PROGRAMME DES COURSES SMITH Eau Minérale Vélodrome Yprois. Je suis, en effet, assez esthète si vous vouiez, e'est-à-dire, admirateur de la-nature, de toutes les créations divines, entre autres des fleurs. D'autre part, vous lire, vos lecteurs au ront cru que j'étais un mécréant. En effet, vous vous permettez de dire, sans aucun ren- seignement. que je ne m'occupe guère du jugement de Dieu et que je ne veux plus des pensées vraiment chrétiennes, que dans ma pensee les fleurs et couronnes doivent remplir le vide que laissent dans les cœurs les croyances chrétiennes lorsqu'on les a perdues. Tout ceci demande confirmation, et qu'est-ce que les pauvres fleurettes viennent taire dans tout cela Ne peut-on donc être croyant et pratiquant en aimant les fleurs toute sa vie Informez-vous, je vous prie, et on vous dira que je suis au moins aussi catholique que le Journal d'Ypres. Vos lecteurs doi vent le savoir, puisque vous ne leur avez pas dit la vérité c'est un cas de conscien ce. Toutefois, pour finir, ma conviction est que les fleurs belles et innocentes créations de Dieu, peuvent servir dans toutes les cir constances honnêtes sans qu'elles aient compter dans son jugement. Pour les enfants morts, vous admettez les fleurs jusqu'un certain âge moi, je les admets depuis la naissance jusqu'à là mort et même au-delà, dans l'intérêt même du commerce, de l'industrie et pour la satis faction de beaucoup de personnes, sansnuire la religion. Dieu seul est Maître absolu, ses décrets impénétrables, et nous ne pou vons qu'ignorer sa dernière sentence. Com me la science peut s'allier la Foi, les fleurs peuvent s'allier la mort, sans crainte pour un vrai chrétien. J'espère que vous voudrez bien faire pa raître cette réponse dans votre plus pro chain n°, la même place que votre article- critique, et que je ne serai pas obligé de re courir aux moyens que me confère la loi. Veuillez agréer, Monsieur l'éditeur, l'ex pression de ma considération distinguée. Nestor DUCHESNE, professeur l'école d'Agriculture de l'Etat, Huy. Ce 29 Avril 1909. Aux Amis Réunis. Nous avons assisté, Dimanche dernier, la soirée offerte par les Amis Réunis dans sa salle des fêtes, au Café du Commerce. Cette fête était honorée de la pré sence d'un grand nombre de person nes qui s'étaient empressées de répondre l'invftation faite par la commission directrice. Elles ont pu apprécier, leur juste valeur, les efforts tentés par ces jeunes gens. Disons-le franchement, la fête a obtenu le plus franc succès. Mais procédons par ordre. La Marche guerrière d'Ai'halte de F. Mendelssohn B. et la Mélodie de Sitt, pour violons, viola, violoncelle, clarinette et piano ont été enlevées avec maestria par une bonne dizaine de musiciens ayant le souci des nuances ils ont prouvé qu'ils con naissent la musique qu'ils jouent aussi leur exécution fût-elle saluée par de frénétiques applaudissements. La romance Berceuse d'Amour a été chantée avec beaucoup de senti ment par M. J. T. Sa voix porte bien et fait de l'effet. M. R. J. nous a vraiment émer veillé dans son Air varié pour clari nette de V. Bender, morceau dont il a facilement surmonté les difficultés jeu bien cadencé, nuances impecca blement observées. Et maintenant un hors-d'œuvre. On annonce en un speech fort bien tourné, qu'il sera procédé une pe tite collecte devant intervenir dans la charge un peu lourde, de l'orga nisation des soirées. En effet, la société s'est mise en grands frais une nouvelle scène a été aménagée et les décors, défaut d'être luxueux, sont aussi jolis que proprets et forment un ensemble très réussi. Un mari pour $0 centimesvaude ville en un acte de F. Beissier, nous a donné l'occasion d'applaudir MM. F. H. et D. D., qui ont fort bien interprêté ce vaudeville maintes fois la salle a été mise en hilarité. Deux morceaux pour symphonie, Grain de Beautévalse d'E. Brasseur, et J'y pense, gavotte de R. Eilenberg ont charmé l'auditoire. M. J. T. a encore chanté Bellotteken de K. Walpot. Une chanson flaman de, simple et belle, dont la musique s'adapte bien aux paroles, rendue avec beaucoup de goût. La chansonnette comique de M. A. D. L. a bien fait rire. La soirée s'est terminée par Les tribulations de Af. Pignouf, pochade- comique-burlesque en 1 acte, par J. Lejeune. MM. F. H., D. A., D D. et J. T. se sont surpassés dans leur rôle respectif. Les différentes scènes ont été rendues la satisfaction gé nérale. Nous félicitons chaleureusement tous ceux qui ont participé cette belle fête ou qui ont contribué sa bonne réussite. Toutefois, n'oublions pas le pia niste-accompagnateur, M. D. D.,qui s'est si bien acquitté de sa tâche in grate. C'est avec plaisir que nous voyons cette jeune société marcher toujours de l'avant Fondée