La surdité n'est plus
Revalenta du Barry.
A vendre d'occasion.
Institut de Jumet-Heigne
m
Funérailles
BRASSERIE
État-Civil ci1 Ypres.
SANTE A TOUS ^'e,T
M.Auguste BRUNFAUT,fils.
de
Mardi 25 Février dernier, trois
heures de relevée, ont ^u lieu les
funérailles du regretté Monsieur
Auguste Brunfaut, fils, commerçant
et vice-président de la Garde Libé
raie, décédé le 22 Février, peine
âgé de 32 ans.
Une foule imposante est venue té
moigner de l'estime et de la sympa
thie dont était entouré le regretté
défunt.
Dès 2 1/2 heures de relevée, la rue
de Lille était noire de monde une
foule d'amis et de nombreuses socié
tés se pressaient la mortuaire pour
rendre la mémoire du cher défunt
un dernier et solennel hommage.
Toutes les sociétés dont M.
Auguste Brunfaut, fils, faisait par
tie, avaient rivalisé de zèle pour lui
apporter un dernier souvenir de leur
attachement plus de quarante cou
ronnes et gerbes étaient portées de
vant le cercueil.
A trois heures, le cortège funèbre
se mit en mouvement. La musique
des Anciens Pompiers ouvrait la
marche. Venaient ensuite les nom
breux membres de la Garde Libéra
le toutes les sociétés de la ville
l'Association libérale, les Infatiga
bles, le Cercle des Voyageurs, la
Fraternelle, la société de secours
mutuels, celle de S' Sébastien, etc,
etc., ainsi que des délégations des
cercles libéraux de Poperinghe,
Wervicq, Messines, Neuve-Eglise,
Warnêton, une délégation de socia
listes de Comines, etc., etc., escor
tant la dépouille mortelle de celui
qui, si jeune encore, avait déjà rendu
d'immenses services.
Le corps était porté par des mem
bres du Comité de la Garde Libérale.
Lescoins dupoële étaienttenus par
MM. Ernest Nolf, au nom de la
Garde Libérale Maleveys, au nom
de l'Association Libérale Massche-
lein, au nom de la société Eigen
Huis Vandaele au nom des
Anciens Pompiers Florent Mail-
liard, au nom des Infatigables et de
la Fraternelle Léon Vermeulen, au
nom de la Garde Libérale et des
nombreux amis.
Le deuil était conduit par M.
Auguste Brunfaut, père, par les
beaux-frères et plusieurs membres de
la famille du défunt.
Sur tout le parcours du cortège
funèbre se pressait une foule émue,
saluant avec recueillement la dépouil
le mortelle de cet homme dévoué que
nous venons de perdre les regrets
que nous avons entendu partout sont
le plus bel éloge du défunt et prou
vent que celui qui en est l'objet a
bien mérité de tous.
Deux discours ont été prononcés
au cimetière l'un par M. Daniel
Angillis, au nom du personnel de M.
Auguste Brunfaut, fils l'autre par
M. Ernest Nolf, membre de la cham
bre dos représentants, au 10m de la
Garde Libérale et des amis.
Discours de M. Daniel Angillis.
Messieurs,
En nom propre et au nom descollègues
attachés comme moi la maison Brunfaut
fils, je viens rendre notre regretté patron
un dernier hommage et lui adresser un
suprême adieu.
Enfant d'Ypres, M. auguste BRUN
FAUT y était connu de tout le monde.
Chacun sait qu'il était fils respectueux et
soumis, plus tard époux tendre, dévoué et
aimant, père affectueux, bon et indulgent.
Ces qualitéssuffiraient justifier l'estime et
les sympathies dont il était universellement
entouré, faire comprendre la popularité
dont il jouissait et les regrets que sa mort a
provoqués en ville. Aux brillantes qualités
du cœur que je viens d'énumérer, s'unis
saient une inébranlable fermeté, une saine
tolérance, une haute intégrité, une admira
ble patience, une tare modestie et une bien
veillance, une bonté que rien ne lassait, ni
ne rebutait.
Nous, qui avons vécu dans son intimité,
qui avons su priser les aspirations nobles et
généreuses de cet homme de bien, nous
sommes le mieux placés pour apprécier la
valeur morale et la dignité de caractère de
celui qui fut, pour nous tous, plutôt un ami
<ju'ua chef. Nos relations furent toujours
marquées au coin de la plus franche cordia
lité, jamais un mot dur, pas même un com
mandement ne tombait de ses lèvres. Ses
ordres étaient des prières et son aménité ne
s'est pas même démentie pendant les af
freux tourments de la terrible maladie qui
l'a enlevé si tôt notre profonde affection.
