Chronique de la ville. Vélodrome d'Ypres. Grandes Courses La récohe mondiale. Lxcellenle innovation. La découverte du Pèle Nord. Quelques remarques. Y. Le corps électoral Ypres Lu succès. Lu accidenl la gare (L Ypres. de 100 kilomèt res Van Houwaert G., champion de Belgique Buysse M., vainqueur des 24 heures de Zurenborg Platteau Ev vainqueur des 6 et 8 heures des courses de Karreveld 1908 Marcelli, champion du Nord. Ploegsteert. Poperinghe. St-Jean-lez-Ypres. BEl^ieHT. Automobile Club <rOsleude et du Littoral. se tenir prudemment sur la réserve. Persùna gratissima auprès du Roi, si M. Schollaert est débarqué, n'a-t-il pas des chances de le remplacer... jus qu'au quatrième Dimanche de mai Ce n'est pas M. Renkin qui sauvera le parti clérical de sa prochaine dé bâcle. Le ministère de l'agriculture hon grois vient de publier son estimation annuelle des récoltes mondiales un document qui jouit d'une réelle auto rité tout en étant encore assez large ment hypothétique. En voici le résumé en millions de quintaux métriques de 100 kilos. Récolte Stocks Besoins Solde 1909 actuels 1909-10 1910 Eroment 939 16 934 21 Seigle 447 5 431 21 Orge 370 2 361 11 Avoine 652 5 601 56 Maïs 1040 6 994 52 Il est remarquer que les stocks an nuels sont de 56 millions de quintaux inférieurs ceux d'il y a un an. L'accroissement est surtout sensible en Russie où la récolte de 1909 dépas serait celle de 1908 de *20 40 millions de quintaux pour le froment, de 15 30 millions pour le seigle, de 20 mil lions pour l'orge et de 40 millions pour l'avoine. La Russie aurait un excédent dispo nible de 95 millions d'hectolitres. On ignore généralement qu'il existe des trains express, composés exclusi- vementde voitures de troisième classe, avec salon-restaurant, où l'on peut ob tenir un repas fort convenable pour soixante-cinq centimes. Le prix de transport est très démo cratique onze francs cinquante pour six cents kilomètres. Si vous voulez en tàter, allez tout simplement la gare de Kobé ou celle de Tokio et prenez vos billets. C'est, en elfet, au Japon que le mi nistre des chemins de fer a introduit cette réforme. M. Helleputte, en Belgique, préfère étudier des plans de jonction qui, malheureusement, coûtent un peu plus cher que treize sous la portion. Réussite d'une deuxième expédition. Lorsque les journaux annoncèrent la semaine dernière la découverte du Pôle Nord par le Dr Cook, certains cru rent devoir faire des réserves jusqu'à ce que l'explorateur américain eût pu fournir tous les renseignements per mettant le contrôle scientifique de ses affirmations. Des explications qu'il a fournies Copenhague, où il est arrivé depuis trois jours, il semble résulter queledocteurCook a réellement atteint le Pôle, ou tout au moins qu'il s'est avancé extrêmement loin dans la région polaire. M. Stromgen, professeur d'as tronomie l'Université de Copenhague, qui s'est entretenu avec le docteur Cook, assure qu'à sa démonstration, il n'y a aucune objection faire au point de vue scientifique. Ce sont là des té moignages qui ontévidemment un poids considérable et qui réagiront contre le courant de scepticisme qui avait suivi immédiatement la nouvelle du succès de M. Cook. Le télégraphe nous a apporté Mardi soir une nouvelle non moins intéres sante celle de la complète réussite de l'expédition Peary. Le commandant de marinePeary, également Américain, est un des explorateurs polaires les plus connus. Tandis que le docteur Cook s'avançait vers le Pôle par l'ouest, le commandant Peary cherchait attein dre le Pôle par l'est. Si étrange que pa raisse la coïncidence, il est fort possi ble que les deux explorateurs améri cains aient touché le but peu de jours de distance et que tous les deux aient planté le drapeau américain dans ces régions où, avant eux, ne parut ja mais un homme. Nous ne tarderons pas avoir des détails complémentai res sur l'expédition Peary. L'intérêt n'est pas de savoir lequel des deux ex plorateurs aurait atteint le premier le Pôle, mais l'intérêt réside tout entier dans les observations scientifiques que rapportent le docteur Cook et le com mandant Peary. Quant la polémique passionnée qui s'est engagé dans la presse américaine