S-BOl A LA BANQUE A. J.VÛNCK Caisse des Propriétaires POUR L'ACHAT CAISSE DES PROPRIÉTAIRES BANQUIER Suivez la métbade SUMLIGHr Voir hi milite île» articles la Ie page DE VOS OBLIGATIONS CAISSE DES PROPRIÉTAIRES 4 Crime horrible. Nos lecteurs auront appris par les quotidiens, le crime horrible perpétré, Dimanche, 3 Janvier dernier, en notre ville. Ce crime dépasse en horreurs tout cequeKon peut imagineretdemémoire d'homme jamais meurtre n'a été perpé tré Ypres, dans d'aussi terribles con ditions. Il serait difficile de décrire l'émotiôn provoquée en notre ville et dans toute la région par le crime alfreux décou vert dans la matinée du i Janvier. Depuis la découverte du cadavre trouvé dans une pâture située derrière l'Ecole de Bienfaisance, le parquet, la police et la gendarmerie sont sur les dents. Le désir de toute la ville serait d'apprendre l'arrestation du criminel. Malgré les indices retrouvés, il parait qu'on n'est pas encore sur la bonne piste. Au cours des recherches, on a noté les moindres détails des dernières heures de la victime. L'opinion générale est qu'on se trou ve en présence d'un guet-apens. Le jeune militaire se vantait naïvement de la petite fortune, quinze francs, qu'il portait sur lui et, sans aucune méfian ce, il précisait l'endroit de la cachette sons ses vêtements. Il est plus que probable que l'assassin a entraîné la trop confiante victime dans une pro menade nocturne, loin des habitations et qu'arrivé sur le boulevard extérieur, un endroit désert, il l'a assommé lâchement en le frappant grands coups di- pieu arraché une barri cade. Le malheureux Goethals a dû tomber sans pousser un cri dans tous les cas, personne ne pouvait l'entendre et venir son aide. L'autopsie a révélé plusieurs graves blessures la tête et des fractures au crâne, ce qui témoigne de la brutalité de l'assassin. On ne cesse, en ville, de s'entretenir de l'horrible assassinai d'Emile Goe thals. Le parquet et la police, aidés par l'autorité militaire, poursuivent, sans relâche, leurs recherches fort laborieuses, du reste, par suite des circonstances mêmes qui entourent ce drame et l'enveloppent d'un certain mystère. On suppose, généralement, que le crime a été commis par un seul individu qui a attiré le malheureux soldat dans cet endroit désert, pour l'assassiner et le dévaliser. Le point de savoir si l'assassin est un civil ou un militaire n'est pas enco re établi. On racontait que deux mili taires avaient été. arrêtés. Ces racon tars sont inexacts. D'activés recher ches sont faites dans tous les sens espérons que la justice aboutira et que le coupable sera bientôt sous les verrous. Le père de la victime, accompagné d'un de ses fils, sont arrivés, Mercre di dernier, Ypres. Leur douleur était navrante. Les parents du malheu reux Goethals habitent Wondelghem, village situé non loin de Gand. Ce sont de petits cultivateurs. Avant d'entrer au service, Emile Goethals exerçait le métier d'aide-maçon. L'enterrement a eu lieu, Mercredi après-midi le deuil était conduit par le père de la victime, son frère et son beau-frère. Les autorités civiles et militaires, les officiers, les sous-officiers et soldats du bataillon du 3" de ligne, en garnison en notre ville, suivaient le cercueil. Parmi l'assistance, nous avons re mania*, une délégation de la police, une délégation de sous-officiers et ca valiers de l'école d'équitation ainsi qu'une délégation de l'école de Bien faisance de l'Etat. Cinq grandes couronnes mortuaires portées par des soldats avaient été offertes par les militaires de la garni son. l'ne foule extrêmement nombreu se se pressait sur le passage du cortè ge funèbre. A