Pharmacie ouverte, Chronique de la ville. r dées, mal éclairées et mal chauffées. Les horaires mal établis obligent les voyageurs de longs arrêts dans les gares intermédiaires. De toutes les réclamations qui sont faites, le ministre répond On étu die, et cela dure depuis le lr Janvier 1908. Il est vrai qu'une exploitation répon dant tous les besoins, ne pourrait être établie que moyennant certains travaux tels que aménagement de gares, placement de doubles voies, travaux qu'on ne saurait exécuter du jour au lendemain. Mais les communications avec le centre du pays pourraient être dès maintenant considérablement amélio rées si l'Etat voulait modifier l'heure d'arrivée des trains Courtrai et créer un ou deux trains nouveaux. Il n'y a en ce moment sur la ligne BruxeÛes-Courtrai aucun train direct entre 9 h. 9'et 18 h. 28*. Les voyageurs doivent rentrer chez eux en faisant de grands détours et une heure tardive. Les communications entre le nord et le sud de la province sont tout aussi détestables. Les trains devraient être mis en cor respondance avec les express Houlers et Thourout. Le ministre doit une satisfaction im médiate aux populations flamandes, car le seul elfet de la régie des chemins de fer de la Flandre Occidentale a été jus qu'ici de faire payer aux voyageurs 12 1/2 de plus en seconde classe et 25 en première classe. Nous publierons l'interpellation de M Nolf in extenso, d'après les Annales parlementairesdans notre prochain nu méro). M. VanMerris appuie la plus grande partie des observations de M. Nolf. M. Helleputte, ministre des chemins de fer, fait remarquer qu'il a donné satisfaction dans la mesure du possible la clientèle des chemins de fer de la Flandre Occidentale en complétant le nombre des trains. Le ministre entre dans de nombreux détails en s'attaehant démontrer que les communications sont améliorées. M. Nolf revient la charge. 11 main tient ses observations et constate que le ministre n'a fait aucune promesse formelle. L'interpellation est close. M. Debunne interpelle ensuite le mi nistre des chemins de fer propos du surmenage imposé aux ouvriers et agents de l'ancienne compagnie des chemins de fer et l'insuffisance des salaires de ce personnel. M. Nolf fait remarquer que l'Etat n'a encore rien fait pour ces ouvriers et qu'il importe de donner satisfaction leurs justes revendications. M. Janson croit que le principe de la réglementation doit être appliqué tous les ouvriers indistinctement, y compris ceux de l'Etat. C'est une ques tion de justice et d'humanité. Il rappelle qu'il a déposé un projet de loi qui tend augmenter temporai rement par suite de l'augmentation du prix des denrées alimentaires, le trai tement des employés qui gagnent moins de 3000 francs. L'orateur demande au ministre de faire en sorte que les employés puis sent bénéficier de ce projet. M. Helleputte répond et prétend qu'aucun surmenage n'est imposé aux ouvriers ci-devant attachés la C" de la Flandre Occidentale. Il promet d'améliorer leur situation au fur et mesure qu'il le pourra. Après une nouvelle protestation de M. I)e Bunne, l'interpellation est close et la séance est levée 5 heures. Question de M. Buxjl M. le Ministre des Finances. Il résulte des renseignements qui m'ont été fournis par la cour des comptes qu'à la date du 24 Avril 1909, le tableau des recettes et des dépenses du fonds spécial pour les pensions de vieillesse, qui ont été justifiées cette date la cour des comptes, s'établit comme suit En recettes, 117,509,629 fr. 20 c. Eu dépenses, 94,273,838 fr. 40 c. Dans le chiffre des dépenses ne sont pas comprises 1° Toutes les allocations de 65 francs payées en 1906 2° Aucune allocation payée eu 1907. 3° Aucune des dépenses effectuées en 1908, les quittances relatives ces diverses dépenses n'ayant pas encore été transmises la cour des comptes. En évaluant ces dépenses, non en core signalées la cour des comptes, sur la base de celles effectuées les an nées antérieures, on arrive cette constatation que les dépenses totales effectuées jusqu'au 31 Décembre 1908 se sont élevées environ 130 millions de francs, alors que les crédits votés par la législature n'ont été que de 117,509,629 fr. 20 c.. d'où il résulte que le fonds spécial des pensions de vieillesse est en déficit de plus de 10 millions de francs. Dans ces conditions, nous nous per mettons de demander M. le ministre de l'industrie et du travail et M. le ministre des finances 1° Pourquoi le gouvernement a-t-il cru devoir cacher cette situation au parlement 2® Pour quelles raisons ne s'est-il pas conformé aux prescriptions du 2 de l'article 11 de la loi du 10 .Mai 1900, portant que le fonds spécial des pen sions de vieillesse, en cas d'insuffisan ce, est alimenté, charge de rembour sement, par des ressources exception nelles qui seront éventuellement solli citées de la