Chronique delà ville. jolies Pour être fournir au soi, la matière organique et les éléments chimiques. Par cette association rationnelle, les constituants de ces substances d'origi ne opposée, réagissent les un* sur les autres en se boniliant mutuellement. La légende de la culture aux engrais chimiques seules chère certains théo riciens d'il y a 25 ans», est donc enter rée définitivement, et ce, sans espoir de résurrection. Duns la majeure partie de cas, l'ap port organique est fourni sous forme de fumier (mélange de paille et de dé- jectionsanimales) parfois l'ons'adres- seaux engrais vertstsidération >au boise ment, pour enrichir les sols pauvres en humus. Ces questions ayant été amplement traitées, nous nous bornerons les ci ter pour mémoire. Il n'en est pas de même du système de fertilisation qui consiste combiner l'entretien direct des bêtes sur la terre avec un apport d'engrais chimiques, judicieusement choisis. L'aviculture, prenant de plus en plus d'extension dans notre pays, on peut envisager l'influence du parcage des volailles sur l'augmentation de la valeur productrice de la terre. Et d'abord cel le-ci sera de préférence sablonneuse et de minime valeur afin de diminuer les frais d'exploitation. Avant l'hiver, qui précède lainise des volailles sur le champ, on répandra 1000 kg. de scories basiques et 800 kg. de kaïnite, en couverture. Au printemps suivant, il sera procé dé au montage des poulaillers de ma nière compter une population aviaire de 300 poules par hectare répartie dans six poulaillers. Après un an de séjour, on admet qu'une poule dépose 6 kgs de déjec tions sur le terrain soit pour 300 su jets 1800 kgs de pouline. Suivant W'oif, cet engrais organique a la composition suivante Acide phosphorique 1.54 Potasse 0.85 Magnésie 0.74 Or, en tablant sur ces chiffres et l'apport de 1800 kgs de fiente par hec tare, cela représente 29.34 kgs d'azote, 27.72 kgs d'acide phosphorique, 15.30 kgs de potasse, 13.32 kgs de magnésie. (Jette matière fertilisante, dont l'élé ment prédominant est l'azote, suffit avec les nitrites conlenus dans les pré cipitations atmosphériques et l'assimi lation de l'élément azoté par certaines légumineuses peu exigeantes, pour compenser les pertes résultant de la culture qui suivra. A ce moment le sol aura reçu une fumure complète et il suffira d'enter rer le tout par labour pour avoir une terre prête être livrée la culture. Dans les grandes exploitations avico- lesaméricaines(Poultry-Farms), l'éten due est divisée en 2 parts dont l'une est occupée par la volaille parquée, tandis que l'autre reçoit des semences de céréales, seules ou en mélange avec une léguinineuse de repousse. Le parcage des moutons se pratique également dans certaines régions en comptant une tète par m. c. et un sé jour quotidien de 6 heures, les quanti tés d'éléments fertilisants apportés par cette pratique seraient d'après Muntz et Girard de 42.5 kgs d'azote, 17.5 kgs d'acide phosphorique, 55.0 kgs de potasse. Ici encore, la fumure phospo-potas- sique sera appliquée avant l'hiver el enterrée par le labour superficiel de printemps dont le principal but est d'a meublir le sol en augmentant ainsi son pouvoir absorbant pour les urins. Quand on juge la parcelle suffisamment fumée, on déplace le parc puis un coup d'extirpateur enfouit les madères fécales déposées sur le sol pour éviter les pertes d'ammoniaque. Une modifi cation du parcage consiste faire par courir par d'immenses troupeaux de moutons, les terres vierges que l'on destine la culture. Les parcours sont exclusivement usités dans les pays où l'on pratique l'élevage en grand (république Argen tine, Australie, Nouvelle-Zelande, etc..) Pour l'établissement du troupeau il faut j compter sur 10 tètes par hectare. En règle générale, un berger suffit garder 2000 moutons occupant 2<m» hectares de pâturas. Ici on escompte une plus value du sol, résultant du piétinement de la terre par le bétail ovin. La pratique la plus suivie consiste mettre le gros bétail dans les prairies pour en récolter l'her be et laisser les déjections sur place. Dans certains cas particuliers, le bé tail reste en prairie, toute l'année (Nord-Hollande, Normandie, Dane- marck, etc.) il n'en est pas de même chez nous par suite de l'irrégularité de notre climat. Ici encore nos praticiens admettent qu'il n'y a pas lieu restitution d'azote sous forme chimique ou autre tout au plus se contentent-ils de puriner les prés au printemps. Les façons culturales, résident ici dans l'application d'une fumure phos- pho-potassique d'automne et la prati que d'une série de hersages, indispen sables pour étendre les bouses tout en aérant la surface