Chronique de la ville. Un aveu. TOMBOLA L'Intercommunale des trams une mine d'or LA CHAMBRE. Suppression des barrières aux passages niveau. Diplôme de régente. Nécrologie. Exposition d'Art et Métiers. Liste olficielle des n°® gagnants. Ville d'Ypres. de (gymnastique. kursaal d'Ostende. se... C'est l'existence même iu diocèse qui sera bientôt en dauber Et le dio cèse de Gbâlons n'est pas le seol souf frir de cette pénurie. Si cette dépopu lation ecclésiastique continue, les plus terribles anticléricaux n'auront bien tôt plus besoin de réclamer la ferme ture des églises elles se fermeront toutes seules,faute de pasteurs pour les occuper Le Temps déplore cette situation. Si elle s'accentuait quelque peu. dit-il, ce serait un malheur pour la France. Le Français n'est pas bigot mais un peu de religion, s'affirmant par un cé rémonial fait pour impressionner les âmes sensibles, plait cette nation, qui vit surtout par le cœur et l'imagina tion. N'hésitons pas reconnaître que ce serait un malheur. Les Français qui tiennent se marier l'église, se faire enterrer religieusement, faire bapti ser leurs enfants sont encore en im mense majorité dans le pays et pâtiront de cette situation. Des libres-penseurs farouches s'en réjouissent et annoncent avec enthousiasme pour un avenir pro chain l'abolition complète du catholi cisme. Mais il n'est pas démontré tant s'en faut qu'une certaine dose de religion ne soit pas nécessaire la vie d'un peuple.Gomme on ne voit pas du tout par quoi le catholicisme serait remplacé, rien ne garantit que cette grandeliquidation n'aurait pas des con séquences funestes. L'instinct reli gieux 6st bien puissant chez la plupart des hommes, il peut affecter des for mes bien étranges, et il y a peut-être bénéfice lui assurer les satisfactions de rites traditionnels et de tout repos. Mieux vaut assurément le curé que le sorcier. Seulement, ce qui tue l'esprit reli gieux, ce n'est ni la philosophie, ni l'athéisme c'est l'intransigeance sa cerdotale. Le Temps l'explique avec autant de force que de justesse L1 faut bien dire que la responsabili té de la crise dont se plaignent les évê- ques remonte au pape Pie X, dont l'in- trausigeance obstinée a rendu si pré caire la condition de l'Eglise de France. Le refus d'accepter les associationscul- tuelles et la dévolution des biens a ré duit le clergé une existence si peu enviable qu'il est assez naturel que les familles, même paysannes, détour nent leur fils de cette pénible carrière. Les vocations qui résisteront seront celles qui s'appuient sur un tempéra ment de moine ou d'apôtre. Un tel mysticisme est forcément rare, et il n'est pas désirer qu'il se multiplie. Le bon curé français, très convaincu et très pieux certes, mais d'une piété plus sereine, plus humaine et plus sociable, est évidemment un type qui disparaît. Il est permis de le regretter. Mais c'est la politique vaticane qui l'aura tué. Est-il vraiment trop tard pour réaliser un modus viveudi acceptable, une entente plus ou moins cordiale, mais pratique, et ne pourrait-on arriver, en quelque sorte, un concordat de la sé paration C'est ce que constate le rapport de M. Gheude, député permanent du Brabant, dont voici un extrait Mais, me direz-vous, vous nous par lez avec éloge de l'exploitation par des sociétés intercommunales rensei gnez nous maintenant sur les résultats de cette exploitation Voici. Messieurs, ce que je puis vous dire cet égard. La société intercommunale qui ex ploite la ligne de Hooglede Thielt a rapporté aux pouvoirs publics, titre de bénéfice. 30 p c. en 1901, 1902, 1003 et 1904 une diminution se pro duit en 1905, suivie d'un relèvement l'exercice suivant. Le groupe de Courtrai de son côté, a rapporté 10 p. c. od 1903, la même comme en 1904 et 1905, et 30 p c. en 1906 Mais les bénéfices réalisés au profit des actionnaires communes et pro vince, ne sontpa8 le seul avantage pro duit. 11 faut encore faire une autre constatation heureuse c'est que ces so ciétés ne sa contentent pas de distri buer des bénéfices, mais font ce que nous voudrion- voir faire par les socié tés capitalistes exploitant le réseau du Brabant elles constituent, notam ment, une RESERVE FOLK L'USU RE DU MATERIEL, chose qui est tout l'honneur de leur exploitation éclairée et raisonnable Ainsi, la So ciété Hooglede Thielt-Roulers a été constituée avec un capital de 40.UX) fraucs. Ce fut la première société in tercommunale du pays. Elle n'a jamais subi de perte La première année, elle s'est contentée d'an intérêt de 4 p. c et. dès ce premier exercice, elle a con stitué un fonds de réserve pour l'usure du matériel indépendant, du fonds de ré erve légal, bien entendu. Elle a, la première