Chronique de la ville.
"champ i>l foikk!"
u*
L opposition se fatiguera bien aussi
de prendre part des simulacres de
scrutin dont le résultat est la merci
de partenaires qui se servent de cartes
biseautées.
Qu'airivera-t-il Il ne faut pas être
bien clairvoyant pour repondre cette
question. Les citoyens belges seront
acculés aux ifiémes nécessitesque tous
les peuples qui ont dû lutter pour la
defense de leurs libertés.
C'est ainsi qu'un gouvernement qui
met outrageusement ses intérêts et
ceux de ses favoris au-dessus des lois
de son pays, devient un danger per
manent pour la tranquillité publique.
Il arrive un moment où, se trou
vant sans excuse, il est aussi sans dé
fense contre les colères d'en bas.
Que les hommes d ordre y réfléchis
sent I
La Chambre.
Ce qu'il y a d'intéressant
pour nous dans le discours
de M. Helleputte,
ministre
des chemins de fer.
L annexion du Congo.
Au Conseil communal.
Vanité.
Délégation.
Carrousel-Salon
Overmeer.
Société Uoyale
des Francs Arbalétriers.
Garde-civique
Voir la suite des
articles la fepage
pline scandaleuse, qui les terrorise
encore, mais qui finira bien par les
révolter, lor>que certains auront subi
de nouvelles avanies et que tous au
ront pris davantageconscience de leur
dignité d'homme.
Nous extrayons du long discours
de M. Helleputte les passages sui
vants
L'honorable M. Colaert nous a dit que les
droits acquis des anciens employés de la
Flandre occidentale en ce qui concerne le
choix des médecins n'étaient pas entière
ment respectés et que nous aurions notam
ment obligé des ouvriers de Vlamertinghe
s'adressera un médecin d'Ypres alors qu'il
y a dans leur localité un médecin dont tout
le monde est satisfait.
Jusqu'à présent, messieurs, l'organisation
du service médical sur les lignes reprises de
la Compagnie des chemins de fer de la
Flandre occidentale n'est que provisoire,
mais nous avons pris comme règle de chan
ger le moins possible ce qui existe, en
respectant autant que possible, d'une part,
les habitudes des ouvriers, et, d'autre part,
les droits des médecins. Je pense qu'on ne
peut nous en demander davantage.
M. Nolf. Les médecins de la compa
gnie sont-ils tous repris
M. Helleputte, ministre des chemins de
fer, postes et télégraphes. Je répète que
l'organisation est encore provisoire. Veuillez
remarquer qu'il y a beaucoup de choses
faire lorsqu'un réseau passe d'une compa
gnie l'Etat.
La question des tarifs a également été
soulevée et des protestations se sont produi
tes parce que le voyageur de la Flandre
occidentale qui prend un coupon aller et
retour pour Bruxelles doit suivre au retour
la ligne qu'il a prise l'aller.
Lorsqu'il a été question de reprendre les
lignes de la Flandre occidentale, on a de
mandé de ne pas modifier les tarifs que la
compagnie appliquait. Une déclaration de
mon honorable prédécesseur, adressée la
section centrale, porte que ces tarifs ne
seront pas modifiés jusqu'à ce que des amé
liorations d'une importance suffisante aient
pu être apportées au réseau des lignes repri
ses. De la les difficultés signalées.
Il résulte des discours de nos honorables
collègues de la Flandre occidentale, notam
ment de MM. J. Delbeke et Nolf, comme
aussi des communications qu'ils m'ont fai
tes, qu'ils seraient désireux de voir établir
le plus tôt possible l'unification des tarifs
afin de couper court ces difficultés.
J'ai le plaisir d'annoncer mes honora
bles collègues que satisfaction pourra leur
être bientôt donnée. Il faut environ deux
mois pour réaliser les modifications néces
saires la substitution du barème de l'Etat
celui de la compagnie, de sorte que je
l'espère les tarifs pourront être complète
ment unifiés partir du premier Mai.
Les inconvénients constatés disparaîtront
donc.
M. Gilles de Pelichy. La Flandre occi
dentale vous en sera reconnaissante.
Je m'engage aussi examiner avec toute
la bienveillance possible, les demandes de
mes honorables collègues parmi lesquels je
cite MM. Lefebvre, Maenhaut, Nolf, Ham-
man, LePaige, Pitsaer, D'hauwer, Heynen,
Hoyois, Dallemagne, Persoons, Henry Del-
vaux et De Sadeleer.
En ce qui concerne les remaniements du
service des trains sur l'ancien réseau de la
Flandre occidentale demandés par l'honora
ble M. Gillès de Pelichy, je dois dire qu'ils
ne pourront être examinés utilement
qu'après quelque temps d'expérience. Les
honorables membres, savent que ce n'est que
depuis le i*r Janvier il n'y a donc pas
deux mois que nous exploitons ce réseau.
Nous sommes occupés en faire l'étude de
façon ce que nous puissions bien nous
rendre compte des diverses améliorations
y apporter, comme aussi des besoins nou
veaux de l'exploitation en tenant compte
des moyens dont nous disposons pour les
réaliser.