superficielle du sol. Pour éviter ces travaux, les herba- gers de la Suisse française recueillent les déjections solides et liquides, dans une citerne, disposée derrière les éta- bles ce mélange, dénommé Lizier, est ensuite distribué régulièrement sur les herbages par l'emploi d'un disposi tif quelconque (tonneau, louche, dis tributeur d'engrais liquides, etc.) Cette manière de faire offre encore le grand avantage d'éviter le gaspillage des herbes par le bétail qui dédaigne ordinairement les etidroits où les bou ses se sont accumulées. C. Maréchal. La vieille renommée Yproise. Nous insérons avec plaisir la nou velle victoire musicale remportée par notre concitoyen M.Albert Van Egroo. Au concours international de com positions musicales, Van Egroo s'est mesuré avec les meilleurs artistes pour livrer un morceau pour chant et piano, et s'est vu décerner une pre mière mention. Dans le classement général, il arrive au cinquième rang. Van Egroo partage son succès avec l'auteur des paroles s'adaptant avec sa musique. Ce poète, dont la modes tie nous oblige taire son nom, est aussi un enfant d'Ypres. A lui aussi s'adressent nos félicitations. Et dire que l'autorité communale trouvait notre jeune compositeur Van Egroo incapable pour remplir les fonctions de directeur l'Ecole de musique, et cela malgré le vote fa vorable du Comité administratif de l'Ecole. Il est vrai de dire que Van Egroo est Yprois, et que dorénavant les fonctions ou les emplois a Ypres doi vent être remplis par des Brugeois.et cela grâce notre Conseil communal tout dévoué aux ordres de certaines autorités, La protection des petits oiseaux. M. le ministre de l'Intérieur et de l'Agriculture vient de décider que doré navant il ne sera plus délivré des per mis spéciaux dont on usait jusqu'ici pour faire la chasse des milliers de petits oiseaux peine utilisables pour la consommation. Ce sport cruel ser vait de passe-temps aux désœuvrés en quête de distractions, tant la côte que dans les Ardennes. Us faisaient là de très inutiles hécatombes, tuant des volatiles dont le chant fait le charme de nos campagnes... Des mesures de précaution ont déjà été prises et il n'était que temps pour empêcher la dépopulation de nos cours d'eau menacés d'être privés de truites et d'écrevisses. Il est juste qu'on en prenne aussi pour la conservation des races ailées, dùt-on en prendre provisoirement de radicales, au risque de priver la table de nos gourmets d'un agrément qui n'est, en somme, nullement indispensable leur alimen tation. Nous ignorions et beaucoup avec nous, sans doute que, outre les impitoyables tendeurs et les piè tres chasseurs il y eût des massa creurs patentés de la petite gent ailée. Des permis spéciaux pour perpétrer pareils méfaits...! Quel idiot a pu in venter cela L'époque de la tenderie approch ant, nous crions de nouveau aux Parquets et la Police d'ouvrir les deux yeux.. On ne sait que trop, en effet, que, outre les oiseaux qu'on appelle de passage les tendeurs, tous gens sans pitié et sans scrupules, prennent pour les manger, tous les oiseaux indistinctement. Garde Civique. Le sous-lieutenant médecin de compagnie M. Deroo, est nommé lieutenant médecin la garde civi- vique d'Ypres. Théâtre d'Ypres. C'est Lundi 27 Septembre qu'aura lieu au théâtre la représentation extra ordinaire de Roulbosse le Sul- tiinl>»ii<|iie la belle piècede Char les Esquier de la Comédie française. Le directeur, un de nos confrères pa risiens, s'est assuré d'une interpréta tion de tout premier ordre la tête de laquelle se trouve M. Canneur, l'artiste réputé du théâtre Antoine. De plus, nous aurons pour la pre mière fois en Belgique, la visite des The Original Crotton Bros que toute l'Amérique vient récemment de se dis puter. A l'acte du Cirque dont la mise en scène, estparait-il, très verve, nous au rons applaudir un de nos comiques les plus célèbres des Folies Bergères et de l'Alhambra Kevel, surnommé Le roi de la larme et du rire. Le bureau de location est ouvert pour cette représentation qui s'annon ce comme devant être accueillie très chaleureusement dans notre Ville. La Tombola de VOnderliàgen Siijsland. l'LOEGSTEERT. Notre coquet village était en liesse, Dimanche dernier, l'occasion de la ducasse et de la fête de fraternisation organisée par nos amis et laquelle étaient conviées, outre les deux Fan fares et la Chorale de notre commu ne, les musiques de Messines, Neuve- Eglise, Nieppe, Le Bizet et l'harmo nie des Anciens Pompiers de la ville d'Ypres. Toutes les maisons du village étaient pavoisées et une foule consi dérable attendait l'arrivée des musi ques participantes. Après une réception la Maison communale, un cortège s'est