Chronique de la ville. AM1ILLISB0UQUEÏ AIKIHJSHT A LA BANQUE A. J.VONCK POUR L'ACHAT Caisse des Propriétaires CAISSE DES PROPRIÉTAIRES Ze Concert Anciens Pompiers. LE STA BANQUIER DE VOS OBLIGATIONS CAISSE DES PROPRIÉTAIRES 4 Mort du député Devigne. Promotion. Société AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835 74' exercice social 1908-1909. AGENT A YPRES IU I CiKM 5 YiMUS. Théâtre d'Ypres. Manizelle Sourire Société de Tir de Gardes-civiques, Une agression contre M. Faîtières. De même que l'or est le plus pur de tous les métaux, le SUNLIGHT SAVON est le plus pur de tous les savons. Pour la blanchisserie, le bain, la cuisine, le mé nage, partout il est sans rival. S Eléments (lu style dans le Mobilier. Voir la suite des articles la 4e page. AGENCE pour Ypres et l'arrondissement. Le parti libéral vient de subir une perte immense en la personne de M. Jules De vigne, représentant de Gand, qui est mort Lundi après avoir de puis plusieurs mois perdu la vue. M. Devigne était né Oand en 1844, il était inscrit au tableau des avocats de puis 1808 et fut bâtonnier de l'ordre. Il siégea au banc gantois du Conseil provincial de 1873 1879, et mena avec une grande activité la campagne électorale qui conduisit les libéraux la victoire de 1878. C'est cette date qu'il entra la Chambre où il occupa une place distinguée. Il la quitta en 1890 pour y rentrer en 1900. Depuis 1870, M. Devigne était conseiller com munal de Gand il fut échevin des Fi nances de 1888 l'an dernier et, en cette qualité, il rendit les services les plus précieux aux administrations li bérales des bourgmestres Lippens et Braun. Devigne était un orateur flamand de belle allure dans ses années d'éner gie, il avait une éloquence ferme et persuasive, exempte de toute emphase et empreinte de la clarté et de la sim plicité qui conquièrent les foules. Jules Devigne publia un grand nom bre de livres et dyétudes sur le droit adminstratif et le droit électoral il apporta notamment une opulente con tribution aux publications flamandes du Willeinsfonds Son commen taire bilingue de 1a loi sur la chasse eut plusieurs éditions. Le défunt était président du Bureau de Bienfaisance de Gand, où il avait succédé M. P. Claeys. Il présidait l'Association libérale de Gand qui perd en lui un chef éclairé et toujours écou té. M. (Devigne était commandeur de l'ordre de Léopold. Ses funérailles civiles ont eu lieu Jeudi matin selon Le désir du défunt, elles n'ont eu aucun caractère ofliciel. Le parti libéral gantois a eu la recon naissance de se grouper tout entier au tour de ce vaillant et dévoué cham pion de ses idées. Parmi les députés présents aux fu nérailles, il y avait MM. Mechelyuck, Tliooris, Nolf, Vandevenne et Fléchet; Anseele et Lampens M. Devigne n'était pas un inconnu pour les libéraux Yprois. Nos amis se souviennent de l'appui précieux qu'il nous apporta lors de l'élection législa tive dernière. L'accueil enthousiaste qui lui fut réservé eu notre Salle des Anciens Pompiers fut la meilleure preuve de la haute sympathie que M. Devigne savait inspirer. Nous prenons une part très vive au deuil qui frappe nos amis de Gand et et le libéralisme tout entier. Nous présentons la famille du dé funt nos vives et sympathiques condo léances. La mort de Jules Devigne fait entrer la Chambre M. Arthur Buysse, pre mier suppléant de la liste libérale. Ce lui-ci, avocat la Cour d'appel, est un ardent propagandiste il est âgé d'une quarantaine d'années. DES L'abondance des matières nons oblige de remettre le compte-rendu de cette fête notre prochain