SiFqïdÏÏaviE
Canal de la Lys
l'Yperlée.
La baisse de la rente.
La Chambre.
Violents incidents
la Chambre.
Le Sénat
La situation politique.
Les réunions
parlementaires.
Affiche publiée
dans tout l'arrondissement
la veille
des élections législatives
du 27 Mai 1906.
rapportent, pour la plus grande partie,
l'outillage économique du pays Elles
contribuent alimenter les recettes du
trésor public tout eu procurant l'in
dustrie et au commerce les instruments
de trafic et les relations nécessaires,
tant en Belgique qu'à l'étranger. C'est
ainsi que nos importations et exporta
tions étaient en 1894 de 2,703 et de
2,424 millions en 1907. elles ont passé
respectivement 6,123 et 5,191 mil
lions.
La côte de la Bourse a donné ces
derniers jours, le cours de 94 25 pour
l'emprunt belge.
Nous appelons sur ce chiftre l'atten
tion toute particulière de nos confrères
cléricaux.
Lors de la campagne jésuitique,
entreprise par les réactionnaires fran
çais, alors que la séparation des Egli
ses et de l'Etat occupait l'attention
publique, la rente française avait fléchi
97. Ze crédit de la France est déconsi
déré s'écriaient en choeur les
journaux nationalistes.
Pauvre France clamaient leur tour
les feuilles cléricales belges. Le Cour
rier de l'Escaut était du nombre et
voyait dans la baisse des fonds français
un signe indiscutable de décadence et
d'ébranlement de crédit.
Verrons nous maintenant ces mêmes
journaux tenir le même langage, parce
que les titres de route belges sont tom
bés, un de ces derniers jours, bien
plus bas que la rente française
Les feuilles desacristiedécouvriront-
elles, là aussi, une preuve évidente de
la déconsidération qui commence pe
ser sur la Belgique et ses finances
Cela paraît peu probable
Le personnel repris de lit
Flandre Occidentale.
Question posée par M. NOLÏ'à M. le
Ministre des Chemins de fer, Postes et
Télégraphes
L'administration des chemins de
fer de l'Etat vient de congédier un ou
vrier qui faisait partie du personnel de
la Compagnie des chemins de fer de la
Flandre Occidentale depuis le 16 Avril
1905 et l'un des liquidateurs de la dite
Compagnie lui écrit Nous regrettons
de ne pouvoir intervenir dans votre
différend avec l'administration des
chemins de fer de l'Etat il résulte en
effet des renseignements obtenus que
c'est la suite d'une visite médicale
que l'Etat aurait renoncé vos servi
ces.
M. le Ministre est il d'avis que la
convention de reprise des chemins de
fer de la Flandre Occidentale lui donne
le droit de congédier las fonctionnai
res, employés et ouvriers qui ne se
raient pas reconnus valides et, dans
l'affirmative, n'estime t-il pas qu'il y
aurait lien de pr6udre des mesures
pour conserver au service de l'Etat des
agents qui n'out pas démérité et qui
par le fait de la reprise se trouvent pri
vés d'un emploi sur lequel ils pou
vaient compter
Itéponse «le M. le Ministre.
La convention passée entre l'Etat
et la Compagnie des chemins de fer de
la Flandre occidentale porte que les
fonctionnaires, employés et ouvriers
valides participant l'exploitation se
ront repris par l'Etat.
Celui-ci est doncendioit de rejeter
les agents qui ne sont pas valides, c'est-
à-dire qui ne sont pas même de rem
plir régulièrement toutes les attribu
tions que comporte leur emploi Cepen
dant l'administration n'use pas complè
tement de ce droit.
Dans la séance du 27 Février, an
cours de la discussion du budget,
répondant M. Cillés de l'élicby. je
me suis exprimé comme suit
La convention entre l'Etat et la
Compagnie des chemins de fer de la
Flandre occidentale stipule que tous
les ouvriers valides participant l'ex
ploitation seront, quel que soit leur
âge, repris par l'Etat. Qu'entend on par
agents valides Ce sont ceux qui se
trouvent même de remplir régulière
ment toutes les attributions que com
porte leur emploi et j'ajoute, pour
montrer jusqu'où nous allons, quelles
qu9 soient les infirmités dont ils pour
raient être atteints. Un ne saurait pas
aller plus loin.
Si certains ouvriers repris ont été
déclarés inaptes au service lors de la
visite médicale laquelle nous avons
dû soumettre tous les nouveaux agents,
c'est la suite de certaines infirmités
constatées mais il ne s'ensuit pas que
ces agents doivent être congédiés. L ue
mesure de ce genre ne doit être prise
qu'à l'égard des agents reconnns inap
tes remplir leurs fonctions on ne
peut évidemment pas nous demander
de les maintenir en service. Toutefois
je consens, par mesure de bienveillan
ce, faire rechercher si des emplois
faciles, en rapport avec leurs aptitudes
physiques, ne pourraient être donnés
des agents semi valides.
J'espère que cette réponse donnera
toute satisfaction l'honorable mem
bre
Séance du 1er Avril 1908.
