Pharmacie ouverte, CHRONIQUE DE LA VILLE. Fête militaire. REPOS DOMINICAL d'Alost, Anvers, Audenarde, Bruges. Courtrai, Dour, Eecloo, Gand, Grain- mont. Ixelles, Liège, Lokeren, Molen- beek-Saint-Jean, Mouseron, Ostende. Pâturages, Reuaix, Roulers, Saint- Nicolas. Termonde, Thielt, Tournai. Verriers et Vpres sont ajournées l'année 1910. Le mois dans lequel auront lieu ces élections ainsi que celles relatives aux autres conseils partiellement renouve lables en 1910 sera fixé par un arrêté royal. Le même arrêté déterminera, pour ces divers conseils, l'année du renouvelle ment partiel suivant. L'alliance cléricale socialiste Garni. Edifiante statistique. Un indiscret s'est avisé de dresser le bilan des collisions et déraillements de trains de voyageurs survenus en Bel gique en 1908 et en 1909, jusqu'au 7 Février. 11 nous parait des plus instructifs (1908) 5 Janvier, Liège-Guillemins 5 blessés ou contusionnés. 12 Jan vier, Audenarde 15 blessés griève ment. 8 Février, Landen-Statte 1 tué, 8 blessés grièvement. 18 Mars, Bruxelles-Nord (Expresse- Ostende violente secousse). 22 Mars, Avelghem 20 blessés ou contu sionnés. 19 Mai, Bruxelles-Midi 45 blessés ou contusionnés. 21 Mai, Contich il tués, 110 bles sés ou contusionnés. 1" Juin, Chénée 1 tué, 22 blessés ou contusionnés. 12 Juin, MafTles (Ath) itués,20bles sés 011 contusionnés. 23 Août, Ath-Saint-Ghislain 0 bles sés ou contusionnés. 7 Septembre, Bruxelles-Midi 10 blessés ou contusionnés. 17 Octobre, Doermael (vicinal) 2 tués. 15 blessés ou contusionnés. 1" Décembre, Charleroi 27 blessés ou contusionnés.2 id., Waterloo 124 blessés on contusionnés. Il id., Bruxelles (Tour-et Taxis 19 blessés ou contusionnés. 21 id.. Mons-Crot- teux (vicinal), 9 blessés ou contusion nés. A mentionner encore les collisions suivantes ayant fait ensemble 28 victi mes Arion, Ifockay-Francorchuinps, Que- vv, Forest, Chaudfontaine, Namnr, Franeorchamps. Verviers, Stronibeek 1 vicinal), Franeorchamps. Ruysbroeck, Groenendael, Ans. 1909) 7 Janvier, Liège-Guillemins l blessés ou contusionnés. 17 id.. Zolder-Heusden <v. 330) 2 idem. 20 id.. Hougaerde I idem. 24 Janvier, Franeorchamps (violente secousse). 31 Janvier, Watervliet (Feeloo- Sehoondyke) 2 blessés ou contusion nés. 0 Février, Mont-S-Guibert 5 bles sés ou contusionnés. (3 id., Couillet- Châtelineau 10 idem. (j id., Cour- trai-Peeq (Belleghem) 1 tué, 0 blessés ou contusionnés. 7 id., Schaerbeek (train d'Anvers) tous les voyageurs idem, dont un grièvement. Gomme on le voit, c'est coquet. Ah le paternel gouvernement (pie celui qui préside l'organisation de ces petites fêtes \otes Parisiennes. L'instituteur Morizot a été révoqué pour avoir tenu, devant ses élèves, des propos antimilitaristes. Et 1 insti tuteur Morizot n'est pas content... Bah un de ces jours, il deviendra député. Mais que dirait-il s'il était Belge M. Buyl, instituteur au pays de M. Maeterlinck, a été mis la retraite cause d'une calvitie menaçante. Ses chefs ont estimé que le genou nétait pas permis aux instituteurs qui doivent exercer un grand presti ge sur leurs élèves. Or, ce M. Buyl est devenu député.Et voici que son collègue, M. Colaert, député et bourgmestre d'Ypres, a fait signer de très nombreux membres de la Chambre, sans préoccupation de par ti, une proposition de loi dont voici l'article unique Une pension de trois mille francs par an est allouée tout ancien mem bre de la Chambre des représentants, menacé ou atteint de calvitie, dans l'exercice de ses fonctions. M. Colaert défend son projet de loi en invoquant tous les.dommages ma tériels 'et moraux que subissent les chauves. Les chauves, dit-il, ne sont pas heureux, et cependant la plupart ne sont devenus chauves que par excès de travail. Il y a là une in justice criante de la