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K.AXGILLIS-BOUQUET
Chronique de la ville.
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4, rue au Beurre, YPRES.
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KGOLUd'EQ CITATION
M. Nolf a questionné M. le minis
tre de la guerre au sujet des bruits
qui circulent concernant le départ de
notre Ecole d'Equitation. Il lui a posé
en séance de la Chambre du 16 Dé
cembre écoulé, la question suivante
Est-il exact qu'il soit question du trans
fert prochain de l'école d'équitation d'Ypres
Tcrvueren
Dans la négative/M. le ministre n'estime
t-il pas qu'il y aurait lieu de procéder sqns
plus tarder aux travaux d'agrandissement,
d'appropriation et d'amélioration aux in
stallations d'Y"près, travaux pour lesquels
un crédjtde 264,OQÙ francs a été mis la
disposition du gouvernement en 1897
M. le ministre lui a répondu en
séance du 22 dans les termes suivants
Je n'ai pas, jusqu'à présent, pris de déci
sion quant au déplacement'"dë TSCflléd'ë-"
quitatîon.
Toutefois, comme je l'ai répondu déjà
M. Nolf en 1907. je ne puis pas engager
l'avenir.
Je le puis d'autant moins que toutes lès
autorités compétentes estiment que le
transfert de cet établissement proximité
de la forêt deSoignes, dans une localité si
tuée plus au centre du pays, présenterait
d'incontestables avantages notamment au
point de vue du recrutement dos instruc
teurs, de l'instruction des élèves, etc.
Il n'a pas été mis, en 1897, la disposi
tion du gouvernement, un crédit affecté
spécialement aux travaux d'agrandisse
ment. d'appropriation et d'amélioration de
l'école d'Ypres.
Le rapport de la section centrale qui a
examiné le projet de loi de fonds spécial
et temporaire voté cette époque par lp
législature, reconnaissait au ministre de la
guerre une certaine latitude pour faire face,
au moyen du crédit mis sa disposition,
des besoins éventuels nouveaux et plus ur
gents cas qui se sont présentés et ont
nécessité l'ajournement des travaux proje
tés en ce qui concerne l'école d'équitation.
Cette réponse n'est pas rassurante
du tout et pour qui lit entre les lignes
il n'est pas douteux que le déplace
ment de l'Ecole se fera si des démar
ches pressantes ne sont faites pour
parer au danger.
Le département de la guerre y est
favorable le ministre invoque l'opi
nion des autorités compétentes qui
unanimement sont ralliées l'idée du
transfert.
Pour la première fois, le départe
ment avoue que les députés cléricaux
d'Ypres se sont laissés rouler s'ils ont
cru qu'en votant en 1897 20.000.000
de dépenses militaires, ils votaient
264.000 francs pour notre école d'é
quitation, cequ'ils n'ont cessé d'affir
mer leurs naïfs électeurs
La réponse du ministre est un
avertissement. On invoque en faveur
du déplacement, entr'autres choses,
l'utilité qu'il y aurait établir l'école
proximité de la forêt de Soignes.
Ceci ne'confirme-t-il pas les appré
hensions que nous émettions 25
Octobre dernier et dans d'autres
circonstances encore, lorsque nous
écrivions que l'Administration des
Hospices commettait une faute lour
de en refusant aux officiers de l'Ecole
l'accès de ses bois de Zillebeke
Nos administrateurs ont tout fait
pour indisposer l'autorité militaire
malheureusement ce sont les contri
buables Yprois qui sont exposés
payer les gaffes commises.
Le départ de l'Ecole serait une
véritable calamité pour la ville.
Il faut que tout soit mis en œuvre
pour l'éviter.
Tachons de conserver ce que nous
avons un tiens vaut mieux que deux
tu l'auras.
Le Gaz de ma Cousine.
Dans deux numéros successifs, le
Journal d'Ypres insère, sous la ru
brique «Le gaz de ma Cousine», des
correspondances, l'une de complai
sance, l'autre contrainte.
Nous avons relevé, dans la corres
pondance de Y abonné du Journal, la
critique assez acerbe, cftafs justifiéer
qu'il adressait a la Compagnie étran
gère du gaz.