Au début de la séance Fait per
sonnel M. Logera donné un démenti
formel M. Duquesne qui, la veille,
l'avait accusé d'insulter ses adversai
res.
L'ordre du jour, donnant sa conclu
sion au débat sur la validation des
élections de Tournai a été repoussé
ensuite par 73 voix contre 57 et une
abstention M Schoilaert.
M. De Lantskeere, rapporteur de la
convention de reprise du Congo, a
déposé son rapport celui de M. Bege-
rem le sera Vendredi.
Séauce consacrée au budget de M.
Descamps David," surtout la question
scolaire.
Après avoir contesté dans les paye où
elle est appliquée les bienfaits de l'in
struction obligatoire, if. Woeste en a
combattu le principe puis a fait le pro
cès de l'enseignement neutre c'est-à-
dire officiel, destructeur des croyances
catholiques.
S'occupant de la question des subsi
des l'orateur a réclamé une protection
de plus en plus efficace de l'enseigne
ment libre, c'est dire des subsides
plus nombreux de la part de l'Etat.
Quant la question du partage des
subsides provinciaux et communaux
entre l'enseignement libre et l'ensei
gnement neutre il a soutenu,répondant
plusieurs de ses amis, qu'elle ne pou
vait être résolue actuellement,
Faisant allusion sa maladie, M.
Woeste a déclaré qu'à l'extrémité de
l'existence il espérait laisser en de bon
nes maïus la défense de l'enseignement
libre.
Dans un grand discours M Vander-
velde a critiqué les nominations du gou
vernement dans l'enseignement supé
rieur, signalé la décadence de l'ensei
gnement moyeu et constaté que l'en
seignement primaire échappait
beaucoup d'entants.
Répondant au discours de M. Woeste
il a montré les bienfaits de l'instruction
obligatoire dans tous les pays où elle
est appliquée et il a souhaité la réalisa
tion de cette grande réforme qui
exigerait la création de nombreuses
oeuvres scolaires.
M. Gravis s'est occupé de la pension
des instituteurs et M. Buyl défenseur
convaincu de l'instruction obligatoire,
a réfuté les arguments de M. Uolfs
contre cette réforme.
Suite du débat Peut-être le ministre
finira-t-il par. ouvrir la bouche
Séance du 3 Avril 1908
A quatre heures, M Begerem ayant
déposé son volumineux rapport de 150
pages sur la législation coloniale, il
s'agissait pour la Chambre de fixer
date pour la discussion du traité d'an
nexion et de la loi coloniale
M. Schoilaertau nom du gouverne
ment, proposa de commencer le 7 et de
tenir des séances du matin pour la dis
cussion des autres points l'ordre du
jour, vote des budgets, etc.
MM JansonetNeujean proposèrent de
leur côté de ne commencer que le 15,
pour laisser aux membres le temps de
prendre connaissance des rapports très
volumineux qui ne seront distubués
qu'aujourd'hui ou demain.
Le gouvernement s'est rallié la date
du 15, et lorsqu'il s'est agi de voter les
séances du matiu. la gauche socialiste
a élevé de vives protestations et nous
avons assisté la Ctiambre un boucan
i infernal qui semble indiquer que la
discussion de la reprise ne se passera
pas sans incidents.
Nous le regrettons pour notre part.
Certes, il semble résulter des indiscré
tions commises au sujet des réunions de
la droite, que l'on veuille faire violence
au Parlement Les journaux, amis du
gonvernementont parléde dompter les
députés par l'éreintement
C'e8tune faute. La violence appelle
la violence Le gouvernement ne de
vrait pas l'ignorer.
Mais les socialistes ont tort, d'autre
part, de croire qu'ils serviront la cause
anti annexionniste en usant de procé
dés tumultueux
Au moment où l'étranger a les yeux
fixés sur nous, il conviendrait, avant
tout, pour l'honneur de la Nation, et
l'honneur de la Chambre elle-même,
que la discussion qui va s'ouvrir fut
digne et élevée
Il est craindre, malheureusement,
qu'elle sera tout le contraire de ce
qu'elle devrait être
Mais aussi pourquoi vouloir résoudre
en une fin de session, la hâte, dans la
bousculade et l'agitation, un des plus
graves problèmes qui aient été soumis
au parlement belge depuis l'existence
de notre indépendance
Cette précipitation incompréhensible
ne peut que légitimer toutes les défian
ces.
Séance du Mercredi 1er Avril 1908.
On continue la discussion du budget
des chemins de fer. Le. prince Albert
assiste la séance.
M. Hanrez demaude que le petit per
sonnel soit admis dans les grades supé
rieurs. Il voudrait voir remplacer la
bandelette dominicale par un timbre
domiuical. Il demande la diminution
du tarif des dépêches.
M. Verheke proteste contre le tarif
spécial dont jouit le transportées char
bons étrangers.
M. Huet plaide la cause des ouvriers
Bubalte rnes.
MM Marnix de S1 Aldegonde, Navaux
et de la Faille s'occupent de questions
d'intérêt local.
