L'Ouïe aux Sourds Revalenta du Barry. Camille Brillon, Institut de JUmôt-H61gT16 Travaux de voirie. PKOGKAMMI SANTÉ' A TOUS rend|!e sans Votre réception ratera, Madame, si vous ne servez pas des Exquis De Beukelaer Deux enfants Teau. Jeudi matin, vers 10 heures, le jeune Alphonse Despiechel, âgé de 8 ans, de meurant avec ses parents 14, chaussée de Poperinghe, estaminet a De Yzer- weg regardaiten compagnie d'autres enfants pêcher la ligne, dans les fos sés des remparts. Il se trouvait près de la rampe en fer, sur ladroitedu chemin de ronde extérieur, lorsque parsuitede vertige il tomba la tête en avant dans l'eau, qui a cet endroit une profon deur d'au moins un mètre cinquante. Aux cris poussés par les autres enfants l'agent de police Auguste Witterbecq, accourut et se jeta l'eau. Il parvint non sans peine prendre l'eufant, qui allait disparaître au fond et le sauver d'une mort certaine. Une heure après un accident du même genre, faillit coûter la vie un autre enfant Emile Buzeiue, âgé de six ans, habitant Marché au Bétail» numé ro 30. Celui ci de même que quelques au tres gamins de son âge cueillait des fleurs sur les berges du fossé du boule vard extérieur de la Porte de Dixmiida la Porte de Thouront, lorsque en s'a- vançant trop loin il tomba l'eau. En se débattant il sortit le bras et un de ses jeunes compagnons eut la présence d'esprit de le saisir et de retirer le jeune BuzGne sur le gazon. Transporté chez ses parents, il fut assez tôt rétabli, mais sa mère qui on était venu dire que son fils s'était nové en a été si vive ment émotionnée qu'elle est devenue malade. w arnètoiu Dimanche dernier, le garde Struyf, accompagué du garde Dubrulle, aper cevaient, en passant près du pont, un individu qui fuyait leur approche, et cherchait gagner le territoire fran çais. Le garde eut bientôt rejoint le fuyard. Interrogé, l'inconnu déclara qu'il avait peur d'être appréhendé par ce qu'il s'était battu au cabaret du a Bon Fermier» Pressé de questions il finit par avouer qu'il ne s'appelait pas Dumont et n'était pas né Domi nes, comme il l'avait prétendu tout d'abord. Il déclara se nommer Charles Gilles, natif de Bas-Waruêton. Il avait subi losort et passé leconseil de revisi on en I900et avait étédésigné pour le 3e chasseurs. Au lieu de se présenter au corps, Gillis avait passé la frontière et était allé s'établir Verquin, dans le Pas-de-Calais, où il travaillait aux mi nes de Bruay. Gilles était venu ces jours ci Bas- Waruêton pour y voir sp, mère malade et il s'en retournait dimanche Ver quin, où il est marié et père de trois en fants. Le déserteur a été écroué la prison d'Ypres. Il sera ensuite livré aux auto rités militaires. Entreprise de peinture et décoration pour SalonsSalles Mangeret». alors que sous l'administration précé dente, il les critiquait tort et tra vers. A moins de se couvrir de ridicule, il ne peut pas prétendre que tout ce qui se fait sous l'administration ac tuelle soit l'abri de toute critique. Il n'y a jamais eu autant d'argent gaspillé que sous le régime de Mons Colaert Que de journées volées défaut de surveillance et que de travaux recom mencés cause de projets insuffi samment étudiés, mal conçus. Nonobstant cela, le Journal, dans ses rares articles ayant trait aux tra vaux en cours d'exécution, ne sut même pas écrire la vérité il adres sait des éloges déplacés nos maî tres pour une bordure de trottoir, un pavé épincé on un égout mis en bon état. Depuis quelque temps cette façon d'encenser nos maîtres propos de vétilles, nous a fait penser qu'il y avait quelque chose de changé dans