d'Extension
Universitaire
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
A V I S
CEIICLE l> ETUDES
Li m p r i a l i s m e
Conseil communal
Dimanche, 21 Novembre 1909.
69e anuee. 47.
l union fait la foiice.
Vires acqcikit ecndô.
PRIX DE L'ABONNEMENT
poor la ville Par an -4 francs,
p' la province Par an -4 fr SO
r' LÉrRANaea Par an 0 fr. GO
ANNONCES:
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Réclames 25
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au PROGRÈS recevra le
journal gratuitement par
tir de ce jour jusqu'au 31
Décembre prochain.
ET
Y P R E S.
sujet
Volcans cl Tremblements
(le Terre
par M. Georges COSYNS,
assistant l'Université libre de
Bruxelles.
M. Michel HUISMAN,
professeur la faculté
de philosophie et lettres.
sujet
Les frumles
découvertes géograph i (pi es
contemporaines
avec projections lumineuses.
D'YPRES.
Séance publique du
Samedi Rt Novembre 1909.
La séance publique est ouverte
5 h. 1/4.
Sont présents MM. Colaert, Bourg
mestre-Président Fraeys et Variden-
boogaerde, Echevins; Fiers, Vander-
ghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobrv,
Iweins,Lemahieu, Biebuyek, Begeretn,
Boone, conseillers Vanderdonckt,
secrétaire.
Absent M. Struye.
Le procès-verbal de la dernière
séance n'ayant donné lieu aucune
observation est approuvé.
La location des bennes du canal,
laquelle il a été procédé le 16 Octobre
dernier, a atteint la somme de 2,108
francs. La location précédente était de
2,175-50 fr.
Approuvé.
2) Propriétés communales vente de
terrain.
terrain avait été introduite. Nous avons
reçu de nouvelles demandes et nous
devons donc recourir l'adjudication
publique.
11 s'agit de deux parcelles de terrain,
13 x 5, soit 65 m. carrés et 7 x 5, soit
35 mètres carrés, sises Boulevard
Malou, attenant aux propriétés Legon
et Vandenbossche. La mise-à-prix est
de 15 fr. le m. c.
Approuvé.
3) Instruction publique liste des
ayants-droit l'instruction gratuite.
Avis favorable.
Le compte 1908 s'élève en recettes
et en dépenses la somme de 1940 fr.
Approuvé.
5) Hospices civils compte 1908
transfert de crédits.
Comme il y a également des trans
ferts dans le compte Godtschalck, il
devra être procédé deux votes.
Le Conseil approuve les transferts
de crédits des deux comptes, l'una
nimité, moins l'abstention de M.
Fraeys, président des Hospices.
0) Hospices civils achat d'un im
meuble.
Il s'agit d'un immeuble sis rue des
Boudeurs d'une contenance de 02 cen
tiares et attenant aux propriétés des
Hospices. Cette maison, évaluée par
l'expert de la ville 1,500 fr., a été ache
tée 1,275 fr.
Avis favorable.
Les Hospices ont accordé M. Emile
Rabau de Korifi, propriétaire Ypres,
le droit de chasse sur une pâture de
62 ares 30 centiares, louée au sieur
Ange Deheere. Le droit de chasse
commence le F Janvier 1909 et expire
le 31 Décembre 1911
Avis favorable.
8) Culte budget 1910 de l'église S1
Pierre.
Ce budget s'élève en recettes et eu
dépenses la somme de fr. 78,031-76.
Dans ce chilfre sont compris les
travaux de restauration.
Approuvé.
9) Messageries service entre Ypres et
Bailleul.
Toutes les formalités prescrites ont
été remplies. L'arrêté royal paraîtra
incessamment.
Quant la question du train, ce sont
encore toujours les mêmes obstacles
qui se présentent. 11 y a cependant
une légère détente.
J'ai dernièrement eu un entretien
avec .M. Plichori, député du Nord et M.
Moeneclaey, maire de Bailleul, mem
bre du Conseil général. Ces messieurs
feront des instances auprès du gou
vernement. Espérons que bientôt les
droits de douane seront réduits, car
maintenant ils sont énormes. Ainsi
pour la petite ligne de Neuve-Eglise-
Steenwerck, la Société nationale doit
payer annuellement 3,000 francs.