Soigneux, exact et intelligent en affaires, il
se rendait personnellement compte des
moindres détails de son commerce et était
pour tous ses clients, même pour les plus
humbles, d'une serviabilité^d'une affabilité
au dessus de tout éloge. Eux, comme nous,
perdons en lui non seulement un ami dé
voué et sincère, mais aussi un conseiller
éclairé, un confident sûr et discret.
Mon cher Monsieur AUGUSTE, si
les larmes que nous versons sur votre
tombe, si les regrets unanimes qui accom
pagnent votre mort, hélas trop précoce,
ne peuvent consoler votre épouse éplorée et
votre famille désolée, rendre moins terri
ble le malheur qui frappe vos pauvres
petits enfants, ^qu'ils soient au moins
pour ceux qui vous furent chers, un té
moignage de l'affection sans bornes et
de la gratitude inaltérable que nous por
terons toujours votre mémoire
Adieu, cher Monsieur AUGUSTE, Adieu,
patron bien-aimé Que la terre vous soit
légère Nous ne vous oublierons jamais
Discours de M. Ernest Nolf.
Messieurs,
La mort une fois de plus vient de frap
per dans nos rangs, ajoutant un deuil nou
veau ceux que nous portons encore, nous
enlevant en pleine jeunesse, en pleine acti
vité l'un de nos amis les plus dévoues et sur
lequel nous fondions les meilleures espéran
ces.
Auguste BRUNFAUT n'est plus.
t Lorsqu'il y a quelques semaines peine
se répandit en notre ville la nouvelle de la
maladie qui devait emporter notre pauvre
ami, elle fut accueillie par une consternation
générale.
Aujourd'hui quel que soit le côté vers
lequel je me tourne je ne vois que des lar
mes
t C'est une digne épouse qui pleure son
mari ce sont de jeunes orphelins qui ap
pellent leur père c'est un père, ce sont des
frères, des-sœurs, des parents qui sont at
teints, dans une de leurs affections les plus
chères ce sont des employés ,qui se sépa
rent avee tristesse d'un patron qu'ils esti
maient et qu'ils aimaient ce sont des
amis, qui, le cœur brisé, viennent par ma
bouche apporter ici l'expression de leurs
regrets et dire un dernier adieu celui qui
n'est plus.
Cette unanimité dans la douleur vous
prouve, mieux que je ne pourrais le dire,
toute l'immensité de la perte que nous ve
nons de faire.
C'est qu'AUGUSTE BRUNFAUT était
admirablement doué pour se faire aimer et
estimer.
Il était bon, généreux, compatissant. Il
aimait rendre service et nombreux sont
ceux qui lui doivent de la reconnaissance.
Il professait au plus haut point le culte de
l'amitié. Il savait se dévouer, se sacrifier
ses amis. Il leur vouait une affection si sin
cère, il apportait tant de délicatesse dans
l'expression de ses sentiments, n'attendant
pas qu'on lui fit une demaode, allant au
devant des moindres désirs, toujours l'af
fût de ce qui pouvait être agréable, que
l'on peut dire de lui qu'à côté de sa famille
qu'il affectionnait et chérissait, car il était
bon époux et bon père, il avait su se créer
une seconde famille, celle de ses nombreux
amis, qui pleurent aujourd'hui sa dispari
tion.
AUGUSTE BRUNFAUT était avec cela
un travailleur infatigable. Placé jeune en-
«ore la tête d'une maison de commerce
très importante, il ne faillit pas la confian
ce que l'on avait mise en lui. Il ne tarda
pas prendre un rang envié dans le monde
des affaires, grâce son activité, et surtout
la loyauté et la droiture qu'il sût appor
ter dans ses relations commerciales.
L'avenir s'ouvrait brillant devant lui et
c'est peut-être ce qu'il y a de plus poignant
dans le malheur que nous déplorons, c'est
de voir s'évanouir si prématurément cette
jeune énergie qui ne demandait qu'à se dé
velopper.
Que dire de l'ami politique
Auguste BRUNFAUT était un libéral
de conviction.
Porteur d'un nom justement populaire
parmi nous, il appartenait une famille
qui depuis des générations se voue la
chose publique et au bien de notre parti.
Il nous était foncièrement dévoué.
Il n'est pas une manifestation de l'opi
nion libérale en notre ville laquelle il ne
se soit associé de tout cœur.
C'est avec une véritable sollicitude qu'il
suivait les progrès de notre harmonie des
Anciens Pompiers, laquelle il était pro
fondément attaché.