la conduite de la rédaction. Il faut supposer que 1 article viru lent du Nieuwsblad ait produit son effet jamais un organe clérical n'a osé dire pareille vérité ceux qui nous gouvernent, cela était absolu ment nécessaire et celui qui a inspiré le journal clérical a bien agi dans l'intérêt de la ville. Si le Journal d'Y près, au lieu d'é crire des balivernes l'adresse de ses adversaires politiques, s'était sé rieusement occupé des désiderata de nos négociants et de nos industriels, il y aurait longtemps que l'on ne par lerait plus de certains travaux l'é tude ils seraient terminés depuis nombre d'années. Le Nieuzvsblad en affirmant que les Yprois sont fatigués d'être bernés, a dit une dure vérité il était égale ment dans le vrai en soutenant que nos concitoyens sont très modérés dans leurs prétentions. En effet, que demandent-ils Une part dans les faveurs gouver nementales. Pourquoi faut-il que celles-ci pren nent toujours la même direction Pourquoi les accorder constamment aux mêmes villes L'argent des contribuables Yprois n'a-t-il aucune valeur Pourquoi les traiter en pa rias Voilà une besogne toute préparée pour le plumitif chargé de la rédac tion des articles traitant des travaux de la ville. Il saura utiliser son ta lent la défense des intérêts Yprois méconnus jusqu'à ce jour par nos maîtres et leurs amis politiques au pouvoir. A quoi bon obtenir des crédits pour l'achèvement du canal quand ils sont, aussitôt les élections passées, dépensés pour l'embellissement d'au tres villes. Le Journal d'Y près a un beau rôle remplir en disant carrément nos maîtres combien il est dangereux de ne pas contenter la population Yproi- se lesée dans ses intérêts Le Nieuwsblad l'a compris, il a poussé le cri d'alarme l'organe de l'Hôtel de Ville d'en faire autant. Quant nous, nous promettons notre concours le plus dévoué, sans la moindre arrière-pensée, étant pro fondément attachés l'avenir et au bien-être de la ville et de l'arrondis sement. Notre rôle de dupe doit cesser Dans une des assemblées tenues au K. Volkshuis avant l'élection communale, le président de la jeune garde dite catholique, en faisant l'é loge de l'aministration cléricale di sait que pendant les quatre dernières années, la ville avait consacré 280,000 fr. des travaux de pavage. Il est regrettable que, par suite de l'imprévoyance de nos édiles, cette dépense considérable ait été faite en grande partie inutilement, puisque la voirie urbaine ne s'est ja mais trouvée dans un état aussi pi toyable qu'aujourd'hui. Aussi n'est-ce guère étonnant quand on considère qu'en exécution de la fameuse convention intervenue après de mystérieuses négociations, entre le collège échevinal et la so ciété gazière De Brouwer, des tran chées ont été pratiquées dans toutes les rues pour le renouvellement de la canalisation, Une fois le travail fini on a remblayé et repavé avec un sans gêne incroyable. Des ouvriers inex périmentés ont replacé les pavés tant bien que mal, car le concession naire, mis en demeure pour la forme, d'exécuter les travaux de réfection, avait déclaré se trouver dans l'impos sibilité de se procurer des ouvriers paveurs. Il a donc trouvé plus com mode de laisser le pavage en très mauvais état et pour compte de la ville. Aussi, le collège échevinal de son propre aveu, a usé cet égard d'une grande indulgence envers M. De Brouwer. Il en résulte que dans toutes nos rces, même dans celles dont le pava ge avait été entièrement renouvelé depuis peu, on constate de nombreux effondrements du sol et des ornières profondes au point qu'à certains en droits