu'à des manœuvres de corruption que tous les habitants de ces villes et communes ont parfaite ment connues, mais dont il ne leur a pas toujours été possible malheureu sement d'apporter la preuve juridi que. Cesl que les agents corrupteurs sont bien stylés.; ils joignent leur absence absolue de scrupules une prudence étonnante. Là, du reste, comme Tournai, la fraude avait fonctionne quasiment au grand jour, le gouvernement clérical possédait de par la loi, le pouvoir de corriger les fautes de ses subordonnés. Il s'est servi de sa force, il en a usé et en a abusé. Il eût été naïf d'avoir confiance en sa justice el de penser que les cléri caux qui, depuis des années, guettent l'administration delà vieille cité li bérale, lui donneraient la possibilité des'cchapper du traquenard où ils ont enfin réussi l attirer. Les libéraux de Tournai, qui n'a vaient connu que la victoire, tireront partie de celte défaite et ils auront cœur de se mettre la besogne dès maintenant pour prendre au plus tôt leur revanche. Mais la leçoo qui se dégage du dé ni de justice qui vient de se commet tre a une portée plus élevée. Il faut que tous nos amis son pénètrent et qu'au cours de leurs tournées de pro pagande ils ne perdent jamais une occasion de la signaler. C'est que la persistance du régime clérical devient un danger pour la paix de la Belgique et pour la stabilité de nos institutions publiques. Les prétendus conservateurs sont grisés par les jouissances d'un règne ininterrompu de près de vipgt-cinq années. Ils se croient tout permis et ils iront de plus en plus avant dans la voie de l'arbitraire. Dans les pays en décadence, les partis qui arrivent au pouvoir boule versent aussitôt tous les cadres ad ministratifs pour les peupler do leurs créatures. Petit petit, les cléricaux ont obtenu ce résultat, qu'ils n'au raient pu espérer si le libre jeu du régime parlementaire n'availété arrê té depuis de nombreuses années. 1! n'y a plus, pour s'opposer au favoritisme ehonié. le frein naturel des changements de gouvernement. Dans l armée, dans la magistrature, dans routes les administrations, il n'y a devancement ou de faveurs possi bles que pour les cléricaux avises ou pour ceux qui se taisent II pèse sur la liberté des fonctionnaires une disci- da terrain et quelles sont les intentions de M. Valcke au sujet des maisons construites sur ce terrain Finalement le Conseil décide de re mettre l'affaire. M Colaert. Vous avez entendu le rapport fait par M Sobry sur le compte 1906 et le budget 1908 du Bureau de bienfaisance, je pense qu'il n'y a pas lieu d'y revenir. (Nous publierons ce rapport dans le Weergalm M. D'Hnvettere. M. le rapporteur Sobry a demandé au Bureau de bien faisance une dotation annuelle de 3 francs par enfant pauvre affilié la caisse de retraite. L'honorable conseil ler désire savoir si le Bureau de bien faisance la compétence voulue pour cela. M Colaert ne le pense pas. M. Sobry. En présence de l'incom pétence de l'administration charitable, retire sa proposition et soumetd'autres idées au Conseil. M. Colaert. Cela n'est pas l'ordre du jour. La question de M. Sobry res te l'état de vœu. Ce sera une espèce d'exposé des motifs. M. Begerem Eq ce qui concerne l'allaitement maternel, le Bureau de bienfaisance n'a également aucune compétence. Recettes fr. 111,439-64 Dépenses .101,554 55 Excédent fr. 9,885 09 Approuvé. Recettes fr. 114,912-54 Dépenses 114,912-54 Les recettes et les dépenses sa balan cent. M. le Président Vous avezentendu lalecturedurapport fait par M Iweins d'Eeckhoutte et ce rapport vous a été expliqué. (Nous le publierons dans notro prochain numéro.) Recettes. fr. 391,267 44 Dépenses ordinaires n 386,278 04 Excédent fr. 4,989 40 Recettes extraordinaires fr. 62,616 91 Dépenses extraordinaires fr. 39,823 65 Excédent fr. 22,793 26 Excédent l'ordinaire fr 4,989 40 Excé lent total 27,782 66 MD'Huvellere trouve assez singulier qu'on ne dise rien après avoir demau- dé la remiso de la discussion des compte et budget des Hospices en l'absence du rapporteur. M. Colaert. C'est d'après ma de mande M. Begerem profite de la discussion du comptedos Hospices pourdireqtie cette administration hospitalière ne fait pa6 la moindre a Ijudication publique pour ses fournitures L'art. 8 de la loi du 16 Messidor an VII exige que les Hospices mettent en adjudication publique toutes leurs fournitures. 