destinée. Nous avons aussi beaucoup de chau ves la Chambre française seule ment je ne crois pas quils doivent leur absence de chevelure au surme nage. Mais pourquoi l'un d'eux ne prendrait-il pas une initiativepareille celle de 1 honorable M. Colaert? Trois mille francs au titre de chau ve, ce n'est pas mauvais prendre. Voulez-vous parier que ceux de nos députés qui ont gardé leurs cheveux réclameraient un produit qui donne leur crâne l'aspect luisant des boules de billard On lirait dans le Journal Officiel une annonce ainsi conçue Après un mois, toute la représen tation nationale n'aurait plus un poil sur la tête. M. Camille Pelletan lui- même serait aussi chauve si pos sible que M. Cailliaux. Dimanche 2 1 Février 1909, DE MIDI A 10 HEURES DU SOIR. \l A DOXLK, RUE DE LILLE, 15. VPEES. Pour la Calabre et la Sicile. Après l'élément civil, l'élément militaire. Donc, Dimanche dernier, la garnison d'Ypres a donné, son tour, une fête de bienfaisance, dont les recettes iront grossir les secours que la générosité des Belges dépêche aux malheureux sinistrés, Calabrais et Siciliens. Ce fut une fête superbe, imposante et pleinement réussie. Brillante par cet éclat et ce lustre que produit toujours l'étincellement des unifor mes chamarrés d'or brillante par le public nombreux groupé dans la Salle Delbeke, où l'élite de la population Yproise s'était donné rendez- vous brillante par l'heureuse variété des numéros, triés sur le volet, d'un programme des mieux rédigés brillante par les soins experts et méticuleux apportés son interprétation brillante, enfin, par la recette assurément abondante et rondelette qu'a récolté l'activité déconcertante de la commission organisatrice. Passons au programme. C'est un amalgame d'attractions les plus diverses, que nous passerons rapidement en revue. Tout d'abord, l'excellente musique du 3e de Ligne nous gratifie de l'interprétation admirable d'œuvres de grands maîtres, avec ce brio dont les musiques militaires détiennent le secret. Viennent ensuite, les mouvements d'ensemble au fleuret exécutés avec une régularité parfaite par les sous-officiers de la garnison. Le maréchal des logis HOMELEN, qui chante fort bien la belle romance le Gardien de la Nature et quelques chansonnettes, d'une jolie voix qui, défaut d'ampleur, ne manque pas de charme. Deux assauts d'armes entre les maîtres MARX et BRUSSLLMANS, puis entre MM. DEGRYSE et BARTHOLOME, où les escrimeurs déploient une adresse, une agileté peu communes. Les leçons de la canne royale et de la gymnastique suédoise rythmées par une musique entraînante, où les élèves de l'école du 3e de Ligne ont soulevé l'enthousiasme de la salle tout entière. Le maréchal des logis DE BULGLR, qui récite le Porte drapeau et l'Epave, avec une diction impeccable et une expression de sentiment qui sont longuement applaudies. Quant au monologue Pour la Sicile il est dit de façon magistrale par M. BARTHOLOMÉ, et nous croyons qu'il serait peut-être intéres sant d'en donner nos lecteurs la copie Pour la Sicile C'était une île heureuse en Méditerranée Par le superbe Etna, vieux géant', dominée Qui surgissait du sein des Ilots. Les fleurs y parfumaient une mer d'éiperaude Et sur les quais, guimeut, grande dame ou ribaude Y dansait au son des grelots. C'était là le bonheur et la fierté de vivre De sa gloire d'autan la Sicile était ivre, Ivre d'amour et de Soleil Et sous ses orangers, aux pommes d'or superbes Bercés au chant joyeux du grillon dans les herbes, Les enfants trouvaient le sommeil. Or c'était un Eden... une terre empourprée, Où les baisers chantaient, au bois la vesprée, Aux lèvres rouges de l'amant Où le long de la mer, svelte sous sa mantille, On voyait, dans la nuit, plus d'une jeune fille Rire l'étoile au firmament. Hélas tout