Ë.AMG1LL1SBOUQUET A LA BANQUE A. J. VONCK Caisse des Propriétaires CAISSE DES PROPRIÉTAIRES POUR L'ACHAT DE VOS OBLIGATIONS CAISSE DES PROPRIÉTAIRES 4 Et vous. Messieurs, et vous...vous suivrez cette Femme! Et vous, Femmes aussi, intervenant au drame, Vous donnerez pour les blessés Donnez-nous pour calmer tant de douleur tragique, Donnez-nous pour l'honneur, Messieurs, delà Belgique Donnez-nous tous oh oui, donnez'..; Lorsque l'on est Yprois, donner est si facile Donnez pour l'orphelin qui mendie en Sicile, Pour le vieillard qui meurt de faim Remplissez notre bourse il faut qu'elle soit pleine 1 C'est pour ceux qu'une Femme... une fée... une Reine, Dans Rome un jour, tendit la main Nous ne lui reprocherons pas un manque de mémoire, dont il ne tarde pas nous faire connaître la cause. Le lieutenant BAESENS, qui avait promis son concours ses camara des, et se trouvait inscrit au programme comme manipulateur illusion niste, se voit, au dernier moment, empêché, par ordre supérieur, de tenir sa promesse. Pour faire face ce fâcheux contretemps, M. BARTHO- LOA1É a bien voulu, au pied levé, nous donner une intéressante séance de spiritisme, dont la préparation hâtive lui valut une nuit d'insomnie, de violents maux de tête, et, partant, une infidélité de mémoire pendant son monologue. Que n'-a-t-il songé réclamer le secours des nombreux esprits qui obéissent si docilement sa volonté Mais, enfin, on ne peut penser tout.... Disons encore que quelques charmantes fillettes, au ravissant costume calabrais," ont fait une collecte laquelle le public réserva un bon accueil et que la plus jeune et mignonne des quêteuses ^une espiègle gamine de quatre ans) a gentiment remercié les généreux spectateurs, dans les termes suivants Remerciements. Mesdames et Messieurs, pour vous remercier Au nom de tout un peuple, au nom de l'Italie, Je suis bien jeune encore, et mon âme ravie Trouve bien peu de mots Je ne puis que crier Merci Merci encore Merci, de tout mon cœur, A vous qui, des humains, soulagez le malheur Vous songez aux mamans, leurs petites tilles, Aux jeunes, aux vieillards, aux nombreuses familles Qu'un désastre soudain a rendus indigents. Pour moi, tout mon cœur vole aux tout petits enfants Je les vois sans pères,, sans mères, sans berceaux, Tendre vers nous leurs bras amaigris, en lambeaux. C'est en leur nom, Messieurs, que j'ai tendu la main, C'est au vôtre, Mesdames, au vôtre que demain b'obole d'aujourd'hui leur sera confiée; Par vos généreux dons, leur douleur apaisée, Sera de vos bienfaits, la douce récompense. Et moi tout la fin, embarrassée,«j'y pense Pour vous remercier que vais-je vous donner Je vous donne mon cœur dans un double baiser. La fête s'est enfin terminée par une Apothéose, représentant un coin de la Calabre dévastée, où les sinistrés reçoivent les secours des soldats. Au- dessus de ce tableau vivant plane une pancarte blanche dont se détache en lettres noires l'inscription l'armée toujours compâtissante Ah oui, nous la connaissons, cette compassion sincère et franche de notre chère petite armée, cette compassion qui se manifeste chaque désastre, qui nait spontanément avec chaque catastrophe, qui couve dans le cœur de tous ceux qui portent l'uniforme, du rang des petits troupiers au cadre des officiers supérieurs. Et nous la saluons bien bas, cette com passion qui, dans la paix, équivaut l'héroïsme dans le combat, qui fait l'honneur et la gloire du soldat Belge, et qui nous rappelle les vers tant judicieux de certain poète français Quelques vains