M. le Conseiller Begerem, un des
rares conseillers qui n'ait pas trempé
dans Y Affaire, s'est chargé de rele
ver vertement le persifflage de mau
vais goût que l'abonné anonyme du
Journalse permet l'égard de l'ho
norable conseiller.
Le Journal fait suivre la lettre
de M. Begerem d'une réflexion qui
fait sourire notre confrère affirme
que chaque' conseiller a le droit
d'exposer librement ses opinions
Vous figurez-vous, chers lecteurs,
MM. Vanderghote, Fiers, Lemahieu
et consorts se joignant M. Begerem
pour réclamer de la Cie gazière l'exé
cution de son contrat.
Du coup il y aufait explosion, si
non de gaz, tout au moins de colères
et de représailles de la part de Mes
sieurs les Conseillers cousins ou ac
tionnaires
Soulignons toutefois que les temps
sont changés
Il y a un an peine, fredonner les
couplets du gaz de ma Cousine était
un crime de lèse-Bourgmestre, un
chant suspect, un cri séditieux.
Il nous revient même que défense
fut faite l'Harmonie des Anciens
Pompiers d'en jouer les airs entraî
nants
Et voila qu'aujourd'hui le Journal
d'Ypres et le Progrès font chorus
avec M. Begerem et le grand public,
pour taper sur la Compagnie étran
gère et sur ses puissants protecteurs.
L'union patriotique des partis sur
l'air du Gaz de ma Cousine
Nous sommes loin des burlesques
discours de reconnaissance de M. le
conseiller Bouquet et des cierges de
reconnaissance que l'enthousiaste
rédacteur du Journal brûlait naguère
nos maîtres.
Tout cela, joint l'acharnement
que mit notre bourgmestre donner
la concession du gaz aux Brugeois,
n'est plus qu'un plaisant souvenir.
Mais ce qui reste, c'est que les
Yprois seront exploités, pendant
trente ans, par ces étrangers.
Fête «le Noël.
La Fête donnée par la Jeune Garde
libérale Vendredi a obtenu un vif
succès.
La belle et grand-salle des Anciens
Pompiers était comble.
L'attrayant programme a été très
applaudi.
L'apparition de l'Arbre de Noël,
gracieusement décoré et couvert de
jouets a émerveillé la nombreuse as
sistance.
Il convient de remercier les mem
bres de la commission qui ont si bien
organisé cette charmante fête et surtout
les Dames protectrices qui se sont char
gés de lu distribution des jouets et
bonbons qui a rendu la joie des cen
taines d'enfants de notre classe ou
vrière libérale.
Glnoni<|iie Théâtrale.
LES SALTIMBANQUES.
Elle a fait salle comble, Mardi dernier, la
chai inaute opérette de Louis Ganne, dont
le libretto.que nous reproduisons ci-dessous,
rappelle, en. plus d'un point» la touchante
«Mignon» qu'immortalisa le génie du
célèbre compositeur Ambroise Thomas.
Malicome promène, travers la France,
sa troupe de Saltimbanques, au nombre
desquels se trouve la jolie Suzon, enfant ti
mide et douce qu'une main mystérieuse lui
confia toute petite, dont il avait fait son
souffre-douleur et dopt Paillasse s'était fait
le protecteur, faute de mieux. La brutalité
du maître provoque une révolte parmi ses
sujets. Ceux-ci prennent le parti de fuir le
cirque, errerct sans ressources et subissent
toutes les nnséres du vagabondage.
Rejoints par Malicorne qui leur réclame
une indemnité pour rupture de contrat, ils
sont sur le point d'être incarcérés, lorsque
survient un jeune lieutenant qui, séduit par
la beauté de la petite saltimbanque, pousse
le comte des Etiquettes àindemniser le chef
et engager la troupe donner en son
château quelques représentations.
Mais un coup de théâtre se produit. Le
comte reconnaît en Suzon sa propre enfant,
née de ses amours avec une ex-danseuse de
corde, mariée depuis au marquis de Valen-
goujou, qui, son tour, s'amourache de la
belle Marion, sous les oripeaux de laquelle
il retrouve une ancienne femme de chambre
de sa femme, mais qui a donné son cœur au
Grand Pingouin, l'hercule de la troupe.
