Chronique delà ville. Concours général de 1908. Billet perdu. La faillite du remplacement. Habitations ouvrières. Ma réponse au Journal. Mouvement de I Rlat-civil de la ville d Ypres Les travaux. Ecole Moyenne d'Ypres. Prix DOOLAEGHE Daniel, 75 points sur 100. Prix GÉRARD Auguste, 78 points sur 100. 1 0 e Prix JACQUES Georges, 70 points sur 100. Prix GÉRARD Auguste, 92 points sur 100. concours généraux viennent d'être pu bliés et les feuilles cléricales fout dpg prodiges de statistiques sophistiquées pourdém intrer l'écrasante supériori té de l'enseignement catholique. Il n'est question que de la brillante vie toire des collèges catholiques. A les entendre, ou dirait que les établis-e meuts officiels ne produisent que des ignars Laudace dans l'affirmation est un procédé dq suggestion auquel, en l'oc rrence, les tenilles cléricales sont forcées de recourir pour cacher la pé mble situation des écoles congréganis tes. Leurs jongleries et leurs comparai sons ne riment rien. Il ne s'agit pas de démontrer l'excellence de tel on tel é'ablisbfigient spécial où l'ou chauffe q ielqu^ sujets» particulièrement in telligents en vue du concours en l'une ou l'autre branche l'exclusion des auti^ La serre chaude, le swr-ating systMR appliqués un élève qpn par hasard, possède la bosse du laun ou d'-s mathématiques ne démontrent que le sens pratique et le discernement de quelques professeurs Les élèves, ni les parents n'ont, s'en louer. Ils paient de leur santé et de leurs deniers la récla me bruyante du collège en question. Tel est bien, en effet, le système des établissementscougréganistes 11 diffère totalement du régime appliqué aux athénées. Les écoles officielles, en effet, sont forcées d'envoyer au con cours tous les élèves qui ont obtenu un certain nombre de points aux compo- tions trimestrielles. A côté d'élèves excellents, elles alignent doDC de bons élèves, et des élèves moyens. Seuls, les éléments foncièrement mauvais sont exclus Les collèges libres ont toute la titude pour n'envoyer au concours que leurs élèves d'élite. En outre, tous les établissements officiels sont forcés, pour toutes les classes, de présenter des concurrents. Seuls les meilleurs collèges affrontent le coucours. A côté de28établissements officiels qui concouraient cette année, 8 collèges catholiques patronnés seule mont avaient affronté la lutte. Les au très collèges cléricaux avouent eux mêmes leur infériorité, en n'exposant pas leurs élèves se mesurer avec ceux des athénées Ce u'est pas tout les collèges catbo liques qui vont au concours sont les plus populeux. Fort habilement, ils ménagent leurs chances et se préparent uue apparente supériorité vjs à-vis de i'uue ou l'autre classe d'un petit athénée dont les classes supérieures ne comptent que quelques élèves. Malgré toutes ces subtilités, toutes ces précautions, l'intériorité des collé ges cléricaux éclate encore. Naturellement, les feuilles cléricales ne disent point tout cela Elles ne montrent p >s non plus les lamentables résultats de leurs collèges dans les branches scientifiques et eu langues moderne®. I! leur neffit de clamer un triomphe qui o'exi-te que dans leur imagination échauffée. Du reste, comment triompheraient- ils. Leurs professeurs sortent des sémi naires sans préparation renseigne ment. Les collèges épisoopaux offrent aux jeunes aspirants vicaires et curés des places d'attente qu'ils no deman dent le plus souvent qu'à quitter. Ils n'ont ni préparation pédagogique, ni diplôme. Us pas-ent la plus grande partie de leur temps faire prier leurs élèves et les prêcher. Us enseignent eooore par le livre, c'est le par- cœur 3 qui domine encore leurs mé f hodrs. L'enseignement officiel n'a rien redouter de sa concurrence. Malgré le» efforts d'un gouvernement qui conspire contre lui, il garde et agrandit d'année en année son incontestable supériorité. Le bluff le deux ou trois collèges pa tronnéa ne prévaudra point contre elle. On sait que les tiragt s au sort supplé mentaires ont appelé de nombreux jeu nes gens sous les arm^s. l'artm ceux ci on cite dans la rég on de Mous le fils d'uu industriel du Boriuage pour !e remplacement duquel le père offre 4,000 francs, et le fils d'une personnali té de Mon® pour lequel on offre 6,000 fr. Et l'on ne trouve personne. D'après le compte-rendu de la séance du Conseil communal du 5 Septembre, le Collège échevinal a l'intention, s'il ne parvient pas se mettre