lauriers que promette la guerre, On peut être héros sans ravager la terre. THALIE. Correspondance. Nous recevons, de la part du Cercle Commercial d'Ypres, la lettre sui vante, avec prière d'insertion dans le Progrès Conlereiice- Leçons sur la culture maraîchère et celle des arbres fruitiers données au local de la société d'horticulture de l'ar rondissement d'Ypres, Lions appri voisés, rue du verger, Ypres. Dimanche, 21 Février 1909, 3 h. précises, 2" leçon sur la culture maraî chère par M. Octave Declercq, horti culteur diplômé, Poperinghe quel ques légumes vivaces asperge, arti chaut, chou marin. Entrée libre et gratuite. Société Les Infatigables. A l'occasion du Carnaval, cette so ciété offre ses membres, le Mardi 23 Février prochain, 9 heures du soir, un GRAND BAL, paré, masqué et travesti. JUIN 1835 AGENT A YPRES BANQUIER nus: caktojj, a vriti:*. Chronique théâtrale. LA MAYOLITA. C'est l'histoire d'une pimpante espagnole, Inès, que la famille a fiancée son cousin Miguel, jeune libertin qui mène la vie bride abat tue, aime un peu toutes les femmes pourvu qu'elles soient jeunes et jo lies, et éprouve un sentiment tout spécial pour les Gitanas, en compa gnie desquelles il dépense sans compter les douros du papa Vargas. Miguel ne connaît pas Inès. Ce qu'il en sait, c'est que sa cousine sort fraîchement du pensionnat, qu'elle est candide et naïve, et que, coup sûr, elle n'a rien de ce qui, ses yeux, fait le charme et l'attrait d'une jeune femme. Aussi, projeté malgré lui, ce mariage lui fait horreur. Inès survient, apprend l'incon stance et la légèreté du futur époux qu'on lui a choisi, et, toute ingénue qu'elle soit, dresse aussitôt son plan de campagne contre le trop volage fiancé. Travestie en gitana, Inès pénètre dans la cour de l'hôtel occupé par Maître Vargas et exécute, au son de ses castagnettes, une danse volup tueuse laquelle né résiste pas le frivole patricien. Il s'éprend donc de la Manolitaqui, pour mieux s'emparer de son cœur, simule de l'indifférence pour lapassion qu'elle suscite. Miguel, fou d'amour, suit sa nouvelle amie dans les montagnes, cependant que le vieux Vargas et Theresia, la maî tresse du pensionnat, affolés de la fugue des jeunes ûmoureux, recher chent la trace des fugitifs. Finalement, tous nos personnages se retrouvent et se reconnaissent dans une auberge de contrebandier et, après de nombreuses péripéties, l'aventure se termine heureusement par le mariage des deux cousins. C'est une opérette, annonçait le programme. C'est plutôt un opéra- bouffe avec des hors-d'œuvre im possibles, des à-côté trop hardis qui nuisent notablement l'unité d'ac tion. Et on se demande parfois ce qui offre le plus d'intérêt, du jeu des premiers rôles que les auteurs sem blent souvent négliger, ou des intri gues des personnages secondaires qui, en maints endroits, passent au premier plan. Ce n'est donc pas un chef-d'œuvre il s'en faut. On a ri, et beaucoup. Mais la cause n'en fut pas toujours la drôlerie de la pièce, ni l'esprit des librettistes La bonne troupe de Tournai, dont la tâche n'était pas facile, a fait ce qu'elle a pu. Ce serait de l'injustice que de n'en point convenir de l'in gratitude que de ne pas en savoir gré, notamment MM. Jeannot et Barron, Mmes Viannet et Servat, qui ont chanté quelques romances qui eurent les honneurs des applaudis sements et M. Cail et Mme Sa- vioni, dont la mimique irrésistible a soulevé des éclats de rire au fond de la salle. Thalie. VIGILE D'YPRES. Salle «le** Ancien*» Pompiers, GRAND BAL Dimanche 28 Février 1909, co o o o o o o -a* O O O O O o aO ao Ci «v r a? o- 4? 