sur le point de savoir si le Pôle Nord appartient ou non aux Etats-Unis, elle est dénuée de tout intérêt, la région polaire n'étant pas colonisable et le gouvernement américain n'ayant sans doute pas l'intention d'en prendre ell'ec- tivement possession. Ces jours-ci j'ai assisté, malgré moi, une séance du Conseil com munal. Il faut remercier M. Bouquet d'a voir frôlé la question du nouveau carillon. Je lui sais bon gré, en cette occasion, de la vaillance dont il fit preuve il faut vraiment un courage hors ligne pour oser exprimer, de vant nos magistrats, la véritable opinion des Yprois. Non point que par cela je prétende que ce digne conseiller ne s'est fait que l'inter prète de leurs sentiments. Nulle ment Je sais trop l'excellent musi cien qu'est M. Bouquet. J'attesterais même qu'en affirmant que certai nes cloches n'étaient pas justes il a voulu dire que la plupart d'entre elles étaient fausses. Hélas on fit semblant de ne pas le comprendre. C'est ainsi que notre Maïeur tout en avouant que M. Denyn a su s'abstenir d'employer certaines clo ches parce que leur son choquait son oreille prétend, lui, qu'il n'y en a qu'une seule qui soit vraiment faus seLes autres ne le sont qu'un peu. M. Bouquet, en diplomate avisé, ne fit plus d'objections. Au contrai re, il applaudit la proposition du président de nommer une commis sion qui procéderait l'examen de la question. Mon Dieu, quoi bon M. Van Aerschodt lui-même est de l'opinion de M. Colaert. Ce que nous n'admettons pas, c'est que notre bourgmestre se joue de la population Yproise. Quoi, la défectuosité du nouveau carillon n'a pas été trop remarquée Eh il faut croire que depuis le 15 Août il se cloître chez lui abritant son oreille contre toute rumeur publiqueA moins qu'il n'ait été frappé subite ment, le jour de l'Assomption, d'une surdité complète ce que je regret terais infiniment pour lui puisqu'il n'a pas reculé devant une dépense de 40,000 francs pour l'emplacement d'une nouvelle série de pots fêlés et autres, il faut qu'il adore bigrement le son des cloches. Malgré l'opinion formelle, pour tant contestable car en fait de musique notre Maire doit malheu reusement encore faire ses preuves et la sommité en la matière qu'il a consultée doit certes encore apprendre solfier de M. Colaert, revenons son aveu au sujet du carillonneur Malinois. Celui-ci s'étant aperçu du peu de justesse des cloches a su se passer a dû se passer, serait plus sincère de certaines d'entre elles. Donc celles dont il ne s'est point servi étaient fausses. Or, dès les premiers accords, lors des auditions données par M. Denyn, les auditeurs, sauf ceux qui n'avaient pas le tympan désintéressé, s'aperçurent du man que de parité de son du carillon. Conséquemment outre les cloches déjà écartées comme trop mauvaises, il devait y en avoir d'autres encore dont le son était un tant soit peu médiocre. Comment alors l'on vien drait prétendre qu'il n'y en a qu'une de fausse. La majorité en est fausse elles sont tellement fausses qu'à force d'être fausses je répète leur son a semblé juste notre Maire. De sorte que la seule dont le timbre soit vraiment impeccable est celle qu'il accuse du défaut dont elle est vierge. Quant l'avis de M. Van Aer schodt, je crois que le Conseil com munal ne peut pas se contenter de son approbation. Les Yprois n'ont point que son oreille pour percevoir le tintement de leur carillon. S'il déclare maintenant que seulement une cloche tinte désastreusement affreusement, si vous voulez c'est que pour un musicien, M. Van Aer schodt a l'ouïe très peu délicate. Il est vrai que lors des nombreuses au ditions données par la Fanfare Roya le qu'il dirige en maître, nous avons pu constater la dissonance de bien des instruments sans qu'il s'en sou ciait autrement A moins que le 15 Août il n'ait eu le tympan fêlé par l'éclat barbare des trompettes Thébaines. Pour copie conforme Pour la Chambre 722 électeurs 3 votes soit 2,166 votes 1.101 électeurs 2 votes soit 2,202 votes 1.847 électeurs 1 vole soit 1,847 votes Total 3,670 Total des votes 6,215 Pour le Sénat et la Province 688 électeurs 3 votes soit 2,064 votes 1.081 électeurs 2 votes soit 2,162 votes 1 436 