Revision des Listes
électorales.
Journal de F Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
Un point capital.
LA CHAMBRE.
Le Personnel
Dimanche. 9 Aoûl 1908.
08e année. 32.
Savaanslraat. 27 en 29
GRNT.
Un détournement
de programme.
Le crédit de huit millious
pour le Métropolitain.
Keprisedes chemins de 1er
Flandre Occidentale.
Suppression des barrières
aux passages niveau.
l union pait u force.
l'araisnanl h' Dimanche.
Vires acquirit eilnoo.
PRIX DK L'ABONNEMENT:
pour la ville: Par an 4 francs,
p' la province Par an 4 fr 50
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LEEST.
Jonge Dames en Jonge Heeren
Wilt gij den Zondagmorgend van 8
tôt I tiur of in de week kosteloos
vreemde talen of wetenschappen lee-
ren Vraagt prospectus FCn«»*lis3oli
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Ope n in g Zomla» I o Septembre
Lors des dernières élections lég's-
latives et communales, nous avons
entendu, comme toujours, les mômes
récriminations de la part des citoyens
qui n étaient pas inscrits sur les listes
toui en y ayant droit ou qui n'claiènl
pas inscrits pour le nombre de voix
nécessaires.
Et ils en rendaient responsable
I Association libérale ou bien l'admi
nistration communale, tandis que le
premier, le seul qui soit en défaut,
c'est l'intéressé lui-
niéme. Il ne peut, en effet, pas
exiger que (Association connaisse
toutes les personnes et connaisse sur
tout tous les droits des personnes, ce
sont celles-ci qui doivent l informer de
leurs capacités électorales pour pou
voir s'en occuper 11 se peut que des
administrations, volontairement, écar
tent des citoyens des listes électorales,
ce sont toujours les intéressés qui sonl
en défaut.
Que chacun donc qui s'est trouvé lé
sé, aille, d'ici an 31 août,
la maison communale et dise qui
de droit M', j ai 25 ou 30 ans, j'ai un
ou 3 ans de résidence, je posssède un
revenu cadastral de 48 ou 150 fr., je
suis marie, j ai 35 ans et je paie 5 ou
10 fr. de contribution personnelle,
veuillez m'inscrire sur les listes élec
torales. On doit, au preable, se mu
nir de toutes les pièces justificatives
On est obligé de vous rendre justice.
Vous pouvez aussi vous adresser
directement I Association libérale.
Mais naccusez plus personne si, le
jour des élections, on ne vous appelle
pas aux urnes.
Chaque fois que les élections tour
nent mal pour eux, certains groupes
cléricaux déclarent que le moment est
venu d'emprunter au parti libéral les
articles les plus populaires de son
programme.
Cest réglé comme du papier mu
sique.
Celte fois-ci encore, au lendemain
des élections législatives, M. Arthur
Verbaeghen a réédité sa déclaration.
Verhaegen
Il la développé dans un intéressant
article de la Revue sociale calholu[ue
M. Verhaegen, qui a de la ténacité,
estime que son parti a besoin, dans
l avenir, d'une action politique bien
dirigée Et naturellement, il s'offre
comme directeur.
M. Verhaegen dresse l'inventaire
complet des reformes qui, d apres lui,
sont de nature satisfaire l'opinion
publique.
Il y a d'abord la suppression du ti
rage au sort et la substitution ce
mode de recrutement injuste èt una-
niment décrié, d'un système tenant
compte des sentiments sainement dé
mocratiques et des tendances égail
la ires de la lies grande majorité de la
nation.
Il est regrettable que M. Verhaegen
n ajoute pas que ce système devra
aussi tenir compte des nécessités de
la defense nationale mais, tout
prendre, il se prononce pour le servi
ce personnel.
Il y a, en deuxième lieu, l'instruc
tion obligatoire avec le correctif d'une
égalité complète, au point de vue des
subsides, de l'ecole publique et de
l'école libre.