législature 3° Sur quel crédit a-t-il imputé les sommes ayant servi parfaire l'insuffi sance du fonds spécial des pensions de vieillesse 4° Comment coneilie-t-il cette étran ge fayon de procéder avec les pres criptions de la loi sur la comptabilité Réponse du ministre. Le gouvernement, loin de cacher la situation du londs spécial des dota tions pour la constitution des pensions de vieillesse, expose celle-ci chaque année dans le rapport présenté par le ministre des finances sur les opéra tions de la caisse des dépôts et consig nations ce document, déposé sur le bureau de la Chambre, est imprimé et distribué aux membres de l'assemblée. Le dernier rapport constate qu'au 31 Décembre 1908, le fonds spécial présentait un solde disponible, de 25,834,278 fr. 10 c. Ce résultat s'expli que par le fait que les allocations de 65 fr. sont payées par l'administration des postes et que les avances ainsi fai tes par elle ne peuvent lui être rem boursées, charge du fonds spécial, qu'après vérification par lu cour des comptes des quittances liquidées au profit des bénéficiaires. Ce contrôle des pièces de dépen ses imposé la cour des comptes par la loi de comptabilité est des plus com plexes et empêche la caisse des dépôts et consignations de liquider bref dé lai au profit de l'administration des postes les avances faites par celle-ci. Aux termes de la loi du 10 Mai 1900 et pour les raisons de saine prati que budgétaire indiquées dans l'exposé des motifs il est attribué au fonds des pensions de vieillesse une dotation annuelle qui depuis 1906 est de 16 mil lions si une insuffisance est constatée, des ressources exceptionnelles doivent être créées charge de rembourse ment par le fonds spécial au cours des années où par suite d'extinction de pensions, la situation inverse s'établi ra. Ainsi que l'établissent les rapports annuels du ministère des finances sur la situation de la caisse des dépôts et consignations, l'excédent des recettes du fonds spécial sur les paiements effectués s'élevait 1° la date du 31 Décembre 1906, 33,915,838 fr. 40 c. 2' la date du 31 Décembre 1907, 31,378,910 fr. 90 c. 3' la date du 31 Décembre 1908, 26,834,278 fr. 40 c. Le fonds spécial est donc largement pourvu pour faire face aux dépenses mesure qu'elles sont régularisées, et il pourra y suffire vraisemblablement pendant quelques années encore les autres ressources qui seraient mises la disposition du gouvernement ne fe raient qu'accroître inutilement le dis ponible signalé ci-dessus. La situation que M. Buyl incrimine n'offre donc rien d'incorrect, attendu qu'elle a été prévue et réglée par la loi de 1900 elle-même aussi la cour des comptes n'y a-t-eile rien trouvé d'irré- gulier. Séance du 5 Mai 1909. Li Chambre continuant la discussion du budget des Travaux publics, a joint au débat une interpellation de M. Del- bastée sur la pollution des eaux aux installations, maritimes. Il a déclaré qu'elle constituait un dan ger permanent pour l'hygiène publique. Il y a quelques mois plusieurs cas de fièvre typhoïde éclatèrentàMolenbeek. Il faudrait évacuer les eaux de la petite Senne par un égout. M. Delbrke s'est réservé de répon dre plus tard et l'interpellation a été close provisoirement. Des discours d'intérêts locaux ont été prononcés par MM. Bo< l. Mullendorff De BunneLemonnierPollet, Delbas- U;e, Verheyen, Petit, Lefebre, Van Rerth, tlUiesGendeljien et Visart de Bocarmé. M. Wauters a réclamé des augmen tations de salaires et le minimum de salaire pour les paveurs. Au cours de sa harangue, M. Maurice Lemonnier a déclaré que la Ville de Bruxelles n'avait rien su des travaux projetés MonUigne de la Cour avant que M. Vacheret par courtoisie, ne lui ait montré les plans. Quant au gouvernement il s'était entêté les laisser ignorera l'édilité. M. Lemonnier a réclamé une adjudi cation restreinte pour les 8 millions de travaux entreprendre aux installa tions maritimes. M. Woesle satisl'ail M. Woeste s'est dit très satisfait du ré sultat de l'enquête militaire et il a déclaré que, quoi qu'il arrive, on n'aura pas le ser vice général. De plus il n'y aura pas davantage d'aug mentation du contingent. On le savait. La déclaration de M. Woeste n'a étonné personne. La question militaire restera ou verte jusqu'en Mai 1910 ce sera aux élec teurs lui donner une solution. Mais ne fera-t-on rien On prendra sans doute de petites mesu res insignifiantes propos des rengagés et l'on rendra l'admission des volontaires plus aisée. La discussion des conclusions de l'enquête devant venir lors de l'examen du budget de la guerre, on connaîtra alors l'opinion du lieutenant-général Hellebaut sur les propo sitions des Mélot, du Bus et consorts. Le débat offrira donc un vif intérêt. i.