aDnée, versé ce fonds une somme de 10,833 fr. 45. Eu 1905, le tonds de réserve pour usure est de 50,000 francs, c'est à-dire qu'il dépasse de 10.000 francs le capital de la socié té. A l'heure actuelle, il est de 60,000 francs Examinez, d'autre part, un autre groupe intercommunal, la Société ano nyme intercommunale de Courtrai. Vous constaterez que cette société, avec un capital de 20,000 francs, a. en quinze ans, réalisé 374,933 francs 33 c. de bénéfices, qui ont été distribués aux pouvoirs publics qu'elle n'a jamais subi de perte que le capital versé, qui n'était que de 20,000 francs, u'a dû s'élever qu'à 48,750 francs depuis 1899 et qu'elle a constitué un fonds de re nouvellement qui, l'heure actuelle, s'élève 275 mille 614 fr. 76 Donc, tout eu s assurant un beau re venu en dividende en 1906, 30 p. c. cette société a constitué un fonds de renouvellement très important et s'est montrée, ainsi, soucieuse de l'avenir. Grâce la forme d'exploitation adop tée on s'est, ce qui était inévitable, dé gagé de tout esprit de lucre. Voilà le résultat qui, logiquement et heureusement, doit être atteint lors qu'on exploite en n'ayant qu'un seul souci celui de faire prospérer la chose publique en assurant une bonne exploi tation des lignes dont la province est sillonnée et de faire entrer dans les caisses des communes et de la province les bénéfices de l'exploitation. Je pourrais ajouter qu'on a d'autres soucis encore. Pour vous le montrer, il me suffira de jeter un coup d'œil sur le dernier bilan de la société du Gentre, dans le Hainaut. Vous pourriez, en effet, me reprocher de ne vous dépein dre que ce qui se passe en Flandre, et de ne point vous parler de ce qui se passe dans d'autres provinces Je dirai donc quelques mots de la Société des Ghemins de fer vicinaux du Centre, société anonyme dont le siège est La Louvière. Cette société a un capital de 42,500 francs. Pour l'année 1907 seule, il y a une prévision de 41.710 fr 06 pour ré fection et entretieu. U ne somme de 8,254 francs est consacrée aux institutions de prévoyance du personnel et il y a un bénéfice de 61,700 francs, c'est-à-dire presque égal au capital engagé, malgré ces réserves diverses et ces avantages accordés au personnel. Il est vrai qu'il faut ajouter que les délégués des communes et le délégué de la société touchent un jeton de pré sence qui ne s'élève qu'à 10 francs. Ce rapport conclut ce que le Brabant ait recours l'exploitation intercommunale pour les lignes nou velles créer et pour les lignes an- j ciennes l'expiration des contrats en i cours. L'exploitation intercommunale et ses résultats, sont fort peu connus encore Ypres. 11 apparaît maintenant combien l'on a eu tort de donner l'exploita tion des Lignes d'Ypres Furnes et d'Ypres Messines-Neuve-Eglise une société particulière. P. V. Question posée par >1. NOLF M. le ministre des chemins de fer Le public se plaint vivement de la suppression des barrières aux passages nivea i le long de la voie ferrée d'Y pres Gortemarck La circulation y est particulièrement dangereuse, sur tout cette époque de l'année où l'é tat des récoltes et des plantations em pêche en certains en droits d'apercevoir en temps utile l'arrivée des trains Des accidents se sont déjà produits d'au tres sont craindre M. le ministre ne voudrait-il pas taire garuer commj précédemment les passage niveau dont s'agit ou pres crire tout.; autre mesure pour assurer la sécurité du public, qu; ne l'est pas par les écriteaux qui y ont été pla cés Réponse (lu ministre. La demande de l'honorable mem bieest trop vague pourqueje puisse y répondre d'une façon formelle. Aucune plainte n'est parvenue mon administration an sujet du gar diennage des passages niveau de la ligne de Gortemarck Ypres 4. X Question adressée par M. Buyl M. le ministre des finances Le 11 Juillet dernier au marché d'Ypres, des agents du fisc ont exigé des marchands forains installés sur le dit marché, la production de leur ac quit de patente, et comme ces mar chands, qui tous étaient en régie vis à- vis du fisc, n'étaient pas porteurs de ce document et n'ont pu dès lors l'exhiber, tous ont été frappés d'une amende. M le ministre n'estime-t il pas qu'eu raison des circonstances que je rappelle ci dessus, il y aurait lieu de lever l'amende et d'épargDer ainsi de nombreux marchands, exerçant dû ment leur trafic, les conséquences pré judiciables d'une façon d'agir insolite qui a irrité bon droit une catégorie intéressante de commerçants Réponse (lu ministre. L'obligation pour les marchands ambulants d'être munis de leur paten te a été rappelée maintes reprises aux marchands fréquentant le marché d'Ypres et, dès 1907, plusieurs d'entre eux