numéro. Notre édilité, suivant promesse solennellement faite, devra s'occuper incessamment de la question du Stand. Dans cette éventualité très proche, nous croyons intéressant de soumettre nos lecteurs quelques renseignements sur les Stands établis dans les autres villes du pays. Nous ne parlerons pas des immen ses Stands de Bruxelles, Liège, An vers, Oste ide, dont le coût s'est chiffré par centaines de mille francs, disons par millions. C'est là un luxe que nous devons abandonner aux grands centres. Sur la petite ville de Namur, pour tant, semble soûffler en ce moment, un vent d'ardent patriotisme. Le Conseil communal de cette ville, en séance du 26 Novembre dernier, vient, en effet, d'admettre un splen: dide projet qui comportera 2 lignes de tir 100 mètres, 4 lignes 200 mètres, 3 lignes 300 mètres et 2 lignes 400 mètres, une installation pour tirs collectifs, 4 lignes 30 et 50 mètres pour pistolet et revolver, enfin un tir de chasse. Les plans du Stand ont été élabo rés par M. Van Cutsem, ingénieur des travaux de la ville de Namur, ancien capitaine du génie. Le coût général s'élèvera 308,000 francs. Ypres ne peut avoir pareille pré tention, et n'exigera pas, croyons-nous 11 lignes de tir, installation pour tirs collectifs, tir au revolver, tir de chasse, mais toutefois, ses ressources le lui permettant et étant ville de gar nison, possédant une garde civique active et un corps de pompiers armé, il importe,qu'elle se mette la hau teur des nombreuses autres villes, même moins importantes du pays, qui se sont imposées de sérieux sa crifices pour faire œuvre civique et patriotique. Nombreux sont les Stands, coût normal, établis convenablement, mêmes luxueusement, sur lesquels nous pouvons prendre exemple. A Louvainles projets furent éla borés par le capitaine-commandant du génie Ulbaghs et les travaux coû tèrent 42,361 francs. Plus tard le major du génie Bihin, en vue du Mauser, fit pour 16,997 francs de transformations. Le coût général fut donc de 59,358 francs, sans le pavil lon qui existait. Les villes de Bruges, Alost, Mor- lanwelz possèdent leur tour des Stands admirablement compris, de dimensions très respectables. En voici le coût Alosl, projets du major du génie Raucq 5 lignes dé tir 200 mètres, coût général 80,000 francs, dont 6*4,000 francs pour travaux et pavil lon et 20,000 pour le terrain. Morlanwelz, projets d'un Comman dant du génie plusieurs lignes de tir de 300 mètres, travaux, pavillon et 3 paraballes compris41,800 francs, terrain 30,000 francs, soit coût géné ral 71,800 francs. Bruges, 4 lignes de tir 200 et 4 300 mètres, installation pour tirs collectifs, revolver etc. les travaux ont coûté 57,500 francs, terrain et bâtiments 43,000 francs, soit un coût total 100,500 francs. Nous ignorons encore les projets qui seront présentés pour Ypres, es pérons toutefois qu'on évitera de pé cher par mégalomanie, ce serait en terrer la question pour une nouvelle période de 10 ans, la grande satis faction des adversaires de l'armée. Divers projets ont d'ailleurs été été élaborés précédemment, il en exis te un, datant de 1888, dressé par un spécialiste, M. Libioulle et dont le I devis s'élevait 50,000 francs. Plus tard, un projet plus réduit fut présen té par notre ingénieur communal. Attendons donc et... espérons. Un fait indéniable c'est qu'Ypres possède un terrain exceptionnelle ment avantageux. Alors que partout ailleurs, pour créer un Stand de 70 mètres de largeur, il y a lieu d'acqué rir un terrain de largeur double, en vue des fouilles faire pour former les talus, nous possédons un terrain dont la largeur entière peut être af fectée au Stand, vu que les terres s'y trouvent en abondance. En tout cas la question du Stand est l'ordre du jour et nos mandatai res ne pourront esquiver le devoir de larésoudre. M. le vétérinaire de 2* classe PVows- sm, détaché l'école d'Equitation dè notre ville est promu au grade de vé térinaire de Ie classe. Conseil d'AdministrationMM Edji Neerincx, vice-pré<idenl de la Chanobie des Représen tants Baron de Moreau, directeur de la Banque Nationale de Belgique .