LEERGAST.
r
Conditions requises pour i'électorat et pour l'attribution des votes supplémentaires
tous les degrés.
A propos d'Aviation.
L'Aéroslat.
État-Civil d'Ypres.
\1K\ VRAAGT
EEN
Pour être électeur
A une voix
A deux voix
A trois voix
Observations
Pour la Chambre
des
Représentants
Pour le Sénat
et la Province
Pour la Commune
A 4 voix
Diplômes, certificats, fonctions,
professions et positions don
nant droit 2 votes supplé
mentaires
Terniiiiolog-ie ancienne.
Les brillantssuccès remportés Os-
tende et Tournai par l'ingénieur Har
di Paulhan nous amène dire quelques
mots sur l'Aérostat. Sans parler de Dé
dale et de son malheureux fils Icare,
puisque les prétendues ailes de l'un
et de l'autre ne sont problablement que
les voiles de vaisseau, il est certain
que les hommes ont longtemps cherché
le moyen de se souteair dans les airs.
Plusieurs procédés plus ou moins in
génieux ont été imaginés avant la dé
couverte des aérostats. Il est fait men
tion dans le Journal des savants (1676
p. 4*26), d'une machine pour voler en
l'air, inventée par Besnier.
Plus tard Desforges, chanoine d'E-
tumpes, a, dans les papiers publics de
1772, annoncé une machine propre
voler, laquelle il donnait nom de
Babriolet volant Blanchard, essaya
de s'élever de terre par les seuls effets
de la mécanique mais ses tentatives,
est-il dit dans le dictionnairede l'indus-
strie, furent infructueuses, c'est
dire qu'il parvint seulement quitter
le sol et que pour obtenir une ascen
sion de vingt pieds, il lui fallut emplo
yer un contre poids de six livres et
une manœuvre pénible.
Eu 1782, il construisait une machine
qu'il appelait vaisseau volant dont
la figure fut gravée, mais dont il n'a ja
mais fait usage. Si l'on veut remonter
des époques anciennes, ajoute l'auteur
du dictionnaire pour y trouver l'origi ne,
ou au moins l'idée des aérostats, on
trouvera dans les ouvrages du P.
Lana les moyens de naviguer dans
l'air, découverte par lui, faite en 1670,
ét fondée sur des calculs, mais qui ne
fut ni accueillie ni tentée. Dans un ou
vrage présenté en 1670, par un Italien
nommé Borille, la reine Christine,
l'auteur, après avoir cherché démon
trer l'insuffisance de plusieurs moyens,
semble croire cependant qu'il ne serait
point impossible l'homme de voler
dans les airs, il eut vraiment le pressen
timent celui-ci et d'après La Tribu-
na l'Italie nous réserve des surprises
prochaines. Un P. Laurent Barthélé
my présenta anciennement au Roi de
Portugal un mémoire pour obtenir la
permission d« naviguer dans les airs
t voir le journal Nouvelles de la Ré
publique des Lettres par la Blanchis
serie 1785 Toutes ces tentatives de
vaient amener peu peu la découverte
des aérostats. Cette invention, comme
beaucoup d'autres, est due en grande
partie au hasard mais cela ne dimi
nue en aucune façon le mérite de l'in
venteur Montgolfier, qui a eu beau
coup ajouter du sien ce que lui
avait procuré une heureuse rencontre
pour composer son aérostat, le pre
mier ballon, qui fut lancé en 178i2 et
pour le mettre en état de voguer dans
les airs en liberté. Charles depuis a
étendu cette première découverte il
eut le courage et la gloire d'entrepren-
dre, dans le nouvel aérostat qu'il avait
composé, un voyage aérien dont le
succès fut aussi complet qu'il put le
désirer.
Mais l'honneur restera toujours
Montgolfier. Jamais on ne parvint
maîtriser les vents, se diriger vo
lonté dans l'espace des airs elles ont
simplement prouvé la hardiesse de ceux
qui entreprenaient ces sortes de voya
ge. Le poète Lebrun, inspiré, chantait
Sans être l'inventeur du parachute,
M. Garnerin est le premier aéronaute
qui en 1797, se soit servi de cet instru
ment. Aujourd'hui l'homme a fait la
conquête de l'air. Paulhan a prouvé
ce que peuvent le génie, la hardiesse,
le grand sang-froid, ses expériences
sont des témoignages éclatants d'un
triomphe complet et des grands bien
faits que l'on peut attendre de l'avia
tion qui métamorphosera notre exis
tence. D'aucuns comparent l'aviation
la poésie l'automobilisme n'étant plus
pour eux que de la prose.
L'Avoine dans
l'alimentation du Cheval.
De tous temps l'avoine a été consi
dérée comme la base de l'alimentation
du cheval preuve l'adage courant
qui énonce que c'est l'avoine qui fait
le cheval
Mais les propriétaires de chevaux
qui s'imaginent que l'avoine est im
possible remplacer, du moins partiel
lement, versent dans une grave erreur.
A l'appui de cette assertion, nous
allons citer quelques faits
Les Arabes d'Algérie nourrissent
leurs chevaux avec de l'orge et ne
voient nullement diminuer l'endurance
ou les qualités de leurs incomparables
coursiers.