ça n'est plus Triste métamorphose. Où donc es-tu Messine et si blanche et si rose, Avec ton rire et tes grelots Du bois des orangers on a fait des civières, Le sang humain rougit l'eau tiède des rivières, Et vers Dieu montent des sanglots Quel désastre Là-bas chaos épouvantable Des ruines sont partout. Des blessés sur le sable Encombrent les quais et le port. Les maisons ne sont plus que de tristes murailles Les palais effondrés cachent dans leurs entrailles L'œuvre terrible de la Mort. Or voyez cet enfant il a perdu sa mère Le riche d'hier est pauvre et tend la mainMisère Cette femme n'a plus d'enfant. Ce vieillard chancelant n'a plus personne aiwnonde, Il entend croasser le corbeau, bète immonde, Sur le cadavre qu'il défend. Ce cadavre est celui d'un enfant, blonde tète Quel sera le plus fort de l'homme ou de la bète Oh Ciel qui décrira l'horreur De ces nuits sous la pluie où tout est épouvante Sur cette île d'efiroi sur sa terre mouvante, Où l'homme lutte avec la peur Eh 1 Soldats, accourez vers la Sicile en larmes Inventez des brancards, marins avec vos armes Fais de la charpie, amiral Vous êtes mille, hélas Les blessés sont cent mille... Deux cent mille C'est trop, car c'est toute une ville Qu'il faut conduire l'hôpital 1 Allons, peuple, debout Sauveteurs, du courage Venez porter secours sur ce champ de carnage Car égaux devant le malheur, Une Femme est venue adorable et sereine, Elle donna l'exemple et l'on vit une Reine Aux blessés partager son coeur I A propos du débat la Chambre sur la coalition clérico-socialiste de Gand, le Peu ple écrit Non, il n'y a pas d'alliance, mais, en acceptant notre compagnonnage, les cléri caux, qu'ils en aient eu conscience ou non, nous ont fait rentrer dans le droit commun des partis, et comment s'y prendraient-ils pour nous dénoncer nouveau comme une menace pour la chose publique et un péril pour les destinées sociales, quand ils ont consenti s'associer nous pour gérer l'une des plus grandes villes du pays Il sera curieux de voir comment on tente ra désormais de justifier tant de mesures d'ostracisme, de boycottage et de persécu tion Ce qui est certain, c'est que dorénavant, en Flandre comme en Wallonie, personne ne croira plus au spectre rouge. Les catholiques gantois l'ont remisé l'antique armoire des accessoires hors d'u sage Le Journal de Liège commente le débat sur la coalition clérico-socialiste de Gand Comme l'a parfaitement démontré l'an cien bourgmestre de Gand, les cléricaux se sont mis là dans une posture difficile, ils se sont condamnés. M. Vandervelde, dès Mardi, n'a-t-il pas dit la Chambre Nous aurons, avant peu de temps, l'occasion d'interpeller le mi nistre de l'intérieur sur certaines nomina tions de bourgmestres. M. Schollaert nous aurait répondu naguère qu'il ne pouvaitnom- mer de bourgmestres révolutionnaires. Au jourd'hui, s'il nous faisait pareille réponse, nous lui montrerions Anseele administrant la ville de Gand grâce aux voix catholiques et en compagnie de cléricaux de bon teint... M. Braun, avec raison, a applaudi, ce lan gage ironique qui montre tout l'illogisme des cléricaux. Les réflexions de 1^ section centrale ont la valeur d'un coup d'épée dans l'eau... après la coalition gantoise. Le blanc et le noir ne préoccupent plus les cléricaux qui soutiennent le pour, pour mieux aller au contre, ce qui les rend ridicules. PFNT Mil I F FRANCS qui prou- GL.HI Ml I L L L vera que l'anti-capil- laire ne fait pas tomber les cheveux. D'Antin. (La Liberté) Votilt z-xoiis une ho' ne chose. Où le miel et le neelar Son' mêles a la bonne riose Prenez, l'EXQUIS DE BEI KEAER. Les consommateurs de l'excellente CHICO REE F C. JaCObS se partagent clique année 5.000 fis de prix

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 2