-OHBKXXxi Le meeling des Anciens Militaires. Des cléricaux prétendent que le service personnel et général, quoi qu'on dise, est impopulaire. ils auraient dû assister au meeting des Anciens militaires la Brasserie Fla mande. La salle était comble, archi-comble, et pendant toute la réunion on a applaudi, ac clamé les orateurs avec le plus grand en thousiasme. M. Léon Chômé, directeur de la Belgique militaire, a été particulièrement ova tionné. Son appel au Roi qui a juré de soutenir l'intégrité du territoire et l'indépendance nationale, a produit une vive sensation. Il a parlé avec beaucoup d'éloquence et montré clairement que l'armée était une excellente école démocratique. Si les Anciens Militaires, demain, sont dédaignés par nos maîtres, si leurs vœux sont méconnus et écartés, que feront- ils Ils ouvriront une campagne ardente en faveur de la réforme militaire et leur aide, pendant la prochaine lutte électorale, con tribuera faciliter et accentuer la défaite cléricale. Celle-ci paraît certaine. Lin éctio de l'enquête. Un colonel a mis la commission militaire en gaieté, par cette amusante boutado La nuit, a-t-il dit, si je fais sonner l'alarme, il y a 63 soldats, qui courent après 63 sous-officiers L'ennemi peut venir, la Belgique est bien défendue. A l'envahisseur, elle opposera le vide désespérant de ses cadres. Et cela coûte 100 millions par an REPOS DOMINICAL Dimanche 9 Mai 1 909, DE MIDI A 10 HEURES DU SOIR. .11. A. W rXKfcSSEK, RUE DE D1XMUDE, 08, Y PRE S Le nouveau Carillon. Le nouveau Carillon est chose dé cidée. C'est une dépense d'une qua rantaine de mille francs. Comme nous l'avons annoncé, le beffroi sera mis jour pour permet tre le placement des cloches nouvel les, que le campanile ne saurait con tenir. L'affaire est-elle traitée de la main la main ou bien procèdera-t-on par adjudication publique Quel est le cautionnement qu'on exigera du constructeur, car nous supposons que la ville prendra toutes ses garanties pour la bonne exécution du travail Les Halles. On raconteque la semaine dernière nous avons failli avoir un nouvel in cendie aux Halles, provoqué dans les mêmes conditions que celui qui, il y a deux ans, jeta l'alarme en ville. Le feu cette fois encore aurait été pro voqué par un réchaud. On se serait arrangé pour garder, antant que possible, le silence autour de cette nouvelle, qui dénoterait, une fois encore, le manque de surveillance des travaux effectués pour la ville. Le Journal d'Ypres pourra nous dire ce qu'il en est. Le doigt dans l'œil. Pour la centième fois nous répon dons au Journal d'Y près que nous n'intervenons pas dans le domaine religieux. Les gens pensent et croyent comme ils l'entendent c'est là affaire de conscience et non de po litique. Le libéralisme n'a d'autre mission que de travailler au respect de toutes les croyances sincères. Le Journal d'Ypres le sait très bien, aussi nous nous permettrons de ne pas lui répéter cent fois la mê me chose il n'y a de pire sourd que celui qui ne veut entendre. Nous ne serions même pas revenu sur ce sujet si la lettre ci-contre qui a été envoyée au Journal d'Ypres ne nous en avait donné une occasion vraiment trop belle. Le Journal d'Ypres, qui a un libre-penseur sur le nez, voit de la libre pensée par tout. Aimez-vous les fleurs vous êtes un ennemi de la religion. Un catho lique ami des fleurs répond Monsieur l'Êditeur-Propriétaire du Journal d'Ypres. Dans votre n° du 17 Avril dernier, vous vous plaisez critiquer un article Fleurs et Couronnes paru dans le Progrès d'Ypres sous ma signature. C'est votre droit. Mais encore convient-il de le faire loyalement et d'une façon correcte. C'est pourquoi, je tiens remettre les choses au point pour l'édification de vos lecteurs. D'abord, je ne suis pas correspondant du «Progrès» d'Ypres. Ce dernier a cru bon de reproduire mes articles parus dans une revue horticole, mais sans citer la provenan ce. C'est un peu le défaut de tous les jour nalistes. Je n'ai pas pour habitude non plus d'écrire dans les journaux politiques, que si je suis visé, mais, professeur d'horticulture et fonc tionnaire de l'État, c'est, mon droit et mon devoir d'intervenir dans des publications horticoles et agricoles, en faveur des profes sionnels et amateurs, sans nuire a per sonne. Vous pouvez en trouver la preuve dans mes ouvrages Chronique du travail en horticulture, La Plante, Le Tabac, Utilisation rationnelle des fruits et légu mes, Cours d'arboriculture en 15 leçons Cours de culture maraichèreen lb leçons Enseignement agricole et horticole la portée de tous. Les engrais chimiques en horticulture pour arbres, légumes et fleurs, Petit traité pratique de floriculture pour jardins, serres et appartements. Vos commentaires ne sont guère justifiés tout au moins auriez-vous dû prendre des renseignements d'abord et ensuite reprodui re en entier l'article Fleurs et Couronnes avant de le critiquer.

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 2