\lb. C.libert i'. Misonxe. avocat la Cour d'Appel de Bruxelles Vicomte C Uesmaisieres, membre de la Chambre des Représentants. Commissaires MM Comte de Ribaucourt. Sénateur Comte Fl de Liedekerke Comte Et. Visabt de Bocarmé H. Berger, Juge Bruxelles La Société émet actuellement des obligations de 300 francs remboursâmes au pair la quinzième année de leur émission et rapportant un intérêt annuel de quatre pour cent (4 p. c. elle se réserve le droit Me les rembourser dès la dixième année. Le but de la Société est de prêter un intérêt modéré et long terme, sur garanties hy pothécaires, avec faculté aux emprunteurs de se libérer par fractions périod;ques, au moyen d'annuité- extmctives du capital payables semestriel ement, ou Dar un remboursement total une époque déterminée. File pourra prendre des valeurs en dépôt, établir une caisse de survie et faire aus-i tous placements terme pour le meilleur emploi des fonds ou valeurs qui seront temporairement versés ou déposés entre ses mains (Extrait de- statuts.) On nous annonce pour le Mardi 12 Janvier courant, la troisième représen tation de la troupe du théâtre de Tour nai, sous la direction de M. J. Burnet- Rivière. On interprétera Opérette nouvelle en 3 actes. Tir du 31 Décembre 1908. Salomé A. 20 25 25 20 25 115 Lubois R. 10 15 25 25 25 100 Gai niant A. 25 25 20 10 20 100 Debergh F. 15 25 20 25 15 100 Lundi matin vers 9 heures 1/4, la hauteur de la place de l'Etoile, le pré sident de la République française, se promenant avec M. Ramondon, secré taire général de la présidence et le co lonel Lasson, a été abordé par un indi vidu qui l'a pris par le cou et a essayé de lui tirer la barbe. Cet individu a été- aussitôt terrassé par M. Ramondon et le colonel Lasson, et mis en état d'ar restation. L'agresseur s'appelle Mattis Jean, né le 20 Octobre 1874, Val-d'Isère en Savoie. Il est garçon de café et habite Paris, 44, rue Mazagran en garni. On a trouvé sur lui une médaille du géné ral Mercier, une médaille de la patrie française, une carte du syndicat jaune, une collection de timbres l'effigie du duc d'Orléans. Mattis interrogé se vanta de son acte, le revendiquant comme un titre de gloire ajoutant que sa conscience et son devoir le lui avaient dicté. Mattis est jusqu'à présent considéré comme un illuminé et un esprit faible. Pour vos agendas, mémen tos, calendriers, etc. pour 1909 ainsi que pour vos livres de commer ce et registres, adressez-vousen toute confiance la librairie E Lambin- ftlathée, rue de Dixmude, 53, Ypres. ••*=- -IS-. --3/ J1 M a <D O M -zi bï.'r s - a. C o w s t- u X TZ 'E O x> ce 1 -là aa o aa A c os rz E- -3 6 E oooooooao îo îo 5c o o o o 55 01—r-oooo-^ çl^-co co 500*00000 O •5^0<5<100000a or-t—ooooco (m -r< -ï- o o co cc o o o o o o -r* 0 0<0000<5<I a s c- *c. <v aa o w a; c/5 aa en =5 cr aa oa 7- 5 5FS 2 s S s- oa o -oa o Cu '7) -<*! û- - Cs- i- Sû En Vente au Bureau du Journal F. JUNCKEti r Pix s i 3-50 s au il au; jata at M: 6. Yi»au:s, DELA

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 3