A Steenwerck, pour visiter les trams
composant 3 ou 4 voitures, tout au
plus, il y a tout un personnel de l'ad
ministration des douanes un direc
teur, des agents, un préposé et une
visiteuse. A cause de la lenteur que
mettent ces agents visiter les trains,
il arrive que ceux-ci subissent des re
tards considérables.
Aussi longtemps que cet état de
choses persistera, il n'y aura rien
faire pour le train d'Ypres Bailleul.
Le Conseil se réunit en comité secret
et la séance publique est levée
5 h. 3/4.
Les victoires
de l'opposition.
Il y a quelques mois, nous publiions
ici même un article intitulé Les victoi
res de L'opposition. Nous constations
que grâce sa tactique habile, sa
cohésion, son énergie, l'opposition
venait de remporter deux grands suc
cès et de confondre la majorité. Elle
était parvenue en effet étouffer dans
l'œuf le néfaste projet de .M. Woeste
visant la suppression des écoles nor
males provinciales et communales, et
elle avait arraché M. Schollaert l'en
gagement solennel de déposer avant la
lin du mois un projet de réforme mili
taire.
Depuis lors, les anticléricaux ont
continué marcher de succès en suc
cès. Parfaitement unis, depuis l'ex
trême-gauche socialiste jusqu'au cen
tre gauche modéré, ils ont doublé leur
force en adoptant, sur la questio'h pri
mordiale du service militaire, une atti
tude ferme et habilement concertée, de
façon maintenir l'union sur tous les
baucs de l'opposition. Et ainsi, d'étape
eu étape, celle-ci est arrivée obtenir
que le chef du cabinet et une bonne
partie de la droite se rallient l'aboli
tion du remplacement et la réduction
du temps de service, points essen
tiels du programme libéral en matière
militaire. C'est le signal de la dislo
cation prochaine de la majorité, et
notre triomphe assuré aux prochaines
élections législatives.
Aussi faut-il voir la stupéfaction et
la colère qui régnent dans les milieux
cléricaux antimilitaristes. Nombre de
journaux, parmi lesquels le Patriote
tient comme toujours la corde, repro
chent au chef du cabinet, en termes
vifs, ce qu'ils rappellent sa félonie et sa
trahison. A Namur, l'Association con
servatrice a déjà voté d'urgence un
ordre du jour réprouvant l'alliance
avec les gauches libérale et socialiste
A Tournai le Comité directeur de la
Fédération catholique s'est prononcé
dans le même sens.
La secousse a été rude, vraiment. La
majorité de la droite, qui était habituée
depuis toujours faire passer son inté
rêt électoral avant les plus hautes
questions nationales, est réellement
abasourdi. Un homme sorti de son
milieu et qu'elle considérait jusqu'ici
comme le premier dépositaire de la
politique étroite et mesquine qu'elle
avait coutume de pratiquer, un
homme, M. Schollaert, rompant ouver
tement en visière avec elle, a osé affir
mer <[ue la défense du pays pesait plus
dans ses préoccupations que Je main
tien de son portefeuille, que le souci
de l'avenir électoral de son parti. Cela
a jeté le désarroi et la consternation
dans le monde des égoïstes habitués
jouir du pouvoir sans remplir les obli
gations que celui-ci comporte.
Ils sont le petit nombre, heureuse
ment, et il est réconfortant qu'il se soit
trouvé une majorité prise dans les trois
partis, pour se rallier une formule de
réforme qui assure la défense du pays.
Pour ceux qui nous observent du de
hors, la Belgique sort grandie du dé
bat.
Ce n'est pas la faute de M. Woeste.
La Chambre.
Aflluence extraordinaire.
Beaucoup de députés présents. M.
Coremans, lui-même, quoique malade,
est venu d'Anvers.
La Chambre s'occupe de l'examen
des amendements déposés l'article
1". M. Mélot, en défendant les propo
sitions de la section centrale, nou
veau critique le projet du gouverne
ment, et invite son parti retrouver
son ancienne homogénéité.
i*arai**ant le MJimastche.