d'accord avec M. Valcke, sur le prix auquel la ville lui céderait le fonds de son ancienne usine a gaz, de vendre le terrain déblayer pour y laisser construire un nouveau quar tier de maisons ouvrières. Dans cette prévision, M. Vanden- boogaerde, en lieu et place de M. Fraeys, échevin des travaux publics, que ses multiples et absorbantes fonctions appellent toujours ailleurs, a fait un plan de lotissement du dit terrain. Il estime que, d'après son travail, la ville réaliserait environ 25,000 francs en vendant le terrain pour la construction de maisons ou vrières. A ce projet, M. le conseiller D'Hu- vettere, parlant en connaissance de cause, a objecté, avec raison, qu'il y a déjà assez de maisons louer Ypres. M. Biebuyck trouve, au contraire, qu'il y a pénurie de maisons ouvriè res. C'est là une profonde erreur de la part de ce jeune conseiller qui habite la campagne avec ses parents et qui ne paraît donc pas au courant de la situation réelle sous ce rapport. Pour s'en convaincre, nous l'enga geons faire un tour de promenade en ville, et il pourra constater com me nous que, dans presque toutes les rues, il y a de maisons ouvrières, tant vieilles que neuves, inoccupées. Sur le territoire rural, il y en a éga lement et même parmi celles con struites récemment. (1) A notre avis, la nécessité ne se fait nullement sentir de créer un quadri latère de maisons ouvrières sur l'emplacement de l'ancienne usine gaz. Naturellement, M. Vandenboo- gaerde,qui est briquetier, ne partage pas notre manière de voir. Pour lui, on ne saurait jamais assez bâtir. Nous ne pouvons pas créer, a-t-il dit, des quartiers ou- vriers une demi-lieue de la ville, car l'ouvrier doit être près de son travail. Cette raison, s'il en est une, ressemble plutôt une plaisan terie. Tout le monde sait, en effet, que beaucoup de nos ouvriers, ne trouvant pas s'occuper Ypres, sont obligés d'aller travailler en France. Au sujet du nouveau quartier ou vrier proposé, MM. Boone et D'Hu- vettere ont seuls présenté des obser vations judicieuses. Ils estiment d'abord que le chiffre de 25,000 que M. Vandenboogaerde attribue au terrain en question est trop élevé. Celui-ci, divisé en un grand nombre de lots, ne sera pas vendu de si tôt et tout ne sera pas bénéfice. Il faut tenir compte que si on crée un quartier ouvrier, la ville devra construire des égouts, faire des ca nalisations pour la distribution de l'eau et de l'éclairage, paver des rues, établir des trottoirs, etc., ce qui, d'après l'honorable M. D'Hu- vettere, coûtera au moins 9,000 fr. Il résulte de ce qui précède que la solution la plus avantageuse pour la ville serait de s'entendre avec M. Valcke, comme le dit très bien M. le conseiller D'Huvettere. Dans la situation où se trouve Ypres, sans industrie appréciable, nous nous demandons si nos gouver nants cléricaux font preuve d'intelli gence et de prévoyance en favorisant la création de nouveaux quartiers (1) Au surplus, quelle que -oit l'opinion que l'on puisse avoir cet e_,ard, il n'en est pas moins vrai que dans le cas actuel, un accord avec M. Valcke s'impose. Une administration deit avoir le souci d'être juste et humaine. (X. d. 1. R.) soi-disant ouvriers et s'il n'est pas craindre qu'ils n attirent ainsi de plus en plus des familles indigentes d'au tres communes, et qui tomberont charge de la bienfaisance publique. Déjà, entre toutes les localités du pays, Ypres tient le record du paupé risme pltis du quart de ses habi tants est secouru par les Hospices et le Bureau de Bienfaisance. C'est pire qu'à Bruges-la-Morte. A deux reprises le Journal d'Y pres tente de provoquer une polémi que au sujet d'un article paru dans le Progrès sous mon pseudonyme II perd son temps et sa peine. Voici pourquoi Au lieu de reproduire mon écrit ou, tout au moins, d'en donner un résumé fidèle, il fait des découpures Cela lui permet de dénaturer le sens et la portée de mon article de cacher ses lecteurs ce qu'il désire qu'ils ignorent de me prêter des idées et des intentions que je n'ai pas et enfin, chose désirée entre toutes, d'égratigner des adversaires. Comme c'est loyal, franc et chari table en un mot, vraiment chrétien Si de tels procédés lui conviennent, grand bien lui fasse Je ne le jalouse point. Après comme avant l'intervention du Journal, je demeure un partisan enthousiaste de la paix, qui ne peut régner que par la tolérance Cela veut dire que je désapprouve les fa natiques, quelque