5 s?'c ïïe3 t_£ï> O O 13 tu i- i. M O Voir lit Milite iIcm articlei In Segm^e i inti ssi r, i ai s Kli lis: Htl ICMl 6. YPHi;S, AGENCE pour V près et l'arrondissement. Rodolphe de WARSAGE. Ypres, le 13 Février 1909. Messieurs, Le cercle commercialetlndustrield'Ypres et de l'arrondissement, dans son assemblée générale du 13 Février dernier, a décidé de ne pas participer la manifestation que vous projetez pour fêter l'annexion du Congo la Belgique. L'argument qui a déterminé cette abs tention est l'abandon systématique où sont laissés, Y près et dans le midi de la Flan dre Occidentale, des travaux publics des plus indispensables, des plus urgents. Tandis qde les Pouvoirs publics ont des millions par dizaines et par centaines pour Anvers, Bruxelles, Gand, Bruges, Ostende etc. etc. et pour le Congo, ils ne peuvent trouver les moyens pour achever un canal qui doit compléter notre système de navi gation intérieure et qui est achevé aux 99 centièmes. Cela dure depuis un grand nombre d'an nées et malgré nos sollicitations incessantes, toutes nos démarches restent vaines. Au surplus le commerce Yprois possède une importante ressource dans son école d'equi- tation et suivant la rumeur publique il est menacé de la lui voir enlever. Tant d'impuissance et d'hostilité révol tent nos commerçants et industriels Ils refusent de participer cette célébration du Congo qui ne leur promet, contre des char ges inévitables, que des avantages lointains fort problématiques. Veuillez agreer, Messieurs, l'assurance de nos sentiments distingués. Le Secrétaire Le Président F". Nouwynck. P. Vermeulen-Decoene. A Messieurs les Président et Membres du Comité d organisation pour la manifestation Congolaise, Apvers. AUTORISÉE Société anonyme PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 74* exercice social 1908-1909. Conseil <TAdministration MM Edm N'eeriscx, vice-pré-ident de la Chambre des Représen tants Baron de Moreau, directeur de la Banque Natiouale de Belgique Alb Clibert t' Misonne, avocat la Cour d'Appel de Bruxelles Vicomte C Desmaizières, membre delà Chambre des Représentants Commissaires MM. Comte de Ribavcourt. Sénateur Comte Fl de Lieoekerke Comte Et. t isart de Bocarmé H. Berger, Juge Bruxelles. La Société émet actuellement des obligations de oOO francs remboursables an pair la quinzième année de leur émission et rapportant un intérêt annuel de quatre pour cent (4 p. c.) elle se réserve le droit de les rembourser dès la dixième année. I.e but de la Société est de prêter un intérêt modéré et long terme, sur garanties hy pothécaires. avec faculté aux enprunteurs de se libérer par fractions périodiques, au moyen d'annuités exlinctives du capital payables seraesirieilement, ou par un remboursement total une époque déterminée. Elle pourra prendre des valeurs en dépôt, établir une caisse de survie et faire aussi tous nlacements terme pour le meilleur emploi des fonds ou valeurs "qui seront temporairement versés ou reposés'entre ses mains, (Extrait des statuts,) hue du séminaire. Paré, Masqué Travesti io heures du soir. PRIX D'ENTRÉE Cavalier I fr. au Guichet 1,50 fr. Dame 0,50 fr. au Guichet 1 fr. On peut se procurer ries cartes chez le limonadier de la Société, M. Emile Degroo- te, au Vieil Ypres, rue du Séminaire. ao ao af? o O O O ao t— r— i- ooooao r- r- o o cr o G-i <3*1 O C3 co oooooooao oooooooco r- I— O O O O <3^1 ,3^ «-h o o 6^1 CJ ai Z <x> c «- n «h

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 3