Chronique de la ville.
I
if. Demblon défend la motion d'a-
j Miraement et traite la droite de majo
rité larvile aux fantaisies royales.
Canal
de la Lys F Y perlée.
Le Congo.
Conseil provincial de la
Flandre Occidentale.
Entretien des pavages.
Travaux.
population" qui espéraient qu'une par
tie toot au moins des améliorations
qu'elles sollicitent leur auraient été
accordées partir du 1er Juillet.
Le guide a paru fixant les correspon
dances du 1er Juillet au 30 Septembre
prochain Faudra-t-il que le public at
tende l'expiration de ces trois mois
avant d'obtenir satisfaction on bien en-
tre-t-il dans l'intention de l'honorable
ministre de décréter des changements
l'horaire établi avant la fin du tri
mestre en cours
Réponse «lu Ministre»
Les horaires actuels des trains de
voyageurs desservant la ligne de Cour
trai-Y près-Hazebrouck comportent de
multiples correspondances, non seule
ment Courtrai, mais aussi Ypres,
domines et Menin. Les correspondances
(Jourtrai s'échangent généralement
avec des trains de banlieue, pour cette
raison que le service établi sur la ligne
de l'ancienne société de la Flandre Oc
cidentale existait avant l'organisation
des trains directs qui circulent au
jourd'hui entre Bruxelles et Courtrai.
On ne pourrait apporter un remanie
ment important an service actuel sans
supprimer de nombreuses relations et
sans provoquer, par suite, de multiples
protestations.
Pour remédier la situation, c'est-à-
dire pour diminuer notamment l'atten
te imposée Courtrai aux voyageurs
provenant de la direction d'Ypres, do
mines, Menin, etc, qui se rendent dans
l'intérieur du pays ou en reviennent, il
faudrait donc recourir la création de
trains nouveaux.
dette question est l'étude eu même
temps que celles faisant l'objet des
nombreux changements sollicités
l'organisation du service des trains de
l'ancien réseau de la Flandre Occiden
tale et des ligues avoisinantes, ainsi
que je l'ai fait connaître antérieure
ment déjà, dette étude fort longue de
mande nécessairement un certain
temps.
Accordons donc un nouveau crédit
au ministre et prenons acte de ce que
la réponse nous fait entrevoir la créa
tion de trains nouveaux.
Séance du 8 Juillet 1908.
Ou preud en considération la proposi
tion de loi relative aux sociétés de tra
vail collectif.
On reprend ensuite la discussion sur
le dongo.
M: Flèchet continue son discours
dans lequel il met en doute la préten
due valeur des richesses minières du
dongo.
M. Hymans dépose un amendement
relatif au contreseing ministériel.
M. Franck dépose un amendement
établissant l'incompatibilité entre les
fonctions d'administrateur de sociétés
congolaises et le mandat de membre de
l'une ou l'autre chambre.
M. Carton de Wiart déclare qu'il a
renoncé ses fonctions d'administra
teur de la société des chemins de fer
du Oongo.
M. le Président croit que la discussion
générale pourrait être close Vendredi
et l'on pourrait aborder la loi coloniale
la semaine prochaine.
M. Lemonnier. En présence de l'im
possibilité d'aboutir dans la présente
session, je propose 1 ajournement.
M. Destréc se rallie cette motion.
D'autant plus, dit-il, que des négocia
tions diplomatiques nouvelles ont lieu
en ce moment. Il y a des difficultés in
ternationales 11 importe qu'elles soient
résolues.
M. Hymans. Il faut que l'on nous
communique la nouvelle correspondan
ce échangée avec l'Angleterre.
M. Destrée. Il n'y a aucune urgen-
ee terminer présent.
M. Vandervelde. Je manquerais de
courage si je ne combattais pas la mo
tion d'ajournement.