parti qu'ils ap partiennent et que je blâme ouver tement toute persécution et toute violence, qu'elles viennent de la reli gion ou qu'elles soient dirigées contre elle. C'est clair et catégorique c'était la signification de mes articles du Progrès personne ne peut s'y être trompé et, moins que tout autre, l'étincelant chroniqueur du Journal. Maispour les besoins de sa cause, il ne veut pas le reconnaître, et cela ne l'honore point Tout son. verbiage côté de la question était donc inutile, abso lument. Mais voilà Si ce Monsieur, qui est rentier sans doute, veut bien perdre son temps, est-ce que ça me regarde Punctum finale. Ego. l»rn«lanl le mois «le Septembre 1908. Naissances du sexe masculin, 17 id. du sexe féminin, 23 total. 40. Décès lu sexe masculin, 15 du sexe féminin. 14 total, 29 Excédent des naissancessurlesdécès. 11. Mariages:6. Dans la séance du Conseil com munal du 19 écoulé, il a été question de modifier les alignements fixés par arrêté royal du 18 Mars dans le nouveau quartier de la Station. Comme c'est la mode dans le parti clérical de ne jamais avouer la véri té, le Collège échevinal a invoqué ce motif pour ne pas devoir faire con naître l'erreur commise par le sur veillant des travaux, chargé de la délimitation des lots de terrain ven dus rue Capron. Les fondations de deux maisons étaient déjà construites, quand la gaffe a été découverte donc trop tard pour donner une nouvelle déli mitation, laquelle aurait occasionné la ville de grands frais pour re commencer les travaux Nous devons donc attribuer cette nouvelle folie la nonchalance de notre nouvel échevin des travaux publics elle sera cause que le coin arrêté du Boulevard Malou la rue Capron, qui promettait comme goût, sera complètement défiguré notre échevin, trop occupé ailleurs, n'est voir nulle part, là où il y a des tra vaux il endosse toute la responsa bilité un surveillant, qui, tout actif qu'il soit, ne peut pas tout savoir, ni se trouver partout. Vraiment, ce n'était pas la peine de congédier M. Vandenboogaerde. EXCELLENCE. Catégorie A. Catégorie C. PARTIE LITTÉRAIRE. Français, flamand, histoire et géographie. Catégorie A. 3e Accessit DOOLAEGHE D.; 67 points sur 100. 9e Accessit WENES Valère, 61 points sur 100. Catégorie B Mention VAN ACKER Théod., 56 points sur 100. Mention LAHOUSSE François, 52 points sur 100. Catégorie C. Mention GÉRARD Auguste, 64 points sur 100. PARTIE SCIENTIFIQUE. Arithmétique, algèbre, géométrie et commerce. Catégorie A. 5e Accessit DOOLAEGHE D., 83 points sur 100. i9me Accessit JACQUES Geor ges, 69 points sur 100. 2ome Accessit WENES Valère, 68 points sur 100. Catégorie C. Tous les élèves qui ont pris part au concours ont obtenu une distinc tion. Ces brillants résultats démontrent, d'une façon péremptoire, l'excellence de l'enseignement donné notre école moyenne et font le plus grand honneur M. le Directeur ainsi qu'à MM. les professeurs. Nous pouvons dire avec fierté que l'école moyenne d'Ypres est un des premiers établissements d'enseigne ment moyen du pays, puisqu'elle obtient 4 prix, dont 2 prix d'ex cellence 5 accessits et 3 mentions. Nous félicitons chaleureusement ces jeunes élèves des nombreuses distinctions qu'ils ont remportées et nous leur souhaitons un bel avenir. A Monsieur René Colaert, avocat, Bourg mestre de la ville d'Ypres, membre de la Chambre des Représentants, Président du Conseil de Perfectionne ment de l'enseignement primaire Ypres. Mon cher petit Papa, Ne sois pas étonné de ce que je remplisse ainsi, par l'énumération de toutes les fonc tions, que tu remplis avec tant d'éclat, l'en veloppe de ma lettre. Ce n'est pas pour en tirer vanité. C'est que je veux t'émouvoir bien fort et te faire comprendre quelle gros se faute tu as commise vis-à-vis de petits enfants que je ne connais pas mais que j'ai me tout de même. Un mauvais journald'Ypres, \e Progrès, que tu me défends de lire, m'est tombé sous la main et j'y ai lu avec un très-gros chagrin que dorénavant les petits elèves du jardin d'enfants de la rue S' Jean ne pourront plus aller jouer et se divertir dans le jardin de M. Alphonse Vanden Peereboom. C'est très mal cela, mon cher petit Papa. Tu m'as souvent parlé, de M. A. Van den Peereboom. Tu m'as répété bien des fois qu'il avait fait de très bonnes choses pour les enfants de la ville et que, entre autres, il avait donné l'administration

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 2