Au surplus on peut poser en princi
pe qu'il serait plutôt dangereux de
nourrir les chevaux l'avoine dans la
zône intertropicale.
D'après des expériences, faites il y a
une bonne quinzaine d'années sur les
mules des Tramways de Lisbonne, on
constata que le mais concassé rem
plaçait l'avoine égalité de poids sans
compter que cet alimentcoinmuniquait
une certaine ampleur ces bêtes de
trait.
A Malte et en Egypte, les Anglais
entretiennent leur cavalerie en bon
état au moyen de caroubes, concassés
ou en farine.
Enfin, en Xorwège et en Islande, on
est arrivé faire manger parles poneys
des farines de poisson préalablement
bouillies, puis desséchées.
L'avoine, tout en étant un excellent
aliment n'est donc pas indispensable
au cheval et ne peut donc être consi
dérée comme une panacée universelle.
Toutefois, il est un point qui doit
fixer l'attention du chef d'exploitation
et concernant l'économie réaliser par
le choix ou le remplacement d'une
substance alimentaire suivant les prix
du marché on arrive ce résultat en
procurant aux animaux des rations
alimentaires de même rapport nutritif,
avec le nombre d'unités nutritives re
venant au plus bas prix possible.
Or, l'avoine est côtée actuellement
fr. 24.50 les 100 kg, et ce taux ne peut
que s'élever par suite du temps déli
quescent dont nous avons été gratifiés.
Si l'on admet que cette graine con
tient 86 unités nutritives, le coût de
celle-ci revient fr. 0.28.2 or, la va
leur moyenne de l'unité nutritive s'éle-
vant d'après Wolf fr. 0.12.5, il s'en
suit que celle contenue dans l'avoine
surpasse de fr. 0.15.7 le chiffre fixé par
le savant allemand.
En d'autres termes, si l'on s'en tenait
ces seules données, et sa composi
tion centésimale, l'avoine n'aurait pas
une valeur intrinsèque supérieure
0.125 x 86 fr. 10.75 les 100 kg. Dans
ces conditions, on se trouve dans l'o
bligation de remplacer une partie de la
ration d'avoine par une autre nourritu
re concentrée. Un aliment sucré de
composition rationnelle et de même
valeur énergitique que l'avoine, comme
le sucréma peut remplacer avantageu
sement 1/3 du poids de cette dernière
dans la ration (soit de 1 3 kg. par jour
et par tête).
L'heureuse influence du sucre sur
l'organisme animal est aujourd'hui éta
blie de manière péremptoire elle se
traduit par une augmentation de l'é
nergie musculaire, un meilleur état
d'embonpoint, une moindre fatigue des
voies digestives, un plus bel aspect
général et notamment un poil plus lui
sant chez les équidés.
Cette manière de procéder permet
de composer des rations la fois nutri
tives et très économiques.
yens de développement de l'agricultu
re et 8. Section spéciale pour les grai
nes destinées l'ensemencement. Les
déclarations d'exposition pour les ani
maux doivent parvenir jusqu'au pre
mier Février 1910, celles pour les au
tres objets jusqu'au premier Décembre
1909.
Pour tous les renseignements s'adres
ser toutes les Légations et tous les
Consulats de la République Argentine,
ainsi qu'à Monsieur Niederlein, Consul
honoraire, Commissaire Général pour
l'Europe, actuellement la Légation
Argentine de Berlin.
Vanhaeeke, André, rue Longue de
Thourout. Luyten, Fritz, Kalfvaart.
Kero, Gilbert, chaussée de Menin.
Simoens, Octave, Zaalhof. Duflou,
Lucien, rue du Château d'Eau.
Clarisse, Marguerite, rue des Plats.
Wolff, Clémentine, rue Gustave de
Stuers. Claeys, Lucien, rue des
Plats. Pirson, Laure, chaussée de
Zonnebeke. Maesen, Hélène, chaus
sée de Menin.
Claeys, Eugène, cordonnier, et Plat-
teeuw, Stéphanie, sans profession, tous
deux Ypres. Roffiaen, Théophile,
cordonnier, veuf de Vanvert, J uliette, et
Didier, Eveline, cuisinière, tous deux
Ypres. Watteyne, Gustave, sans
profession, veuf de Vandenhaegh, Loui
se, et Verhulst, Céline, servante, tous
deux Ypres. Joye, Cyrille, ouvrier
agricole, Zonnebeke, et Callens Ma
rie, sans profession, Ypres. Alle-
mon, Jules, ouvrier agricole, et Bou-
ckaert, Angèle, sans profession, tous
deux Ypres. Cnockaert, Camille,
ouvrier agricole, et Vienne Emilie,
couturière, tous deux Ypres.
Timperman, Camille, 2 mois, chaus
sée de Dickebusch. Grymelpont,
Charles, 70 ans, sans profession, céli
bataire, rue Longue de Thourout.
Cornillie, Raphaël, 1 an, Kalfvaart.
Froidure, Emilie, 62 ans, sans profes
sion, célibataire, rue de la Bouche.