La question du dongo est soulevée
depuis des mois et des mois et nous de
vons avoir cœur de terminer et cela
le plus tôt possible. Il est certain que
nous devons avoir communication de
la correspondance échangée, mais il n'y
a aucune raison pour abandonner la
discussion Vifs applaudissements droi
te et sur quelques bancs de la gauche libé
rale.
MSchollaert se prononce contre la
motion En ajournant, nous commet
trions une faute que nous n'avons pas
le droit de commettre.
MM Hubin et Daens réclament
leur tour l'ajournement.
Plusieurs orateurs étant encore in-
scritssur la motion la suite est renvoyée
Jeudi.
Séance levée 4 h 3/4
Séance du 8 Juillet 1908
Question posée par M NOLF M.
le Ministre des travaux publics
Des journaux généralement bien
informés annoncent que l'honorable
ministre aurait décidé de soumettre
une adjudication-concours la question
de l'achèvement du canal de la Lys
l'Yperlée. Ils ajoutent que diverses hy
pothèses devront être envisagées et
qu'une prime importante sera accordée
l'auteur du meilleur projet.
L'honorable ministre ne voudrait
il pas nous dire ce qu'il y a d'exact
dans cette nouvelle nous dire notam
ment, au cas où il la confirmerait,
quand, dans quelles conditions et sur
quelles bases se ferait l'adjudication
dont s'agit s
Il sera répondu cette question la
séance de Mardi prochain.
La Chambre a eu se prononcer en
séance de Jeudi sur l'ordre du jour
suivant présenté par M. Lemonnier,
député libéral de Bruxelles
Considérant que ni le gouvernement, ni les
orateurs qui ont pris la parole dans le débat,
n'ont, jusqu'à ce jour, démontré l'indispensable
nécessité d'annexer sur l'heure le Congo.
Considérant que la solution des questions
internationales qui sont posées l'occasion
du transfert la Belgique de la souveraineté du
Congo peut avoir une influence considérable
sur les avantages que la Belgique pourrait reti
rer de l'annexion du Congo
Considérant qu'il serait téméraire de se
prononcer sur la question de l'annexon du Con
go avant la solution de ces questions
Considérant qu'il n'est pas craindre, par
suite d'un ajournement, que la souveraineté du
Congo échappe la Belgique celle-ci possède
le droit de reprendre le Congo en vertu du tes
tament du Boi du 2 Août 1889, confirmé par
la lettre royale du a Août 1889, de la loi du
10 Août 1901 maintenant le principe contenu
dans la convention du 3 juillet 1890, droit
que la Chambre, d'accord ayec le gouverne
ment, a proclamé dans son ordre du jour du
14 Décembre 1906
La Chambre décide d'ajourner la discus
sion du projet de loi réalisant le transfert la
Belgique de l'Etat Indépendant du Congo et
passe l'ordre du jour.
Cet ordre du jour a été rejeté par 89
voix contre 49 et 3 abstentions.
M. Nolf a voté pour MM. Oolaert
et Van Merris, contre.
A la même séance du 9 Juillet, la
Chambre a rejeté par 79 voix contre
60 et 2 abstentions l'ordre du jour de
M. Masson conçu dans les termes que
voici
La Chambre décide desuspendre la discus
sion du traité de transfert et de passer la dis
cussion du projet de loi sur le gouvernement
du Congo belge
M. Nolf a voté pour; MM. Colaert
et Van Merris, contre.
La session ordinaire pour 1908 du
conseil provincial de la Flandre occi
dentale a été ouverte mardi matin,
10 heures, sous la présidence de M.
Loontjens, doyen d'âge MM. Roux
et Samani, les deux Benjamin, assu
ment les fonctions de secrétaire.
M. le gouverneur baron Ruzette,
dans son discours d'ouverture, parle de
la nécessité impérieuse de doter les
villes et les communes d'une bonne
eau potable Depuis de nombreuses an
nées, la question est l'ordre du jour,
mais les tentatives, souvent onéreuses,
qui ont été faites n'ont guère donné de
résultats. Il a fallu, recourir la solu
tion préconisée par la Roi. il y a vingt
ans, et qui consiste aller chercher
dans la partie accidentée de la Belgi
que l'eau nécessaire l'alimentation
de la ville de la basse Belgique.