MM. Fléehet et Delannoy s'élèvent
contre l'interdiction de la vente du
Peuple dans les gares et réclament une
réduction du prix de l'abonnement au
téléphone.
Il résulte des réunions des droites et
du Conseil général du parti socialiste
une situation politique très nette.
Le gouvernement et la droite enten
dent ouvrir le débat sur la reprise
Mercredi. L'annexion doit être faite
avant les élections. Ainsi l'a décidé le
parti clérical, si l'obstruction surgit;
il réagira énergiquement. n
D'autre part, les députés socialistes
sont décidésaemployer tous les moyens
légaux pour empêcher le vote de la
reprise avant les élections. Un choc
parlementaire est inévitable et il semble
devoir être rude.
M Schoilaert demanderaà la Cham
bre Vendredi de fixer Mercredi pro
chain la discussion. La bataille s'enga-
geradesuite. Aujourd'huise produisent
deux importantes réunions libérales,
la gauche du Sénat convoquée dans la
salle de la Présidence, celle de la
Chambre dans une salle des sections.
Nous entrons dans une période criti
que de par l'insouciance du Gouverne
ment et de la Droite qui veulent esca
moter le débat.
La gauche libérale du Sénat.
Les gauches libérales du Sénat et de
la Chambre se sont réunies séparément,
Jeudi, au Parlement.
A l'ordre du jour la question du
Congo.
M Dupont, ministre d'Etat, prési
dait le groupe sénatorial. Une discus
sion générale a été ouverte.
Y ont pris part MM. Magis, Henri-
cot. De Bast, Finet, De Mot, Goblet
d'Alviella, Verspreeuvven, Wiener,
Hanrez, etc.
M. Goblet d'Alviella a été chargé de
faire une motion la séance du Sénat,
au sujet de l'ordre du jour de la Haute
Assemblée.
L'assemblée a été unanime sur un
seul poiut c'est qu'elle ne lais
serait pas étrangler la discussion
qu'elle entendait, au contraire discu
ter jusqu'au bout sans se laisser inti
mider par la majorité.
La gauche libérale de la Chambre.
M. Paul Jansou présidait. Une fois
de plus, lechef du parti libéral a attiré
l'attention de ses collègues sur le coup
de paru que la droite s'apprêtait
exécuter il a dit que la gauche ne de
vait pas prêter la main une pareille
manœuvre saus forlaire l'honneur
politique du libéralisme.
Une longue discussion s'est engagée,
qui a aboutit l'accord sur ces points
Chacun conservera sa liberté quant
au fond de la question
La discussion générale ne pourra
être entamée avant le 14 Avril, afin de
permettra l'étude des documents et
rapports
La loi coloniale et le traité seront
discutés en même temps
Le débat ne pourra être clos par nue
motion d'ordre il devra se dérouler
sans la moindre entrave de la part de
la majorité
Il se poursuivra dans une session
ultérieure s'il y a lieu.
La séan> e a été levée 1 h. 15 Une
nouvelle séan"e aura lieu prochaine
ment
Nos députés cléricaux ne se van
teront pas de la réponse que M. le
Ministre des Travaux publics vient
de faire M. Nolf au sujet des tra
vaux d'achèvement du canal de la
Lys l'Yperlée.
On sait toute la réclame électorale
qui fut faite au sujet de la majoration
de crédit qui fut consentie la veille
des élections
La nouvelle fut clamée dans tout
l'arrondissement
C'était un triomphe pour MM. Co-
laert et Van Merris
Quels députés
Nous ne résistons pas au plaisir de
mettre ce propos sous les yeux
de nos lecteurs, quelques documents
qui ne manquent pas de saveur, au
jourd'hui que toute cette vantardise,
que nous n'avons cessé de dénoncer,
est percée jour
«ROOT NIEUVVS.
In zitting dec Kamer werd gisteren
Vrijdag 11» Mei, op voorstel van de
Heeren Uolaert en Van Merris een kre-
diet gestemd van 400.000 fr. voor de
voltrekking van de vaart van Komen.
M. Nolf was alwezig.
Binnen eenige dageu zal de aanbeste-
ding der vverken plaats hebben en dan
algauw haud aan 't vverk.
Do îjzerwegon van de Vlaanders zijn
overgenome».
Een trekweg wordt gedaan langs de
Leie te Komen en te Wervick De vaart
wordt voltooid, tôt meerderen bloei
van handel en nijverheid.
Dank aan 't Mmisterie
Leven de katholieken Kamerheeren
Lettre du Ministre confirmant
la bonne nouvelle.
Bruxelles, le 30 Avril 1907.
Mon Cher Collègue
J'ai l'honneur de vous faire savoir
que j'ai chargé le Service des Ponts et
Chaussées de la Flandre Occidentale de
me soumettre d'urgeDce des proposi
tions en vue de l'exécution, titre d'es
sai, d'il" tronçon du canal de la Lys
l'Ypeilée, situé dans la grande tran
chée
Agréez, etc.
(Signé) Comte de Smet de Naeyer.