Légalité complète soulevp des ob
jections graves*; maiSTtout prendre,
Al Verhaegen admet la légitimité de
l'obligation.
En troisième heu, M
demande l'unification de notre droit
électoral. Il veut l'application de la
R. P aux élections provinciales, la
suppression de la quatrième voix en
matière d'électoral communal, l'uni
fication des conditions d'âge et de ré
sidence.
Ce n'est pas le S. U. pur et simple,
sansdoule; mais, malgré les reserves
et les reticences dont il s'enveloppe,
cest l'aveu de l'absurdité de notre lé
gislation électorale.
Bref, ce programme de Iaction
bien dirigée n'est autre, en dépit de
certaines atténuations et de certains
palliatifs, que le programme du parti
iiberal.
Il y a des gens qui font le mouchoir.
M. Verhaegen veut faire Je program
me. Faire le mouchoir est prévu par
le Code pénal. Faire le programme
n'est prévu par aucun Code politique.
M. Verhaegen n'est pas mal avisé,
et s'il parvenait convertir son plan
la majorité de la droite, il est certain
que le parti libéral resterait penaud.
La tactique ne serait pas très honnête
mais elle serait très habile.
Malheureusement pour M. Verhae
gen, et heureusement pour le parti
libéral, elle n'a aucune chance d'être
adoptée par M. Woeste et ses janis
saires. Et elle n'aura d autre effet que
d'affaiblir l'action desclericaux, qui,
lorsqu'ils attaqueront le programme
libéral, les libéraux pourront répon
dre malicieusement Retournez-
vous du côte de M. Verhaegen
Grand merci, monsieur 1
Le gouvernement a demandé au
budget extraordinaire, uu crédit de
huit millions, pour commencer les tra
vaux de la jonction.
Or, Mardi la Chambre, M. Woeste
ar,ianoncé qu'il le combattrait ou
trance, et qu'il se réservait de solliciter
ce crédit pour la réfection des routes.
Cette menace n'a pas empêché M. Hel
leputte de prononcer son discours et
de faire valoir d'après lui ce qui mili
tait en faveur de la jonction Nord-Mi-
di. Il s'est même engagé fond, mon
trant que si le métropolitain ne se fait
pas. la gare du Nord, en dépit des tra-
vauxaccomplis, bientôt deviendra trop
étroite.
Lors de la discussion du budget, il
maintiendra donc la demande de cré
dit. Si ce crédit est repoussé, que fera-
t-il
Ce point d'interrogation va donner
au fmur débat une grande importan
ce.
Mais quelle date s., produira-t-il
Bien malin qui pour: ait le dire.
ET LA
DE LA
Question posée par M NÛLF a M. le
ministre des chemins de fer
Depuis le 1er .Janvier dernier, les
ouvriers et petits employés de l'ancien
réseau des chemins de fer de la Flan
dre occidentale, aujourd'hui repria par
l'Etat, subissent sur leurs salaires et
traitements des retenues doubles cel
les qui leur étaieut réclamées au servi
ce do la compagnie, 6 p. c. au lieu de
3 p. c., sans compter la contribution
mensuelle qu'ils fournissent depuis
cette date la masse d'habillement.
Sans vouloir discuter la légitimité
des retenues opérées, il n'en résulte
pas moins que depuis le 1er Janvier
dernier, les agents dont s'agit touchent
des salaires et des appointements in
férieurs ceux qui leur étaient payés
au service de la compagnie, le taux des
anciens salaires et appointements
ayant été mainteuu jusqu'ici.
4 Cette situation, qui porte atteinte
des positions acquises est d'autant
plus fâcheuse que les retenues s'opè
rent sur des rémunérations jugées in
suffisantes et dont le relèvement s'im
pose.
4 M. le ministre espère-t-il pouvoir
appliquer sous peu au personnel dont
s'agit l'échelle de salaires et appoin
tements payés l'Etat Dans la
négative, ne pourrait-il pas surseoir au
prélèvement des retenues supplémen
taires jusqu'après relèvement des sa
laires et appointements actuellement
payés
Réponse (lu ministre.
