Chronique de la ville. RÉPÉTITION - CONCERT La crise aux Etats-Unis. L'atelier de la gare. l'Ecole de Guerre. Paroles de Bourgmestres. SOCIÉTÉ OES ANCIENS POMPIERS DE LU VILLE D'YPRES. Nécrologie. Société Royale des Francs Arbalétriers. Un vélodrome. Chambre des Huissiers. Société de Tir de GardeS-eiviques. Figures Nationales Contemporaines. - PHILHARMONIE Ecole uilalion. Où sont les fanatiques Le Stand. empêcher toute tentative d'invasion, ii nous faut donc une solide armée. Cette harangue a été acclamée l'orateur prêchait d'ailleurs des convertis. Il est regrettable qu'il ne puisse se faire entendre dans une assemblée composée uniqueannt de cléricaux comme il est parmi eux des patriotes, ils réagiraient contre ceux qui trahis sent leur pays en voulant maintenir la désorganisation actuelle de l'armée, si dangereuse pour l'existence de notre nationalité Empruntons un rapport de M. Moncheur, notre ministre aux Etats- Unis, quelques détails intéressants sur les conséquences de la criseaméricaine. La crise financière a naturellement amené un resserrement du marché. Un constate pour l'exercice 1907 1908, une diminution générale de6 importa tions atteignant 1 millliard 200 mil lions. Le exportations belges aux Etats- Unis sont tombés de 39 142,562 dollars en 1906 1907, 19,896,677 dollars. On le voit, le contrecoup de la crise a été particulièrement fâcheux pour nous. Nos importations de diamants bruts et de diamants taillés ont diminué de moitié même proportion également pour nos ciments nos importations de verres vitre ont baissé de 20 p. c. et no9 importations de sucre sont tombées pour ainsi dire rien. Heureusement, la situatiou s'est améliorée depuis le 30 Juin et l'on peut escompter, dans un avenir plus ou moins éloigné, la tin de cette crise réel lement désastreuse. Là où nous sommes les maîtres, eh bien faisons le leur sentir que les cléri caux et tous ceux qui ont des attaches clé ricales soient impitoyablement écartés. Montrons de la décision et de l'énergie, si nous voulons que l'on ait confiance en nous. Le métier de calottin finit par devenir trop lucratif il faut que cela cesse Sans doute les caiottins crieront comme des oies qu'on plume toutes vives mais faut-il s'en inquiéter Ils crient du reste aussi fort quand on les chatouille que lors qu'on tape dessus coups de matraque. Dès lors, quoi bon se gêner Soyons pour la matraque c'est plus crâne et c'est plus viril. Nous ne nous souvenons pas avoir jamais tenu pareil langage, qui au rait échappé notre attention et que nous n'hésitons pas répudier. Nous voulons croire que notre confrère voudra bien nous dire dans quel numéro du Progrès il aurait paru Nous attendons sa réponse, convaincu qu'il ne voudra pas se laisser soupçonner de l'avoir inventé de toutes pièces et d'user de moyens de polémique qui vont l'encontre de la plus élémentaire loyauté. La parole est au Journal d'Y près. Des bruits peu rassurants circu lent au sujet du maintien de notre atelier la station, qui donne de l'ouvrage plusieurs ménages d'ou vriers ce serait une perte pour la ville. Nous signalons le bruit. Espérons que l'administration pré venue saura prendre les mesures né cessaires pour parer au danger. n La ville d'Alost vient de célébrer, en des fêtes superbes, l'ouverture du Stand Communal. Nous aimons reproduire un pas sage du beau toast que Monsieur le Bourgmestre d'Alost a prononcé au banquet qui a clôturé cesTêtes. Je remercie Monsieur le Colonel De Vis des paroles flatteuses qu'il a adressées l'autorité Communale, mais je tiens dire, Messieurs, que les remercîments sont su- perilus, car en ouvrant un Stand de tir laGarderCivique et l'Armée, nous avons uniquement rempli notre devoir. Nous avons compris que si le gouver- nement a doté la ville d'Alost d'une école de pupilles, nous avions rendre possible l'éducation militaire de ces futurs sol- dats. Nous avons compris que si le gouverne- ment du pays a mis en mains de nos gar- des-civiques une arme perfectionnée, c'était nous de leur procurer le moyen de savoir éventuellement s'en servir. Nous aimons