1 Ce serait chose simple, dit l'honorable conseiller. Il n'y aurait qu'une objection faire, la seule que les fournisseurs pourraient s'entonlre. Pour y obvier on pourrait fixer un prix minimum. Quoique l'on dise la loi doit être sauvegardée. M. Colaert Quand vous dit s que l'on ne fut pas la moindre adjudication publique, vous faites erreur. Les Hospices procèdent annuellement l'adjudication publique d6 la viande, pommes de terre, etc etc (2) MBegerem. Inévitablement, en (1) L'art. 8 de la loi du 16 Messidor an V*11 dit Tout marché pour fournitures d'aliments ei autres objets nécessaires aux Hospices civils sera adjugé au rabais dans une séance publi que de la Commission en présence de la majo rité des membres après aflkhes mises un mois avant la publication peine de nullité. (2) Nous avons expliqué antérieurement dans nos colonnes, de quelle façon ces adjudi - e lions restreintes se font aux Hospices Les seuls articles rais en adjudication sont la viande, le riz. la houille et le coke, mais pas les pommes de terre, pas la bière, etc. (N. d. I. R.) vertu de la loi. les Hospices doiv. nt procéder une adjudication publique de toutes leurs fournitures. MColaert. Ces choses là provo quent des questions de personnes... On veut donner de la bonne nourriture et ce point de vue on se heurte des difficultés, quoi qu'il en soit, elles se font en grande partie en adjudication publique. M. Begerem - Si M. in Bourgmestre s'engage examiner la question, je me considérerai comme satisfait M. Colaert. Vous ne m'avez pas averti. M. D'Huvetttre. Gela rentre dans la discussion. MBegerem. La loi est là. M Colatrt. Dans aucune localité cela De se fait. Depuis 15, 16 ans, les adjudications publiques sont beaucoup plus nombreuses qu'auparavant. (1) M. Begerem Vous admettez le principe M. Colaert. Evidemment. M. D'Huveltere. C'est déjà quelque chose. MColaert. La loi de 1836 stipule l'adjudication entière ou bien restrein te. M. Begerem insiste pour que l'adjudi cation pudique se fasse pour toutes les fournitures et que la loi soit observée. MColaert Pour toutes les fourni tures, cela n'est pas possible. En prin cipe, M Begerem a raison. Mais toutes les administrations n'observent pas la loi. (2) On pourrait examiner la ques tion. M. Colaert constate que l'excédent sur l'ordinaire augmente d'année en année. Pour l'exercice 1906. il est d'onviron 5,000 francs M. D'Iluvetlere. Dans le rapport qui nous a été soumis, il a été question de restaurations. L'honorable conseil ler trouve que ce ne sont pas des res taurations que la Commission des Hos pices projette mais des embellisse ments Il s uimet la bienveillante attention de la Commissiou hospitalière la maison de santé pour laquelle on a dépensé tant d'argent, d'un côté, et de l'autre côfé, la maison des aliénés laisse beaucoup désirer. Il est de toute né cessité que le bâtiment situé rue de Thourout soit restauré. MColaert est d'avis qu'une restaura tion s'impose, cela n'est pas décent de laisser ce bâtiment dans un tel état. M. Bouquet prie le Collège d'interve nir auprès des Hospices pour le choix 1 d'un autre emplacement pour les bains publics parce que beaucoup de person nes hésitent d'y aller. M. Colaert. Ces bains sont fournis par les Hospices on pourrait soulever la question d'incompétence, quoiqu'il en soit, l'observation de M Bouquet est fondée. Bien des personnes ne veu lent pas y aller parce que c'est le voi sinage des salles (le malades. Le mieux s'accentue dans les finan ces des Hospices et si cette situation continue ou pourrait forcer la Commis sion hospitalière construire un laza ret pour obvier l'inconvénient relevé par M. Bouquet. Le Conseil émet un avis favorable sur le compte 1906. Recettes ordinaires fr. 407,074 29 Dépenses ordinaires 407,040 00 Excédent fr 34-29 Recettes extraor linaires fr. 166,973 81 Dépenses extraordinaires fr. 