La question fait actuellement l'objet
d'un examen d'ensemble.
Question posée par M. NOLF M. le
ministre des chemins de fer
4 Le public se plaint vivement de la
suppression des barrières aux passages
niveau ie long de la voie ferrée d'Y
pres Cortemarck. La circulation y
est particulièrement dangereuse, sur
tout cette époque de l'année où l'é
tat des récoltes et des plantations em
pêche en certains endroits d'apercevoir
en temps utile l'arrivée des trains Des
accidents se sont déjà produits d'au
tres sont craindre.
4 M. le ministre ne voudrait-il pas
taire garder comme précédemment les
passages niveau dont s'agit ou pres
crire toute autre mesure pour assurer
la sécurité du public, qui ne l'est pas
par les écriteaux qui y ont çté pla
cés
K 3C
Question adressée par M. Buyl M.
le ministre des finances
4 Le 11 Juillet dernier au marché
d'Ypres, des agents du fisc ont exigé
des marchands foraine installés sur le
dit marché, la production de leur ac
quit de patente, et comme ces mar
chands, qui tous étaient en règle vis-à-
vis du fisc, n'étaient pas porteurs de ce
document et n'ont pu;dès lof s l'exhiber,
tous ont été frappés d'une amende.
4M le ministre n'estime-t il pas
qu'en raison des circonstances que je
rappelle ci dessus, il y aurait lieu de
lever l'amende et d'épargDer ainsi de
nombreux marchands, exerçant dû
ment leur trafic, les conséquences pré
judiciables d'une façon d'agir insolite
qui a irrité bon droit une catégorie
intéressante de commerçants
Il sera répondu ces questions
Mardi prochain.
Séance du 5 Aoûl 1908.
Dans sa séance du matiD huit dé
putés étaient présents La Chambre
au second vote a adopté le projet de
loi relatif la saisie et la surenchère
sur aliénation volontaire des navires et
des bateaux, avec les amendements du
gouvernement.
L'après-midi la Chambre a voté le
projet.
Fille a continué la discussion de la
loi coloniale aux articles 3 et 4.
M. Lorand a défendu la nomination
d'uuecommissionquiau Congoservirait
éclairer le Parlement, amendement
que M. Denis a appuyé mais qui a été
aussitôt attaqué par M. Woeste. Cette
proposition a été repoussée par 75
voix contre 52 et 2 abstentions.
Un amendement de M. Vandervelde
protégeant les indigènes, tendant les
instruire et leur faire comprendre la
civilisation, a été également repoussé
après un échange d'explications entre
MM. Royer, Verhaegen et Renkin
Dans son discours M. Royeraprès
avoir déclaré que les missionnaires
n'étaient pas l'abri de tout reproche
a soutenu que la religion ne contri
buait en rien la civilisation et M.
Renkin a reproché au député socialiste
de Tournai de ne pas avoir tenu comp
te de la réponse que les missionnaires
avaient faite aux attaques dont ils au
raient été l'objet.
Un amendement de M. Mechelynck
disant que la loi du 3 Mai 1880sur les en
quêtes parlementaires est applicable
la colonie a été également repous
sé.
Les articles 3 et 4 disant que le Roi
exerce le pouvoir législatif, a été exa
miné.
Le gouvernement s'est rallié un
amendement Mechelynck 4 Les dé-
crêts ne peuvent être contraires aux
lois mais M. Renkinson organe, a
combattu une secondo proposition du
député de Gand. Le pouvoir législa
tif s'exerce collectivement par le Roi
et le Parlement, conformément l'ar
ticle 26 de la Constitution.
En appuyant cet amendement, M.
Hymans a tait remarquer qu'il ne pou
vait y avoir de pouvoir législatif exer
cé par le Roi, sans l'interventioD des
deux Chambres.