Il était l'âme et le meilleur soutien de
notre Garde Libérale. L'unanimité des
suffrages l'y avait porté la vice-présidence
et tous nous savons avec quel zèle, avec
quel dévoûment, avec quelle abnégation il
remplissait ses fonctions.
Il aimait notre société ouvrière parce
qu'il y trouvait un champ d'action, où il
pouvait donner libre cours aux sentiments
de philanthropie dont son cœur débordait.
C'est sous sa sage et généreuse impul
sion que furent organisées nos fêtes de Noël
il fut un des fondateurs de notre mutualité
de retraite et notre société d'habitations ou
vrières le comptait parmi ses administra
teurs.
Toute œuvre de solidarité libérale était
assurée de son appui le plus complet il
cherchait les occasions de faire le bien et il le
faisait sans ostentation.
Aussi, Messieurs, est-ceavec unesincère
et profonde émotion que nous nous séparons
de ce compagnon de lutte, trop tôt, hélas,
enlevé notre affection.
Qu'il reçoive ici l'hommage de notre re
connaissance.
Son souvenir sera précieusement con
servé parmi nous nous le garderons comme
celui d'un ami que nous avons tous sincère
ment aimé et que nous regretterons tou
jours.
Puissel'unanimitéde nos regrets, puisse
l'universelle estime qui s'attachait au nom
de notre cher défunt apporter quelque con
solation ceux qu'il laisse derrière lui
cette jeune épouse, si admirable de dévoû
ment qui voit sombrer en ces jours tout un
avenir de bonheur ces petits orphelins
lorsqu'ils comprendront plus tard toute
l'immensité du malheur qui les frappe.
Adieu, cher AUGUSTE, repose en paix.
Adieu au nom de tes amis politiques,
Adieu au nom de cette amitié qui nous
unissait depuis des années et que nous re
porterons sur tes chers enfants, en leur
disant demain que leur père était un hom
me de devoir et un homme de bien.
Lire l'intéressant article publié aujourd'hui
la cinquième page de notre journal.
MUNICH, IMUSEN, BOCK,
BAVIÈRE, FAllO, LAMBIC
Demande Concessionnaire.
Ecrire bureau du journal aux initia
les L. AI»
Déclarations du '28 Février au 6 Mars 1908.
Naissances
Room, René, rue Ste Cathérine.
Domicent, Romain, rue Courte de
Thouiout. Van Asscho, Raymond,
Marché au Bétail. Vanhaecke, Léon,
rue Longue de Tnourout. Vau-
troeyen, Alice, rue Bellewaèrd.
Haubourdin, Robert, Zaalhof.
Segers, Eugénie, rue des Tuiles.
Sutfys, Julia, chaussée de Kernmel.
De Grou, Germaine, rue Eigen Heerd.
•- Beddeleem, Antoinette, Quai (Ouest).
Jacques, Léonte, rue des Boudeurs.
- Ravau, Gustave, Vieux Marché au
Bois. Vanleene, Henri, Hoornwerk.
Mariages
L rminez Léon, garde-convoi, et
Betin, Marie, sans profession, tous
deux Ypres. - Neys, Jean, mineur,
et Kaesteker, Antoinette, cuisinière,
tous deux Ypres. Jacques, Achille,
nickeleur, et Racket, Marie, coutu
rière, tous deux Ypres. Vanden-
bilcke, Alb n t, terrassier, et Kaesteker,
Julia, dentellière, tous deux Ypres.
Décès
Vanhaecke, Robert, 1 an, rue Lon
gue de Thourout. Joiyt, Joseph, 12
ans, Boulevard Malou. Verwaerde,
Gustave, 1 au, chaussée de Lille.
Gbeerardyn,Charles, 77 ans, négociant,
veuf de Steyaert, Rosalie, époux de
Toorré, Remanie, rue de Dixmude.
Vanderjeugt, Emma, 54 ans, sans pro
fession, veuve de Dethoor, Hector, rue
Courte du Marais Lamaire, Estber,
4 mois, rue de la Bouche.
i'V ILr '.«ES» U
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leur répugne.
M. le IV Elmslie écrit ce sujet Votre
Revalenta vaut son pesant d'or
Extrait d'une lettre de M. DÉDÉ. chimisM
Paris
...Ce qui m'étonne le plus, c'est sa bien-
faisante influence sur les organes digestifs, sa
propriété de complète assimilation au corps
humain de bien nourrir et développer l'ap-
pélit, et surtout d'assainir et rajeunir le sang
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