l'Armée, nous aimons la Garde-Civique et nous savons que le pays peut compter sur l'une et sur l'autre. Nous souhaitons de cœur, que dans l'intérêt de la Patrie, tous les Conseils communaux suivent les traces de la ville d'Alost. D'autre part, au Conseil munici pal de Roubaix, M. Motte, maire, engageant son conseil voter un crédit de no,ooo fr. sollicité par la société, Le Tir National, pour l'or ganisation d'une fête de tir qui aura lieu Roubaix en 1910, a prononcé les paroles que voici Nous nous trouvons en présence d'un fait nouveau la réduction deux ans de la durée du service militaire impose de nouveaux devoirs qu'ont parfaitement compris tous ceux qui se soucient de l'a- venir du pays. C'est pourquoi il s'est créé un mouve- ment en faveur de la préparation militaire du tir Nous apprenons avec plaisir que la Société des Anciens Pompiers of frira ses membres, Dimanche 8 Novembre prochain, le premier con cert de la saison d'hiver. Dans le courant du mois de No vembre, la Commission donnera en core une Soirée-Tabagie. A l'occasion de la Ste Cécile, le 22 Novembre prochain, i'Harnionie donnera un Concert-Promenade, au local, de 12 1 heure. Nous publierons dans notre pro chain numéro, le programme de la première fête. Le 21 courant, est décédée, YVil- denborg, Madame la Baronne Conrad van der Bruggen, née Berthe-Valen- tine-Elise-Charlotte-Marie-Joséphine Merghelynck, fille unique, comme on sait, de notre honorable Commis saire d'arrondissement. La mort l'a emportée bien jeune, peine dans sa 32rae année Ses funérailles ont eu lieu le Same di, 24 courant, Wildenborg (Wyn- ge ne). Un service funèbre sera célébré pour le repos de son âme Mardi, 27, 10 heures et demie, en l'église de S' Martin. Nous présentons, la famille Mer ghelynck et Monsieur le Baron van der Bruggen, si cruellement éprouvés, nos compliments de bien vive condo léance. Lundi 19 Octobre 1908 BLASON VARIÉ Haut Total Vergrai ht Félix 1 Bas Total Mahieu Louis. Il fut question, biflérentea reprises, dans ces derniers temps, de construire un vélodrome, Ypreg. Il paraît que la chose est décidée maintenant et que les fonds nécessaires sont assurés. On dé signe comme emplacement, pour le futur vélodrome, un terrain sis main droite de la route vers Brielpn, au- ielà le la statiOD du dépôt du che min de far vicinal. Dans leur dernière réunion, les huis siers de l'arondissoment judicaire d'Y- pres viennent de constituer comme suit, pour l'année 1908-1909, leur chambre de discipline. Syndic, A Hof, Ypres. Trésorier, C. Vanderschueren, Ypres. Rapporteur, E. Glatis, Hooglede. Secrétaire. E Nollet, Ypres. Membre, G. Vuylsteke, Poperin- ghe. Tir du 22 Octobre 1908. Aux Cartons. Fol, J., 25 20 25 25 15 110 Vaudevyver, A., 25 25 20 10 15 95 Pintelou, M 20 25 10 10 25 90 Poeleman, D., 10 20 15 15 25 85 Masschelein, A., 10 25 10 15 25 85 Bartier, E 15 15 25 10 20 85 Burgho, A 15 1 25 15 20 76 Hamendt, A., 20 10 15 15 15 75 Nos articles précédents concernant cet ouvrage n'ont rien exagéré. Il dé passe de loin tout ce que l'on a produit jusqu'ici dans ce genre. Jammu œuvre tant documentaire qu'artistique, n'a, au même degré, intéressé le public. Les notices biographiques donnent sous une forme succincte tout ce que l'on doit connaître de nos compatriotes les plus notoires. Chaque portrait, d'une finesse d'exé cution remarquable, est une véritable œuvre d'art aussi, est-ce en toute sincérité que nous félicitons les Éta blissements Vandamme et Rossignol, d'être arrivés un pareit résultat dans les travaux aussi délicats de gravure et d'impression. On peut dire que cet ouvrage arrive son heure, la veille de la grande manifestation scientifique de 1910. et que tous, nous aimerons voir figurer ce livre dans notre bibliothèque ou notre salon. L'ouvrage est en vente au prix de 5 fr., la Librairie Moderne 162 rue de Méroie, Bruxelles, et chez tous les principaux libraires du pays. Il contient notamment les portraits et notices (le S. M. le Roi Léopuld II, des Ministres Beeruaert, Descamps, lleile- baut, du Cardinal Mercier, du pasteur Rochediou, de \1M. Ducarue. L. De Mot, G Kurth Van Beneden, L. Hen ry, Dollo, Lambotte, Vau Gehuchten, Verhaereu, Lemounier, Guvaert, Tinel, Rousseau, E Sotvay [Commuuiqné POPERINGHE. Vendredi 50 Octobre 7 1/2 heures 1. Jeunesse! marche militaire. H. Moeituan. 