Je puis assurer mes honorables collègues
que je procéderai cet examen avec le vif
désir de leur donner satisfaction.
M. Nolf. Et la mise en correspondan
ce
M. Helleputte, ministre des chemins de
fer, postes et télégraphes. Et je suis sûr
que vous nous remercierez des changements
que nous y apporterons.
M. Nolf. J'espère que vous n'atten
drez pas trop longtemps.
M. Helleputte, ministre des chemins de
fer, postes et télégraphes. Je n'attends
jamais trop longtemps.
c- C -
La convention additionnelle au traité de
reprise a été déposée sur le bureau de la
Chambre et la question du Congo se trouve
nettement posée devant le pays.
Voici la note officieuse qui résume l*a< te
additionnel au traité du Congo
L'acte additionnel stipule que l'article
premier du traité de cession du 28 Novem
bre 1907 ne s'applique pas la Fondation
de la Couronne.
Les b'ens qui avaient été constitués en
Fondation de la Couronne se trouvent, en
cas d'annexion, cédés au domaine privé de
l'Ktat, conformément au décret annexé
l'acte additionnel, sans qu'il y ait liou
l'exercice de la clause de rachat.
Cette cession est grevée
1° D'une rente annuelle de 120,000 fr.
S. A. II. le prince Albert
2° D'une rente annuelle de 75,000 fr.
S. A. R la princesse Clémentine
3° De l'obligation de respecter les con
cessions faites par la Fondation de la Cou
ronne l'Américan Congo C°, la Compa
gnie Forestière et Minière, et la promesse
de con ession d'un territoire aux mission
naires de Scheut pour l'établissement de
leur mission.
L'Etat belge prend sa charge tout ce
qui dans les sommes dues par la Fondation
de la C uronne intéresse spécialement la
Belgigue. Cette charge s'élève 1,133,000
francs.
L'Etat belge est substitué en outre aux
droits et obligations de la Fondation con
cernant les travaux en cours en Belgique et
les entreprises ayant fait l'objet d'un con-
l-at.
Un fonds spécial de 45 millions est créé
et sera affecté au' payement de ces travaux
sous le contrôle de la Cour des Comptes.
Il est, en outre, créé charge de la colo
nie un fonds spécial de 50 millions payable
en 15 annuilés, la première de 3,800,000
francs, les autres de 3,300,000 francs. Ce
fonds est attribué an Roi en témoignage de
gratitude. Il doit être affecté pat- le Roi et,
p~Ui' les fonds mm engagés sa mort, par ses
successeurs, des destinations relatives au
Congo et des œuvres en faveur du Congo,
telles que construction d'hôpitaux, d'écoles
pour l'instruction des nègres, l'envoi de
missions scientifiques, l'établissement d'in
stallations pour combattre la maladie du
sommeil, les subventions aux missions, la
création d'œuvres en faveur des blancs qui
ont servi en Afrique.
En résumé, la Fondation de la Couronne
est supprimée Tou< ses biens, tant en Afri
que qu'en Europe, reviennent l'Etat, sa
voir les biens d'Afrique, immeubles et
portefeuille, comprenant ses participations
dans l'Américan Congo C° et la Compagnie
Forestière et Minière la colonie en pleine
propriété, et les b;ens d'Europe comprenant
les imineubies en Belgique (environ 3 mil
lions) et hs biens la Côte d'Azur inscrits
au nom de la Fondation l'Etat bfclge, le
Roi en conservant l'usufruit pendant sa vie.
Le Roi conserve en pleine propriété
40,000 hectar-s au Majumbo, où il pour
suit des expériences de plantations de ca
féiers et de cacaoyers.
Le fonds spécial belge est destiné faire
face, dans 19 mesure des obligations exis
tantes, aux engagements pris par la Fonda
tion. C'est l'application de droit commun.
L'Etat reprenant l'actif de la Fondation doit
reprendre son passif Et les dépenses faire
en Belgique doivent être supportées par la
Belgique
E- fin. le fonds spécial colonial doit être
consacré exclusivement des dépenses colo
niales
Los gauchos <le la Chambre.
Les deux gauches de la Chambre se reuni
ront la semaine prochaine la gauche
socialiste, vraisemblablement Lundi la
reunion de la gauche libérale, Jeudi.
Plusieurs questions intéressantes
ont été soulevées la dernière séance
du Conseil communal.
M. Biebuyck s'est occupé de la
question du tram d'Ypres Bailleul
et a provoqué des explications de la
part de notre Maïeur.
Certes l'indifférence de certaines
communes est regrettable. Mais est-
ce une raison pour faire pâtir celles
qui ne marchandent pas leur con
cours N'y a-t-il pas moyen de pas
ser outre soit en modifiant le trajet,
en ne donnant pas d'arrêts dans les
communes récalcitrantes. Les com
munes dont s'agit ne tarderaient pas
venir d'autres sentiments.
M. Begerem a défendu le principe
de l'adjudication publique pour les
fournitures faire aux Hospices.
L'honorable conseiller a droit des
félicitations, sa thèse est juste elle
est au surplus conforme la loi. M.