formé, qui a parcouru les principales rues de notre commune puis, les musi ques invitées, qui toutes avaient ré pondu notre appel, se sont, tour tour, fait entendre et ont été toutes chaleureusement applaudies. Nous tenons cependant mention ner d'une façon toute spéciale, l'exé cution magistrale de l'Harmonie des Anciens Pompiers d'Ypres. Les différents morceaux ont été enlevés avec brio et entrain, sous l'habile direction du talentueux chef M. Henri Moerman. Des applaudissements répétés se sont fait entendre et le public a fait une ovation EHarmonie des An ciens Pompiers et leur excellent chef. Notre député libéral, M. Nolf et M. Victoor, Bourgmestre de Messi nes, député suppléant, ont rehaussé cette fête de leur présence. M. Titeca, Bourgmestre de Neuve- Eglise et d'autres notabilités des communes avoisinantes ont tenu assisterà cettefête de fraternisation et ont voulu par leur présence témoi gner toute leur sympathie nos amis de Ploegsteert. En somme, fête charmante et des mieux réussies qui laissera le plus agréable souvenir parmi tous les habitants de notre commune. Nos vives félicitations ha com mission organisatrice elle a digne ment fait les choses. Lundi soir, vers 8 heures, un indivi du s'est brûlé la cervelle, sur la voie publique, Ploegsteert. Un habitant de la commune, qui suivait l'homme une dizaine de mètres, le vit tout coup s'arrêter, se placer le canon d'un revolver sur la tempe droite. Le coup partit et l'homme tomba terre, mort sur le coup. O11 n'a trouvé sur le corps aucune pièce pouvant établir l'identité du sui cidé qui est totalement inconnu Ploegsteert, néanmoins on le suppose Français. Il était très propremennt vê tu, en ouvrier endimanché. Il paraît âgé de 30 35 ans. Le revolver dont il s'est servi est une arme neuve de petit calibre et chargée de trois balles. On a retrouvé d'autres cartouches dans les poches du mort. VILLE DOSTENDE. Cet établissement jouit d'une excel lente réputation, justifiée par les succès que remportent chaque année ses élè ves dans les examens et au concours général. Pour plus amples détails et condi tions, s'adresser au Directeur, F. Four- marier-Dumon, boulev. Rogier, 10-12. Savon DADA Composition de la pouline fraîche Azote 1.63 Enfin Un peu «le pitié Nous recommandons chaleureusement tous nos concitoyens la tombola organisée par la société de secours mutuels De oud- leerlingen der Stadsschool van Yper Cette puissante société, éminemment philanthropique est entrée résolument dans la voie des réformes et mesures salutaires pour étendre son champ d'action et se mettre la hauteur des grandes sociétés similaires du pays. En lçoS, elle crée une section spéciale capital distinct, niet oud-leerlingen destinée aux personnes n'ayant pas eu le bonheur de fréquenter l'école communale pour garçons. Ainsi vinrent s'ajouter 120 membres aux Soo membres de l'ancienne section. En 1900, le comité de l'ancienne section s'émeut du sort de ses membres, presque tous pauvres travailleurs il veut relever leur moral, leur épargner après une vie toute de labeur la honte de tomber exclusi vement charge soit de leurs enfants, soit des administrations charitables il cherche le moyen de rendre l'ouvrier indépendant •tout en dégrevant le budget des hospices civils et du bureau de bienfaisance. Et au moyen du boni annuel qu'il peut réaliser grâce la générosité de ses donateurs véné rés, le comité fait un versement annuel de trois francs par tête la caisse de retraite sous la garantie de l'Etat pour assurer une pension de vieillesse ses membres. Finalement, la tombola annoncée a pour but de suppléer au manque de ressources de la nouvelle section en formant une caisse d'encouragement pour versements sur livrets de retraite. Les prix offerts au publie consistent en lots de ville avec prime d'une valeur nomi nale globale de 10OO francs. Les billets de loterie au prix de 10 cen times sont en vente chez le président, M. Arthur Stoffel et chez les autres membres du comité. Il parait qu'un jolie chtomo accompagne maintenants les paquets d'un kilo Chico rée des Trappistes Vincart et Fils. G En vente dans toutes les maisons Delhaize. ér Suicide d'un inconnu. Situation très favorable In santé des enfants Pensionnat communal an- ncxé l'Athénée Royal. avoir un teint frais donnant l'aspect juvénil et faire dispaiailre mlailliblement toutes les af fections de la peau telles que tacites de rous seurs, points noirs, rougeurs, etc., n'employez que le renommé de Bergmann et C"., Radebeui-Dresde, 0,75 et. la brique, Ypres Jules FLA' M AND Coiffeur, rue du Temple, 1 Flo» j rimond BARTIER, rue au Beurre.

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 2