On s'ubnnne au bureau du journal, hue de Oixmudë, 5 i, Vpres. Le< innouces. les faits
divers et les réclames sont reçus pour l'a r in lissemsnt TYnre; et es leut Fia i Jres au bureau
du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au
Uompto:r de Publicité Cdî3^3 ftt li, R tce de Brouekère, Bruxelles,
téléohone 5230. Pour les annonces on traite forfait.
Dimanche 28 Novembre 1909
15 heures,
Conférence nvec projections
lumineuse*.
Dimanche 5 Décembre 1909,
15 heures,
Conférence de
A dater du 16 Janvier 1010
Cours de M. le prof. PEBGAMENI
r*»-. .Mt .i v» vu-! nv-1 .a-rinBT mrwm» rrn» *».»«r*rrnaa
1} Propriétés communales location
des bennes du canal.
M. le Président rappelle qu'à la der
nière séance une demande d'achat de
M. le Président donne lecture de la
délibération prise par le Bureau de
Bienfaisance et fixant 1,500, le nom
bre des ayants-droit l'instruction
gratuite, ce qui, raison de 8 fr. par
tète, revient 12,000 fr.
4Classe ménagère de l'école de Marie:
compte 1908 budget 1910.
M. le Président omet de donner lec
ture du budget mentionné l'ordre
du jour.
M. le Président dorme lecture d'une
lettre des Hospices, sollicitant l'auto
risation d'opérer des transferts de
crédits du compte 1908. il en donne le
détail.
M. 1J' Huvettere demande s'il sera fait
mention de ces changements dans le
compte général.
M. Colaert. Certainement.
1) Hospices civils: bail de chasse d'une
pâture.
M. le Président. Le sieur Poel-
mans, voiturier Bailleul, a demandé
l'autorisation de faire un service régu
lier entre Ypres et Bailleul, par Locre.
M. D'Huvettere. C'est en rempla
cement du tram.
M. Beqerem. Ce sera un locotno-
bile.
M. Colaert. Non, un autobus.
M. D'Huvettere. Est-ce qu'il n'y a
pas réciprocité Le gouvernement
belge ne peut-il exercer les mêmes
droits vis-à-vis du gouvernement fran
çais
M. le Président. Non, le gouver
nement belge a plus de confiance.
M. D'Huvettere. Si ce ne serait pas
abuser de votre bienveillance, M. le
Bourgmestre, je vous demanderais en
core un renseignement.
M. Colaert. Vous n'en abusez ja
mais, M. D'Huvettere.
M. D'Huvettere. Il parait que le
train partant d'Ypres 5 h. 25 du ma
tin destination de Roulers, en cor
respondance pour Bruxelles, arrive
souvent en retard, ce qui fait manquer
le train pour Bruxelles. Un journal
local s'est occupé de cette question.
M. Colaert. Dès que j'ai vu cette
note dans le journal en question, je
l'ai découpée et envoyée au ministre
compétent. En effet, il serait superflu
de créer un nouveau train dont nous
ne pourrions nous servir. Cette plainte
est très fondée. (1)
(i) Mais ce qui ne l'est pas, ce sont les
considérants invoqués par l'organe flamand
Het .Vieuzvsblad van Yper. En effet, il met
la responsabilité sur le personnel de la gare
d'Ypres.
Est-il bien certain de ce qu'il affirme?
Nous croyons qu'il se trompe étrangement
et que le personnel de la gare d'Ypres n'est
nullement responsable de ces retards.
(N. d. 1. R.)
Séance du Mercredi 17 Novembre 1909.
MM. de GhellinckVandervelde,
argumentent en faveur de leurs amen
dements. Si ia proposition de la Gau
che socialiste est repoussée, je me ral
lierai celle du gouvernement, dit le
député de Bruxelles
M. Woeste combat la proposition
transactionnelle de .M. de Ghellinck
qu'il traite d'amendement trompe-l'œil,
et M. Schollaert, s'occupant dudiscours