Finalement, tout s'arrange. Suzon donne i
sa main au jeune officier. Paillasse, le
cœur meurtri, sacrifie son amour au bon
heur de sa petite amie. Le comte rachète le
cirque pour en faire don aux Saltimban
ques. Malicorne, qui possède enfin la grosse
somme, s'en va. avec sa tendre moitié,
goûter les délices d'une villégiature
Dickebusch. Quant Pingouin, il promet
Marion de régulariser leur situation devant
M. le Maire, dès quï la troupe fera dans
une localité un séjour de deux semaines
condition requise par la loi du mariage, et
que, dans leur existence vagabonde, les
Saltimbanques ont tant de peine pouvoir
j remplir.
L'interprétation de cette pièce a valu la
bonne troupe de Tournai un légitime suc
cès. Tous les rôles ont été tenus d'une façon
satisfaisante. Aussi le nombrêux public
n'a-t-ilpas ménagé ses applaudissements.
Disons toutefois qne la majeure partie en
fut adressée Madame Viannet qui fit une
Marion four tour tendre et emportée et
Madame Servat qui fut touchante dans" le
rôle de Suzon.
Voilà pour la pièce voilà pour les artistes.
Mais qu'on nous permette cependant de
demander M. Burnet si son orchestre a
par hasard manqué le train Tournai.
L'affiche annonçait pompeusement «chef
d'orchestre Gillard Nous n'avons trouvé
qu'un pianiste et son instrument si c'est
là l'orchestre promis, hâtons-nous de dire
qu'il était au grand complet
Mais, titre de compensation sans doute,
il y avait deux chœurs. L'un, fort clairse
mé, s'évertuait, au fond de la scène, ne
pas trop écorcher sa partie. L'autre, non-
cballamment couché sur les chaises de pre
mière. assourdissait les spectateurs de sa
cacophonie impitoyable. Nous ignorons le
traitement que la direction accorde au pre
mier mais il appert que le éecohd jouit,
comme allocation, de la faveur des demi-
placesTHALIE.
Kl iledaigi'C l« milhoonai e
On m'a donné, pour me refaire.
Des EXyt IS DF. BECJKEUER
Ecole «le Bienfaisance
de l'Eial.
M. Oscar Pou pari est nommé mem
bre du bureau administratif de cet éta
blissement.
Milice
Sont nommés membres effectifs et
membres suppléants des conseils de
révision de la Flandre Occidentale
Effectifs MM. Van Hee, député per
manent Loontjens, id. Liebaert, id.
Verhaeghe. id.
Suppléant M. Landas, id.
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Société Anonyme
AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835
74' exercice social 1908-1909.
Conseil d'Administration: MM. Edm Neehincx, vice-président de la Chambre des Représen
tants Baron de Moreai. directeur de la Banque Nationale de Belgique Aut. Glibbrt
c. Mison.sk. avocat la Cour d'Appel de Bruxelles Vicomte C. Dbsmaisiérbs, membre de la
Chambre des Représentants.
Commissaires MM Comte i»e Riraicourt. Sénateur Comie Fl. de Liedekerke Comte
Et. Visart de Bocahmé Il Berger, Juge Bruxelles.
La Société émet actuellement des obligations de 300 francs remboursables au pair la
quinzième année de leur émission ei rapportant un intérêt annuel de quatre pour cent (4 p. c.
elle se réserve le droit de les rembourser dès la dixième année.
Le but de la Société est de prêter un intérêt modéré et long terme, sur garanties hy
pothécaires, avec faculté aux emprunteur» de se libérer par fractions périodiques, au moyen
d'annuités extincuves du capital payables semestriellement, ou par un remboursement total une
époque déterminée. Elle pourra prendre des valeurs en dépôt, établir une caisse de survie et
faire aussi tous placements terme pour |e meilleur emploi des fonds ou valeurs qui seront
temporairement versés ou déposés entre ses mains. Extrait des statuts.)
AGENT A YPRES:
«LE CARTON, 5 TIMLËS.