l'heure où nous écrivons ces li gnes, l'enquête est activement pous sée, mais d'une façon fort discrète. Il parait qu'une nouvelle piste fort sé rieuse est suivie, espérons qu'on puis se enfui aboutir Au moment de mettre sous presse, i nous apprenons que l'instruction est toujours vivement poussée. Un grand I nombre de personnes ont été interro gées et de nombreuses versions eon- I trôlées, mais jusqu'à présent rien de 1 tout fait décisif n'est venu au jour. Ecroulement d'un échafaudage. Pendant que nos concitoyens étaient encore sous l'émotion provoquée par le mystérieux assassinat d'Emile Goe thals, soldat au 3e de ligne, un terrible accident ayant causé mort d'homme s'est produit Jeudi matin, aux travaux de restauration des Halles. On travaillait la toiture intérieure des Halles ;'ce travail se fait au moyen d'échelles mobiles accrochées des poutres de la toiture et reposant sur un échafaudage soutenu au moyen de consoles que d'énormes crampons en fer attachaient la corniche du bâti ment. Jeudi matin, donc, vers 8 i/2 heures, on se disposait déplacer le système d'échelles mobiles six per sonnes se trouvaient réunies sur l'é chafaudage, tandis que le maître-ardoi- sier Verbeke et l'ouvrier Maerten se trouvaient sur une échelle sur le toit. Tout coup, les échelles mobiles se détachèrent, un des crampons sebri sa net et le tout tomba terre, d'une hauteur de douze mètres après avoir rebondi sur la toiture d'une galerie dormant sur la cour intérieure des Halles. Désiré Crabbe, Auguste Verbeke, Julien Verbeke, Henri Sanctorum, Charles Vanuxem et Jules Deltombe avaient été entraînés par la chute des matériaux et gisaient, renversés au milieu de débris de toutes sortes. Le mai tre-ardoisier Verbeke et l'ouvrier Maerten ayant pu s'accrocher une échelle étaient restés sur le toit. Les blessés transportés dans les lo caux du commissariat de police et le petit marché au beurre reçurent les soins de MM. Beesau, Dierickx, De- vloo, Donck, Justice, La Grange, Van Bobaeys, médecins en notre ville. Tous les blessés, l'exception de Julien Verbeke, qui n'avait qu'une fou lure au poignet gauche, lurent trans portés l'hôpital civil. Désiré Crabbe, le plus gravement atteint, expira quelques heures après l'accident Auguste Verbeke a une jambe fracturée et une blessure la tète Henri Sanctorum a des lésions internes et de multiples égratignures Charles Vanuxem a également des lé sions internes et Deltombe est atteint de blessures la tête et aux bras et souffre, en outre, de douleurs inter nes. Le parquet composé de MM. Van Daele, juge d'instruction, Vanderhev- de, substitut du procureur du roi et A. Du mon greffier, s'est rendu sur les lieux dans la matinée. Arthur Verbeke, sous-entrepreneur, n'était pas assuré contre les acci dents. Nous apprenons que l'état, des vic times de l'accident survenu aux tra vaux de restauration des Halles est aussi satisfaisant que possible. Les funérailles du malheureux Dé siré Crabbe, qui a trouvé la mort dans cette terrible chute, sont fixées Lun di prochain, en la chapelle de l'Hôpital civil. Examens. Nous apprenons l'instant que Mes sieurs Doolaeghe Daniel, Van Acker Théodore, Lahousse François, qui ont quitté l'école moyenne cette année, ont subi avec succès l'examen de commis d'ordre pour l'administra tion des chemins de fer et des postes. Toutes nos félicitations. Tenlalive criminelle de déraillement sur la ligne Cornines-Ypres. Jeudi malin, en faisant sa tournée, un garde de la ligne du chemin de fer de Goiuinus Ypres, a_ trouvé quatre Société Anonyme AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835 /A* exercice socihl 1908-1909. AGENT A