167,001-85 Déficit fr. 28 04 Il y a doue un excédeut global de fr. 6 25. (1) C'est une profonde erreur Jadis l'admi nistration des Ho«pices niellait beaucoup plus d'articles en adjudication qu'aujourd'hui. (N. d I. R.) (2) Ce n'est pas une raison, M. le Maïeur, pareeque d'autres administrations hospitalières n'observent pas la loi que les Hospices d'Ypres doivent suivre ce mauvais exemple Comme premier Magistral de la ville, el dans l'intérêt de la classe nécessiteuse, vous auriez dû appiouver les considéiatioos si judi cieuses e si sensées de M Begerem et vous joindre l'honoralde conseiller pour insister ce que les Hospices de céans se conforment la loi de Messidor. Mais vous n'avez p is osé le faire de peur de froisser votre premiei écbevin qui est, en même temps, président de cette administration hospitalière. (N d. t. R .11. D'Huvetlere N'y aurait il pas moyen de demander aux Hospices cer tains détails sur l'administration de leurs biens, par exemple, quant aux bois, leur contenance, les frais qu'ils occasionnent et leurs produits Et les Hospices ne pourraient-ils pas donner satisfaction aux vœux émis par M. Bouquet AI. Colaert. M. D'Huvettere qui est partisan des rapports, ne pourrait- il pas faire un petit rapport ce sujet M. D'Huveltere. M le Bourgmes tre, cela n'eutre pas dans mes attribu tions de conseiller de fairedes rapports sur la gestion des Hospices (Attrape M Colaert.) Excédent fr. 28,657 40 Recettes extraordinaires fr 274,355-55 Dépenses extraordinaires fr 301 152-58 Déficit fr. 26,797 03 Il y a donc un solde en boni de fr. 1.860 37. Avis favorable. Recettes ordinaires fr. 113,696 55 Dépenses ordinaires 76,220-00 Excédent fr. 37.476 55 Recettes extraordinaires fr. 87,151 37 Dépenses extraordinaires fr. 124,627-92 Déficit fr. 37,476 55 •Le déficit l'extraordinaire balance exactement l'excédent l'ordinaire. Avis favorable. Cette question a fait l'objet d'un examen par le Collège échovinal. On a proposé de louer la pêche. Finalement, pour éviter des difficultés, on a décidé de laisser la pêche banale. Ce sont les sentiments du Conseil de laisser les choses comme elles sont. On passe outre cette question. En Septembre 1907, la ville a accor dé un subside de 300 francs cette société. On a oublié de porter cette somme au budget Pour régulariser la chose ou demandera l'autorisation la Députation permanente Approuvé. L'éclairage public s'étend d'une fa çon considérable. Le crédit de 16,000 francs est insuffisant. Il y a environ 450 lanternes Le Collège propose une augmentation de crédit de 1,039 71. L'autorisation sera demandée la Dé putation permanente pour inscrire cette augmentation au budget. Le Conseil n'y voit pas d'inconvé nient. M. D"Huveltere. Au risque d'être taxé de vorace, je dois soumettre l'attention du Collège, l'insuffisance de l'éclairage aux abords de la gare et je prie M. le Bourgmestre de négocier, ce sujet, avec l'administration des che mins de fer. Au tra n de 6 heures, il y règne une obscurité complète. Il y a là un danger pour les voyageurs, car vers cette heu re, les trams arrivent de différents endroits et par suite des manœuvres ces trams pourraient occasiouuer des malheurs M. Colaert. M. D'Huvettere a par faitement raison. M D'Iluvetlere. J'ai raison et je n'obtiens jamais rien, (on rit). M Colaert. Le Collège intervien dra D'uu côté, il y a constamment de la boue, de l'autre, il y fait propre c'est la cause du grand charriage qui se fait du côté do la sort'e. AI Boone Il y aurait un moyen d'obvier cet inconvénient en faisant la sortie de l'autre côté, comme elle Fêtait autrefois. M. Colaert. - Le Collège tâchera de Le Conseil approuve l'augmentation de crédit pour l'éclairage public. Cette question sera traitée en comité secret. M D'Huvettere. - Un dernier mot. Ou a annoncé le changement de la date de la foire Est-ce que toutes les com munes ont eu connaissance de ce chan gement de date M Colaert. 300 affiches ont été répandues dans tout l'arrondissement. MD'Iluvetlere se déclare satisfait et la séance publiqueest levées 7 h. 30 m.

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 2