en 1905, par quelques vaillants, elle s'est toujours vu prospérer. Ce doit être une bien douce con stata tion pour ceux qui se dépensent si généreusement en efforts, de les voir, chaque fois, couronnés d'un plein succès ils ont eu mille fois raison d'avoir fait fi des critiques absurdes servies jadis dans un jour nal flamand local, par un esprit chagrin, et ce dans l'intention évi dente de jeter le découragement parmi ces jeunes gens ils ont persé véré dans leurs efforts, se faisant fort des sympathies unanimes. Nous les félicitons de leur har diesse et de leur ténacité. i. je trouve, pardi, mit. le plus soumis, ilu bon Dieu savait l'art I 1rs KXQtJi.S DE BKUKELAER. organisée* l'occasion «l<> l'arrivée de la Course la deuxième étape Le Tour de Belgique (Professionnels). Samedi 22 Mai 1909, 2 lj2 heures. i° Course de 10 kilomètres pour AMATEURS. 2° Course de demi-fond derrière grosses motos. 25 kilomètres. 30 Course de vitesse pour amateurs. 4° Arrivée de la Course du Tour de Belgique 50 Match-poursuite pour motocyclet tes de course. Dimanche 23 Mai 1 909, 2 1/2 heures. i° Course de 10 kilomètres avec primes pour professionnels. 2° Course de demi-fond derrière grosses motos. 30 kilomètres. 3° Course de demi-fond, 25 kilom., réservée exclusivement aux par ticipants du «Tour de Belgique.» 4° Match-poursuite pour motocyclet tes de course. 50 Course par élimination. Profes sionnels. Décorulion civique. La croix de U classe est décernée M. A. Hof, huissier au tribunal dé 1" instance de cette ville, pour 35 années de loyaux services. A l'Ecole d'équilation. Le capitaine-commandant Hamilton, de la cavalerie suédoise, accompagné du major Védrine, du Jr régiment de guides, s'est rendu jeudi lEcoïe 'd'é- quitation d'Ypres. Le commandant Hamilton, qui se classa cinquième au grand military international organisé par la Société royale hippique de Belgique en 1908 et qui sera encore concurrent cette année, était en stage, depuis le lr Novembre dernier, au lr régiment de guides. La mission dont il était chargé par son gouvernement comportait, l'issue de son stage, une visite l'Ecole d'è- quitation d'Ypres. 11 a été exécuté son intention un travail -de remonte, un travail de ma nège militaire, des travaux de vigueur pour officiers et pour sous-officiers, de haute école [»our sous-instructeurs, de voltige pour brigadiers, des sauts en hauteur par la reprise des chevaux spécialement dressés cet effet, et des sauts en largeur par les officiers. L'après-midi aeu lieu \xujagd-tritt, avec les imprévus habituels des obstacles naturels, dans les bois du Petit-Zille- beke. L'arrivée s'est faite l'hippo drome du Polygoiieveld, où a eu lieu un steeple-chase, suivi de deux cour ses plates pour officiers d'instruction. La réunion s'est terminée par un lunch dans le bois. Voleur de bicyclettes. M. Arth. Saloiné, d'Ypres, en tour née d'affaires, déposait Mardi après- midi, sa bicyclette près de la porte de la boulangerie Decnudt, au hameau de S' Elui (Voortnezeele). A peine entré dans la boutique, 011 vint lui signaler qu'un individu avait disparu avec son vélo. II ne tarda pas le rejoindre et parvint aisément reprendre sa bicy clette. Rencontrant quelques pas plus loin deux connaissances, il leur fit part de cet incident et eux trois ils appré hendèrent le voleur qui n'était encore qu'à une faible distance. Arrêté le vo leur fut gardé vue par le garde-chain- pêtre de Voormezeede, jusqu'à l'arrivée de deux gendarmes d'Ypres, mandés par téléphone, qui le conduisirent la prison, où il a été mis la disposition du parquet. Cet individu est un nommé Henri Grouset,de Deûleinout (France). 11 se serait livré deux autres tentati ves, du même genre. GUÉRISON DE L'tLCOOLISNIE. L'IVROGNERIE N'EXISTE PLUS. Un échantillon de ce merveilleux i Coza est envoyé gratis. Peut être donvé dans du café, du thé. du iail. de la liqueur, de la bière, de Veau ou de la nourri ture, sans que le buveur ait besoin de le savoir. 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Celle-ci téléphona àComines, pour qu'on prévint, ses parents qui vin- rent la chercher. de Bergmann.et C"., Radebeui-Dresde est Incontestablement le meilleur pour l'entretien du teint frais, et pour faire disparaître toute affection de la peau taches de rousseur, points noirs, rougeurs etc. 0,75 cl. la brique Ypres Jules FLAMAND, Coiffeur, rue du Temple, 1 Florimond BARTIEtt, rue au Beurre, C. Gruwez Lacour, merceries, rue de Dixmude, 81. nw ntM bons v°yaseur et Uli ULivI. Comptable pouvant s'intéresser pour Maison Commerce d'Oatende. Ecr Bureau Journal, Init R. J 64 fl <D Q- •4) -a o ts d ooooooei O soocoœ Voir la suite des articles la i page

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 3