L'orateur rappelle les difficultés qui
surgirent lor-que de nombreuses villes
vouh rent traiter avec la Compagnie
intercommunale des eaux, qui, compo
sée de communes du Brabant, associées
sous la forme coopérative, n'avait au
cune base légale. Des conférences des
bourgme>tres-des principales villes des
deux Flandres eurent lieu et la con
clusion fut un appel au législateur.
La loi sur les associations intercommu
nales, soumettant celles-ci la tutelle
et au contrôle de l'Etat, leur accorde
par contre de nombreuses faveurs el
le» peuvent procéder des expropria
tions et contracter de» emprunts, com
me le font les administrations com
munales.
Déjà les villes de Biaokenbergh8 et
d'Ostende ont soumis la députation
permanente de la province des contrats
en vertu desquels elles deviendraient
les clientes de l'Intercommunale des
eaux de l'agglomération bruxelloise.
D'après les études approfondies qui
ont été faites, l'eau pourrait être ame
née aux limites des villes de la Flandre
au prix de 10 centimes le mètre cube.
Sans doute, quelques questions ac
cessoires soulèvent encore des difficul
tés, mais le gouvernement se déclare
heureux de ce que la question soit en
boDne voie et que la solution semble
prochaine.
En terminant son discours, M. le ba
ron Ruzette exprime sa sympathie
MM. Verté. de Crombrogghe de Loo-
ringhe et le baron Delfosse et d'Espier
re. qui n'ont plus solLcitélereuouvelle-
ment de leur mandat.
Après le discours de M le baron
Ruzette, qui est très applaudi, le con
seil désigne quatre commissions pour
vérifier les pouvoirs des conseillers
élus aux dernières élections provincia
les.
Le conseil provincial a validé les
pouvoirs de tous les membres élus au
dernier scrutin, sauf ceux des conseil
lers suppléants du canton de Mouscron,
que le président du bureau principal
avait, par erreur déclaré élus. En ef
fet, pour être élus, les suppléants doi
vent, même au ballottage, obtenir la
majorité absolue, alors que pour les ef
fectifs, la pluralité des voix suffit.
Vainement les conseillers ,de l'arron
dissement, de Courtrai ont essayé de
tourner la loi ou d'obtenir une vérifi
cation du nombre des voix obtenues
par les suppléants. Le conseil, une
grande majorité, a décidé que les
conseillers provinciaux du canton de
Mouscron n'ont pas de suppléants. La
question est d'une grande importance
quand l'on songe que les anticléricaux
de Mouscron serrent leurs adversaires
de près, puisqu'il y a eu ballottage et
qu'une élection partielle, si un siège
venait être vacant, pourrait être favo
rable nos amis.
Le conseil a constitué ensuite sou bu
reau comme Buit Président, M. Van
Hee vice-président, M. René Fraeys
secrétaires, MM. Goethals et Firmin de
Thibault de Boesinghe secrétaires ad
joints, MM. Maes et d'Ydewalle.
Le conseil fixe Jeudi la nomination
des membres de la dép itation perma
nente et la séance publique est levée
une heure.
Dans sa séance de Mercredi, le con
seil provincial a entendu une nouvelle
motion de M. de Thibault de Boesin
ghe propos de l'acoutisque déplora
ble de la salle des séances. Al. le gouver
neur a énuméré tous les moyens em
ployés pour obvier l'inconvénient si
gnalé. D'autres essais vont encore être
tenté
Le conseil a ensuite renouvelé les
mandats de députés permanents de M M
Van Hee, Loontjens et Liebaert, dont
le mandat était expiré ainsi que de
MM Verfiaeghe et Landas, qui
avaient été soumis réélection en qua
lité de membres du conseil proviucial.