YPRES s longues billes en chêne placées sur les rails. L'ouvrier est parvenu, après bien des efforts, déblayer la voie au mo ment du passage du premier train en destination de Gourtrai. Ce brave ouvrier a pu ainsi éviter un grand malheur. Les auteurs de cet acte de banditis me sont inconnus mais seront active ment recherchés. Théâtre d 'Ypres. Nous rappelons nos lecteurs, que c'est Lundi 1 I Janvier pro chain, que la troupe du théâtre de Tournai, sous la direction de M. J. Burnet-Rivière, viendra donner 'sa troisième représentation. On interprétera une nouvelle opé rette, Opérette nouvelle en 3 actes de Maurice cle Marsan. Musique d'Aimé Lachaume. M"6 Viannet, la charmante artiste, qui a été si chaleureusement applau die, dans son rôle de Marion, dans les Saltimbanques, remplira le rôle de Mimi, qu'elle a créé Tournai. Les Annales de l'imprimerie. La belle revue technique belge, les Annales de Vimprimerie, appelle nou veau l'attention du monde profession nel par sou numéro de Décembre d'une importance et d'un intérêt excep tionnels. Cette publication mensuelle de grand luxe, éditée avec un soin méticuleux, renferme non seulement des articles techniques intéressants et de?; mieux rédigés, mais encore de nombreux et beaux modèles de travaux de ville et d'admirables planches, hors texte, dont les caractères ou clichés proviennent des fondeurs ou photograveurs les plus réputés. Les Annales de l'imprimerie se re commandent vivement tous les amis' du Livre tant artisans qu'amateurs qui y puiseront un enseignement continu, tout la fois théorique et pra tique. Le prix de l'abonnement est de qua tre francs pour la Belgique. Un t ro spécimen est envoyé sur demande adressée la Direction, V2, rue des Bogards, Bruxelles. a #- O U XC r le 2 g X O l~— O O o G>1 d c- t— co G-ï -r- O o 00 G1 SO o o o o o o o oo - <3> X a; O S E - I - o -C Lù su s lie: asvi itM: 6, AGENCE D EL A pour Ypres e! l'arrondissement. Un soldat du 3" de liyne assassiné Ypres. Patii-cbacs Cheiks, Rajahs. Boyards, Pachas, rois «le lout ioes sphères onnaissez-vous. o puissants de ia terre. Ce vrai trésor l'EXQClS DE BECkELAER Un mort, cinq blessés. x Conseil d Administration: MM Ed.m Neerincx. vice-président. de la Clnmhre des Représen tants Baron de More.u. directeur de la Banque Nationale de Belgique Alb. Olibert C. Miso.vne. avocat la Cour d'Appel de Bruxelles Vicomte C. Uesmaisieres, membre de la Chambre des Représentants. Commissaires MM Comte ne Ribaucociit. Sénateur Comte El de Liedekerke Comte Et. isart de Bocariiê H Berger, Juge Bruxelles La Société émet actuellement des obligations de 500 Canes remboursantes au pair la quinzième année de leur émission et rapportant un intérêt annuel de quatre pvur cent (4 p. c. elle se léserve le droit de les rembourser dès la dixième"année. Le but de la Société est de prêter uu intérêt modéré et long terme, sur jaranties hy pothécaires, avec laculté aux emprunteurs de se libérer par fractions périodiques au moyen d annuités qximctivcs du capital payables semestriePement, on par un remboursement total une époqu déterminée. Elle pourra prendre des valeurs en dépôt, établir une caisse de survie et faire aussi tous placements terme pour le meilleur emploi des fonds ou valeurs qui seront temp irairemeiil versés ou déposés entre ses mains. Extrait des -taluts.) ■u eus r<»\. 5 ypriis. Manizelle Sourire Mam'zclle Sourire, fera sans aucun doute, salle comble Lundi prochain. X» - - 02 CD h T) s~. U. i*. rs Z ,zr Cî -* C/Z t- - 1, 03 20 o aft o o o o s-i r— vcr-oooo-^ gi o o ©cooooc©* oosooooo ce -5 cr AMPËS KSSKX- S OU S

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 3