électeurs 1 vote soit 1,436 votes Total 3,205 Total des voles 5,662 Pour le Conseil communal 449 électeurs 4 votes soit 1.796 votes 233 électeurs 3 votes soit 699 votes 621 électeurs 2 voles soit 1,238 votes 1,671 électeurs I vote soit 1,671 votes Total 2,974 Total des votes 5,404 Nous apprenons avec plaisir que notre concitoyen, M. Eugène Coffyn, membre de la société de pêche la ligne la Perche d'Or de cette ville, vient de remporter le PREMIER PRIX au concours de pêche la ligne qui a eu lieu dernièrement Ostende. Il y avait plus de 600 concurrents. Proficiat, M. Eugène Coffyn, votre société La Perle d'Or peut être fière de ce beau succès. Mardi, vers 10 heures du soir, l'arrivée du dernier train, un com missionnaire de la station, le nommé Hustinckx Léopold, surnommé Pol Dewindt a été tamponné par la locomotive qui l'a projeté plusieurs mètres. Le malheureux a été relevé, ayant trois côtes brisées. M. le Dr Van Robaeys, aussitôt requis, lui a prodigué les premiers soins et Hus tinckx a été transporté l'hôpital. DIMANCHE, 26 SEPTEMBRE 1909, 2 1/2 heures, pour PUOFESSIOXAELS. Se sont déjà fait inscrire ainsi que tous les meilleurs coureurs de la Flandre. Les habitants de Ploegsteert s'ap prêtent recevoir dignement l'Har monie des Anciens Pompiers de votre ville. Si le temps se met de la partie, il y aura foule dans notre commune-fron tière pour applaudir votre excellente musique. Le festival s'annonce sous les meil leurs auspices et toute la commune sera en fête demain. La Commission organisatrice a bien fait les choses et mérite nos plus vifs remercîments. U 11 i 11 c e 11 (1 i e. Mardi soir, vers 7 heures, un in cendie a détruit les bâtiments de la brasserie Zwynland des frères Lahaye Poperinghe. Le feu a pris naissance dans une salle où l'on sèche les grains. Les dégâts, couverts par l'assurance, s'élèvent 60,000 francs. Encore un incendie. Vendredi dernier, vers 4 heures du matin, un incendie a éclaté dans la ferme du sieur Maurice Lebbe Poperinghe. Le feu s'est déclaré dans un séchoir de houblon. L'alarme fut aussitôt donnée et les pompiers de Poperinghe immédiatement accou rus, parvinrent limiter l'incendie et sauvegarder les bâtiments voisins. Les dégâts, couverts par l'assurance, se montent environ 6000 francs. On ignore la cause de ce sinistre. Vol nocturne. Dans la nuit du 7 au 8 de ce mois, le cultivateur Jules Dalle, dont la ferme est située le long de la chaus sée de Bruges, fut réveillé par les aboiements de son chien. Au même instant il perçut le bruit de pas de vant les fenêtres de sa chambre coucher. S'étant levéprécipitamment, il ouvrit sa fenêtre et vit deux hom mes, prendre la fuite dans la direc tion du village St-Jean. Le lende main matin, il constata la disparition d'une douzaine de ses poules. Les malfaiteurs s'étaient introduits dans la ferme, en pratiquant un trou dans la clôture. Les auteurs de ce vol sont restés inconnus jusque maintenant. Het kantoor der direkte belastingen en accynsen is overgebraoht Brugge- steenweg, N° 2. «■■«■aMBMWUMMMBMMIllMilIWI Le 2° meeting d'Ostende. 12-i4 Sept. Toutes les précautions avaient été prises en 1908 pour assurer le bon or dre et la régularité des épreuves. En 1909, il en sera de même. Le barow Raoul de Vrière, secrétaire général de l'Automobile Club d'Ostende et du Lit toral, s'est la fois occupé, avec un zèle et une méthode dont 011 ne saurait assez lui savoir gré, de l'organisation matérielle et sportive de ces belles épreuves. Il a entendu que rien ne fut laissé l'imprévu et s'est ingénié re chercher, jusque dans les moindres détails, les mesures propres réduire un infinitésimal minimum les aléas de la course. On sait que le circuit se déroule sur 33 kilomètres 500 huit de ces kilomè tres, soit sur le parcours de toutes les agglomérations, seront clôturés, de telle manière que, la foule étant stric tement maintenue au delà, la voie sera absolument libre. Le service d'ordre sera assuré, tout le long du parcours, par la police locale, renforcée de quel ques pelotons de gendarmes, par de nombreux pompiers, des cyclistes vo lontaires et des commissaires spé ciaux.

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 2