2. EntPacte et Marche de Lohengvin R. Wagner 3. Rapsodie hongroise n° II F. Listz. 4. Les Mésangesvalse pour 2 pic- colos. Bousquet. 5 Transcription de l'Opéra Hèrodiade. (Morceau ie 1.mandé J. Massenet. 6. Ouverture du Cheval de bronze Anber. 7. Marche avec trompettes tambours E. V. De tout temps l'administration communale a tenu faire bon accueil aux officiers venant faire leur cours notre Ecole d'Equitation. L'harmo nie communale donnait un concert, anciennement la société la Con corde, siège du mess, depuis quel- quesannées auxHalles ouà la Grand' Place. Pour la première fois cette année, on a dérogé cet usage. Le Journal dYpres voudra bien nous dire pour quoi Si le bruit, qui court, que les rap ports entre notre administration com munale et la direction de notre Ecole d'Equitation seraient plus que tendus., était fondé, nous ne pourrions que le déplorer très sincèrement. Nous savions déjà que l'adminis tration des hospices avait froissé la direction de l'Ecole en refusant l'ac cès des bois de Zillebeke nos cava liers, sous prétexte de dégâts occa sionnés, dégâts qu'il aurait suffi de signaler pour en éviter le retour. Aujourd'hui c'est l'administration communale qui paraît bouder. Pourquoi Ce n'est pas au moment où on parle de nouveau du départ prochain de notre Ecole, que nos maîtres de vraient faire grise mine des officiers que nous ne sommes que trop heu reux de loger dans nos murs. Du reste, la population Yproise n'a jamais eu qu'à se louer des rap ports qu'elle a eus avec les dirigeants de notre établissement d'instruction militaire. Pas une fête de charité, pas une festivité sportive ne s'est donnée en notre ville sans que l'Ecole d'Equi tation n'ait prêté son gracieux et bienveillant concours. Les gaffeurs qui siègent l'Hôtel- de-Ville ne se corrigeront-ils donc jamais Dans son numéro du 17 Octobre 1908, le Journal d'Ypres écrit Où sont les fanatiques Il y a quelque temps nous lisions dans le Progrès Nous apprenons qu'une vingtaine de nos jeunes officiers ont été admis l'Ecole de guerre. Parmi ces officiers nous voyons figurer au premier rang IY|. Raoûl Van Elslande, lieutenant aux carabiniers, ancien élève du Collège de l'Union d'Ypres, où il obtint la médaille en première scientifique et le diplôme de sortie avec le plus grand fruit. La question du Stand serait-elle sérieusement entamée cette fois Voilà ce que les amis de l'armée et les nombreux partisans du tir se sont demandés en voyant la Com mission du Stand réunie, au grand complet, Samedi dernier. La Commission aurait, d'accord avec le Département de la Guerre, chargé M. le Commandant du Génie Lemouche de l'élaboration des plans. MM. les Majors Ligy de la Garde- civique et Daune du 3e de ligne, ainsi que M. le Commandant de génie Lemouche, conduits par Monsieur Fraeys, le nouvel échevin des travaux publics et M. l'ingénieur de la ville, ont visité les terrains du Barmeland, qui ont définitivement été choisis pour l'emplacement du Stand. On se serait mis d'accord également sur les distances de 400, 300 et 200 mètres. Un carré serait aménagé pour le tir au pistolet. Monsieur le Commandant du Gé nie, qu'on dit très favorable au pro jet, aurait manifesté son intention de mener rondement l'affaire et aurait fait entrevoir la possibilité de termi ner les études avant la nouvelle an née. Monsieur Fraeys, échevin des tra vaux publics, aurait promis, dans cette éventualité, de faire exécuter les travaux dans les premiers mois de 1909, afin de permettre l'ouverture du Stand courant de l'été pro chain. Nous actons volontiers ces décla - rations et formulons l'espoir qu'elles ne viennent pas grossir le mont des vaines et sempiternelles promes ses auxquelles on nous habitue de puis dix ans.

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Le Progrès (1841-1914) | 1908 | | pagina 2