Colaert a plaidé les circtfhstances
atténuantes, en disant que, dans
certains cas, l'administration des
Hospices avait recours l'adjudica
tion publique dans d'autres locali
tés, on n'observait pas davantage
la loi, etc., etc. Autant de mauvaises
raisons
La loi doit être appliquée elle
doit l'être, et dans l'intérêt de nos
établissements charitables, et dans
celui des fournisseurs. Il faut que
l'on mette un terme l'ère de favori
tisme dont tout le monde se plaint,
et, notamment les brasseurs, n'est-ce
pas, M. Boone
Enfin, M. Sobry a développé une
proposition tendant voir donner un
subside de 3 francs aux enfants pau
vres affiliés la caisse de retraite.
Nous regrettons de n'avoir pas sous
les yeux le texte de cette proposition
que nous serions heureux de voir
aboutir.
Il nous est d'avis que nos adminis
trations charitables doivent seconder
les efforts de ceux qui travaillent
leur propre relèvement
Parmi les membres du Conseil
communal, il y en a quatre qui por
tent le prénom Henri. Ce sont MM.
Fiers, Vanderghote, Sobry et Iweins.
Ce dernier a été installé le 14 Jan
vier 1904. Plus d'un an après ayant
remarqué qu'à l'hôtel de ville son
prénom figurait dans les pièces offi
cielles comme celui de ses trois autres
collègues, a exigé, paraît-il, pour se
faire distinguer d'eux, que son pré
nom fut écrit avec un y grec, imitant
en cela l'orthographe de quelques
fanatiques royalistes français.
M. Colaert, toujours disposé
flatter la vanité des cléricaux de cet
acabit, s'est empressé de donner sa
tisfaction M. Iweins. C'est ainsi
que, depuis lors (13 Mai 1905), les
procès-verbaux des séances auxquel
les celui-ci assiste, portent M. Henry
Iweins d'Eeckhoutte.
Cette prétention puérile par le
temps de démocratie qui court, révèle
bien, il nous semble, l'état d'âme de
ce conseiller gentilhomme.
La semaine dernière, les dévôts
d'Henry IV ont fêté l'anniversaire où,
le 27 Février 1594, le Béarnais fut,
Chartres, couronné Roy de France.
D
Un arrêté royal du 22 Février ap
prouve la délégation donnée par M.
le bourgmestre d'Ypres M. l'éche-
vin E. Fraeys, pour remplir les fonc
tions du ministère public près le
tribunal de police du canton d'Ypres,
en cas d'empêchement de M. le com
missaire de police et de M. le bourg
mestre.
Voilà encore une nouvelle fonction
ajouter aux multiples et absorban
tes autres fonctions dont cet homme
aux connaissances universelles
trouve investi.
se
Malgré notre édition spéciale du
n° du Progrès du ir Mars dernier,
donnant une relation des funérailles
du regretté M. Auguste Brunfaut
fils, nous avons dû refuser, regret,
un grand nombre d'exemplaires de
cette édition.
Pour répondre aux nombreuses
demandes qui nous sont parvenues
des quatre coins de l'arrondissement,
nous reproduisons nouveau, en 4e
page, le compte-rendu de ces funé
railles et les discours prononcés sur
la tombe de notre cher camarade.
Ouverture Dimanche 8 Mars
du superbe établissement zoologique
du dompteur ARTUNI0.
Amateurs d'émotions allez voir le
superbe établissement zoologique de
l'intrépide dompteur Artunio de Paris
qui vient pour la première fois Ypres
avec des fauves importés
A chaque séance, travail du terrible
lion Pacha en présence de la dompteuse
Oléo.
Travail émouvant du dompteur Ar
tunio avec sa féroce lionne Mascotte
qui l'a blessé Braine-le-Comte.
Exercices émouvants du dompteur
Jaconetti avec ses hyènes barrées
d'Afrique.
La chasse aux lions de l'Atlas par le
dompteur Artunio sous une pluie de feu.
Tous lessoirs, repas des fauves.
Brillant éclairage. Magnifique
orchestre.
Grande représentation, tous les soirs,
8 1/2 heures précises.
Les Jeudi et Dimanche, Matinée
3 heures.
Le Carrousel-Salon Overmeer dont
la réputation n'est plus faire nous
revient cette année.
Ce vaste établissement est établi en
faceducafé La Lune Le Carrousel-
Salon est entièrement renouvelé et est
de toute beauté.
La direction a bien fait les choses et
nous avons la conviction que chaque
soir, il y aura foule chez M. Overmeer.
Prix offert par les Commissaires
Cercle.
Ie Oiseau Dewanckel.
2e Oiseau Legroe.
Ie Haut Vandaele.
2e Haut Vanden Hende.
Ie Bas Hofflack.
2e Bas Evrard.
r-
Tir ordinaire du 5 Mars 1908.
Ommeslagh R., 20 25 25 25 25 120
Masschelein A., 25 25 25 25 20 120
Burgho A 25 20 25 25 20 115
Poelemans D., 20 20 20 25 25 110
FolJ., 20 20 25 20 25 110
Salomé A., 20 25 20 25 20 110
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