ce sont de vrais casse-cou. La ville n'ayant pas d'ouvriers pa veurs capables et en nombre suffi sant en a improvisé parmi les hom mes du Volkshuis qui ne connaissent rien du métier. Ce sont ceux-ci qui ont été chargés de repiquer tant soit peu les pavages. Il y a quelques jours nous en avons vu une équipe l'œuvre dans la rue Carton. Leur travail a été fait rebours du bon sens par manque de soin, direction et surveillance. Au lieu de relever et niveler les parties affaissées, ils faisaient le repiquage côté des ca vités, ils créaient ainsi des bosses et des fosses là où il n'y en avait pas. Le pavage n'en a donc guère été amélioré. Qu'en pensent MM. les conseillers d'Huvettere et Begerem qui habitent la dite rue et qui doivent avoir constaté comme nous comment ce travail a été exécuté. du CONCERT donné par la Grande Harmonie de Wattrelos (100 exé cutants) Dimanche 28 Juin 1908, 6 heures du soir, sur le Kiosque de la Grand'Flace. Ie Partie. 1. Eroiia, Marche. Volpatti. 2. Ouverture de Concert. Massenet. 3. Griselidis, Conte lyrique, idem. 4. Mireille, Sélection. Gounod. 2e Partie. 1. Ballet Egyptien, nos 1, 2, 3, 4. Luigini. 2. Cavatine du Barbier de Séville. Rossini. 3. Le Jongleur de Notre- Dame, Sélection. Massenet. 4. Fita, Fantaisie et Valse Espagnole. FI. Parés. Lire l'intéressant article publié aujourd'hui la quatrième page de notre journal. irrcstation d'un déserteur. medecine, «ans purge et sans frais, par la délicieuse farine de santé, la Pour les convalescents, c'est la nourri ture par excellence, l'aliment indispensable pour réparer les forces épuisées par l'âge, le travail ou les excès. Elle est aussi le meilleur aliment pour élever les enfants, qui la pren nent avec plaisir quand toute autre nourriture leur répugne. M. le Dr Elmslie écrit ce sujet Votre Revalenta vaut son pesant d'or C'est avec le plus grand plaisir que je con- firme l'ellicacité de la Revalenta, remède simple et toujours sans danger, dans les con- stipations opiniâtres et invétérées et les diar- rliées, où il produit l'effet de régulariser les fonctions intestinales puis dans les fièvres hectiques, surtout après la rougeole en un mot, c'est un réel adjuvant dans toutes les maladies où la nutrition est lésée. Docteur stein, des facultés de Leyde (Hollande) et de Moscou. Messieurs, Lorsque j'ai commencé faire usage de votre délicieuse farine, je ne pou- vais plus rien supporter les aliments reve- liaient incessamment, le creux de l'estomac toujours gonflé. Le manger me revenait dans la bouche pleines gorgées, et lorqu'il n'y avait plus rien dans l'estomac, je vomissais un acide comme du verjus, ce qui m'ôiait toutes mes forces. Depuis que je fais usage de votre Revalenta, mes forces reviennent de jour eu jour. s «J. Païand, Saint-Arnaud. En boites de 2 fr 50, i fr. 50, 7 fr. 75, Envoi franco contre mandat-poste M. KALCKER VV1ELEMANS, 2. rue Rouppe, Bruxelles chez tous les bons pharmaciens et epiciers. Ypres. Libotte, pharm. Debouck, pharm. Gaimant, pharm. rue d'Elverdinghe, 53, Ypres VUES POUR VËRANDAHS. Tentures et revêtements décoratifs appliqués l'appartement. Imitation de tapisseries anciennes (genre Gobelin.) Devis et croquis sur demande. 2G 2O 2© G1 O O 20 G1 OOOOOOOh-Jf}^ G1 -r- O o fO 00000000 O O O O O O O "r* OQOOOOr-OG^ G1 O sa G1 -$• ooooooo GT 2G <v l— s~ <12 ce s S s a -s,-! 02 C 02 p a o s? o .ï|as -02 c -a) C ai H m -< a* tx* CL CÛ O Voir la suite des articles la 4" et la 5e page. (INSTITUT DU Dr L. 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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 3