Debruvne, Sophie, 75 ans, dentellière,
veuve de Devos, Pierre, épouse de
Soenen, Charles, chaussée de Zonne
beke. Clarisse, Marguerite, 2 jours,
rue des Plats. Desomer, Pauline,
48 ans, couturière, célibataire, rue
Longue du Marais. Dejonckheere,
Blanche, 1 mois, rue Grimminck.
Santv, Gustave, 75 ans, boutiquier,
veuf de Boudry, Marie, époux de Vitse,
Rosalie, rue Longue de Thourout.
ten bureele van ditblad
1. Etre belge de naissance
ou avoir obtenu la grande na
turalisation.
2. Etre né avant le 2 mai
1885.
3. Etre domicilie dans la
même commune depuis le 1er
juillet 1908 au plus tard.
A) Celui qui est propriétai
re
1. Depuis un an au moins
au 1er juillet 1909 d'un im
meuble (sis en Belgique) d'un
revenu cadastral de 18 francs
au moins, ou
2. Depuis 2 ans au moins au
1" juillet 1909 soit d'une ins
cription au grand livre de la
dette publique d'au moins 100
francs de rente, soit d'un car
net de Rente belge de la Cais
se générale d'épargne et de re
traite d'au moins 100 francs
de rente.
B) 1 Celui qui, étant ne
avant le 2 mai 1875, est marié
et a été impose au profit de l'E
tat, en 1908 et en 1909, la
contribution personnelle, pour
une somme de 5 francs au
moins.
2 Le veuf ayant descendan
ce légitime (enfant ou petit-
enfant) qui se trouve dans les
mêmes conditions.
Celui qui réunit les condi
tions énoncées ci-contre et est
porteur d'un diplôme ou d'un
certificat d'enseignement su
périeur ou a occupé une des
fonctions énuméréesci-contre.
Mêmes conditions que ci-
dessus, être âgé de 30 ans au
lieu de 25 ans.
Idem
1Etre belge de naissance
ou avoir obtenu la naturalisa
tion ordinaire.
Etre né avant le 2 mai
1880
3. Etre domicilié dans la
même commune depuis le 1er
juillet 1906 au plus tard.
Idem
mais être imposé la contri
bution personnelle pour une
somme de 5 fr. dans les com
munes de moins de 2.000 habi
tants, 10 fr. dans celles de
2.000à lO.OOOet 15fr.danscel-
les de 10 000 et plus.
Idem
Idem
L'électeur, qui outre les au
tres conditions est propriétai
re d'immeubles ayant un reve
nu cadastral, d'au moins 150
francs.
A. Diplômes et certificats
Diplômes d'enseignement supérieur enté
rinés certificat d'études moyennes complè
tes homologués.
B. Fonctions, professions et positions
Ministres, sénateurs, députés perma
nents, diplomates, consuls rétribués, mem
bres des académies royales, magistrats des
Cours et tribunaux, membres et greffiers
de la Cour des comptes et du Conseil des
mines, avocats, notaires, médecins, méde
cins vétérinaires, pharmaciens, secrétaires
généraux et directeurs des Ministères et des
Administrations provinciales, conservateurs
adjoints de la Bibliothèque royale, membres
du personnel scientifique de l'Observatoire,
archivistes, de l'Etat, membre du person
nel enseignant de l'enseignement supé
rieur, directeurs et régents d'écoles moyen
nes et normales ayant exercé pendant deux
ans au moins, instituteurs primaires diplô
més ayant exercé pendant cinq ans au
moins, oificiers de l'armée et de la marine
de l'Etat, ministres des cultes jouissant
d'un traitement de l'Etat et les prêtres ca
tholiques.
Que vois-je merveille suprême
Un air plus léger que l'air même
Ravit l'homme au ciel le plus pur,
La Seine en frémissant, admire
Le couas de ce premier navire
Qui des airs fend le vaste azur.
B. de Beaucourt.
sr>~o.- ^^Do-O
C. Maréchal.
L'Exposition Internationale d'Agri
culture qui aura lieu du 3 Juin au 31
Juillet 1910 Buenos-Aires pour célé
brer le centième anniversaire de l'indé
pendance de la République Argentine
est divisée en deux sections principa
les la Section de l'élevage et la Sec
tion de l'Agriculture. Dans la première
on distingue les animaux d'élevage, les
animaux gras, les bêtes laitières et les
bêtes de travail. Les animaux expo
ser sont les bœufs, chevaux et ânes,
moutons, chèvres, porcs, chiens, vo
lailles, et autres animaux domestiques
et apprivoisés. L'exposition des ani
maux d'élevage aura lieu du 3 au 25
Juin, celle des animaux gras du 9 au 14
Juillet. La Section d'agriculture com
prend les subdivisions suivantes 1.
Géologie, hydrologie, climatologie et
géographie agricole 2. Instruments et
machines de toutes sortes 3. Travaux
agricoles: 4. Produits agricoles d'origi
ne végétale 5. Produits d'origine ani
male 6. Produits industriels 7 mo
Déclarations du 24 Sept, au 1' Oct. 1909.
Naissances
Mariages
Décès
Ypres. Impr. E. LAMBIN-MA THEE.