Parmi les questions qui ont été dis
cutées, signalons le vot» d'une sous
cription de cent francs en faveur du
monument a ériger la mémoire du
baron Lambermont et la mauvaise hu
meur avec laquelle le conseil a pris
connaissance de la réponse défavorable
faite par M. le ministre des chemins
de fer, postes et télégraphes on vœu
itérativement exprimé par le conseil et
tendaut l'unification du réseau télé
phonique des groupes de Courtrai. de
Garni, du littoral et de Termonde. De
nouvelles démarches vont être ten
tées.
Depuis longtemgs le pavage de la
rue de la Pompe longeant la caserne
d'infanterie est très défectueux et des
plus incommodes. En outre, les trois
marches de la rampe qui se trouve
au bout et donnant accès l'Espla
nade sont devenues un vrai casse-cou.
C'est cependant une rue très pas
sante et la voie de communication la
plus directe entre le populeux quar
tier S1 Pierre et la Gare. Il nous
semble qu'il y a donc lieu de l'amé
liorer sans retard.
Le service technique de la ville
laisse beaucoup désirer comme on
voit.
Ce n'est pas seulement la rue de la
Pompe qui se trouve dans un état
pitoyable, mais toute la voirie ur
baine dépendant de la ville. Sauf
quelques repavages récents, toutes les
rues et surtout les petites, ont gran
dement besoin de réfections. Il im
porte que ce travail soit fait, non par
des gâcheurs ne connaissant rien du
métier et abandonnés eux-mêmes
sans direction ni surveillance, comme
nous l'avons vu dernièrement, mais
avec soin et intelligence, par de bons
ouvriers paveurs, sans cela toutes les
dépenses qu'on y consacreraient se
raient faites inutilement et en pure
perte.
Et propos de dépenses rappelons
ici que dans une séance du Conseil
communal, M. Colaert se vantait de
faire des travaux extraordinaires avec
les excédents sur le service ordinaire.
S'il en est ainsi ce n'est guère diffi
cile. Il inscrit au budget des crédits
inférieurs aux besoins, néglige les
travaux de réparation et d entretien,
de telle façon qu'au bout d'un cer
tain temps tout est renouveler et
qu'il se trouve alors obligé de faire
voter des crédits extraordinaires.
C'est là, on doit l'avouer, une sin
gulière manière d'administrer.
-=x> C3aS?Oo-c=—
On va paver une partie du Boule
vard Malou on en a parlé beaucoup
et depuis longtemps enfin il vaut
mieux tard que jamais.
A cette occasion nous demandons
aux personnes chargées de ce travail,
de ne pas exhausser de nouveau la
route par une couche de sable, les
trottoirs se trouvent déjà plus bas
que la route depuis que le niveau
de la Place de la Gare a été changé.
Déjà maintenant la moindre
pluie, les trottoirs sont couverts
d'eau c'est le cas pour la partie du
trottoir allant de la rue de Terre vers
la rue de Stuers.
L'échevin des travaux publics de
vrait veiller la bonne exécution de
ce travail. En a-t-il le temps
L'agrandissement des installations
de la gare des chemins de fer vici
naux s'achève.
Pourquoi ne pas avoir profité de
cette belle occasion pour niveler la
partie de la Place de la Gare, tra
versée par des voies du chemin de
fer vicinal. C'eût été une grande et
belle amélioration. Si l'on avait
donné cette Place de la Gare, la
sortie et l'entrée une pente douce
vers les égouts, du côté du Square,
les eaux auraient pu s'écouler facile
ment et l'on n'aurait plus eu, en
temps de pluie, des ruisseaux et des
flaques d'eau et en hiver des en
droits dangereux pour les voyageurs
cause de l'eau arrêtée et gelée.
Ce changement nécessaire, qui
pouvait se faire en même temps, a
échappé la perspicacité de notre
nouvel échevin.
Puisque nous nous occupons de
travaux, nous nous permettons de