avaient été menacés d'un procès- verbal. G'est dans ces conditions que l'a mende de 6 fr. 36 c., édictée par la loi, a été appliquée aux détaillants trou vés eu défaut le 4 Juillet dernier elle a déjà été acquitté par plusieurs et le sera probablement par tous, de ma nière qu'ou puisse leur épargner les poursuites judiciaires. Regrettant le sort fait au Musée A. Merghelynck, le public a rattaché cet ostracisme dont est frappée la ville l'antagonisme qui existait entre elle et le propriétaire du Musée. Celui-ci avait contre elle une dent que nous payons cher aujourd'hui. Et pourquoi Dans son numéro du 8 Août, le Journal d'Ypres, dans sa candeur, vient de nous le dire. Voici l'aveu M. Colaert, dans la mesure du possible, a donné satisfaction certains désirs exprimés par M. A. Merghelynck, mais celui-ci en dési rait davantage et si M. Colaert l'a vait suivi, c'est alors que le Progrès aurait jeté des cris C'est voir. En tout cas, voilà la brouille M. Co laert a mécontenté M. A. Merghe lynck. Voilà l'aveu. D'abord quels sont les services On est tenté de croire qu'ils sont insignifiants, sans cela on les ferait connaître, M. Colaert est assez pro lixe pour cela. Mais il y en a d'autres auxquels, ce qu'il paraît, on n'a pas pu souscrire. Qu'est-ce que cela peut bien être, grand Dieu de Misé ricorde Que peut bien avoir deman dé de si monstrueux, cet homme aux goûts honnêtes, pour qu'on se soit vu obligé de reculer La tête de M. Colaert Non, n'est-ce pas Alors, pourquoi ne pas le dire Cette insi nuation ne nous apprend rien, tandis qu'il était si facile de se mettre cou vert en dévoilant ce secret plein d'horreur. Le public a le droit de tout savoir, et quand on a le bon bout c'est un plaisir de se déboutonner et on joue cartes sur table. Mais se taire et se retrancher derrière une équivo que, ou parler pour ne rien dire, c'est mal dissimuler ses torts. Quoiqu'il en I soit, il reste acquis que M. A. Mer ghelynck a été éconduit, qu'il n'a pas obtenu satisfaction auprès de l'Administration communale. Inde irae. Et n'y avait-il absolument pas moyen de le contenter Le jeu en valait la peine. Il y avait là, au bout, un morceau qui devait tenter et qui méritait bien une petite concession. Quand on est de bonne volonté et quelque peu adroit, il y a toujours moyen de s'entendre et même de concilier un caprice avec le devoir. Mais pour cela il faut le doigter, un grain de diplomatie, et malheureuse ment l'Hôtel de Ville, on est raide mal propos et pas de diplomatie pour un sou. On ne connaît pas don nant donnant, et ici, c'était un œuf pour un bœuf. Henri IV était plus habile pour lui, Paris valait bien une messe. Et le Musée ne valait-il rien Mademoiselle Elise Pondeville, an cienne élève de l'Ecole payante pour Filles, qui a remporté toutes les pre mières places dans ses examens de passagevient d'obteniravec grande distinction, son diplô me de Régente d'Ecole moyenne. En adressant nos plus sincères félicitations Mlle Elise Pondeville, nous lui souhaitons une brillante car rière dans l'enseignement. Au moment de mettre sous presse nous apprenons la mort de M. Emile Doncker, décédé Saint-Josse-ten- Noode le 13 Août dernier. Bien que M. Emile Doncker eut quitté notre ville depuis quelques années, il y avait conservé de nom breux amis qui garderont de lui le meilleur souvenir. Nous présentons sa famille l'ex pression de nos vives et sympathi ques condoléances. 88 492 596 1019 1156 1321 1470 1679 1692 1784 1804 1859 2202 2241 2336 2382 2494 3084 3098 3111 3115 3263 3368 4119 4141 4291 4456 4516 4914 4919 4966 5052 5311 6190 8478 8951 9200 9365 9883 9952 10172 10282 10537 10640 10930 10973 11199 11337 11475 11582 11678 11882 11893 11966 11968 12271 12380 12428 12480 Fédération Belge Union des Sociétés de gymnastique du Sud des Flandres. Vm« Fête Concours. Organisée par la société les 4 INFATIGABLES le Dimanche 50 Août 1908. Les concerts Ostende renouvelés, deux fois par jour (sans compter une magnifique seance d'orgue, donnée chaque après midi, par un maître M. Vilain), constituent déjà un régal artistique d'un intérêt universel. Pourtant, tous moments, des concerts exceptionnels viennent encore aug menter les merveilleux plaisirs musi caux de la reine des plages. G'est ainsi qu'après la séance des musiciens bel ges, et les concerts de l'incomparable Isalberti, nous allons avoir une audi tion d'œuvres de sir Edward Elgard le grand musicien anglais, qui dirigera lui même leur exécatiou. La partie de chant sera confiée la belle canta trice qu'est M"9 Tilly Koereu. Sans doute, beaucoup de diiettanti anglais feront la courte traversée pour cette

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 2